Un autre aspect de la mémoire humaine, une mémoire "biologique".

Pensez vous qu'il y ait des réflexes faisant partie d'une mémoire humaine que l'on se transmettrait inconsciemment ? Y a t il persistance du savoir à travers la matière ?

Si vous voyez ce que je veux dire ?

Des souris à qui l'on a fait passer des séries de tests, ont obtenu un résultat de 99 % au bout de la centième fois, leur progéniture ont obtenu le même résultat au bout de la dixième fois, ais le plus étrange est que d'autres souris ayant été soumises aux mêmes test de l'autre côté de l'atlantique on atteint des résultats proches de la première génération sans qu'il y ait pu avoir de contact physique entre les souris des deux continents.

Je crains que ce ne soit pas vraiment un sujet de philosophie...

Y a t il persistance du savoir à travers la matière ?

oui et je crois même que ça été démontré, mais pas sur la mémoire, ou le comportement animal.

j'avais vu une émission ou il parlait de photons, de ce genre de petites particules, qui se déposait sur les objets, et qui etait en quelque sorte le résidus de visions des individus qui aurait transmis leur vision des choses sur les objets, par ces photons, une sorte d'impression lumineuse.

Donc que la trace de la mémoire des gens restaient sur les objets qui les entoure. MAis on parle d'objets.

Bon c'etait une émission qui avait démontré ça,

que les lieux ont une mémoire.

C'est dommage je ne me souviens pas du nom de cette émission.

Moi j'ai tendance à y croire.

Oui, il y bien une transmission du comportement. Il suffit de lire Konrad Lorenz pour être convaincu (évitez ce qu'il a écrit pendant les années sombres du nazisme)

Ce bonhomme surprenant est le père de l’éthologie

Bonne journée, JP

Le savoir s'apprend, on mémorise les informations de notre environnement. le support matériel ou réside le savoir est le cerveau. Maintenant à savoir si la mémoire transmet des informations réflexes acquises inconsciemment, autre que la mémoire génétique . Alors que par définition nous sommes inconscient de notre inconscient, Je ne pense pas.

Notre savoir s'inscrit dans la matière, puisqu'il la façonne: nous créons toutes sortes d'objets qui viennent réguler notre quotidien et qui, d'un certain point de vue, forment comme une espèce de langage inconscient, analogue à celui de la sculpture. La ville a par exemple un langage différent de celui de la campagne. Tout y est justement plus façonné, plus abstrait - mais ce n'est peut-être pas le bon choix de mot, disons plus industrieux. Ce langage constitue donc une sorte de mémoire collective dans laquelle les êtres viennent ensuite puiser en partie leur façon d'appréhender le monde.

L le support matériel ou réside le savoir est le cerveau.

Des théories disons "quantiques" parlent d'une sorte de toile, de matrice universelle qui constituerait un réseau d'informations auquel le cerveau se connecterait plus ou moins, tel une antenne radio captant différentes stations. La mémoire ne serait donc pas un simple phénomène de stockage, ni aussi individuel qu'on le concevait jusqu'à maintenant, mais bien plus large et complexe (cela rejoint aussi la théorie de l'inconscient collectif de Jung).

Ce qui pourrait dans le même temps expliquer comment le progrès des souris chiliennes est étrangement lié à celui des souris néerlandaises (théories de la synchronicité).

Mais effectivement tout cela est peut être plus de l'ordre de la section sciences

Faisons la distinction entre la mémoire stockée dans notre cerveau et la mémoire biologique contenue sans doute dans nos cellules.

L'histoire du monde est constituée d'une suite d'adaptations des espèces à leur environnement et de l'évolution correspondante. Par exemple, chaque espèce d'animal développe une particularité lui permettant de survivre dans son milieu. Il pourrait s'agir d'une mémoire biologique affectant l'ADN.

C'est un sujet un peu compliqué mais passionnant qui prend vite une tournure scientifique. J'ai trouvé cet article évoquant la mémoire d'un évènement traumatique qui se transmettrait via l'ADN et qui modifierait le comportement des descendants :

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/12/02/003-memoire-transmission-generations.shtml

Je vais ajouter un peu d'eau au moulin d'Ederna avec ce cours reportage :

Ici, nous sommes dans la transmission d'un traumatisme mais, bien entendu, le Savoir, conscient et inconscient s'y inscrira tout autant.

Les avancées phénoménales en matière de neuro-sciences permettent enfin d'apporter une légitimité scientifique aux travaux de Freud qui, par l'écoute seule de l'inconscient, pouvait affirmer qu'une enfant était le fruit d'un inceste même si celle-ci n'en savait rien.