Pourquoi les hommes sont-ils aussi cons?

Vous vous faites une idée bien fade à mon goût de ce qu'est la sagesse.

Je la conceptualise comme une activité intellectuelle, même "ma" sagesse consiste à me laisser des moments plus rabelaisien pour profiter de la vie... Par exemple il est sage de manger des légumes et il est con de se baffrer de viande lors d'un barbecue... J'ai besoin de cette connerie de temps en temps pour aimer ma vie.

POURQUOI LES HOMMES SONT-ILS SI CONS? Et bien voici encore un bel exemple:Mon lien

Encore les délires une poignée d'allumés égocentriques qui coûtent encore une vie. Il faut bien l'admettre, le chemin qu'il reste à parcourir à l'humanité pour atteindre la sérénité est visiblement encore bien long. Si l'on prend l'humanité dans son ensemble, j'ai l'impression de voir une ado, je lui donne des jouets et elle fait n'importe quoi avec! Elle est bornée, centrée sur elle-même et a une certaine tendance à régler ses problèmes en claquant la porte. L'humanité évolue selon le quotient intellectuel moyen de ceux qui la composent, visiblement ça vole pas bien haut!!!

POURQUOI LES HOMMES SONT-ILS SI CONS? Eh bien voici encore un bel exemple...

Je n'ai pas suivi votre lien. Voulez-vous que je vous conseille quelques bons livres de philosophie?... :blush:

il faut reconnaitre que lire des conneries ne participe pas à faire un monde plus sage...

Et alors quoi??? C'est tout? Vous m'énervez!!! C'est pas croyable --' Bravo à l'autrice du topic, tu te pose de bonnes question, mais les réponses m'agacent!!!

Ouvrez les yeux!!! L'homme n'est pas con, il fait des erreurs, ou on l'oblige à le devenir. Voilà ce que fait notre société:

"Nous sommes dans une société de compétition où l'on doit écraser l'autre pour réussir soi même"ù

Albert Jacquard

TOUT EST DIT!!! C'est un grand homme, que je vous conseille d'écouter. Voici une vidéo de 3 minutes! Après à vous de fouiller!

Pour ce topic, il répondra à beaucoup de question sur l'intelligence aussi. Écoutez le!!!

Et pour tout les jeunes qui trouve ça chiant, sachez que si vous voulez évoluer, ça commence par écouter les autres parler.

Faudrait déjà définir ce qu'on entend par "être con", parce que c'est flou...

Sans accabler qui que ce soit, voici un double constat :

Quand un humain affirme qu'il est bête, chacun sera tenté de chercher à lui prouver le contraire.

Quand un humain affirme qu'il est intelligent, plus personne ne sait ce que c'est qu'être intelligent.

Les hommes sont cons lorsqu ils se pensent plus intelligents , plus malins que les autres.

Pourquoi donc?

C'est un raisonnement d'une immaturité sans bornes.

Nous ne sommes pas tous égaux au niveau des capacités cognitives, comme au niveau des capacités physiques.

Pourquoi les inégalités seraient-elles mal perçues dans le premier cas mais généralement admises dans le second?

Les hommes sont cons lorsqu ils se pensent plus intelligents , plus malins que les autres.

Sauf que parfois c'est bien une évidente réalité qui s'installe entre ceux qui regardent les émissions débiles et ceux qui apprécient la lecture d'un Montaigne en écoutant Dvorák... Est ce que je me sens plus intelligent qu'une personne conne? Oui... Est ce que ça me pose un problème? Oui aussi mais rien à voir, c'est mon problème.

Pourquoi donc?

C'est un raisonnement d'une immaturité sans bornes.

Nous ne sommes pas tous égaux au niveau des capacités cognitives, comme au niveau des capacités physiques.

Pourquoi les inégalités seraient-elles mal perçues dans le premier cas mais généralement admises dans le second?

Ce n'est pas tant les capacités qui servent de mesure, que l'utilisation des capacités. La plupart de mes amis n'ont pas de diplômes universitaires et leurs capacités intellectuelles sont en dessous des miennes, je le sais, il le savent, je les adorent pour autant... Mais ce que j'aime chez eux c'est qu'ils vont être curieux des choses.

En somme je pense que le con n'est plus vraiment l'imbécile décérébré, mais cette personne qui va se satisfaire de sa vie... Se satisfaire par soumission, c'est à dire que ce n'est pas la démarche intellectuelle de se satisfaire de ce qui nous ai donné, mais de se soumettre à ce qui nous a été donné. Je ne sais pas si c'est clair...

Sauf que parfois c'est bien une évidente réalité qui s'installe entre ceux qui regardent les émissions débiles et ceux qui apprécient la lecture d'un Montaigne en écoutant Dvorák... Est ce que je me sens plus intelligent qu'une personne conne? Oui... Est ce que ça me pose un problème? Oui aussi mais rien à voir, c'est mon problème.

Il est là le problème, ce sentir supérieur à l'autre. Ne serait-il pas plus simple de continuer à lire Montaigne en écoutant Dvorák lol et se dire tout simplement que l autre est différent ? Surtout qu on ne sait pas finalement qui est le plus heureux des 2 :)

Il est là le problème, ce sentir supérieur à l'autre. Ne serait-il pas plus simple de continuer à lire Montaigne en écoutant Dvorák lol et se dire tout simplement que l autre est différent ? Surtout qu on ne sait pas finalement qui est le plus heureux des 2 :)

Le bonheur est une notion "accessoire" de la vie (assez récente d'ailleurs dans l'Histoire). Ensuite il s'agit de savoir si on est supérieur à l'autre sur le domaine de l'intelligence, et si je suis capable de battre la plupart de mes amis aux échecs, je suis aussi toujours le bon dernier en moto. Ils sont plus audacieux que moi, ils sont plus fort et plus rapides que moi, je suis plus intelligent qu'eux... Ils ne sont pas con pour autant parce qu'ils sont curieux de moi comme je suis curieux d'eux. C'est aussi pour ça qu'on est amis.

Si en plus on est heureux, ma foi, c'est la cerise sur le gâteau... mais le bonheur n'est pas le gâteau.

Il est vrai que lorsque cette question: "Pourquoi l'homme est-il si con?" est venu, suite à plusieurs lectures sur l'actualité, hanter mon esprit jusqu'au point où j'ai ressentis un besoin grandissant de la poser publiquement, je ne m'étais pas vraiment posé la question de l'intelligence en elle-même. Je m'en vais y réfléchir car bien que je me sois déjà posé bien des fois la question, je ne me suis jamais imaginé partager mes conclusions. Je m'en vais donc y réfléchir et je vous ferais part de ce que j'en pense.

Et pour vous c'est quoi l'intelligence?

En fait, tu opposes intelligence et "être con", c'est ça ?

Et pour vous c'est quoi l'intelligence?

... la curiosité de vouloir réfléchir au sujet, plus que la faculté de pouvoir y réfléchir.

Sans accabler qui que ce soit, voici un double constat :

1-Quand un humain affirme qu'il est bête, chacun sera tenté de chercher à lui prouver le contraire.

2-Quand un humain affirme qu'il est intelligent, plus personne ne sait ce que c'est qu'être intelligent.

1-Dans chacun il y a des exceptions ( j'en connais au moins une, bibi ), par empathie on peut effectivement tenter de le faire, mais si il est vraiment "bête" pourquoi vouloir le rassurer ou lui donner de faux espoirs, est ce lui rendre service de le complaire dans sa médiocrité, ou au contraire le mettre devant le fait, pour qu'il puisse éventuellement améliorer la situation, c'est un peu comme la personne qui ne sent pas bon, mais qui ne s'en rend pas compte, si on lui dit elle pourra y remédier si elle le veut.

2-D'une manière très générale, être intelligent c'est l'art et la manière de trouver une solution ( non hasardeuse ) à un problème ( ce qui répond en même temps à ChroniquesHumaines ) , certaines solutions étant plus élégante, plus facile, plus pratique, plus économe etc.., cela permettra de faire une "hiérarchisation" de cette intelligence.

Donc si une personne se qualifie d'intelligente, je la questionnerai, pour jauger son intelligence comparativement à la mienne, que j'ai déjà comparé à d'autres, ce qui me permettra de placer la sienne sur une échelle relative et subjective, tout comme je peux le faire avec l'intensité lumineuse ou la température, car si le point de repère est relatif, le classement lui a des chances d'être dans le "bon" ordre ( une question ne suffira pas, comme un exercice physique ne permet pas de connaitre les capacités physiques d'un individu, il en faut plusieurs pour avoir une image assez fidèle ).

Ce n'est pas tant les capacités qui servent de mesure, que l'utilisation des capacités.

Ça, ça me plait!

Le bonheur est une notion "accessoire" de la vie (assez récente d'ailleurs dans l'Histoire).

Si en plus on est heureux, ma foi, c'est la cerise sur le gâteau... mais le bonheur n'est pas le gâteau.

Ben c'est quoi le gâteau alors?

Il me semble pourtant que nous courons tous vers le bonheur, le bien-être.

Le gâteau c'est tout ce qui fait l'essentiel de la vie... L'évolution, les sagesses, l'apprentissage, les erreurs, les échecs, les émotions, les transmissions, la mort... Je nais, je meurs entre les deux je dois survivre... si dans ma survie je suis heureux alors tant mieux, mais ce n'est pas une fin en soi...

1-Dans chacun il y a des exceptions ( j'en connais au moins une, bibi ), par empathie on peut effectivement tenter de le faire, mais si il est vraiment "bête" pourquoi vouloir le rassurer ou lui donner de faux espoirs, est ce lui rendre service de le complaire dans sa médiocrité, ou au contraire le mettre devant le fait, pour qu'il puisse éventuellement améliorer la situation, c'est un peu comme la personne qui ne sent pas bon, mais qui ne s'en rend pas compte, si on lui dit elle pourra y remédier si elle le veut.

2-D'une manière très générale, être intelligent c'est l'art et la manière de trouver une solution ( non hasardeuse ) à un problème ( ce qui répond en même temps à ChroniquesHumaines ) , certaines solutions étant plus élégante, plus facile, plus pratique, plus économe etc.., cela permettra de faire une "hiérarchisation" de cette intelligence.

Donc si une personne se qualifie d'intelligente, je la questionnerai, pour jauger son intelligence comparativement à la mienne, que j'ai déjà comparé à d'autres, ce qui me permettra de placer la sienne sur une échelle relative et subjective, tout comme je peux le faire avec l'intensité lumineuse ou la température, car si le point de repère est relatif, le classement lui a des chances d'être dans le "bon" ordre ( une question ne suffira pas, comme un exercice physique ne permet pas de connaitre les capacités physiques d'un individu, il en faut plusieurs pour avoir une image assez fidèle ).

Certainement, et je ne remets pas ta bonne foi en question, c'est simplement un constat généraliste et impersonnel que je me faisais.

Quand à ta définition de l'intelligence, je pourrai y souscrire, mais si je peux me permettre elle déplace le problème vers les modalités d'évaluation des solutions trouvées.

De plus, il me paraît délicat de manier un concept comme l'élégance ou l'économie d'une solution : ce n'est pas toujours si simple même si dans certains cas il n'y a pas d'ambiguïté.

Ajoutons sinon par exemple le critère de la rapidité à trouver la solution. Ce critère doit-il être pondéré de façon plus importante que l'élégance ou l'économie de la solution?

Il est là le problème, ce sentir supérieur à l'autre. Ne serait-il pas plus simple de continuer à lire Montaigne en écoutant Dvorák lol et se dire tout simplement que l autre est différent ? Surtout qu on ne sait pas finalement qui est le plus heureux des 2 :)

Usain Bolt n'a donc aucunement le droit de penser qu'il est supérieur aux autres à la course.

Si on enlève la moral disant que ça n'est pas bien d'être "méchant" ou "agressif", il faut prendre en compte que ça comble un besoin affectif.

L'affrontement reste un échange. Et à défaut d'avoir la possibilité d'un échange positif , on se rabat sur un échange négatif, qui a de surcroit une plus grande facilité à être intense.

Et nous avons plus besoin d'échange même négatifs que de positif sans-échange, dans nos vies.

Des études sur les rats ont montré que dans trois groupe : un nourri en étant cajolé, un nourri en étant battu et l'autre nourri par une machine... ceux qui s'épanouissaient le plus étaient les cajolés, ceux qui s'épanouissaient le moins (et de très loin) les nourris à la machine.

On s'épanouie donc bien plus en s'agressant mutuellement, car c'est porteur d'échange (et la souffrance de notre égo n'est pas aussi angoissante que l'éventualité d'être coupé des autres. )

Si on a assez d'intelligence pour passer outre notre jugement moral dévalorisant sur ce comportement, et comprendre qu'il s'agit d'un besoin et non d'une bêtise, on comprend beaucoup de chose sur le comportement humain