Est-on prisonnier de son passé ?

Prisonnier, non.

Echappé, oui.

non .

Si on ne fait rien , on peut le devenir, j'ai pas choisi de ne rien faire..

Gnîîîî, rattrapez-la, tirez-lui dans les jambes !

"Le passé n'est qu'une histoire que nous nous racontons à nous même." (extrait de HER de Spike Jonze)

oui .

pareil pour le futur , mais bon c'est pas bien grave , on s'y habitue .

j'étais serais prisonnier du temps .

Dans la vidéo, l'homme dit "Le passé est une construction de l'esprit". C'est de cette construction que dépend le reste de notre vie. Ce n'est pas rien. Rechercher dans son passé permet de comprendre pourquoi on est tel qu'on est et, ensuite, essayer de changer pour devenir ce que l'on aimerait être. Et ce n'est pas facile de se déconstruire pour se reconstruire, cela demande des années et des efforts de chaque instant.

Puisque nous vivons au présent, le regard tourné vers l'avenir avec nos attentes, désirs, craintes, le passé n'est qu'un exploit de la mémoire. Celui qui se retourne sur le passé peut observer le cheminement de la destinée, mais pas la changer. En ce sens, on peut considérer que le passé est immuable, donc qu'on en est prisonnier. Sauf si un regard neuf nous le fait voir différemment.

Le Passé est dans notre tête; qu'on le veuille ou non. Il n'y a que les gens sans coeur qui oublient le Passé.

Puisque nous vivons au présent, le regard tourné vers l'avenir avec nos attentes, désirs, craintes, le passé n'est qu'un exploit de la mémoire. Celui qui se retourne sur le passé peut observer le cheminement de la destinée, mais pas la changer. En ce sens, on peut considérer que le passé est immuable, donc qu'on en est prisonnier. Sauf si un regard neuf nous le fait voir différemment.

Certes, on ne peut pas changer ce qui s'est passé, mais on peut agir sur les conséquences. Encore faut il pour cela savoir quels ont été les points marquants de notre vie antérieure, et quels en ont été les conséquences sur notre comportement. Je parle d'un point de vue personnel, pas de ce qui se passe dans le monde et sur lequel on ne peut pas agir, ou si peu.

Nous avons besoin d'identité, or sans passé, nous ne savons pas qui nous sommes, quel a été notre parcours, quelles ont été nos erreurs, nos réussites...

Je ne dirais pas que nous sommes prisonniers de notre passé, mais que nous en avons besoin pour continuer d'avancer.

Dans la vidéo, l'homme dit "Le passé est une construction de l'esprit". C'est de cette construction que dépend le reste de notre vie. Ce n'est pas rien. Rechercher dans son passé permet de comprendre pourquoi on est tel qu'on est et, ensuite, essayer de changer pour devenir ce que l'on aimerait être. Et ce n'est pas facile de se déconstruire pour se reconstruire, cela demande des années et des efforts de chaque instant.

bonjour

sans le passé , pas de présent ni de futur .notre passé peut nous emprisonner à cause d'un vécu traumatisant ou , au contraire , plein de charmes et de très bons souvenirs .

je ne suis pas prisonnier de mon passé mais d'une certaine nostalgie d'un monde disparut et d'une enfance heureuse qui reste accrochée à mes basques .

le passé était le présent à cette époque .le présent d'aujourd'hui sera le passé de demain .le futur deviendra réalité si nous y parvenons sans trop de casse mais pour l'instant , il n'est qu'une vue de l'esprits .

bonne journée

Parfois, le passé bloque l'avenir, surtout si on reste dessus, c'est un problème que j'ai.. Rester bloqué sur le passé, mais pas pour autant prisonnier, c'est impossible, ça n'existe pas ! La vie laisse le choix de prendre de nouveaux départs, peut importe les situations, passé difficile ou pas, on peut recommencer sur d'autres bases.

En quel sens peut-on affirmer que nous serions prisonniers du passé?

Si je prends la vidéo du premier message il semble que la question tourne autour de l'identité et de l'empreinte que peuvent avoir sur nous certaines expériences vécues.

Concernant l'identité et son rapport au temps, je citerai ce passage de Pascal :

Celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, l’aime-t-il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu’il ne l’aimera plus.

Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on, moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même. Où est donc ce moi, s’il n’est ni dans le corps, ni dans l’âme ? Et comment aimer le corps ou l’âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu’elles sont périssables ? Car aimerait-on la substance de l’âme d’une personne, abstraitement, et quelques qualités qui y fussent ?

Si bien qu'il serait illusoire de considérer que le passé nous confère une identité :en tout cas est-ce le cas de l'identité si elle est perçue comme points commun ou noyau dur irréductible de la personnalité, car nous sommes constitués d'un corps et d'une personnalité dotées de qualités périssables et temporaires que nous pourrions perdre sans nous perdre nous-même (pour paraphraser Pascal).

Nous pourrions sinon considérer (peut-être même avec raison) qu'il y a des traits de caractères qui ne nous ont jamais quittés, mais comment ferions nous la différence entre une coïncidence, un concours de circonstances, et un véritable trait de caractère, tant que la mort ne sera pas venue nous saisir? Seul l'avenir pourrait nous permettre de décider ce qui demeurera intact en nous (ou ne le demeurera pas).

Si bien que nous arriverions à un paradoxe : si seul notre passé nous donne une identité, il faudrait être mort pour se connaître totalement soi-même. Mais en réalité, soit nous sommes vivants, et nous ne nous connaissons donc pas (parce que nous ne connaissons pas l'avenir qui sera bientôt notre passé), soit nous sommes morts et nous ne nous connaissons pas non plus (puisque nous ne sommes plus là).

Il reste cependant un sens dans lequel on pourrait dire que nous sommes prisonniers du passé : ce serait dans le sens où nos expériences personnelles pèseraient et/ou détermineraient notre présent en continuant à y jouer un rôle prépondérant. Qui pourrait nier que certaines expériences sont traumatisantes, d'autres enrichissantes, et qu'elles contribuent à modifier (parfois durablement) le cours de notre existence?

Cependant, à y bien regarder, n'est-ce pas plutôt que l'illusion d'avoir une identité liée au passé nous aliène, plutôt que le passé lui-même? Le piège n'est-il pas justement de chercher une cohérence et/ou un points commun entre toutes nos expériences de vie, c'est à dire de faire l'erreur de considérer le passé comme une totalité, ce qui revient en fait à nous enfermer de nous-même?

C'est devenu également un réflexe naturel dans la société parce qu'il est encouragé par les autres (le groupe, la famille, la société, etc...) quand ils exigent de nous de la cohérence, de la consistance, et même si ils ne l'exigent pas, il y a toujours la menace fictive qu'arrive un autre qui pourrait nous mettre en contradiction avec nous-même (entre certaines actions et/ou certaines paroles que nous avons tenus), ce qui nous obligerait à nous justifier.

De là, afin d'éviter la sanction sociale, la sensation pour chacun qu'il faut être cohérent ou consistant entre nos paroles et nos actions. Et si bien entendu il s'avère que nous pouvons changer et évoluer, alors la cohérence interne (entre le moi d'avant et le moi d'après) ne pourra être maintenue qu'au prix d'une certaine tension psychique qui prendra alors par exemple la forme du repentir, du regret, de la honte, etc... etc...

Faut pas....

allez on avance !!

Le Passé est dans notre tête; qu'on le veuille ou non. Il n'y a que les gens sans coeur qui oublient le Passé.

Tiens donc, je croyais que l'outil du passé était la mémoire et non pas le coeur.

(Pour ceux qui ne peuvent visionner la vidéo, en voici le texte extrait)

- Je voudrais me rappeler.

- Pourquoi ?

- Pour être moi-même !

- Il est vrai que la quête de tout homme consiste à découvrir qui il est. Mais la réponse se trouve davantage dans le présent que dans le passé. C'est ainsi pour chacun d'entre-nous.

- Oui mais le passé nous indique notre parcours.

- Le passé est une construction de l'esprit : il nous aveugle. Il nous berne pour qu'on y croit. Mais le coeur veut vivre dans le présent. C'est là qu'il faut chercher : vous y trouverez la réponse.

Les premières phrases font penser à Platon, la théorie de la réminiscence. En gros, la vérité est dans le monde idéal, et nous en sommes loin, même si l'on a été autrefois à son contact. S'en rappeler, dans le film, voudrait alors dire se souvenir, de qui l'on est, de se ressaisir de façon plus générale (c-à-d : "Souviens toi qui tu es !")

Puis la suite fait plutôt penser à un mélange d'existentialisme, et de Nietzsche. Oui, car Nietzsche précise aussi que le passé revient jusqu'à ce qu'on s'en détache définitivement. De là on est alors tourné vers le futur ("Deviens ce que tu es").

Enfin pour ce qui est du coeur qui veut vivre dans le présent, on peut penser à l'authenticité à laquelle nous encourage Heidegger, dans Etre et Temps, où l'on peut retrouver que l'homme est fait pour vivre sa vérité ici et maintenant, et que tout peut maintenant se décider, à condition d'en être résolu.

Pour ma part, j'aime beaucoup ce passage (tiré du film "Total Recall"). C'est un condensé philosophique que ce petit dialogue ! Et tout le reste du film a aussi une teneur philosophique intéressante. Il me fait un bien indéniable, ce film, à chaque fois que je le revois.

Tiens donc, je croyais que l'outil du passé était la mémoire et non pas le coeur.

"la mémoire est toujours aux ordres du cœur ' (Rivarol)

Bonjour, je dirais que l’on est prisonnier de son passé si celui-ci nous bloque pour avancer mais que notre avenir se construit avec le passé.