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Les domestiques au XIXe siècle

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January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
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C'est possible, il y avait peu de voyageurs.

:smile2: tu imagines : "Ligne "machin" - 4h40 de retard"

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  • 1 an après...
Invité vieilledame
Invités, Posté(e)
Invité vieilledame
Invité vieilledame Invités 0 message
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Bonjour à tous,

Ma grand-mère était orpheline avant la guerre de 14. Elle a été placée comme "bonne à tout faire" à 16 ans par les religieuses, ce qui était un âge tout à fait correct pour commencer à travailler. Je note cependant que les orphelines de Gamache cousaient des vêtements pour les Galeries Lafayette dès qu'elles pouvaient tenir une aiguille. Ma grand-mère a donc travaillé dès l'âge de 7 ans. Avant cela, elle allait glaner dans les champs pour pouvoir manger.

A l'époque où Henri Ford inventait le travail à la chaîne dans ses usines de Detroit, les soeurs de Gamache l'avaient déjà mis au point. Ma grand-mère a fait des boutonnières 8 à 10 heures par jour depuis son arrivée jusqu'à son départ de l'orphelinat et ma grand-tante, elle, a éte spécialisée dans les ourlets qu'elle a cousus De 9 à 21 ans. Je veux dire, à la décharge de la poignée de religieuses qui faisaient tourner l'établissement, qu'elles devaient se débrouiller pour nourrir, instruire et éduquer une quarantaine de filles. Elles ne recevaient d'argent ni de l'état ni de l'Eglise. Les petites devaient donc travailler. Il n'y avait volonté perverse des soeurs dans la mise au travail des fillettes. C'était une nécessité. La plupart était d'ailleurs aussi d'anciennes orphelines qui avaient trouvé une sécurité et un chez-soi dans la congrégation.

Son employeur a d'abord changé son prénom. Augustine a dû répondre quand on l'appelait "Marie". Elle était obligée d'aller tous les matins à la messe de 5 heures, où elle ne rencontrait que d'autres petites bonnes. Elle n'avait aucune liberté et trimait jusqu'à 10 heures du soir, et plus quand la famille recevait. Bonne à tout faire veut vraiment dire "tout faire". N'ayant recu aucune information sur les relations sexuelles, n'ayant parlé des années durant qu'à un seul homme, le curé de la paroisse qui confessait les petites, la pauvre Augustine n'a pas du tout compris ce qui lui arrivait quand son patron est allé la rejoindre dans son lit. Avide de mots gentils, de sourires, elle était une proie facile. Elle a connu les avortements inévitables sous la main des faiseuses d'anges, dans la peur, la solitude, l'angoisse du péché mortel et de la damnation éternelle.

C'est le mariage qui lui a permis de sortir de sa condition. Elle a épousé un jeune homme de l'Oise, bûcheron depuis l'âge de 9 ans, qui s'est peu à peu élevé dans la société.

Je regrette beaucoup de ne pas l'avoir interrogée davantage sur son enfance et sa jeunesse. Si j'avais su d'elle ce que je sais maintenant, et si j'avais mieux compris quelle a été sa vie, il me semble que je l'aurais encore plus aimée, et que je le lui aurais bien mieux montré.

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 79ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 038 messages
79ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
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Je pense à Bernard Clavel en lisant ce fil ....

De tels témoignages il faut les garder et les transmettre à vos enfants et petits enfants ....

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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bonjour

ma marraine et mon parrain étaient des aristocrates . disons que c'est un concours de circonstances qui firent que j'eu ce parrainage .surtout ma marraine qui était de haute ligné et dont le nom est encore connu dans un certain milieu et lié à l'histoire de france des années 1940 -1945 .

ma marraine avait 18 ans environ et moi cinq , mes grands parents étaient un genre d'intendants dans l'un de leurs châteaux .

la fille de la comtesse tomba amoureuse de moi (bébé , ma mère était de passage ) et ,elle désira être ma marraine à tout prix.

ce qui fut fait .je n'avais pas trop conscience de tout cela , mais je me rappel de mes vacances au château ou j'étais choyé comme un prince par cette demoiselle aristocratique .

en fait , je compris plus tard que ces gens là ,tiennent beaucoup aux personnes qui les entourent car , ils ont besoin de leurs fidèlité et de leurs loyauté pour avoir confiance ;

bonne journée :noel:

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
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Allez, j'apporte ma contribution plus personnelle.

J'ai grandi avec du personnel de maison. Deux jeunes gens "à tout faire" et une cuisinière/intendante et son mari jardinier. Ils étaient logés dans une dépendance de la propriété. Il était interdit de les "fréquenter". J'ai pourtant de jolis souvenirs avec eux, les meilleurs en vérité. Dans cette maison j'ai passé plus de temps à la cuisine qu'ailleurs, lieu strictement interdit pour moi bien entendu. Lorsque quelqu'un arrivait, je me faufilais dehors par la porte arrière du grand cellier et je faisais le tour de la maison pour reprendre la grande entrée, comme si je rentrais du jardin ;)

Il est arrivé que venant du dehors en pantoufles en plein hiver, je ne fasse pas illusion. J'étais punie. Et j'ai compris plus tard que le personnel aussi... La punition était que j'étais consignée dans ma chambre avec interdiction de paraître à table au dîner. En fait, ma mère ne le savait pas, mais qu'est ce que j'étais contente d'être "punie" !

Mon enfance a été réglée par ce précepte : "on ne mélange pas les torchons et les serviettes". Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris à quatre ou six ans ce que cela signifiait mais en tout cas, aujourd'hui ma mère doit se retourner dans sa tombe : malgré tous ses "efforts", les cours de maintien et de savoir vivre, je ne suis qu'une "chiffonnière", comme elle m'appelait quand ma mise ne lui convenait pas.

Je ne suis pas issue d'une haute lignée, ma mère non plus, l'empire c'était mon père. Mon père qui a disparu très tôt en laissant une fortune qui est montée à la tête de ma mère. Lorsque tout a été perdu et ma mère décédée, j'ai du apprendre beaucoup de choses et ça n'a pas été sans catastrophes au départ, lessive, cuisson de la nourriture ou repassage, je vous laisse imaginer laugh.gif

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le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
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bonjour

bon ben ,je continu aussi .

bien que j'était très bien au château de ma marraine , il y avait un "os" lol . m'à grand mère était très pieuse et mon grand père ... athée de chez athée .

tous les soirs , il fallait faire m'à prière à genoux sur un prie dieu devant un crucifix et cela , ne me plaisais

pas du tout .

par contre , je partageais mes jeux avec des jeunes garçons aristocrates en vacances au château qu'il fallait appeler monsieur et suivait leurs prénoms , car ils étaient héritiers d'un titre de noblesse .

un jour ,nous devions avoir 7 ans environ , je leurs racontait une histoire d'épouvante sortis de mon imagination au fur à mesure que je leurs décrivait .

le lendemain , la comtesse ( la mère de ma marraine ) , vint voir m'à grand mère pour lui dire que je cesse de raconter mes histoires horribles aux jeunes aristocrates car ,ils n'avaient pas dormis de la nuit et avaient vu des monstres partout dans leurs chambres .

la comtesse avait quelques domestiques dont un jardinier et un chauffeur .je ne me rappel pas trop de leurs personnes car , il étaient très discrets .

le château comportait de très nombreuses pièces . deux de ces pièces avaient étés transformés en volières et de nombreux oiseaux exotiques y chantaient du matin au soir .

le fils de la comtesse avais un ans de plus que moi et une pièce réservé à ses jouets . la première fois qu'il me la fit découvrir , je restais figé d'étonnement .le seul mot que je trouve conforme pour la décrire serai ...la caverne d'ali baba.

je n'avais jamais vu autant de jouets à la fois mais lui avait l'air désintéressé et trouvais tout cela banal .

le chauffeur de la comtesse me donnait du monsieur alors que je n'était pas aristocrate mais plutôt roturier mais , à 7 ans , les conventions n'étaient pas ma tasse de thé .

la cuisinière et la femme de chambre étaient très gentilles avec moi et je doit admettre ...très patientent car , malgré mon air débonnaire , je n'étais pas à une bêtise prés .la comtesse (la mère ) était très simple malgré tout et on se sentait à l'aise avec elle quand à m'à marraine , sa fille , je ne la vis pas longtemps car , elle partis en angleterre pour perfectionner son anglais .

bonne soirée :noel:

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Invité vieilledame
Invités, Posté(e)
Invité vieilledame
Invité vieilledame Invités 0 message
Posté(e)

Mes souvenirs ont quelques points en commun avec les vôtres. J'ai écrit quelques lignes à la suite de "Hôtels particuliers". Je racontais que mes grands-parents étaient concierge d'un hôtel particulier dans le 7. Les de B... les de G... possédaient un château de famille à la campagne. Ils y passaient les vacances d'été.

Je ne devais pas du tout adresser la parole aux enfants du comte de B... qui étaient plus jeunes que moi. Mais s'ils leur arrivaient de me dire un mot (uniquement pour raison utilitaire), je devais répondre brièvement en disant: "Oui monsieur Charles Henri" "Non mademoiselle Anne, je ferai la commission à madame C..."

Ma grand-mère me chargeait de balayer la grande cour pavée du devant. Il me semblait revenue au temps de la Comtesse de Ségur et je jouais à me sentir le pendant féminin du "Pauvre Blaise".

Ce que ces gens de la noblesse ou certains de leurs locataires roturiers mais riches et célèbres ne savaient pas, c'est que les bonnes bavardaient avec ma grand-mère à l'occasion et dévoilaient devant moi des aspects intimes de la vie de leurs maîtres. S'is avaient su ce que je savais d'eux, ils en auraient rougi de honte. C'était vraiment peu glorieux!

Une cousine, qui fait passer des sortes de bilan de compétence à des gens en recherche d'emploi a un jour recu un client étonnnant: Monsieur Charles Henri! Ainsi, lui aussi arrivé vers la cinquantaine avait des soucis professionnels! Lui n'a pas reconnu dans cette femme de 60 ans la petite fille qui cirait à l'occasion les escaliers avec sa grand-mère, comme je le faisais moi aussi, ou celle qui montait le courrier et sonnait à la porte des domestiques pour le donner. Mais elle, elle a reconnu le nom et s'est empressée de nous raconter la chose.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
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bonjour

bon ben ,je continu aussi .

bien que j'était très bien au château de ma marraine , il y avait un "os" lol . m'à grand mère était très pieuse et mon grand père ... athée de chez athée .

tous les soirs , il fallait faire m'à prière à genoux sur un prie dieu devant un crucifix et cela , ne me plaisais

pas du tout .

par contre , je partageais mes jeux avec des jeunes garçons aristocrates en vacances au château qu'il fallait appeler monsieur et suivait leurs prénoms , car ils étaient héritiers d'un titre de noblesse .

un jour ,nous devions avoir 7 ans environ , je leurs racontait une histoire d'épouvante sortis de mon imagination au fur à mesure que je leurs décrivait .

le lendemain , la comtesse ( la mère de ma marraine ) , vint voir m'à grand mère pour lui dire que je cesse de raconter mes histoires horribles aux jeunes aristocrates car ,ils n'avaient pas dormis de la nuit et avaient vu des monstres partout dans leurs chambres .

la comtesse avait quelques domestiques dont un jardinier et un chauffeur .je ne me rappel pas trop de leurs personnes car , il étaient très discrets .

le château comportait de très nombreuses pièces . deux de ces pièces avaient étés transformés en volières et de nombreux oiseaux exotiques y chantaient du matin au soir .

le fils de la comtesse avais un ans de plus que moi et une pièce réservé à ses jouets . la première fois qu'il me la fit découvrir , je restais figé d'étonnement .le seul mot que je trouve conforme pour la décrire serai ...la caverne d'ali baba.

je n'avais jamais vu autant de jouets à la fois mais lui avait l'air désintéressé et trouvais tout cela banal .

le chauffeur de la comtesse me donnait du monsieur alors que je n'était pas aristocrate mais plutôt roturier mais , à 7 ans , les conventions n'étaient pas ma tasse de thé .

la cuisinière et la femme de chambre étaient très gentilles avec moi et je doit admettre ...très patientent car , malgré mon air débonnaire , je n'étais pas à une bêtise prés .la comtesse (la mère ) était très simple malgré tout et on se sentait à l'aise avec elle quand à m'à marraine , sa fille , je ne la vis pas longtemps car , elle partis en angleterre pour perfectionner son anglais .

bonne soirée :noel:

Bonsoir le merle :)

Et tu as gardé des liens avec cette famille ?

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 893 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Mes souvenirs ont quelques points en commun avec les vôtres. J'ai écrit quelques lignes à la suite de "Hôtels particuliers". Je racontais que mes grands-parents étaient concierge d'un hôtel particulier dans le 7. Les de B... les de G... possédaient un château de famille à la campagne. Ils y passaient les vacances d'été.

Je ne devais pas du tout adresser la parole aux enfants du comte de B... qui étaient plus jeunes que moi. Mais s'ils leur arrivaient de me dire un mot (uniquement pour raison utilitaire), je devais répondre brièvement en disant: "Oui monsieur Charles Henri" "Non mademoiselle Anne, je ferai la commission à madame C..."

Ma grand-mère me chargeait de balayer la grande cour pavée du devant. Il me semblait revenue au temps de la Comtesse de Ségur et je jouais à me sentir le pendant féminin du "Pauvre Blaise".

Ce que ces gens de la noblesse ou certains de leurs locataires roturiers mais riches et célèbres ne savaient pas, c'est que les bonnes bavardaient avec ma grand-mère à l'occasion et dévoilaient devant moi des aspects intimes de la vie de leurs maîtres. S'is avaient su ce que je savais d'eux, ils en auraient rougi de honte. C'était vraiment peu glorieux!

Une cousine, qui fait passer des sortes de bilan de compétence à des gens en recherche d'emploi a un jour recu un client étonnnant: Monsieur Charles Henri! Ainsi, lui aussi arrivé vers la cinquantaine avait des soucis professionnels! Lui n'a pas reconnu dans cette femme de 60 ans la petite fille qui cirait à l'occasion les escaliers avec sa grand-mère, comme je le faisais moi aussi, ou celle qui montait le courrier et sonnait à la porte des domestiques pour le donner. Mais elle, elle a reconnu le nom et s'est empressée de nous raconter la chose.

Bienheureusement le personnel de maison ne m'a jamais chassée lorsque je ne devais pas être où j'étais, j'en aurais ressenti je crois une incompréhension terrible. A part la jeune fille qui faisait le ménage, muette, elle ne me répondait pas lorsque j'aurais voulu avoir la même relation avec elle qu'avec la cuisinière, "complice". Mais j'ai compris pourquoi beaucoup plus tard, elle risquait peut être d'être congédiée. Les enfants ne réfléchissent pas à leur parole et je me souviens que même avec la cuisinière, Fanny, avec qui je passais beaucoup de temps, m'a dit souvent "chut, ce sont des choses qui ne se disent pas".

Ils vivaient vraiment une vie en marge de celle de leur environnement et c'était probablement très difficile, ce "théâtre"...

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le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonsoir le merle :)

Et tu as gardé des liens avec cette famille ?

bonjour

hélas non .j'avais deux autres grands parents qui habitaient un petit village charmant dans une région de france ou il faisait bon vivre .là , point d'obligation de cette grand mère pieuse aussi mais sans contrainte religieuse , à part la messe du dimanche dans la petite église du village .

c'est là que j'adorai passer mes vaccances . mes meilleurs souvenirs d'enfance court encore la campagne de ce lieux qui sont restés dans mon coeur à jamais .

mes parents avaient un appartement dans la banlieue de paris .nous y habitions depuis quelques années quand un jour ,on frappe à la porte . je me levais et j'allai ouvrir . un homme en livret de chauffeur de maître , la casquette à la main , me dit que madame la comtesse de ... désirait me voir ? je devais avoir 14 ans .

je descendit avec lui et le suivais vers une grosse voiture noire ( cela faisait des années que je n'allai plus au château et n'avais plus de contact avec ma marraine ( la fille ) .

dans la voiture , assise à l'arrière , une vieille dame habillée tout de noir . elle ouvris la vitre teinté et me fis un sourire discret .

elle me remis un coffret que sa fille ( m'à marraine ) m'offrait pour mon certificat d'étude et pour m'à communion .

je ne me rappel plus le dialogue que nous avons eu mais , il fut court .

revenu dans l'appartement ,j'ouvris le coffret . il y avais une chaîne en or avec un médaillon de la sainte vierge , une jolie montre et une lettre de m'à marraine ( la fille ) . elle s'excusait de n'avoir pu me la remettre en personne et espérait me revoir un jour et ...je ne me rappel plus de la suite .

ce fut mon dernier contact mais ,plusieurs années après , je reçu une jolie lettre armorié , m'invitant au mariage de madame la comtesse de ... avec lord ? je ne me rappel plus son nom . ma marraine se mariait avec un lord anglais et j'étais invité à son mariage ? je ne me voyais pas en smoking parmi des aristocrates inconnus dans une salle de bal d'un hôtel particulier

des grands cartiers de paris .je ne répondis pas et ni allai pas non plus .

un jour , de très nombreuses années après tout cela , ma soeurs , faisant le ménage dans ses vieux papiers et photos accumulés par le temps , me remis une vieille et longue lettre jaunis par les années passés . elle m'était adressé par mon parrain ?

je ne l'avais jamais reçu ni lu ?

c'est encore l'un des mystères de famille que je n'ai jamais résolu ? dans cette lettre , mon parrain , monsieur le comte de... que je ne connaissais à peine ,me félicitait de l'obtention de mon certificat d'études et m'encourageais à poursuivre ces études que , je ne pu jamais rattraper . je dois avouer que je ne courrai pas bien vite .

oui , quand je repense à tout cela disparu dans les méandres des temps passés ,je me demande parfois si je n'ai pas laissé passé des choses qui aurais rendu m'à vie différente ? mais , quand on est très jeune , les choses nous paraisse autrement et les chemins qui se présente , peuvent nous attiré vers un autre destin ... c'est la vie .

bonne journée :noel:

Modifié par le merle
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  • 2 ans après...
Nouveau, 55ans Posté(e)
Lys-Rose Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Pour ceux qui sont intéressés par le sujet, je conseille d’aller voir sur Wikipédia en tapant le nom d’Élisabeth Celnart. Elle a écrit un certain nombre d’ouvrages qui peuvent avoir un certain intérêt. Certains sont même disponibles en ligne. Voilà la liste des livres en questions.

Manuels Roret

Manuel du zoophile, ou l’Art d’élever et de soigner les animaux domestiques, contenant l’art de connaître, nourrir, dresser convenablement, de soigner et de guérir les bœufs, brebis, chèvres, ânes, volailles, pigeons, etc., 1827

Manuel du charcutier, ou l'Art de préparer et de conserver les différentes parties du cochon, d'après les plus nouveaux procédés, précédé de l'art d'élever les porcs, de les engraisser et de les guérir, 1827 Texte en ligne [archive]

Manuel complet d'économie domestique, contenant toutes les recettes les plus simples et les plus efficaces sur l'économie rurale et domestique, à l'usage de la ville et de la campagne, 1827

Manuel des Dames, ou l'Art de la toilette, suivi de l'Art du modiste et du mercier-passementier, 1827. Réédité sous le titre Manuel des dames, ou l'art de l'élégance, sous le rapport de la toilette, des honneurs de la maison, des plaisirs, des occupations agréables, 1833. Texte en ligne [archive]

Manuel des demoiselles, ou Arts et métiers qui leur conviennent, et dont elles peuvent s'occuper avec agrément : tels que la couture, la broderie, le tricot, la dentelle, la tapisserie, les bourses, les ouvrages en filets, en chenille, en ganse, en perles, en cheveux, etc., 1830

Manuel du parfumeur, 1834

Il porte bien Celnart en signature (voir ci-dessous), alors que l'édition princeps de 1825 porte, elle, bel et bien le seing de Marie Armande Jeanne D'Humières Gacon-Dufour.

Manuel complet des domestiques, ou l'art de former de bons serviteurs ; savoir : maîtres d'hôtel, cuisiniers, cuisinières, femmes et valets de chambre, frotteurs, portiers, concierges, bonnes d'enfants, cochers, valets d'écurie, etc., 1835 Texte en ligne [archive]

Manuel complet des jeux de société, 1836

Manuel complet de la maîtresse de maison et de la parfaite ménagère, 1837

Nouveau manuel complet de la bonne compagnie ou guide de la politesse, 1839

Nouveau manuel complet de la broderie, iniquant la manière de dessiner et d'exécuter tout ce qui est relatif à cet art, contenant les broderies en coton, fil, laine, soie, or, argent, lamés de toute espèce, tapisserie, chenilles, plumes, ganses, rubans, etc., 1840 Texte en ligne [archive]

Nouveau manuel complet du fleuriste artificiel et du feuillagiste, ou l'Art d'imiter d'après Nature toutes espèces de fleurs en papier, batiste, mousseline et autres étoffes de coton, en gaze, taffetas, satin, velours ; de faire des fleurs en or, argent, chenille, plumes, paille, baleine, cire, coquillage et en cheveu ; les fleurs de fantaisie, les fruits artificiels, les feuillages, 1901 Texte en ligne [archive]

J'espère que cela vous plaira. Amusez-vous bien

 

 

 

 

 

 

 

 

Manuel à l'usage des nourrices, s. d.

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Membre, 65ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Les boniches bretonnes étaient les plus recherchées; car travailleuses. Une de mes parentes (que je n'ai pas connu) fut lingère chez les Rothschild.

Une boniche noble au 17ème siècle. Mons que rien à la Cour, devenue ancêtre du futur Roi d'Angleterre :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Renée_de_Penancoët_de_Keroual

 

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