Faut-il libérer les orques en captivité ?

Madame vous déplacez le problème.

Les orques sont des animaux sociaux et chaque groupe a son propre dialecte. Ça me parait compliqué de les relâcher. A moins de s'occuper d'eux tout le temps dans la nature et prendre le risque qu'ils s'approchent de n'importe quel humain.

Madame vous déplacez le problème.

Non, je ne déplace pas le problème. Je réponds à ceux qui disent qu'il faut fermer tous les parcs animaliers et les zoos.

Pour ce qui est des orques l'expérience de Keiko est révélatrice de la difficulté de relacher ces animaux dans leur milieu naturel.

Peut-être avec des jeunes? Très jeunes? Peut-être que ça marcherait!

D'ailleurs qu'en est-il des aquariums? doit-on tous les vider?

vu l'appauvrissement de nos océans, il serait peut-être temps d'y songer...

Ce qui est une autre raison de la non possibilité de relacher les orques et dauphins captifs: la sur-pêche rend déjà difficile la subsistance de leurs congénères libres...

Oui, il faut fermer les parcs et zoos. Mais évidemment que maintenant les pauvres animaux ne sont plus à l'aise dans leur monde naturel.

C'est le serpent qui se mord la queue.

Bonjour,

relâcher des animaux nés en captivités, avec tout ce que l'homme a pu apporter de confort à ces bestioles est juste une mise à mort.

Comment expliquer à un babouin que les bananes se cueillent dans les arbres, et ne se ramassent pas au sol, quand de toute s vie, il aura appris à ramasser sa nourriture, et non la cueillir?

Il en va de même pour toutes les espèces...

Cependant fermes tous les parcs zoologiques, c'est revenir à des décennies en arrière, où seuls ceux qui en avaient les moyens pouvaient observer un singe dans son habitat naturel.

Il y a une décision très difficile à prendre entre le confort de l'animal, sa sauvegarde et l'instruction de l'enfant, et le respect de l'animal dans son milieu naturel.

Pour autant que je sache les zoos modernes permettent la perpétuation de certaines races, promises à l'extinction en milieu naturel, est ce "mal"?

J'ai vu des girafes ua parc de la Tête d'Or à Lyon, jamais de ma vie je n'aurais l'occasion d'en revoir... ET je souhaite que mes enfants puissent se rendre compte de la majesté de cet animal, en les emmenant aussi, un jour dans ce parc.. Sans ce genre de parc, mes enfants garderont en tête que la girafe est un animal "imaginaire", puisqu'on ne peut pas "vraiment" en voir un...

C'est compliqué et mal aisé de statuer sur oui ou non fermer les parcs zoologiques.

(si c'est pour causer du zoo danois tuant les nouveaux nés, il suffit de le fermer, qu'on soit bien d'accord, quand aucun respect n'est présent, je suis contre ce genre de pratique). :)

On apprend autant par les livres. :)

Si vraiment, tu veux voir des girafes, tu achetes un billet d avion et tu sejournes en Savane.

Tout ça n'est qu'une fantaisie de l'homme. L'esclave de l 'homme, "l'esclavage" des animaux.

Oui et non...

Ok montrer des girafes en France est un loisir.

Cependant récupérer des blaireaux dans le même pays, peut être utile? :)

Non pour un enfant une visualisation "aplanie" de l'animal n'apporte pas les mêmes sensations, le même rapport qu'un contact direct.

J'ai 4 enfants, 2 nés "en ville", ils ont été émerveillés par la découverte des lapins, tandis que mes deux autres filles, nées "au milieu des lapins" n'en font pas de cas.

Je me rappelle mon enfance où j'avais des livres détaillés, super bien expliqués qui me parlaient des chamois. Ma première vraie rencontre avec un chamois a failli me coûter la vie.

Après si l'adoption de l'animal par l'homme dans un état proche du naturel, permet la perpétuation de la race, je dis oui.

Avant de condamner les vilains propriétaires de zoos et leurs clients, commençons par lutter vraiment contre l'extermination de certaines espèces? Ne serait ce pas plus utile? :)

Oui je suis d'accord. :) J'ai parlé d'ailleurs des éléphants tués pour récupérer leurs défenses.

Une atrocité ! comme ces bébés phoques qu on tue sans émotions.

Ce soir sur Arte : L'orque tueuse

Enquête à – lourde – charge dénonçant un traitement cruel pour ces grands cétacés – séparation des mères et de leurs petits, confinement dans des bassins étroits… –, le film aligne les témoignages d’anciens salariés désormais très critiques à l’égard d’un système auquel ils disent avoir participé de manière naïve. Les uns après les autres y racontent aussi, images vidéo d’archives à l’appui, comment la dangerosité d’animaux rendus agressifs par leur captivité a toujours été occultée par les dirigeants de Seaworld. Au risque de la sécurité des dresseurs. Un grand blues pas tellement raccord avec le message historiquement véhiculé par la firme américaine, qui présente ses parcs comme des lieux de protection des animaux. Et qui a dû essuyer les éclaboussures projetées par le film sur son image dorée et ensoleillée.

[...]

Seaworld crie au mensonge

« Ce film (blackfish) a provoqué une lame de fond aux Etats-Unis, explique Pierre de Vreyer, de la Dolphin Connection, une association qui se bat contre la captivité des delphinidés – et qui organise le 28 juin à Bruxelles une manifestation pour exiger l'interdiction des delphinariums en Europe. Outre-Atlantique, la diffusion de Blackfish a aussi eu un effet chez les people, elle a provoqué la réaction de plusieurs célébrités, à commencer par des musiciens, Joan Jett, Willie Nelson, Barenaked Ladies, Heart, Cheap Trick, Trisha Yearwood… qui ont refusé de venir jouer en concert à Seaworld ou de voir leur musique utilisée pendant les shows. »

« Ce mouvement a donné encore plus de poids aux militants, analyse de son côté Sandra Guyomard, présidente du Réseau Cétacés. La lutte contre la captivité des orques n'est pas un caprice de Brigitte Bardot. Les scientifiques eux-mêmes reconnaissent que les orques n'ont rien à faire en captivité. Jusque-là, le public n'entendait que les discours des parcs aquatiques où tout est enjolivé, enrobé. Dans Blackfish, les dresseurs eux-mêmes reconnaissent qu'ils se sont fait embobiner par Seaworld. »

http://television.te...cine,114268.php

http://www.arte.tv/g.../l-orque-tueuse

Les animaux sauvages n'ont rien à faire en captivité. La Bolivie et la Belgique ont voté des lois contre.

Vu de twitter pendant/après l'émission :

Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs choqués n'ont pas manqué de partagé leurs émotions face à cette enquête édifiante disponible en replay sur le site d'Arte.

http://www.metronews.fr/culture/vu-de-twitter-l-orque-tueuse-blackfish-un-documentaire-edifiant-et-bouleversant-sur-arte/mnfD!o2xs4wWpvuM/

(Ne regardez pas l'émission si vous êtes sensibles. Je sais, je le dis un peu tard puisqu'elle est passée hier, mais comme elle est dispo en replay...)