L'ironie est-elle méchante ?

Alors franchement, oui, il m'est arriver de mal comprendre mon interlocuteur et prendre au premier degré ce qui ne l'était pas, mais de là à parler de "trahison", c'est, à mon sens, accorder bien trop d'importance à la chose. Je suis pourtant hyper susceptible, mais, après explications, j'oublie le malentendu direct.

Chacun sa manière de communiquer, certains feront dans le télégramme très clair et concis, d'autres dans la tartine pleine d'exemples et de justifications et d'autres encore prendront le parti d'en rire un peu, parfois pour alléger une ambiance ou un sujet pesants, parfois pour faire passer un avis plus facilement, d'une manière plus agréable que tout un laïus très sérieux qui pourrait lasser...

Bref, prendre les gens comme ils sont et accepter qu'ils voient ou fassent les choses différemment, sans forcément en prendre ombrage...

Je pense que je préfère les ironiques au gens de bonnes intentions.

je viens de réaliser que tu avais opposé les ironiques aux gens de bonnes intention... Ca me retourne le cerveau.

Alors franchement, oui, il m'est arriver de mal comprendre mon interlocuteur et prendre au premier degré ce qui ne l'était pas, mais de là à parler de "trahison", c'est, à mon sens, accorder bien trop d'importance à la chose. Je suis pourtant hyper susceptible, mais, après explications, j'oublie le malentendu direct.

Je suis d'accord, c'est souvent comme ça que ça se passe surtout à une époque où le cynisme se généralise. L'ironie, par rapport à ça, devient presque du bon goût. En tout cas on y est habitués.

Pour ma part j'explore l'espace du malentendu que tu oublis direct, après chacun le referme, ou pas, comme il veut ou peut. C'est le "sur-le-coup" que je trouve assez fascinant, l'espèce de distorsion induite pas l'ironie quand, encore une fois, elle est "bien faite", c-a-d pas prévisible, pas déjà-vue ou complice, mais brute. La surprise quand on réalise que l'autre est ironique, la désorganisation ou désorientation qui s'ensuit

Alors franchement, oui, il m'est arriver de mal comprendre mon interlocuteur et prendre au premier degré ce qui ne l'était pas, mais de là à parler de "trahison", c'est, à mon sens, accorder bien trop d'importance à la chose. Je suis pourtant hyper susceptible, mais, après explications, j'oublie le malentendu direct.

Chacun sa manière de communiquer, certains feront dans le télégramme très clair et concis, d'autres dans la tartine pleine d'exemples et de justifications et d'autres encore prendront le parti d'en rire un peu, parfois pour alléger une ambiance ou un sujet pesants, parfois pour faire passer un avis plus facilement, d'une manière plus agréable que tout un laïus très sérieux qui pourrait lasser...

Bref, prendre les gens comme ils sont et accepter qu'ils voient ou fassent les choses différemment, sans forcément en prendre ombrage...

Oui, c'est aussi ce que je pense lorsque je ne suis pas trop impliquée avec l'interlocuteur/trice. Je parle d'un vrai relationnel, qui peut être biaisé par ce mode de communication permanent dont on finit par ne plus trop saisir le sens.

Je rejoins Leopardi sur le mode de fonctionnement au ressenti, pas compatible avec un mode établi.

Bon c'est moi qui divague pas mal en ce moment, mais je me comprends :D

Chacun son ressenti.

C'est juste que je tente suffisamment souvent l'ironie pour qu'il m'arrive, à moi aussi, de tomber à plat, alors je peux comprendre que ça arrive à d'autres... et puis la vie serait super pénible si on devait être tous toujours super hyper chiants sérieux ! L'ironie, c'est aussi le peps qui réveille le dormeur assis sur ses certitudes en l'obligeant à réfléchir un minimum.

Ah mais totalement d'accord avec ça ; encore une fois, je parle de l'ironie en mode de com, pas ponctuellement pour jeter un chaud ou un froid.

Et encore, il faut suffisamment sentir ses interlocuteurs pour être sûr de ne pas faire l'effet inverse, lorsqu'on souhaite ironiser gentiment pour faire sourire. Je m'en suis tapé, des moments de solitude...

http://www.youtube.com/watch?v=AkRDjJTwI3o

Ironique et Davina

Vite ! Philo tous sous la douche :blush: !

Faut pas trop me pousser dans ce sens-là, moi tu sais...

pour moi l' ironie n' est pas forcément utilisée méchament ... perso je l' utilise souvent pour dire une vérité alors que les autres ou certaines autres personnes ne sont pas prête à l' entendre ... ou bien dénoncer une absurdité de manière subtile, c' est à dire abusrde : j' utilise l' absurdité pour aller dans le sens de l' affirmation que je dénonce, et de ce fait je montre que l' affirmation est elle-même absurde car dans la continuité de ce que je dis .