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La philosophie et le vulgaire

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Invité Dompteur de mots

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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Voici une courte étude qui, je le pense, pourra nous profiter à tous, et nous aider à établir les critères de ce que peut être une philosophie élevée, exigeante, sérieuse, bref, une philosophie qui soit digne de ce nom.

Caractères de l’appropriation de la philosophie par le vulgaire* :

a) Frénétisme de la pensée

:

« […] .. on dirait un religieux qui est en train de proclamer un sois disant paradis terrestre possible , a condition bien sur .. tant qu a faire .. , destin , notre destin serait d être heureux .. la version capitaliste , c est le bien être […] » dixit :nietzsche.junior , je me permet de mettre mon pseudo , puisque vous me citer autant le faire jusqu au bout .. hein ? on est d accord .. et puisque je suis dans le vulgaire et vous dans le petit .. je vais vous répondre facon9cube ..

Dans les pires cas, les phrases s’estompent carrément et avec elles disparaît tout ce qui restait de notion de rythme. Les figures s’enchaînent aléatoirement et s’installe alors un culte de la spontanéité, qui lui va de pair avec le culte de la liberté individuelle – le dogme fondamental de notre époque. Car la spontanéité n’exige pas d’efforts, elle n’exige pas de s’imposer de la discipline, ou une ascèse de l’esprit ; elle est au contraire une voie de la facilité, et le vulgaire aime la facilité. Avec la disparition de la phrase et donc du rythme, nul besoin de préciser que le rôle de la ponctuation s’estompe ou devient obscur, car la ponctuation est, dans le langage, un élément qui régule rythme, qui dicte l’allure du phrasé et conduit la respiration. Or, je l’ai déjà dit, le vulgaire ne sait pas respirer.

Autre point, moins spécifiquement philosophique celui-là : le vulgaire écrit mal. Il fait des fautes, beaucoup de fautes. Il ne prend pas le temps, il écrit sur son téléphone portable, sur sa tablette, il ne se relit pas. Tout cela parce qu’il n’a aucune conception de la grâce de l’écriture et de la philosophie : encore une fois, il ne recherche qu’un effet rapide. Or, la grammaire et l’orthographe ne se marient pas toujours bien avec la spontanéité et de plus, ils requièrent de l’effort et de la discipline, alors que le vulgaire préfère la facilité.

* Nous possédons tous une part de vulgaire ou du moins de vulgarité potentielle en nous et donc à ce titre, nous sommes tous concernés par ceci.

vous savez ce qui vous dit le vulgaire , ??

tout est petit chez vous la tête les pied la façon de pensée de voir le monde , des ptit pied dans des gros sabot en fer pour se donner l illusion d etre un géant , vous ... vous vivez dans une petite boite , une machine binaire un jouet mécanique pour les enfants d une marquise hystérique qui attend toujours qu on lui ramène la tête de son mari .. vous vous accrochez a cette philosophie comme un Aristocrate déchu s accroche a une branche morte , quand je vous lis j ai l impression d écouter un cyborg ..

vous n êtes pas un penseur mais une machine a pensée .. les machine n aiment pas les forets les fote les travers les écarts , tout ce que symbolise la vie tout ce qui est sauvage et jouie du vent .. vous détestez la vie et chez vous vulgaire veut dire le peuple , le commun des mortels . Ceux qui travaille la terre avec leur cœur leur main qui vivent dans les arbres et les plaines , vous aimez le béton et le verre les tours et les plafonds

vous n aimez pas les nomades l errance ils vous fait une structure pesante lourde pour saisir la moindre rose ,la moindre idée .. tout ce que vous ne comprenez pas relève de l irrationnel du vulgaire du sauvage du barbares , de la boue

la nature est pour vous un spectre qui vous hante , pour vous vulgaire s inscrit dans la nature de l homme c est notre coté dit « sauvage » qui vous dérange , vous voulez qu on fasse des effort pour s élever , se coiffer porter une cravate et finir sa vie devant une boite aux lettre ..

dans le fond il y a deux type d art , celui qui veut tailler dans le marbre des concepts aux formes monumentale a coup de burin et qui veut concurrencer un dieu symbole de la perfection mathématique , et celle qui veut emprisonner une émotion dans l argile avec une simple caresse .. tout comme il y a les philosophe et les professionnel de la philosophie ..

votre élitisme est a vomir , pour qui connais un peu l histoire de la philosophie et sait ou s inscrit exactement votre discours .. enfin aller ... par contre la prochaine fois evite de faire mon etre un Topic stp , ce n est ni dans ton interet ni dans le mien , et en parlant de vulgaire , tu viens d en donner un bel exemple ..

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tison2feu Membre 3 106 messages
Forumeur alchimiste ‚
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Je pense que tu généralises trop vite comme DdM, et te convies à jeter un oeil à ma réponse à son égard. En effet, si monsieur tout le monde ne peut pas être musicien, soit par manque de volonté ou de talent, ou plus pragmatiquement par manque de formation préalable, j'objecte qu'il y a des exceptions, et même si ces exceptions sont ponctuelles dans l'histoire du musicien en devenir, sans pour autant être une star connue éphémère, car le talent et la notoriété ne vont pas nécessairement de paire. Nous avons tous fait l'expérience d'un "tube" d'un artiste ou un groupe, et puis plus rien, et pourtant il restera dans les annales de la musique.

Pour l'amour, c'est dans la diversité que nait le plaisir, pas dans la standardisation de l'acte, la spontanéité et l'emballement faisant aussi partie de l'acte amoureux, là où je te rejoins, c'est quand on se retrouve dans le systématique, l'incapacité de faire autrement, alors même que je précise que parfois on peut s'adonner à ses pulsions premières sans passer pour un goujat, d'autant plus si les deux partenaires étaient en phase à ce moment.

Ce n'est pas tout ou rien, il y a toute une panoplie d'intermédiaires ( tiens ça me rappel un autre sujet ), une sorte de continuité entre le vulgaire/plèbe jusqu'aux philosophes les plus érudits, comme chez les sportifs on trouve de l'amateur du dimanche/vacancier aux sportifs de haut niveau, il faut simplement définir une limite à partir de laquelle on "mérite" le titre de philosophe ou de sportif, et ça c'est très subjectif. Néanmoins je distingue une ou plusieurs pensées d'ordre philosophique d'avec la qualité d'être un philosophe, comme il ne suffit pas de prendre 3 photos pour être photographe, il n'empêche que ces quelques clichés peuvent être tout à fait respectables ( chance ou don naturel ) comparativement à un professionnel.

Toute ta petite démonstration s'écroule si tu lis bien l'auteur du topic : "* Nous possédons tous une part de vulgaire ou du moins de vulgarité potentielle en nous et donc à ce titre, nous sommes tous concernés par ceci."

Il n'y a donc pas de généralisation de type tout ou rien. Je me sens concerné moi autant que tout autre, et je t'avoue avoir à rougir plus d'une fois lorsque, avant d'écrire ou après avoir écrit, j'aurai eu la fâcheuse tendance à donner dans le "vulgaire".

Quant aux "limites", elles ont le mérite d'avoir été exposées amplemenent, avec un énoncé à l'appui (citation) qu'il est aisé de comparer à d'autres énoncés de même type.

(Le propre du sophiste étant a contrario de ne jamais référencer ses accusations péremptoires mais de noyer le poisson par des artifices incantatoires dont nous avons un nouvel exemplaire supra).

Modifié par tison2feu
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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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N.B. : Vous seriez très aimable de configurer correctement vos balises de texte. Autrement, tout ça devient difficile à manipuler. Merci.

Donc l'objectif, peut-être non conscient, serait un système complexe qui apporterait, par là-même, un langage complexe? Je ne suis pas si convaincu que cela, en fait. La justesse me paraît plus essentiel que la complexité, et la justesse ne s'accompagne pas nécessairement de la complexité, au contraire.

Où allez-vous pêcher que l’objectif serait un système complexe, petit sophiste ? Je dis simplement que c’est l’un des effets inévitables de l’acquisition d’une culture philosophique : votre pensée se ramifie alors de toutes sortes de façons et son expression devient forcément plus complexe.

Je n'aurai qu'une question : qu'est-ce que l'esprit? Car, moi, je l'ignore parfaitement. Je ne connais ni son éventuelle forme, ni son éventuelle origine, et encore moins je ne sais s'il existe vraiment. Donc, oui, nous cherchons la réalité. Mais, oui, cela s'accompagne aussi d'une "philosophie de vie", d'une quête de valeurs. Mais, et vous m'excuserez, quand nous nous demandons "qu'est-ce que?" ou "Pourquoi?", nous cherchons à comprendre la réalité, même si cela passe par, effectivement, le "monde de l'esprit" qui sonne très platonicien.

Tout « qu’est-ce que » ou « pourquoi » traduit une inadéquation de l’homme face à son monde, peut-être même un malaise. Il y a là l’expression d’une volonté de surmonter l’état actuel de la conscience pour atteindre à une perception nouvelle. Parce que l’esprit étouffe, parce qu’il a besoin d’espace, d’air, parce qu’il a besoin d’aventure. Or, l’esprit ne s’arrête jamais, il n’atteint jamais « la » réalité. Même le monde de la science nous présente une réalité, une vision singulière du monde – une vision éminemment utile dont nul ne devrait se passer, mais une vision parmi d’autres tout de même. D’ailleurs, aucun esprit ne peut vivre que de science; même dans le territoire de l’objectif, l’esprit a encore faim et rêve encore d’aventures.

Oh, je ne le vois pas ainsi. Passer par l'esprit, c'est déjà faire un détour et prendre le risque de le confondre avec la réalité.

Primo, remarquez bien que vous n’aurez jamais la chance de choisir de « passer par l’esprit ». C’est une condition qui est déjà inéluctablement liée à chaque seconde de votre existence. Secundo, remarquez bien que votre réalité, c’est-à-dire votre rapport avec le monde, est indissociable de votre esprit. Ces deux choses n’en forment au fond qu’une seule. Cela dit, notons que je ne parle ici que d’esprit, et non pas de volonté. Car tout dans l’esprit ne répond évidemment pas de notre volonté propre.

Car le but, non, n'est pas une réalité, mais la réalité. C'est un idéal, sans nul doute, mais le seul qui mérite d'être fixé. Car nous fixons bien la justesse d'une réalité en fonction de sa concordance avec la réalité, non?

Non. Nous fixons la valeur d’une réalité (nous devrions plutôt dire d’une pensée) en fonction de ce qu’elle nous fasse vivre, et aimer la vie.

Dites-moi Jedino, la concordance dont vous parlez requiert qu’il y ait déjà une « réalité-mère » établie qui serve de référence. Mais sur quoi cette réalité-mère serait-elle alors fondée ?

Le vulgaire, tel que vous le décrivez, est aussi méprisable que le reste qui ne vaut, finalement, pas mieux. Nous ne serions (et ne sommes) que dans une réalité, alors à quoi bon reprocher aux autres de s'en contenter? La réalité est difficile à trouver, d'autant plus que nous croyons la chercher, très souvent. Et je parle, ici, de bon nombre de philosophes aussi. Pourquoi? Parce que la conceptualisation lourde et complexe correspond à une réalité, il est vrai, mais certainement pas à la réalité qui, elle, est d'une simplicité presque enviable. Alors, quitte à être dans l'erreur, autant le faire bien tout de suite. Mais peut-être que notre première erreur est de croire que par l'esprit, nous pouvons comprendre ce qui n'en dépend pas, en le voilant par le premier outil de l'esprit qu'est le langage? Le langage est-il seulement en mesure de comprendre? Vous aurez compris que je ne crois nullement en un monde intelligible, et le simple verbe "croire", ici, montre à quel point nous ne savons, en fait, rien.

J’ai lu Nietzsche, merci.

Mon critère de valeur n’est pas ici la qualité qu’a un discours de s’approcher d’une quelconque vérité intelligible, mais bien de faire réfléchir. Et pour faire réfléchir, il faut de la nuance, ce que le vulgaire dont je parle n’a pas.

Il est possible de s'habituer à l'abstrait d'un auteur, et le choix, nous ne l'avons pas trop si nous souhaitons les lire. Je me demande simplement si vous croyez sincèrement que la réalité est abstraite. Moi, je ne le pense pas. Par définition, elle ne l'est pas. De ce fait, je vois mal comment nous pouvons tendre vers sa véritable compréhension si, dès le départ, l'outil l'empêche. Je ne dis cependant pas qu'il faut renier le langage et ce qu'il implique. Ce que je veux dire, finalement, c'est que s'il est complexe, il est tout à fait contre-productif de le complexifier en pensant s'approcher de ce que nous cherchons.

Reste qu'un homme qui parle avec de grands et gros mots paraît toujours plus sérieux qu'un autre qui use d'un langage très simple. C'est une impression, et il faut aller au-delà de l'impression. Prenez Nietzsche, par exemple : de vos exemples cités, c'est lui-même qui a reproché les grandes démonstrations et grandes paroles des philosophes. C'est un des rares que j'arrive encore à comprendre le soir, à 21 heures, quand je rentre, sans m'attarder une demi-heure pour comprendre. C'est peut-être une faiblesse. Peut-être. Je le considère comme une force.

Je ne sais pas ce que vous m’attribuez comme inclination Jedino. Mais vous m’avez là, sous les yeux : use-je d’un langage particulièrement abscons ? Me lance-je dans de particulièrement grandes démonstrations ? J’ai de la difficulté à comprendre plusieurs intervenants ici qui me collent des étiquettes de philosophe académique abstrait, alors que finalement, j’ai un esprit plutôt terre-à-terre. Considérant tout le bagage académique que j’ai justement, je suis un véritable miracle de simplicité et d’humilité et, à vrai dire, d’une attendrissante naïveté.

Le cri du cœur que constitue ce topic, je ne le lance en vertu d’aucune espèce d’autorité publique, ou d’institution académique que ce soit, mais bien seulement en vertu d’une exigence intérieure qui n’appartient qu’à moi.

Je vais par ailleurs maintenant dire quelque chose de crucial. Je vois que la plupart ici lorsqu’on leur parle de complexité voient immédiatement, sous ce concept, l’usage de mots abscons, de références littéraires obscures, ainsi qu’une attitude doctorale. Or, cela ne me convient pas du tout. Je ne suis pas particulièrement féru des Platon, Kant, Descartes et autres gros bonnets de la philosophie. Moi, lorsque je parle de complexité, je n’entends là seulement que le fait de la nuance et de la délicatesse d’esprit. Une pensée expérimentée, rompue dans l’art de s’exprimer sur des sujets philosophiques développe ainsi immanquablement une aptitude à développer en peu de mots toute une palette de nuances, où à chaque tournure de phrase le lecteur risque de tomber dans un océan de réflexion. Et c’est un art qui requiert de la respiration, beaucoup de respiration. Une maîtrise certaine du langage. Du cran.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Toute ta petite démonstration s'écroule si tu lis bien l'auteur du topic : "* Nous possédons tous une part de vulgaire ou du moins de vulgarité potentielle en nous et donc à ce titre, nous sommes tous concernés par ceci."

Il n'y a donc pas de généralisation de type tout ou rien. Je me sens concerné moi autant que tout autre, et je t'avoue avoir à rougir plus d'une fois lorsque, avant d'écrire ou après avoir écrit, j'aurai eu la fâcheuse tendance à donner dans le "vulgaire".

Quant aux "limites", elles ont le mérite d'avoir été exposées amplemenent, avec un énoncé à l'appui (citation) qu'il est aisé de comparer à d'autres énoncés de même type.

(Le propre du sophiste étant a contrario de ne jamais référencer ses accusations péremptoires mais de noyer le poisson par des artifices incantatoires dont nous avons un nouvel exemplaire supra).

Mais il n'y a rien de sophistique dans mon propos Tison2feu, démonstration:

L'auteur part d'un constat, et définit un but, selon lui, à atteindre dans le cadre de la philosophie.

Et tu sembles me reprocher mes propos par rapport à où nous sommes, alors que mon discours est tourné vers cet objectif particulier, qui est bien de type "tout ou rien"

Par analogie non usurpée avec les sciences, dont la philosophie partage beaucoup de traits, on trouve des individus qui auront fait des découvertes pertinentes, soit officiellement, soit en ayant laissé des notes et/ou des brouillons, découverts bien plus tard et dans un style non académique, à la limite du déchiffrage, et ces éléments relèveront du même génie que ceux exhibés de façon plus rigoureuses, sans pour autant être agréables à lire.

La philosophe n'est certainement pas qu'un jeu de rhétorique, il y a des vérités, à défaut des incertitudes à éclaircir, le style dont il est question n'est que pour le plaisir de lecture, d'agrément, de plaire au lecteur, aussi bien qu'à l'auteur, mais on peut pas faire l'économie du fond dans tous les cas de figures.

Je préfère dans "l'absolu" un "style" neutre, brouillon, mais dont les idées sont profondes, qu'un style littéraire qui passe à coté de l'essentiel, et que la forme étincelante a fait oublier le principal. Néanmoins, nous avons tous un style, qu'on le veuille ou pas, comme nous avons tous un physique propre, un style vestimentaire propre aussi, ce qui compte le plus c'est de quoi on parle, pas comment on le fait, par contre il est fondamental de se comprendre les uns et les autres, et pour se faire nous avons besoin d'un langage commun, avec des références communes, et ça c'est indispensable pour la compréhension! Le reste n'étant qu'idéalisme, perfectionnisme ou projection de ses attentes, rien de méchant, mais on ne peut pas raisonnablement attendre un conformisme, surtout en philosophie! ( nous ne sommes pas des machines, et l'individualité se retrouve dans la manière de discourir )

Nota: que nous soyons bien d'accord, je ne jette pas tout aux orties, et je l'ai précisé en réponse à DdM, c'est une exigence de sa part, dont on ne peut pas véritablement démontrer la nécessité impérieuse/systématique dans la philosophie.

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Par analogie non usurpée avec les sciences, dont la philosophie partage beaucoup de traits, on trouve des individus qui auront fait des découvertes pertinentes, soit officiellement, soit en ayant laissé des notes et/ou des brouillons, découverts bien plus tard et dans un style non académique, à la limite du déchiffrage, et ces éléments relèveront du même génie que ceux exhibés de façon plus rigoureuses, sans pour autant être agréables à lire.

Bien d'accord avec ça. Il y a une phase de construction des idées ou concepts puis une phase de restitution propre et agencée de celles-ci. Ce n'est pas forcément parfaitement linéaire chronologiquement, mais on peut distinguer deux étapes entre la forme et le fond. Ce que j'appelais dialectique puis rhétorique. Mais peut-être que je prête à ces mots de mauvaises définitions.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 106 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Mais il n'y a rien de sophistique dans mon propos Tison2feu, démonstration:

L'auteur part d'un constat, et définit un but, selon lui, à atteindre dans le cadre de la philosophie.

Et tu sembles me reprocher mes propos par rapport à où nous sommes, alors que mon discours est tourné vers cet objectif particulier, qui est bien de type "tout ou rien"

Par analogie non usurpée avec les sciences, dont la philosophie partage beaucoup de traits, on trouve des individus qui auront fait des découvertes pertinentes, soit officiellement, soit en ayant laissé des notes et/ou des brouillons, découverts bien plus tard et dans un style non académique, à la limite du déchiffrage, et ces éléments relèveront du même génie que ceux exhibés de façon plus rigoureuses, sans pour autant être agréables à lire.

La philosophe n'est certainement pas qu'un jeu de rhétorique, il y a des vérités, à défaut des incertitudes à éclaircir, le style dont il est question n'est que pour le plaisir de lecture, d'agrément, de plaire au lecteur, aussi bien qu'à l'auteur, mais on peut pas faire l'économie du fond dans tous les cas de figures.

Je préfère dans "l'absolu" un "style" neutre, brouillon, mais dont les idées sont profondes, qu'un style littéraire qui passe à coté de l'essentiel, et que la forme étincelante a fait oublier le principal. Néanmoins, nous avons tous un style, qu'on le veuille ou pas, comme nous avons tous un physique propre, un style vestimentaire propre aussi, ce qui compte le plus c'est de quoi on parle, pas comment on le fait, par contre il est fondamental de se comprendre les uns et les autres, et pour se faire nous avons besoin d'un langage commun, avec des références communes, et ça c'est indispensable pour la compréhension! Le reste n'étant qu'idéalisme, perfectionnisme ou projection de ses attentes, rien de méchant, mais on ne peut pas raisonnablement attendre un conformisme, surtout en philosophie! ( nous ne sommes pas des machines, et l'individualité se retrouve dans la manière de discourir )

Nota: que nous soyons bien d'accord, je ne jette pas tout aux orties, et je l'ai précisé en réponse à DdM, c'est une exigence de sa part, dont on ne peut pas véritablement démontrer la nécessité impérieuse/systématique dans la philosophie.

Lorsque j'ai parlé de sophistique, cela ne s'adressait pas à toi, Déjà-Utilisé, mais à l'auteur du dernier post écrit avant moi (celui de N-J). En prenant soin d'utiliser des parenthèses, puisque que la question des sophismes est un autre débat.

J'entends bien ce que tu écris à l'instant, mais je trouve quand même étrange que ne soit pas davantage prises en considération, dans l'exposé de DdM, des questions telles que le "cheminement de la pensée". Il me semble que c'est le genre de minimum requis. Alors de là à ne pas vouloir "attendre un conformisme quelconque", il y a une marge à respecter à moins d'ouvrir la porte au n'importe quoi, non ?

A dire vrai, je suis sur ce forum depuis peu, mais j'ai cru percevoir en N-J une personne qui rejette en bloc la philosophie post-socratique, faite par des hommes et pour des hommes, sur le mode exclusif de la conceptualisation et de la logique, etc. (d'où ses "Vous, philosophes"... "Vous, lettrés"...), en proposant avec fougue un autre mode de penser. Le rationaliste est un "théologien"= machiste, etc. Tout le problème réside donc dans une mise en mots différente, une lisibilité difficile (mais peut-être le français n'est-il pas sa langue maternelle ?), des abus de langage, des idées parfois décousues ou, à juste titre, un "style" sans nuances taxé de "vulgaire" en session philo. Ce qui ne m'empêche pas d'être parfois très en accord, eh oui, avec certaines de ses idées lorsqu'elles sont exprimées de façon lisibles, ou dans des sessions non philosophiques. Voilà pourquoi ma logique n'est pas celle du tout ou rien.

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 106 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Pour Pascal la philosophie est un divertissement, elle lui permet de fuir le spectacle de sa triste condition. Ce n'est que de la pensée, mais penser distrait, c'est pour cela qu' "un roi sans divertissement est un homme plein de misère". .

Pascal n'assimile en aucun cas l'activité philosophique aux divers modes de divertissement.

Au contraire, il parle en termes élogieux de "grâces" et de "forces" pour qualifier le stoïcisme (Epictète) et le scepticisme (Pyrrhon, Montaigne). Pour la simple raison que, d'après Pascal, ces deux philosophies contradictoires servent la religion chrétienne. Bien penser conduit à voir l'immensité des contradictions humaines, à songer à la mort inéluctable et à toute la misère de la condition humaine, à douter (scepticisme), ou alors à espérer trouver le salut en disciplinant son corps et son esprit, etc. (stoïcisme), même si cet espoir, sans la foi, n'est que vanité.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 017 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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N.B. : Je viens de saisir comment on divisait une citation. Mieux vaut tard que jamais! :D

N.B. : Vous seriez très aimable de configurer correctement vos balises de texte. Autrement, tout ça devient difficile à manipuler. Merci.

Où allez-vous pêcher que l’objectif serait un système complexe, petit sophiste ? Je dis simplement que c’est l’un des effets inévitables de l’acquisition d’une culture philosophique : votre pensée se ramifie alors de toutes sortes de façons et son expression devient forcément plus complexe.

Ah, le sophisme est la quête d'un langage simple et compréhensible plutôt que l'éloquence? Autant pour moi, j'entends des bêtises depuis plusieurs années, alors. Eh bien moi je dis que ce n'est pas un "effet inévitable" parce que ce n'est en rien une nécessité. Il est inévitable que des concepts apparaissent, et que ceux-là soient précis, sans nul doute. Cela ne veut pas dire que ça doit en devenir indécent. Et je suis désolé, mais si vous aimez les grandes pensées métaphysiques, cohérentes pour la plupart, cela ne mène à rien, sinon à s'égarer. Mais, je maintient ma nuance : une expression peut être plus juste sans être complexe. Le problème, ici, est probablement ce que nous entendons chacun par le terme "complexe".

Tout « qu’est-ce que » ou « pourquoi » traduit une inadéquation de l’homme face à son monde, peut-être même un malaise. Il y a là l’expression d’une volonté de surmonter l’état actuel de la conscience pour atteindre à une perception nouvelle. Parce que l’esprit étouffe, parce qu’il a besoin d’espace, d’air, parce qu’il a besoin d’aventure. Or, l’esprit ne s’arrête jamais, il n’atteint jamais « la » réalité. Même le monde de la science nous présente une réalité, une vision singulière du monde – une vision éminemment utile dont nul ne devrait se passer, mais une vision parmi d’autres tout de même. D’ailleurs, aucun esprit ne peut vivre que de science; même dans le territoire de l’objectif, l’esprit a encore faim et rêve encore d’aventures.

Je ne dis pas le contraire, il me semble. Au contraire, je ne pense pas que l'homme soit un être de "raison" en premier lieu. Ce qui ne change rien au problème : je ne vois toujours pas ce qu'est l'esprit dont nous parlons. Pourquoi esprit? Pourquoi pas âme? Pourquoi pas conscience?

Primo, remarquez bien que vous n’aurez jamais la chance de choisir de « passer par l’esprit ». C’est une condition qui est déjà inéluctablement liée à chaque seconde de votre existence. Secundo, remarquez bien que votre réalité, c’est-à-dire votre rapport avec le monde, est indissociable de votre esprit. Ces deux choses n’en forment au fond qu’une seule. Cela dit, notons que je ne parle ici que d’esprit, et non pas de volonté. Car tout dans l’esprit ne répond évidemment pas de notre volonté propre.

Ce n'est que pure croyance. Prouvez-moi seulement que l'esprit est un concept pertinent, et que les actions non volontaires sont bien expliquées et explicables par les concepts que nous avons. Vous ne le pourrez pas, sauf par un petit tour de passe passe rhétorique censé prouver que ce qui ne va pas de soi serait nécessaire. Pourquoi serait-ce l'esprit qui fait notre rapport au monde, et non pas le monde qui fait la vision que l'esprit aura de lui? S'il est vrai, je crois, que nous ne pouvons pas nous défaire de ce que nous appelons notre subjectivité, nous aurions tort de penser qu'il faut se limiter à elle, et vous savez très bien que l'objectif, même illusoire, de toute science est justement de s'en défaire. En revanche, votre première proposition ne me semble pas si évidente : l'esprit dont vous considérez l'action si puissante que nul ne peut y échapper n'a rien d'évident, et le compenser par une théorie de l'inconscient (car c'est bien de quelque chose de ce goût-là dont vous me parlez) n'a pas valeur d'argument. Vous avez simplement foi en cela, sous-prétexte que des effets appellent une cause que nous mettons en théorie et prenons pour ce qui est, sans même le savoir. L'incapacité relative des soins psychiatriques devrait pourtant suffire à poser la question de la véritable pertinence du concept-même.

Non. Nous fixons la valeur d’une réalité (nous devrions plutôt dire d’une pensée) en fonction de ce qu’elle nous fasse vivre, et aimer la vie.

Dites-moi Jedino, la concordance dont vous parlez requiert qu’il y ait déjà une « réalité-mère » établie qui serve de référence. Mais sur quoi cette réalité-mère serait-elle alors fondée ?

Parlons-nous vraiment de philosophie, là? De cette science qui entend parvenir au vrai? Ou parlons-nous de croyances qui façonnent la réalité selon le bon vouloir de celui qui se veut philosophe?

Sur tout ce qui est, tant à nos yeux que au-delà de nos yeux, tout en restant visible. J'ai une définition très "physique" de la réalité. Votre corps, ce qui le constitue, les cellules et atomes qui le composent, mais aussi les étoiles, visibles ou non, sont la réalité. Bref, le sensible, qu'il le soit directement ou non. L'esprit, dont nous ignorons tout, sauf quelques aspects extérieurs nous laissant penser que nous le connaissons (ce qui est très faux), mais aussi le monde intelligible à la Platon, ne font pas partis de ce que je mets dans le terme de réalité.

Globalement, la matière. Jusqu'à preuve de l'existence d'un monde qui ne l'est pas, en tous les cas, ce que je doute connaître de mon vivant, si tel est le cas. A défaut, je ne spécule pas à ce propos, car je ne peux qu'être dans le faux.

J’ai lu Nietzsche, merci.

Mon critère de valeur n’est pas ici la qualité qu’a un discours de s’approcher d’une quelconque vérité intelligible, mais bien de faire réfléchir. Et pour faire réfléchir, il faut de la nuance, ce que le vulgaire dont je parle n’a pas.

Je ne dis pas le contraire.

Alors nous ne sommes pas d'accords sur la compréhension même du terme de vulgaire, et j'aurais mal saisi l'ensemble. Si vous parlez bien d'un propos simpliste, cela n'a aucune valeur philosophique. S'il est dans une expression simple, sans être simpliste, nous sommes effectivement en désaccord. La première citation de ce bloc me laisse penser que le second cas serait plutôt celui qui est vrai, ici.

Je ne sais pas ce que vous m’attribuez comme inclination Jedino. Mais vous m’avez là, sous les yeux : use-je d’un langage particulièrement abscons ? Me lance-je dans de particulièrement grandes démonstrations ? J’ai de la difficulté à comprendre plusieurs intervenants ici qui me collent des étiquettes de philosophe académique abstrait, alors que finalement, j’ai un esprit plutôt terre-à-terre. Considérant tout le bagage académique que j’ai justement, je suis un véritable miracle de simplicité et d’humilité et, à vrai dire, d’une attendrissante naïveté.

Le cri du cœur que constitue ce topic, je ne le lance en vertu d’aucune espèce d’autorité publique, ou d’institution académique que ce soit, mais bien seulement en vertu d’une exigence intérieure qui n’appartient qu’à moi.

Je vais par ailleurs maintenant dire quelque chose de crucial. Je vois que la plupart ici lorsqu’on leur parle de complexité voient immédiatement, sous ce concept, l’usage de mots abscons, de références littéraires obscures, ainsi qu’une attitude doctorale. Or, cela ne me convient pas du tout. Je ne suis pas particulièrement féru des Platon, Kant, Descartes et autres gros bonnets de la philosophie. Moi, lorsque je parle de complexité, je n’entends là seulement que le fait de la nuance et de la délicatesse d’esprit. Une pensée expérimentée, rompue dans l’art de s’exprimer sur des sujets philosophiques développe ainsi immanquablement une aptitude à développer en peu de mots toute une palette de nuances, où à chaque tournure de phrase le lecteur risque de tomber dans un océan de réflexion. Et c’est un art qui requiert de la respiration, beaucoup de respiration. Une maîtrise certaine du langage. Du cran.

Lorsque vous vous exprimez par réponse à quelqu'un, je n'ai aucun mal à comprendre. Le sujet même de départ était plus complexe car très métaphorique, en partie. Non que la métaphore soit un souci, mais qu'elle ne permet pas toujours d'éclaircir un propos. Puis, j'étais fatigué, ce qui n'était surement pas à comprendre sans le moindre effort (mais si le but était de réfléchir, cela ne doit pas apparaître pour vous comme une faiblesse, bien au contraire). Et, je n'attribue pas d'inclination : ranger quelqu'un dans une catégorie, quelle qu'elle soit, ne m'intéresse pas. J'essaie au mieux de répondre à son propos, là, dans l'immédiat. C'est tout.

Et c'est tout à votre honneur, en un sens. Mais vous deviez vous attendre à une certaine opposition sur le fond, non?

Eh bien, à la lecture du dernier paragraphe, nous commençons à être d'accord. Et c'est bien ce que je soulignais plus haut, donc : tout était dans le sens de "complexe". En cela, oui, le propos devient complexe. Et ça demande une maîtrise du langage, c'est évident. On ne peut pas jouer avec les mots et les idées sans une certaine maîtrise. En revanche, on peut le comprendre. Maintenant, la question est l'écriture.

Je ne crois pas que nous soyons, dans les grandes lignes, sur une longueur d'onde différente. Oui, il faut une certaine expérience philosophique pour écrire, ne serait-ce que pour en comprendre les rouages, qu'on les discute ou non. Et oui, il faut une certaine connaissance du langage, intuitive ou non. Ce qui me chagrinait, en réalité, c'était le rejet du vulgaire, comme si le fait de s'y essayer était négatif. Ne pensez-vous pas qu'avant de savoir, il faut apprendre? Cela suppose une lecture et une écriture, non?

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

Tout simplement pour le fait de fournir un mode d'emploi sur l'écriture du débat philosophique.

Voyons ! Mes observations sont tout à fait générales ! Je suis loin de fournir un mode d’emploi ! Et puis s’il n’y a pas de principes directeurs à la philosophie, alors autant écrire n’importe quoi.

Bien sûr qu'il faut un minimum de références communes pour communiquer, alors dignité je ne sais pas, mais avec sérieux oui ( par opposition avec légèreté ce qui n'exclut pas l'humour ), personnellement la philosophie ou la physique ne sont pas un passe-temps, mais une composante de ma vie au quotidien, c'est pour moi quelque chose de vivant, et n'étant pas égaux à tout point de vue, nous ne pouvons pas attendre de standardiser cet exercice, et même si un individu lambda est capable d'une seule idée philosophique dans sa vie seul ou aidé, ce sera toujours ça,

Mais quel est donc ce réflexe que plusieurs ont de défendre ceux qu’ils identifient à ce que je nomme le « vulgaire » ? Après tout, je n’affirme nullement qu’il faut envoyer au four crématoire tout ce qui ne fait pas preuve d’une certaine compétence philosophique. J’essaie simplement de susciter de l’effort nom de dieu !

Que tu le veuilles ou pas, le style littéraire est un apparat comme les habits, mais je ne dis pas que tu sois vide en-dessous, mais je préfère rencontrer une personne profonde mais bourrue, qu'un littéraire superficiel, un beau-parleur, un sophiste, et encore une fois, si on peut avoir le beurre et l'argent du beurre, tant mieux, mais je sais également me contenter que du fond.

C’est une erreur commune de considérer que la profondeur est indépendante du style, et qu’elle ne transparaît donc pas dans le style. Inversement, c’est un erreur de considérer que le beau-parleur a nécessairement du style. Par « style », je n’entends pas une chose telle que « l’ensemble des fioritures qui agrémentent un texte ».

Je lancerai bientôt un topic sur le style, question d’approfondir ma conception, qui diffère apparemment de la conception usuelle.

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Invité Capitan
Invités, Posté(e)
Invité Capitan
Invité Capitan Invités 0 message
Posté(e)

Mais si je vous dis que JCVD est le plus grand philosophe de tous les temps !

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

donc si je vous comprends bien dans ce fil de discussion dompteur de mots, les non initiés à la philosophie, les personnes qui ne sont pas comme Vous, sont des vulgaires? donc ne sont pas invité et sont même fortement deconseillé à venir s'exprimer ici, ?

en fait, vous voulez vivre en autarcie, seuls sont bienvenus sur ce forum rubrique philosophie que les élites de votre condition :mef:

Exactement: la section philo devrait être épurée des éléments mauvais. S'il se trouve, il faudrait castrer les vulgaires de manière à assurer leur non-prolifération et les mettre au service de la caste noble.

Non sans blague petite sophiste, mettez votre préjugé ultra-égalitaire de côté pour un instant et dites-moi où vous avez vu la trace de ce que vous me reprochez plus haut. Je vais accélérer votre recherche: nulle part. Demandez-vous donc pourquoi vous aimez à me dépeindre sous un jour faussement négatif.

peut être et sans doute avez vous oublié où vous êtes sur ce forum ...qui n'appartient nullement qu' à la classe des élites mais au tout venant., à toute personne désirant s'exprimer et qui vient aussi pour partager, et s'enrichir personnellement

et avec un tel discours comme le vôtre, comment le pourrait elle?

Je l'ai déjà dit: je suis un défi qu'il faut relever.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Bien d'accord avec ça. Il y a une phase de construction des idées ou concepts puis une phase de restitution propre et agencée de celles-ci. Ce n'est pas forcément parfaitement linéaire chronologiquement, mais on peut distinguer deux étapes entre la forme et le fond. Ce que j'appelais dialectique puis rhétorique. Mais peut-être que je prête à ces mots de mauvaises définitions.

D'où la nécessité de bien les définir.

Dialectique: Art de raisonner. Mouvement qui procède par thèse, antithèse et synthèse

Rhétorique: Art de bien dire. Affection d'éloquence, discours vains et pompeux. ( Figures de rhétorique : formes de langage qui donnent de la force, de la grâce au discours )

Est ce que cela correspond?

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Membre, Posté(e)
_Pollux_ Membre 197 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Excellent topic ! Je relève donc le défi !

Voici ma contribution :

Et svp ! Je ne vous permets pas de me « traiter » de « petit sophiste » ! La vulgarité commence par-là me semble-t-il ! Je n’ai « traité » personne, je souhaite donc qu’il en soit ainsi pour moi. Imaginez que d’un seul coup je vous traite d’orgueilleux, vaniteux mais surtout de roi des cons ! :D

Vous ne comprenez pas ma contribution ? Ah ! Il vous manque alors de très nombreuses lectures à votre actif. Je dois bien admettre que seuls les très grands initiés peuvent comprendre, les vrais sages en quelque sorte ! L’ART philosophique est au premier plan ici donc si vous n’avez aucune base en art, il est évident que la compréhension sera plus difficile et que cette vidéo vous laissera de marbre !

Il ne s’agit pas non plus de troller ce topic. J’interviens aussi dans un but expérimental et en attente de lire la suite de toutes ces contributions très enrichissantes et intéressantes.

Je remercie tout particulièrement Dompteur de mots pour la création de ce topic.

J’ai perdu ? J’ai perdu le quoi déjà ? Ah ! Le Challenge ! Oh ! Vous savez la première leçon d’un philosophe, c’est apprendre à perdre. A apprendre, à apprendre, à apprendre…. à perdre !

Je préfère prévenir tout le monde, pour vous éviter de gaspiller de l’encre (à ben ! non pas ici) ou de la fatigue inutile que je pars 4 très longues semaines pour un long travail donc je ne pourrai pas répondre à vos questions ou jouer et faire de la rhétorique. Si personne ne me répond je reconnais que cela m’arrangerais beaucoup puisque je ne pourrai pas y répondre comme il se doit et avec respect. Je m’en excuse donc dès à présent.

Dommage que je découvre ce topic seulement maintenant. Vivement dans un mois que je retrouve ce topic pour en étudier la situation.

Merci !

Si cette contribution vous paraît trop vulgaire et hors sujet, prenez ça alors comme un interlude récréatif avant la suite des festivités.

Bien Cordialement

Modifié par _Pollux_
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Lorsque j'ai parlé de sophistique, cela ne s'adressait pas à toi, Déjà-Utilisé, mais à l'auteur du dernier post écrit avant moi (celui de N-J). En prenant soin d'utiliser des parenthèses, puisque que la question des sophismes est un autre débat.

Ok

J'entends bien ce que tu écris à l'instant, mais je trouve quand même étrange que ne soit pas davantage prises en considération, dans l'exposé de DdM, des questions telles que le "cheminement de la pensée". Il me semble que c'est le genre de minimum requis

Bien d'accord:

Ce qui me gêne le plus, c'est le manque de recul, de pertinence, de profondeur, de largeur, de sens, de critique, de celui qui s'exprime, bref une analyse en amont de ses dires.

Alors de là à ne pas vouloir "attendre un conformisme quelconque", il y a une marge à respecter à moins d'ouvrir la porte au n'importe quoi, non ?

Si, et j'ai également mon niveau d'exigence quant à ce que j'entends par philosopher, cela ne s'applique tout simplement pas sur la même chose que DdM. ( ce qui est en rouge: http://www.forumfr.c...dpost,p,8757287 )

A dire vrai, je suis sur ce forum depuis peu, mais j'ai cru percevoir en N-J une personne qui rejette en bloc la philosophie post-socratique, faite par des hommes et pour des hommes, sur le mode exclusif de la conceptualisation et de la logique, etc. (d'où ses "Vous, philosophes"... "Vous, lettrés"...), en proposant avec fougue un autre mode de penser. Le rationaliste est un "théologien"= machiste, etc. Tout le problème réside donc dans une mise en mots différente, une lisibilité difficile (mais peut-être le français n'est-il pas sa langue maternelle ?), des abus de langage, des idées parfois décousues ou, à juste titre, un "style" sans nuances taxé de "vulgaire" en session philo. Ce qui ne m'empêche pas d'être parfois très en accord, eh oui, avec certaines de ses idées lorsqu'elles sont exprimées de façon lisibles, ou dans des sessions non philosophiques. Voilà pourquoi ma logique n'est pas celle du tout ou rien. Très bien!

Tout à fait d'accord aussi:

...par contre il est fondamental de se comprendre les uns et les autres, et pour se faire nous avons besoin d'un langage commun, avec des références communes, et ça c'est indispensable pour la compréhension!

Néanmoins à sa décharge, elle n'a pas toujours été ainsi!:

http://www.forumfr.c...dpost,p,7736676

Seule N-J pourrait nous dire pourquoi tantôt il y a des "efforts" de rédaction/écriture, et tantôt il n'y en a pas ou presque! ( en MP )

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 991 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Voyons ! Mes observations sont tout à fait générales ! Je suis loin de fournir un mode d’emploi ! Et puis s’il n’y a pas de principes directeurs à la philosophie, alors autant écrire n’importe quoi.

Ce n'est parce que j'ai nuancé tes propos, que l'on doit partir à l'opposé, le fait de ne pas se focaliser systématiquement sur la forme, ne doit pas conduire à l'absence d'exigence tout court. Je suis surpris que cela t'es échappé, à moins que les critiques de nombreux forumeurs t'aies fait perdre patience, et j'en suis navré, ce n'était pas mon intention.

Mais quel est donc ce réflexe que plusieurs ont de défendre ceux qu’ils identifient à ce que je nomme le « vulgaire » ? Après tout, je n’affirme nullement qu’il faut envoyer au four crématoire tout ce qui ne fait pas preuve d’une certaine compétence philosophique. J’essaie simplement de susciter de l’effort nom de dieu !

Il y a toujours et inévitablement, une part d'interprétation. Et point besoin de s'identifier pour réagir.

J'ai bien compris DdM, ne t'inquiète pas, et c'est légitime quelque part, on ne fait pas de la philosophie comme on peut faire de la cuisine, c'est à dire de l'improvisation, et je sais bien qu'il existe des Forums beaucoup plus à cheval sur le discours philosophique, mais tu es conscient qu'on ne peut pas demander trop, au risque de voir fuir les forumeurs, et finir par se retrouver à tourner en boucle à 3/4 intervenants, non que ce soit grave en soi, mais cette session est malgré tout assez généraliste, sans oublier les écarts individuels, les aspirations, et comme te l'a fait remarquer Cassandre il me semble, sans prétention bien sûr, des lecteurs peuvent apprendre aussi par les échanges, il faut donc que chacun puisse s'y retrouver quelque part, et comme bien souvent, c'est une question d'équilibre. ( Tiens j'en profite, pour te demander pourquoi tu n'as pas participé à mon Topic, alors même que je l'avais justement restreint aux habitués de la Philo? )

1-C’est une erreur commune de considérer que la profondeur est indépendante du style, et qu’elle ne transparaît donc pas dans le style. 2-Inversement, c’est un erreur de considérer que le beau-parleur a nécessairement du style. Par « style », je n’entends pas une chose telle que « l’ensemble des fioritures qui agrémentent un texte ».

1- Tous les écrits scientifiques sont très profonds et en général dépourvu de "style" hormis celui de la rigueur, de l'agencement méthodique de la progression, ce qui constitue plutôt des règles générales, je ne parle pas de la vulgarisation de la science.

2- Le beau-parleur use parfois de rhétorique, comme il sait aussi flatter l'ego, susciter des émotions, il jongle avec tous les moyens à sa disposition pour charmer l'autre.

Style: Manière particulière d'exprimer ses pensées. Manière particulière à un artiste, à une époque, à une activité, etc..

Où se situe ta compréhension du style?

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais si je vous dis que JCVD est le plus grand philosophe de tous les temps !

Mais oui, il avait tout résumé par "be aware" :)

Etre à l'écoute, être observateur, être brouillon puis être précis ou être précis directement !

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Membre, Posté(e)
pere_vert Membre 3 856 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

D'où la nécessité de bien les définir.

Dialectique: Art de raisonner. Mouvement qui procède par thèse, antithèse et synthèse

Rhétorique: Art de bien dire. Affection d'éloquence, discours vains et pompeux. ( Figures de rhétorique : formes de langage qui donnent de la force, de la grâce au discours )

Est ce que cela correspond?

Je partais plutôt de la première définition de la rhétorique : art de bien dire ou encore de ses figures.

La deuxième définition exprime presque l'idée inverse, la vacuité, l'étalage inutile.

J'ai en tête que les pièces de théâtre sont de la rhétorique au service des thèses philosophiques de leurs auteurs. Mais je devrais alors le montrer. Ce qui n'est pas si simple pour moi, alors je vais la laisser sous forme de problématique pour le moment :)

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
Posté(e)

vous savez ce qui vous dit le vulgaire , ??

tout est petit chez vous la tête les pied la façon de pensée de voir le monde , des ptit pied dans des gros sabot en fer pour se donner l illusion d etre un géant , vous ... vous vivez dans une petite boite , une machine binaire un jouet mécanique pour les enfants d une marquise hystérique qui attend toujours qu on lui ramène la tête de son mari .. vous vous accrochez a cette philosophie comme un Aristocrate déchu s accroche a une branche morte , quand je vous lis j ai l impression d écouter un cyborg ..

vous n êtes pas un penseur mais une machine a pensée .. les machine n aiment pas les forets les fote les travers les écarts , tout ce que symbolise la vie tout ce qui est sauvage et jouie du vent .. vous détestez la vie et chez vous vulgaire veut dire le peuple , le commun des mortels . Ceux qui travaille la terre avec leur cœur leur main qui vivent dans les arbres et les plaines , vous aimez le béton et le verre les tours et les plafonds

vous n aimez pas les nomades l errance ils vous fait une structure pesante lourde pour saisir la moindre rose ,la moindre idée .. tout ce que vous ne comprenez pas relève de l irrationnel du vulgaire du sauvage du barbares , de la boue

la nature est pour vous un spectre qui vous hante , pour vous vulgaire s inscrit dans la nature de l homme c est notre coté dit « sauvage » qui vous dérange , vous voulez qu on fasse des effort pour s élever , se coiffer porter une cravate et finir sa vie devant une boite aux lettre ..

dans le fond il y a deux type d art , celui qui veut tailler dans le marbre des concepts aux formes monumentale a coup de burin et qui veut concurrencer un dieu symbole de la perfection mathématique , et celle qui veut emprisonner une émotion dans l argile avec une simple caresse .. tout comme il y a les philosophe et les professionnel de la philosophie ..

votre élitisme est a vomir , pour qui connais un peu l histoire de la philosophie et sait ou s inscrit exactement votre discours .. enfin aller ... par contre la prochaine fois evite de faire mon etre un Topic stp , ce n est ni dans ton interet ni dans le mien , et en parlant de vulgaire , tu viens d en donner un bel exemple ..

Je vois ici une âme qui fait du sur-place, une âme qui demeure en un point précis et qui juge son objet d'étude toujours de la même perspective. Vous ne montrez aucune espèce de dynamisme de la pensée, de nuance de la pensée, vous n'établissez pas de liens entre plusieurs observations, vous ne tissez pas patiemment votre toile pour arriver à quelque chose de solide et de profond. Vous ne vous aventurez pas à m'observer sous plusieurs angles, à me détailler - non pas forcément moi précisément, mais bien le type philosophique que je représente. Bref, vous n'exposez aucun cheminement de la pensée.

Vous m'avez repéré, je vous inspire de l'irritation, voire de la répulsion mais pourtant, vous n'arrivez qu'à me lancer des insultes de cour d'école. Des couinements de mégère libidineuse. J'aimerais que vous me frappiez d'une bonne pensée bien ciselée, profonde, travaillée, sculptée avec effort. Là peut-être arriverions-nous finalement à réfléchir avec vous. Car c'est finalement ce que nous désirons. Vous entendre. Croyez-le ou non, je ne vous méprise pas du tout. Je pense que vous avez une tête intéressante. Nous voulons vous entendre, non pas de cette voix aussi superficiellement kitsch qu'inoffensive, mais bien celle que vous vous obstinez à taire pour une raison qui n'est que trop évidente.

Vous faites du sur place et pourtant, vous faites des leçons sur le nomadisme de l'esprit. Cherchez l'erreur.

Je vois dans tout ceci la représentation même du caractère le plus profond de l'appropriation de la philosophie par le vulgaire, un caractère dont je n'ai d'ailleurs même pas parlé dans mon texte d'ouverture - en m'inspirant ceci, vous aurez d'ailleurs apporté une contribution fondamentale à ce topic Junior, je vous en félicite. Attention, ceci est digne de figurer dans un bouquin:

Par son dédain de l'exposition du cheminement de sa pensée au profit de la pure exposition du ressenti immédiat, le vulgaire d'aujourd'hui tue la vocation de partage de la philosophie, il en tue l'acte de générosité sous-jacent pour en faire un nouveau théâtre de son délire narcissique.

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Membre, Soleil d'Hiver, 60ans Posté(e)
Cassandre 0101 Membre 9 857 messages
60ans‚ Soleil d'Hiver,
Posté(e)

Exactement: la section philo devrait être épurée des éléments mauvais. S'il se trouve, il faudrait castrer les vulgaires de manière à assurer leur non-prolifération et les mettre au service de la caste noble.

Non sans blague petite sophiste, mettez votre préjugé ultra-égalitaire de côté pour un instant et dites-moi où vous avez vu la trace de ce que vous me reprochez plus haut. Je vais accélérer votre recherche: nulle part. Demandez-vous donc pourquoi vous aimez à me dépeindre sous un jour faussement négatif.

Je l'ai déjà dit: je suis un défi qu'il faut relever.

non non , DdeM, comme d'autres, je sais lire entre vos lignes ...

juste lire vos remarques insultantes quand vous répondez à qui ne vous ressemble pas, d'ailleurs ce sujet en est la parfaite empreinte.:sleep:

et non vous n'avez aucune humilité, vous êtes suffisant

j'aimerais vous voir un jour regarder en dessous de vous ce qui s'y trouve, et adopter un comportement moins arrogant vers cette caste inférieure (par le savoir) que vous

possible? vous qui m'avez conseillé sur l'un des sujets où vous participez que je devrais aller à la rubrique du cœur et poésie?

et non, nous ne sommes pas à mettre dans la case du "vulgaire":)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Eh bien moi je trouve que si Dompteur n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Il est continuellement dans l’exigence et ne passe pas par quatre chemins pour nous bousculer. Ou plutôt non, ce n’est pas "nous" qu’il cherche à bousculer mais nos pensées. Alors plutôt que de ne voir en lui que suffisance ou égotisme, il vaut mieux savoir laisser de côté sa propre susceptibilité et tirer profit de l'occasion. C’est un bon exercice^^. Profitons-en, nous sommes sur un forum, personne n’a rien à perdre, on a au contraire tout à y gagner.

Et puis je pense que cette exigence, il l’a surtout envers lui-même. Je l’imagine comme un ogre qui dévore les pensées, un boulimique de la réflexion philosophique qui, lorsqu’il n’a plus rien dans son frigo, va forcer ceux des autres sans jamais se contenter de ce qu’ils contiennent. Si le frigo est vide, il s’en plaint. Si le frigo est plein mais mal rangé, c’est inadmissible. Si le dessert précède l’entrée, c’est un scandale. Son addiction est telle que parfois, en manque, la frustration l’amène à réclamer maladroitement. Comme ici :D Le frigo de NJ regorge de trésors dont il aimerait pouvoir profiter, mais elle ne le lui permet pas. Les recettes de NJ sont déroutantes, il faut le reconnaître. Moi j’en raffole. Mais je suis incapable de les suivre. Je peux les vivre, y piocher tout un tas d’explosions de saveurs, qui viendront enrichir les miennes, mais au final je suis incapable de dire dans quelle direction elle m’a menée. Parce que le monde de NJ est particulier, je le vois comme celui du temps, sans l’espace. C’est une concentration de "cheminements" dans le temps, où la dimension spatiale est laissée à notre libre appréciation.

Quant à moi j’ai quelques trésors dans mon frigo, mais je suis une piètre cuisinière. Alors je me régale souvent de vos plats, sans jamais trop m’attarder à votre table. Mais je pique sans scrupule dans vos assiettes alors surtout, continuez tous ainsi à nous nourrir :bo:

(Edit tardif: je n'avais pas encore déjeuner quand j'ai écrit ce post et là, soudain, j'ai un doute... ça se sent un peu non ? =D)

Modifié par Théia
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