Agrocarburants : l’imposture.

pourquoi ? c'est pas grave, c'est que des pauvres, ça n'a pas d'importance s'ils crèvent de faim, du moment que Con testeur peut faire rouler sa grosse voiture.

Le fait est que ce prétendu bio carburant est une énième fumisterie du lobby pétrolier, le même lobby qui a poussé dehors et par la petite porte dérobée d'autres possibilités de sources d'énergies car celles ci ne leur assuraient pas un monopole du racket énergétique.

Les carburants fossiles sont une source d'énergie en oie d'extinction, soyons honnêtes, gaz, pétrole, charbon, tout ceci a une limite, les stocks ne se renouvellent pas et leur raréfaction progressive nous mène droit a la catastrophe, les prévisions les plus pessimistes prévoient ça dans le demi siècle a venir.

Et que nous propose t'on ?

Des rafistolages, des fausses solutions, des mensonges et des esbroufes ourdis par ceux qui veulent que le monde continue a dépendre d'eux

du moment que Con testeur peut faire rouler sa grosse voiture.

merci pour le HS de la part de con testeur

le sujet est l'agro-carburant et la DEFORESTATION

Ouarfff. C'qu'on rigole Missié cheuwing!!!!

Con testeur. (qui possède une 4 cylindres faisant 5,7 litres au 100)

elle est de moi cette citation ?

calmos bonhomme et voit ça avec celui qui t'envoie ça

Pourquoi me ramener à l'ordre parce que j'étais HS et non la jouer de même avec The_DaleK?

Deux poids deux mesures?

Con testeur

au début c'était une bonne idée le biocarburant, mettre de l'huile de friture usagée dans son réservoir, cool, ecolo, pis ça recycle les huiles de fritures.

mais les industriels ont voulu faire ça en grand, surtout que ça ne rapportait pas un rond à personne.

resultat, une idée écolo vire au cauchemar.

la même chose se produit aujourd'hui avec les poeles à bois qui fonctionnent aux granulés.

au début, il s'agissait de recupérer les déchets des scieries , maintenant, des forêts sont coupées pour faire ces granulés.

Pourquoi me ramener à l'ordre parce que j'étais HS et non la jouer de même avec The_DaleK?

Deux poids deux mesures?

Con testeur

je ne suis pas modo, et malgré cette attaque personnelle à ton encontre, The-Dalek a sorti un paragraphe sur le sujet ( agro carburant et déforestation )

au début c'était une bonne idée le biocarburant, mettre de l'huile de friture usagée dans son réservoir, cool, ecolo, pis ça recycle les huiles de fritures.

mais les industriels ont voulu faire ça en grand, surtout que ça ne rapportait pas un rond à personne.

resultat, une idée écolo vire au cauchemar.

la même chose se produit aujourd'hui avec les poeles à bois qui fonctionnent aux granulés.

au début, il s'agissait de recupérer les déchets des scieries , maintenant, des forêts sont coupées pour faire ces granulés.

Le fait est que toute idée impliquant une forme d'indépendance énergétique est de toutes façons vouée a disparaitre, aussi géniale soit elle, je pense par exemple a Nikola Tesla, le plus grand génie de l'électrique qui ait jamais existé, son mécène (JP Morgan) lui a coupé les vivres quand celui ci a commencé a développer la transmission sans fil du courant et a se pencher sur la génération d'énergie

Encore un debat a coté.

Ce n est pas l'homme qu il faut proteger mais la terre.L'humain ne peut vivre que si la terre vit. Alors 7,12 et pourquoi pas 35 milliards d 'etre humains c'est la le plus grand virus qui tuera cette terre.Il est vrai qu'a forece de se multiplier l'homme epuisera ineluctablement les ressources terrestres.Point.C'est la surpopulation qui est le probleme.Y trouver une solution sera difficle mais primordiale et vitale.Les surfaces exploitees,les ressources halieutiques,meme le petrole y passeront.Il est legitime de s'alarmer mais plus efficace d'analyser l'origine du probleme et non pas chercher des solutions aux consequences.S'attaquer a la cause oui,aux consequences,vain !

Malheureusement tout ce qui tourne autour des ressources, qu'elles soient énergétiques, alimentaires, emplois... nous ramène automatiquement à la surpopulation. On aura beau retourner le problème dans tous les sens, on reviendra toujours à la même constatation.

Oui, mais comment faire. Le problème a souvent été évoqué dans plusieurs débats sans que des solutions soient émises. Celui qui la trouvera gagnera le prix Nobel de la paix, parce que, si rien ne se passe de ce côté, ça se terminera par un cassage de gueule inévitable.

Ou sera le dernier à pouvoir recevoir le prix Nobel de la paix parce qu'une bonne guerre, rien de mieux pour résoudre le problème de la surpopulation !

Pour en revenir au débat (celui de base hein pas les OGM :p), il faut bien faire attention car il existe 3 générations d'agrocarburants :

• La première génération : c'est celle dont on parle dans le lancement du débat par l'auteur, on utilise des cultures alimentaires pour la production d'agrocarburants avec tout ce que cela entraine.
  
• La seconde génération : celle-ci s'appuie davantage sur des ressources de type résidus agricoles et forestier et sur des cultures dédiées mais de plantes ou arbres à croissance rapide. C'est opérationnel mais il faut simplement que la phase d'industrialisation démarre.
  
• La troisième génération : Encore au stade d'étude mais cette fois-ci se basant sur les algues et microalgues. Ça c'est très intéressant car n'empiète pas sur les terres agricoles
  

Je relance le débat avec ces infos là sachant que l'UE a décidé en septembre dernier de limiter la casse de la première génération :

L'Europe a finalement donné un coup de frein aux agrocarburants. Par une courte majorité – 356 voix pour, 327 contre et 14 abstentions –, le Parlement européen s'est prononcé, mercredi 11 septembre, pour un plafonnement des agrocarburants dits de "première génération", produits à base de cultures alimentaires (blé, maïs, colza, canne ou palme) : ils seront limités à 6 % de l'énergie finale consommée dans les transports, afin de réduire leur impact négatif sur les productions alimentaires et sur la déforestation.

Le texte fixe parallèlement un objectif de 2,5 % à atteindre pour les "biocarburants avancés", ceux jugés plus vertueux, à base de déchets agricoles et forestiers ou de microalgues – dits de 2e et 3e générations. Au final, ces carburants doivent permettre d'atteindre l'objectif de 10 % d'énergies renouvelables dans les transports d'ici 2020 – les 1,5 % restant provenant des véhicules électriques.

"Citation d'un article du Monde"

Le problème se ramène à l'énoncé suivant:

Quel processus de transformation de l'énergie solaire présente le meilleur rendement:

La synthèse chlorophylienne ?

Ou les cellules photovoltaïques ?

Ou autres ?

•La première génération : c'est celle dont on parle dans le lancement du débat par l'auteur, on utilise des cultures alimentaires pour la production d'agrocarburants avec tout ce que cela entraine.

•La seconde génération : celle-ci s'appuie davantage sur des ressources de type résidus agricoles et forestier et sur des cultures dédiées mais de plantes ou arbres à croissance rapide. C'est opérationnel mais il faut simplement que la phase d'industrialisation démarre.

Pour la première génération, c'est clair, c'est une aberration. Dans la deuxième, ce qui me chiffonne, ce sont ces "cultures dédiées". Cela veut dire qu'on va encore occuper de l'espace pour cultiver en vue de produire du carburant, au lieu de l'utiliser pour cultiver des céréales par exemple.

Oui effectivement mais tu ne vas pas directement faire varier le cours des denrées alimentaires utilisées à d'autres fins. On a rien sans rien, pour avoir notre meuble ikea pas cher il a aussi fallu planter un arbre... Pour manger notre steak on a bien dû élever une vache.

O.K, mais quand même, cultiver pour créer des carburants, ça me choque. La Chine et l'Inde en sont à louer des terres en Afrique pour avoir de quoi manger, et nous on cultiverait pour mettre dans le réservoir ! Je préfère la culture des algues. Celles là on ne les mangent pas. Et puis ça créera des emplois.

On a toujours cultivé des forêts pour produire du bois de chauffage, je ne crois pas que ça ait posé tant de problème ? Si la forêt est gérée correctement je ne vois pas où est le soucis, il faut simplement le faire intelligemment et ne pas simplement planter 10000 hectares d'eucalyptus comme ça. La biomasse dont on a besoin pour le procédé de gazéification doit de toute manière être un mélange donc autant produire directement le mélange sur place pour avoir un écosystème durable. La gestion de forêt durable c'est possible, c'est ce qu'on fait très bien en France par exemple... Et ça créerait aussi des emplois mais là des vrais parce que les algues c'est le futur pas le présent malheureusement

Je suis tout à fait d'accord avec toi Tahar, mais va raconter ça aux Brésiliens et aux Indonésiens, m'étonnerait qu'ils soient O.K pour arrêter de planter des palmiers à huile. Et pourtant ils possèdent les deux poumons de la terre. Nos poumons, ils sont un peu comme ceux d'un mec qui fume depuis 20/30 ans. Il leur faut faire une cure de désintox.

Le problème se ramène à l'énoncé suivant:

Quel processus de transformation de l'énergie solaire présente le meilleur rendement:

La synthèse chlorophylienne ?

Ou les cellules photovoltaïques ?

Ou autres ?

Les solutions se trouveraient alors dans la chimie bio inspirée :

=> Chimie et défis énergétiques du 21ème siècle: carburants àpartir d'eau et de soleil

( Date de réalisation : 25 Mai 2011 )

=> Du soleil et du CO2 : vers des carburants solaires

( date de réalisation : 09 avril 2014 )

A plus !

La seconde génération : celle-ci s'appuie davantage sur des ressources de type résidus agricoles et forestier et sur des cultures dédiées mais de plantes ou arbres à croissance rapide.

About truth and facts

De la vérité et des faits.

On appelle biocarburant de seconde (ou nouvelle) génération le biocarburant qui n'entre pas en compétition avec la chaîne alimentaire.

Personne n'en produit encore à grande échelle, comme c'est le cas de l'éthanol à base de maïs ou de céréales.

C'est opérationnel mais il faut simplement que la phase d'industrialisation démarre.

Depuis sa fondation en l’an 2000, Enerkem, une société; québécoise cotée en bourse, est devenue le chouchou des environnementalistes et fait salivé les verts: « Imaginez utiliser vos déchets pour faire rouler votre voiture », dit la publicité de l'entreprise. À 40 ans, Vincent Chornet est convaincu d'être en train de « construire la prochaine multinationale québécoise », avec la technologie mise au point par son père à l'Université de Sherbrooke.

Enerkem pense que sa technologie de gazéification peut produire de l'éthanol avec des déchets à un coût comparable à celui de l'éthanol conventionnel à base de maïs.

Depuis ses débuts, Enerkem a produit 40 000 L de méthanol ou d'éthanol. Elle dit maintenant se préparer à en produire 38 millions de litres par année à Edmonton, et autant à Varennes, au Québec, ainsi que dans 20 autres usines qui seront construites aux États-Unis.

Il faudra attendre parce qu'Enerkem ne produira pas l'éthanol de nouvelle génération tant attendu dans sa première usine commerciale en Alberta.

C'est du méthanol, un produit intermédiaire qui n'a pas la même valeur commerciale et qui ne peut pas être utilisé comme carburant, qui sort actuellement des installations d'Enerkem Alberta Biofuels.

Le problème auquel Enerkem fait face, selon un spécialiste de ce type de procédé, c'est la purification du gaz de synthèse issu de la première étape de conditionnement de déchets disparates. « C'est extrêmement problématique et ce n'est pas possible de le faire en continu », dit ce spécialiste, qui doute qu'Enerkem réussisse à produire de l'éthanol à grande échelle à un coût raisonnable.

Au bout du compte, estime-t-il, ça devient une question de coût. Même si Enerkem réussit à surmonter cette étape cruciale du nettoyage des gaz, sa technologie fera face à des coûts trop élevés pour s'imposer. C'est le « slag (scories) » qui se forme dans les chambres de combustion qui pose problème. Les tuyaux se bloquent très vite et il faut sans cesse tout arrêter pour les nettoyer.

Une fois les déchets transformés en gaz de synthèse, le nettoyage et la purification de ce gaz pour en faire du méthanol et de l'éthanol sont des opérations très complexes. Le problème n'est pas de produire un peu d'éthanol avec du gaz de synthèse, mais d'en faire beaucoup et en continu.

Un total de 240 millions de $ CAN en capital de risque ont été investis dans Enerkem depuis 2003 par 7 investisseurs différents.

Depuis, pour rassurer les investisseurs Enerkem songe même à renoncer à produire de l’éthanol et se recentrer sur la production de méthanol, matière première pour la fabrication de polymère et de liquide lave-glace.

Con testeur.

Les solutions se trouveraient alors dans la chimie bio inspirée :

=> Chimie et défis énergétiques du 21ème siècle: carburants àpartir d'eau et de soleil

( Date de réalisation : 25 Mai 2011 )

=> Du soleil et du CO2 : vers des carburants solaires

( date de réalisation : 09 avril 2014 )

A plus !

J'ai regardé, en partie, ces vidéos, et, il faut reconnaître que le cerveau humain fourmille de "solutions". Toutes ne seront sans doute pas exploitables, mais la matière grise est en action pour découvrir de nouvelles technologies capables de produire de l'électricité en utilisant au minimum les énergies fossiles.

La seconde génération : celle-ci s'appuie davantage sur des ressources de type résidus agricoles et forestier et sur des cultures dédiées mais de plantes ou arbres à croissance rapide.

About truth and facts

De la vérité et des faits.

On appelle biocarburant de seconde (ou nouvelle) génération le biocarburant qui n'entre pas en compétition avec la chaîne alimentaire.

J'ai pas dit le contraire mais il est quand même question de résidus agricoles et de cultures dédiées

Personne n'en produit encore à grande échelle, comme c'est le cas de l'éthanol à base de maïs ou de céréales.

C'est opérationnel mais il faut simplement que la phase d'industrialisation démarre.

Depuis sa fondation en l’an 2000, Enerkem, une société; québécoise cotée en bourse, est devenue le chouchou des environnementalistes et fait salivé les verts: « Imaginez utiliser vos déchets pour faire rouler votre voiture », dit la publicité de l'entreprise. À 40 ans, Vincent Chornet est convaincu d'être en train de « construire la prochaine multinationale québécoise », avec la technologie mise au point par son père à l'Université de Sherbrooke.

Enerkem pense que sa technologie de gazéification peut produire de l'éthanol avec des déchets à un coût comparable à celui de l'éthanol conventionnel à base de maïs.

Depuis ses débuts, Enerkem a produit 40 000 L de méthanol ou d'éthanol. Elle dit maintenant se préparer à en produire 38 millions de litres par année à Edmonton, et autant à Varennes, au Québec, ainsi que dans 20 autres usines qui seront construites aux États-Unis.

Il faudra attendre parce qu'Enerkem ne produira pas l'éthanol de nouvelle génération tant attendu dans sa première usine commerciale en Alberta.

C'est du méthanol, un produit intermédiaire qui n'a pas la même valeur commerciale et qui ne peut pas être utilisé comme carburant, qui sort actuellement des installations d'Enerkem Alberta Biofuels.

Le problème auquel Enerkem fait face, selon un spécialiste de ce type de procédé, c'est la purification du gaz de synthèse issu de la première étape de conditionnement de déchets disparates. « C'est extrêmement problématique et ce n'est pas possible de le faire en continu », dit ce spécialiste, qui doute qu'Enerkem réussisse à produire de l'éthanol à grande échelle à un coût raisonnable.

Au bout du compte, estime-t-il, ça devient une question de coût. Même si Enerkem réussit à surmonter cette étape cruciale du nettoyage des gaz, sa technologie fera face à des coûts trop élevés pour s'imposer. C'est le « slag (scories) » qui se forme dans les chambres de combustion qui pose problème. Les tuyaux se bloquent très vite et il faut sans cesse tout arrêter pour les nettoyer.

Une fois les déchets transformés en gaz de synthèse, le nettoyage et la purification de ce gaz pour en faire du méthanol et de l'éthanol sont des opérations très complexes. Le problème n'est pas de produire un peu d'éthanol avec du gaz de synthèse, mais d'en faire beaucoup et en continu.

Un total de 240 millions de $ CAN en capital de risque ont été investis dans Enerkem depuis 2003 par 7 investisseurs différents.

Depuis, pour rassurer les investisseurs Enerkem songe même à renoncer à produire de l’éthanol et se recentrer sur la production de méthanol, matière première pour la fabrication de polymère et de liquide lave-glace.

Con testeur.

Je suis totalement d'accord avec toi, on en est pas encore à la phase d'industrialisation et c'est clairement pour des raisons financières. Ton exemple est percutant mais Enerkem n'est qu'un exemple parmi d'autres.

En France, on a un projet plutôt important qui se dessine, le projet Syndièse :

Voici le PDF détaillant les phases du projet ainsi que les détails de ce projet

To be continued...

Les dernières infos datent d'un an, est-ce que le calendrier à pris du retard ou suit son cours ? Je n'arrive pas à choper l'information. En attendant c'est peut être aussi parce que peu de gens s'y intéressent...