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Une page Facebook sur la mutilation.

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Naelli.

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

@ Evasive :Tu ne fais pas un tatouage pour la douleur. Ce n'est pas non plus une pratique vraiment récurrente non plus.

Dans la scarification il y a autre chose.

Non, pas pour la douleur et pourtant il faut bien y passer pour obtenir la jolie chose, j'en référais que, enfin j'avais lu ( faut que je retrouve ce truc) qu'après la scarification survenait une forme de bien être (d'après une personne qui pratiquait) . Ce qu'un tatoué ressent aussi tant c'est encré dans sa peau. Mais bon, ça va devenir compliqué à développer :/

C'est vrai que la comparaison n'est pas la meilleure.

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Membre, 28ans Posté(e)
Naelli. Membre 1 622 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

J'y avais pensé d'aborder le tatoo, mais je me sentais hors sujet....

Genre : on supporte bien le mal de l'aiguille qui dessine, perso, mes tatous ont une histoire ( un souvenir) et si se mutiler prendrait la même place ?

vous m'avez compris ? :D

Moi j'ai compris !! :D

Et j'en pense que c'est peut être valable pour certains cas, comme le besoin de marquer sa peau par des entailles, a une mauvaise période de sa vie. Comme certains le font avec des tatouages plus éloquent mais qui reviennent a la meme chose. Mais pas pour tous les cas comme l'a dit casdenor la mutilation a beaucoup de buts différents, ça peut être pour marquer une période de sa vie, ça peut transformer une douleur mentale en une douleur physique, ça peut aider a ne plus penser a quelque chose, ça peut répondre a des pulsions suicidaires...

Du coup ça peut prendre la meme place mais pas dans tous les cas

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Le tatouage, c'est pour le plaisir du dessin, celui qui le fait, c'est parce qu'il trouve cela beau ou à travers un tatouage souhaite montrer un message. Alors que celui qui se mutile, le fait par souffrance et aura plutôt tendance à cacher ses scarifications.

Oui, pour certains, d'autres ne les montreront pas non plus :)

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Rouge: Hallelujah, c'est bien ça que je veux entendre/lire. Et en lisant les commentaires de certaines sur la page fb, on sentait que oui c'est un truc cool de se tallaider, ça rend mystérieux, et sombre et ça doit être top secret. "Deux trois cicatrices", mais ce qui me met hors de moi c'est que je sais a quelle point la vraie mutilation est dangereuse et ça me rend dingue qu'elle soit prise a la légère par certaines personnes qui en ont une mauvaise interprétation. "ouais non, en fait j'étais franchement mal" .... C'est un besoin de se faire remarquer, le genre d'ados qui fait ça une ou deux fois pour faire comme les autres, fais ça, d'après moi, par ce qu'au fond c'est un enfant gâté qui n'a pas tout ce qu'il veut.

Et c'est grave ? Sérieusement si un ados fais ça une ou deux fois pour faire comme les autres, c'est grave ? Je ne pense pas. Bien moins grave que de se moquer d'un autre pour rentrer dans le groupe, que de se biturer la gueule deux fois par semaine ou que de se droguer.

Tout ce qu'il va avoir c'est deux trois cicatrices et le souvenir, plus tard qu'il était un joli crétin. Franchement, qui n'a pas eu cette sensation en regardant son passé ?

Bleu : Je n'y avais jamais pensé comme ça mais tu as raison, quoi que ce sont deux choses bien différentes.. Une personne qui boit en soirée le fait dans un but et pour des causes bien différents (pas moins déplorables mais bien différentes) de celles qu'une personne qui s'AM. Apres s'Am et noyer son chagrin dans l'alcool sont deux choses tristes, et je n'émet pas de préférence sur ces dernières, j'espère que mon enfant ne tombera jamais dedans.

En fait, il existe un schéma typique qui est commun à l'AM et aux autres dépendances: le fait d'oublier et de "partir". Et des personnes se droguent pour ça, boivent pour ça, s'AM pour ça, tombent dans les TCAs pour ça. Et entre ces trois solutions, la moins dangereuses est l'AM, contrairement à ce qu'on pense.

Violet : Jamais je n'ai enfoncé une personne qui allait mal, tu peux meme trouver des sujets (pas énormément n'étant plus trop active) de suicides ou mutilations sur lesquelles j'ai tenté d'aider les auteurs. Et oui tu le remarqueras, je suis plus douce qu'autre chose quand je leur parle.

J'avais compris, je parlais surtout du début du sujet, et j'expliquais pourquoi j'avais eu une réaction agressive. Je ne doute pas que beaucoup de personnes, face à la souffrance, n'enfoncent pas celle/celui qui est en face. En revanche, trop le font sans faire exprès.

Petit exemple de mon vécu (pr toi musicateur :p) : au collège un garcon voulait sortir avec moi, je l'avais toujours repoussé pour qu'on reste amis, puis un jour je sentais qu'il voulait me montrer quelque chose sur son bras de façon subtile, j'y ai vu une bonne 20e de mini griffures de chat, complètement superflus, rien qui aurait pu le soulager de quoi que ce soit. Ce garçon m'a juste montré qu'il était vexé que je ne sorte pas avec lui, mais non il n'allait pas vraiment mal, ce gâté n'avait juste pas eu ce qu'il désirait. (non je n'ai pas ignoré son bras, je lui ai demandé d'un ton pleins de reproches ce que c'était (bah oui il n'attendait que ça) et il m'a répondu comme je l'attendais d'un air faussement détaché (très mauvais acteur) "rien t'inquiète pas". Il s'est trouvé une nouvelle cible qui a accepté de sortir avec lui est tout allait bien.

Vu comme tu l'as raconté, t'as croisé un crétin. Ça arrive. La différence que je vois entre lui et les jeunes de cette page, c'est que lui a cherché à l'utiliser pour obtenir ce qu'il veut.

Sur cette page, ce n'est clairement pas le cas.

Je sais pas, je sais plus, paradoxalement j'avais plus de facilité a comprendre une anorexie, qu'une fausse auto mutilation, par ce que l'anorexie personne n'en veut vraiment, et personne ne trouve ça "cool".

En fait, si. Il y a des personnes qui trouvent cool l'anorexie. Et pourtant, celles et ceux qui tombent là-dedans n'y tombent pas par hasard.

Ça me rappelle (je vais faire dans le vécu aussi) une fille que j'ai croisée au lycée. Elle avait commencé à arrêter de bouffer en fanfare. Quand je dis en Fanfare, c'était vraiment d'une façon insultante. Elle prenait sa part au réfectoire, et la jetait après l'avoir récupéré. Elle emportait le goûter fait par sa mère, le sortait et le basardait. Elle parlait de ses vêtements et de ce qu'elle allait faire, et surtout, elle se marrait comme pas permis de se dire anorexique.

Elle se faisait trasher comme pas permis. pour ma part, je la suivais sans rien dire. Y a un type qui a fait fermer leur gueule aux autres: "vous voyez pas que c'est exactement ce qu'elle cherche ?"

La nana n'était pas tombée dans l'anorexie de manière fortuite. On a finalement appris qu'elle avait été violée par son frère quelques semaines avant sa "déclaration".

De ça, et d'autres histoires du genre, je dis toujours: ne jugeons pas ceux qui font quelque chose en le chantant à tue-tête, dans le meilleur des cas c'est un crétin et toute forme d'attention ne changera rien, dans le pire, on va démolir quelqu'un qui aurait besoin d'aide.

Pour revenir au fait qu'il faudrait un professionnel dans le groupe, je comprends qu'on ait cette sensation, mais, au contraire, bien souvent, ce n'est pas une bonne idée. Aller voir un professionnel est une démarche que de nombreux individus ne veulent pas faire ou ne peuvent pas, psychologiquement, faire. Aller dans un groupe avec un professionnel, c'est accepter qu'on a un problème. Ces groupes ne demandent pas d'accepter qu'il y a un problème, mais de se débattre, et de ne pas s'effondrer. En somme, ils aident à combattre un problème, avant même de demander à l'individu d'accepter qu'il existe.

Or, l'acceptation qu'on ait un problème est déjà un premier pas.

De la même manière que les fora d'entraides ont déjà démontré leur efficacité et je pourrais produire je ne sais combien de personnes (moi y compris) qui les ont attrapé en bouée et qui ont été aidé, de la même manière, je ne doute pas que ce genre de groupe puisse aider, à sa façon.

Rappelons que beaucoup de personnes, même après avoir une aide professionnelle, conservent ces soutiens qui sont totalement différents. J'admets, certes, que cette page ne présente pas, à mon sens, de rappel suffisant sur le fait qu'elle ne remplace pas une aide psychologique. (ce que font les fora en général, type BUS) Mais le fait est qu'elle répond à une demande. Si on regarde, d'ailleurs, la page "à propos", elle ne fait pas de l'AM un truc cool. Elle rappelle qu'elle est une expression de souffrance chez les jeunes. (même si, en réalité, l'AM se poursuit chez certains bien au-delà de l'âge adulte)

La proposition de January serait donc effectivement de la censure, mais elle serait, en sus, contreproductive.

@Evasive: oui, c'est là un autre mécanisme de l'automutilation qui existe: marquer le fait de rester en vie, ou un moment qui a fait mal, pour rappeler que ce cap là, a été passé.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 725 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Oui, je sais bien que chacun à ses soucis, et que plein de petites choses peuvent en engendrer une grosse.

Mais ici, j'ai fait une description d'UN vrai problème, un seul, qui pourrait mener quelqu'un au suicide.

Quoique, effectivement, je penses bien que ce soit l'accumulation qui fait perdre espoir.

Oui, vous m'avez demander comment je vois moi, la définition d'un vrai problème, donc c'est selon mon vécu, mais je sais bien que tout le monde n'a pas la même perception de la douleur.

En réalité, j'ai donné ses exemples car se sont ceux auxquels tout le monde penses, mais pour ne pas vous plaire :

Pour moi, la rupture amoureuse, c'est futile, ça me me touchera pas.

Le viol, plutôt qu'une envie de suicide, j'aurais une envie de meurtre, si ça arrivait.

Le handicap, je continuerais à m'accrocher malgré les complications dans ma vie.

Et oui, le manque d'argent ou l'absence de travail ne sont pour moi pas des raisons valables de suicide.

J'ai omis ces exemples car ce sont des accumulations de problèmes divers et variés, et là, on parle d'UN problème, tu comprends ?

Mais si je devais parler d'accumulation, je dirais que ce n'est pas une raison valable nomplus, car AUCUNE raison n'est valable pour penser à la mort.

Après, la vie des gens est si différente, et donner une définition exacte sur "l'accumulation", ça serait assez difficile, mais pour faire simple, je dirais que même si on est assiégé de plein de petites coupures, et qu'on ne peut pas les éviter, et bien la vie est faite de petites coupures, et pour avancer, il faut se donner un objectif. Si on baisse les bras et qu'on se laisse submerger dès le début, alors comment résister aux vagues de problèmes de la vie adulte ?

Pour l'histoire de tes chevaux, saches que je donne autant d'importance à la vie "animale" qu'à la vie humaine, donc que tes amis soit malade et que ça te rende mal, c'est compréhensif. Mais qu'on soit d'accord, tu n'ira pas jusqu'à te suicider. Elle est là la différence, et même si à coté de ça tu avais 100 problème, tu irais jusqu'à offrir ta vie à la mort ?

Je penses, pour ma part, que malgré tous les problèmes du monde, la vie, c'est la vie, et il faut l'aimer et la chérir malgré que ce soit une grosse salope.

Ca serait un peu comme une rivale, le but c'est de surpasser tout les pics qu'elles nous envoi, et la finir en beauté, pour gagner le jeu.

Charlou, nous sommes évolutifs en permanence. Aucun d'entre nous n'est capable, à l'avance, de savoir exactement ce qu'il ferait devant un traumatisme. Justement, parce que nous sommes évolutifs en permanence. Tu ne peux affirmer avec certitude aujourd'hui ce que tu ferais si par exemple tu perdais un de tes enfants, si un de tes parents devenait dépendant (oui, ça ne nous concerne pas forcément directement), si ton meilleur ami jetait sa voiture contre un mur, si tu apprenais que tu es atteint d'une maladie incurable, si tu perdais d'un seul coup ta famille ton travail et ta maison, non, tu ne peux affirmer avec certitude aujourd'hui, ce que tu ferais, comment tu réagirais.

Combien d'entre nous se disent, j'ai "appris". Aujourd'hui je comprends telle ou telle chose, parce que je suis dedans. Avant, "je croyais que", "je me pensais" comme ceci ou comme cela ?

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

@ Charlou, tu verras en vieillissant/grandissant, que certains problèmes ou priorités changent/évoluent. A ton âge, je ne pensais certes pas comme maintenant, peut-être qu'aussi j'aurais envoyé balader ( ce qui m'étonnerais, mais bon....), déjà que je ne supporte pas toute forme de violence, imagine toi ce que ça me boulverse de voir ces images....

Moi j'ai compris !! :D

Et j'en pense que c'est peut être valable pour certains cas, comme le besoin de marquer sa peau par des entailles, a une mauvaise période de sa vie. Comme certains le font avec des tatouages plus éloquent mais qui reviennent a la meme chose. Mais pas pour tous les cas comme l'a dit casdenor la mutilation a beaucoup de buts différents, ça peut être pour marquer une période de sa vie, ça peut transformer une douleur mentale en une douleur physique, ça peut aider a ne plus penser a quelque chose, ça peut répondre a des pulsions suicidaires...

Du coup ça peut prendre la meme place mais pas dans tous les cas

ce n'était qu'une comparaison, que ça soit l'un ou l'autre, ça laisse des traces et c'est lié en un premier temps à la douleur.

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Membre, 27ans Posté(e)
Charlou01 Membre 518 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)

January, pour te dire franchement :

Il y a deux événements qui m'ont fait complètement changer :

La mort de ma mère, qui a rendu mon cœur en pierre.

Ma première déception amoureuse, qui m'a apprit à ne plus aimer.

Aujourd'hui, je suis complètement renfermé à toute forme d'amour.

Comment t'expliquer.. Quand ma mère est décédée, la personne à laquelle je tenais plus que tout au monde, c'était ma petite soeur, javais tellement peur de sa mort, que je l'ai imaginée de toute les façon possible, persque à m'en faire pleurer, des 100ène de fois, et aujourd'hui, j'ai tellement imaginé cette douleur au plus profond de moi, qu'elle ne m'atteind plus.

Ma soeur, je tien pourtant tellement à elle, la pensée de sa mort aujourd'hui ne me fais plus autant souffrir qu'avant.

Donc, toute autre forme de décès ou de douleur ne m’atteint pas.

On peut donc, au final, peut-être dire que je suis un monstre, ahah.

L'amitié m'a trop déçu, même mon meilleur pote, s'il me trahit j'lui tire dessus.

Je ne sais plus aimé, en réalité, car je m'y refuse. Donc l'amitié, ahah, c'est plus rien pour moi. Je suis quelqu'un d’extrêmement loyal, mais pas par amour, mais par principe.

Si j'apprenait que je devais mourir, effectivement, je serais très affecté, mais je profiterais, je ne me tuerais pas.

Donc, effectivement, si j'ai se mépris pour ses personnes suicidaires, c'est car je vois le monde à partir de mon vécu, et donc, j'ai du mal à comprendre.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Va jouer dans ton bac à sable gamin, c'est pas parce que la vie t'a cogné et que tu réagis en salaud que c'est une meilleure façon de vivre que ceux qui ne cherchent pas à démolir les autres.

Désolé, je me cite, et je sais que c'est violent, mais c'est exactement ce que j'ai dit plus tôt dans le sujet.

Tu as pris des coups dans la gueule, et tu t'es refermé sur toi-même. Plutôt que de t'effondrer, tu as foutu une carapace de dédain et de froid autour de toi-même et tu maudis ceux qui prennent une autre voie ? Ceux qui choisissent de ressentir encore ?

Ouais, t'as pris des coups dans la gueule. Guess what ? C'est exactement comme ça qu'on devient aigri et cruel avec les autres. Petit à petit. Parce qu'on a eu mal, et qu'on n'accepte pas la douleur des autres pour X ou Y raison. Et petit à petit, on finit Tatie Daniel comme qui dirait.

Tu sais ce que c'est de se lever chaque matin en sachant que tu vas passer 7-8 heures à attendre que le temps passe parce que ceux autour de toi ne t'adressent la parole que pour t'insulter ou se foutre de ta gueule ? Tu sais ce que ça fait de vivre ainsi pendant un, deux, trois, quatre, cinq, dix ans ? Tu sais ce que c'est de voir son frère, son oncle, son père, sa mère, sa tante ou son frère qui décide qu'il a le droit d'utiliser ton corps pour son plaisir ? Tu sais ce que c'est quand, pendant des années et des années, les personnes auxquelles tu tiens le plus se foutent de ta gueule ou te font remarquer, constamment, que tu es grosse ? Tu sais ce que c'est la solitude absolue ? Pas le fait d'être seul, le fait d'être définitivement faux, parce que les autres te dégageraient s'ils savaient ? Tu sais quel poids ça fait sur un individu ?

Une brique qui te tombe sur le dos te le brisera à coup sur. Mais un grain de sable chaque jour à porter en plus, je peux t'assurer qu'au fur et à mesure, ça te rouille, ça t'écorche, ça te déchire. Et le pire, c'est que tu ne peux même pas te plaindre, parce qu'avec la douleur qui te cogne la gueule, se mêle le fait que tu n'as rien en particulier dont tu puisses te plaindre. Juste des trucs, par-ci, par-là, des choses sans importances.

Que tu ne comprennes pas la douleur des autres, c'est compréhensible. Que tu ne veuilles pas la comprendre est admissible. Que tu la rejettes est injuste.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 61 725 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Tu n'es pas un monstre Charlou. Tu as subi je suppose ce que tu considères comme une injustice (oui, perdre sa maman n'est pas dans l'ordre des choses) et tu éprouves de la colère. Tu as mis en place des mécanismes psychiques qui permettent de te protéger. L'évitement t'est apparu le plus confortable.

Tu n'est pas hermétique à l'amour, voyons, tu aimes ta petite sœur. C'est la seule à tes yeux aujourd'hui qui ne représente pas de "danger" en quelque sorte, mise à part sa disparition, et c'est pourquoi tu l'as éprouvée encore et encore jusqu'à ce que l'imaginer morte ne te touche plus. Au fond de toi, tu sais que si c'était la réalité, ce serait probablement différent.

Tu as le mérite de le dire : je vois le monde à travers mon prisme, peut être que c'est pour cela que je méprise les suicidaires.

En vérité Charlou, ce n'est pas après eux que tu en as, c'est après la mort, tout simplement. Tu l'as trouvée tellement injuste cette mort (celle de ta maman), que tu ne peux pas envisager qu'on veuille mourir par soi-même. Merde alors ! Et les autres ? Ca fait du mal autour de soi. Ca t'a fait du mal à toi, et elle n'a pas fait exprès de mourir ta maman (peut être, je ne sais pas), alors qu'il y en ait qui veuillent mourir exprès, se blesser exprès (tu le ressens comme faire du mal aux autres et pas à eux mêmes), ça tu ne peux pas le supporter.

Voilà, c'est ainsi que je "t'entends", en toute humilité.

Ce pavé est hs par rapport au sujet et je m'en excuse vraiment Naelli.

Modifié par January
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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
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On a tous une maman Charlou

( comme toi, je n'ai plus la mienne), oui, le monde s'est effondré aussi, que tu aies n'importe quel âge quand tu perds quelqu'un, la douleur, la tristesse est la même pour tout le monde. Dis toi qu'il n'y aurait pas eu plus pire que ta maman te perde toi ou ta soeur, perdre un parent est dans la logique des choses ( ouais bon....) mais perdre un enfant.... Mais bon, ça c'est du HS.

Rester dans ta bulle, avec tes opinions actuels ne te feront jamais avancer, déception amoureuse ou pas, il faut avancer, décès ou pas, c'est toujours le même refrain :)

January et moi n'avons pas la même conception de l'ordre des choses, ça me fait sourire :)

Modifié par Evasive
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Invité pako
Invités, Posté(e)
Invité pako
Invité pako Invités 0 message
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Salut ,

En vérité Charlou, ce n'est pas après eux que tu en as, c'est après la mort, tout simplement

+1 , c'est l 'impression que Charlou me donne également ...Perdre ses parents , c'est dans la triste logique des choses , mais dans son cas , il a perdu sa mére trés jeune ( si il a bien 16 ans ) ...et perdre sa mére ou son pére lorsqu'on est encore si jeune , ce n'est pas pareil que de perdre ses parents à l âge de trente ou quarante ans ...

Je comprends un peu sa révolte ...

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Oui, pour certains, d'autres ne les montreront pas non plus :)

Oui mais le but n’est pas le même, celui qui se scarifie la peau, c’est une façon de se libérer de ses angoisses par la douleur physique, il va rechercher la douleur qui lui apportera un certain soulagement sur le moment alors que celui qui se fait un tatouage, il recherchera à modifier son corps dans le but de cacher ses angoisses et de se montrer moins fragile envers l’autre en cachant son corps ou en se montrant tel qu’il se perçoit, enfin tout dépend des personnes mais l’idée est plus ou moins dans ce sens.

C’est comme une opération esthétique, on le fait soit pour être plus beau, soit parce qu’on est angoissé et le changement peut aider certains mais s’il y a parfois demande de voir un psychologue, c’est parce que justement l’opération peut ne pas être nécessaire dans certains cas et que d’autres moyens peuvent être plus utiles comme celui qui va se faire tatouer si c’est à cause de ses angoisses, il ne fait que mettre un pansement à sa douleur mais il ne soigne pas la cause.

Et là, je fais surtout allusion à certains qui pourraient se tatouer de façon excessive et régulière sur tout le corps pour ceux qui ne peuvent s’en passer, c’est vrai que je n’en avais pas tenu compte car j’avais plus fait attention à ceux qui se font juste un tatouage et que là, ce n’est que pour le plaisir du dessin.

Enfin pour ma part, ce sont deux cas différents et je ne trouve pas qu’on peut les comparer. La douleur n’est déjà pas la même et par exemple, une opération, il va y avoir coupure de la peau et c’est dans le but d’apporter un changement du corps, ce qui est le cas de celui qui se fait tatouer alors que celui qui se scarifie ne cherche aucunement une modification de son corps, peut lui importe, c’est juste la douleur qu’il recherche, une façon de se détruire ou peut être inconsciemment un appel à l’aide car les autres peuvent voir ses cicatrices. Alors que celui qui se tatoue, si c’est parce qu’il a des problèmes, il va vouloir se mettre une carapace pour se protéger, il ne veut pas se détruire, il cherchera juste un moyen de pouvoir survivre.

Modifié par samira123
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Membre, 27ans Posté(e)
Charlou01 Membre 518 messages
Baby Forumeur‚ 27ans‚
Posté(e)

casdenor,

Je comprends ce que tu veux dire, mais tu es entrain d'essayer de me faire comprendre que j'ai tord avec des mots super violent, et ce que tu dis aurait pu en blesser plus d'un, non ?

Donc au final, tu réagis comme tu dis que je le fais, non ?

Mais, au pire, aucune importance, moi j'en m'en fou, c'est pas bien grave.

Je ne l'ai as vécu, donc non, je ne sais pas, et, je penses, qu'il n'y a que lorsque l'on a vecu la douleur de quelqu'un qu'on peut réellement le comprendre.

Donc si pour toi, c'est une raison de vouloir se donner la mort, soit, je ne te contredis pas. Mais si c'est de l'affection qu'il manque, je ne penses pas que c'est sur Facebook qu'on peut la trouver, comme je l'ai dit (c'est le sujet de départ), mais vers des personnes comme le colège/lycée, les amis, ou même des associations.

Je ne rejette as a douleur des autres, non. Jamais de la vie !

Je rejette l'idée qu'à un moment la seule solution soit a mort.

La façon dont tu parle de moi me fais penser à Hitler, un homme qui a gardé toute sa colère et sa douleur en lui pour la rejetter sur les autres, c'est extrement dégradant, quand même. Je me fais peur, ahah.

______________

January,

Pour te répondre, en première partie, je penses que la façon de le faire a plus juste sera de te proposer 3 vers d'un poème que j'ai écris, et que j'ai posté si tu souhaite le lire un jour :

"Je regarde les photos, mais ton sourire n'ramène pas l'mien,

Un léger souvenir, seul pour combattre un lourd chagrin

Le cri de mon âme brise le silence de mon coeur,

Mes textes tournent en rond, car ils entourrent ma douleur.

Je n'veux plus aimer car ça m'a fait trop souffrir,

Je me suis arraché le coeur pour ne plus m'en servir."

Bien sûr que j'ai de la colère, beaucoup de colère, mais envers moi même. Et je ne la crache sur personne au quotidien.

C'est tout à fait ça, comme je l'ai dit, je ne veux plus de 'amour.

Car c'est bien beau, mais un jour ça te retombe dessus.

Non, en réalité, j'aime aussi mon père, et il y a quelques autres personnes qui comptent, mais c'est celle qui comte le plus.

Et, si, j'aurais la même réaction, je le sais.

Je ne veux plus verser une larme par amour. Plus une.

Moi, je déteste la mort, car pour moi, elle efface tout ce qu'on a pu construire intérieurement, tout le travail intellectuel d'une vie disparaît apres la mort, et puis, elle fait trop souffrir les autres, et puis, qui souhaite mourir réellement ? La vie est si belle, si harmonieuse, elle t'offre tellement de possibilité. Alors après comme je l'ai dit, elle peut faire du mal, mais il faut en profiter tant qu'on en a encore le temps.

Bien sûr que je n'ai rien après les personnes qui souffrent, elles n'y peuvent rien, et je ne peux qu'avoir de l'empathie à leur sujet.

Ma mère est décédée d'un cancer généralisé, donc elle n'a pas choisi sa mort, effectivement.

Et pour répondre à pako, j'avais 11 ans, et j'ai bien 16 ans actuellement^^.

Pour faire simple :

Une personne qui souffre, je la "comprends", et je ne souhaite que son rétablissement.

Une personne qui souffre, et qui veut mourir, je ne souhaite que son rétablissement, mais je la méprise pour son désir de mort.

_____________

Evasive,

Non, mon monde ne s'est pas effondré, au contraire, il s'est complètement bâtit, je suis devenu une nouvelle personne, je n'étais plus le gosse gâté, idiot. J'ai appris tellement de chose suite à cette événement. J'ai changé, je me suis fais un opinion de la vie, et j'ai grandit, vraiment.

Je ne veux plus d'amour, c'est un choix, et je ne veux pas d'enfant nomplus, c'est un choix aussi.

Au final, la seule raison qui ferait que je veuille un enfant, c'est la nostalgie de moi et ma soeur enfant, insouciant, et plein de joie dans les yeux.

Donc, je ne suis pas dans ma bulle, car je suis très social, mais je ne veux pas d'amour.

____________________

Modifié par Charlou01
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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Oui mais le but n’est pas le même, celui qui se scarifie la peau, c’est une façon de se libérer de ses angoisses par la douleur physique, il va rechercher la douleur qui lui apportera un certain soulagement sur le moment alors que celui qui se fait un tatouage, il recherchera à modifier son corps dans le but de cacher ses angoisses et de se montrer moins fragile envers l’autre en cachant son corps ou en se montrant tel qu’il se perçoit, enfin tout dépend des personnes mais l’idée est plus ou moins dans ce sens.

Oui, je vois où tu veux en venir

C’est comme une opération esthétique, on le fait soit pour être plus beau, soit parce qu’on est angoissé et le changement peut aider certains mais s’il y a parfois demande de voir un psychologue, c’est parce que justement l’opération peut ne pas être nécessaire dans certains cas et que d’autres moyens peuvent être plus utiles comme celui qui va se faire tatouer si c’est à cause de ses angoisses, il ne fait que mettre un pansement à sa douleur mais il ne soigne pas la cause.

euh oui, c'est une autre chose aussi.

Et là, je fais surtout allusion à certains qui pourraient se tatouer de façon excessive et régulière sur tout le corps pour ceux qui ne peuvent s’en passer, c’est vrai que je n’en avais pas tenu compte car j’avais plus fait attention à ceux qui se font juste un tatouage et que là, ce n’est que pour le plaisir du dessin.

J'allais justement y venir, pour certains , ça devient une addiction assez envahissante , voir tout aussi destructrice, la douleur physique se mélange assez bien avec le résultat de se voir " modifié" en chaque cm² de peau...

Enfin pour ma part, ce sont deux cas différents et je ne trouve pas qu’on peut les comparer. La douleur n’est déjà pas la même et par exemple, une opération, il va y avoir coupure de la peau et c’est dans le but d’apporter un changement du corps, ce qui est le cas de celui qui se fait tatouer alors que celui qui se scarifie ne cherche aucunement une modification de son corps, peut lui importe, c’est juste la douleur qu’il recherche, une façon de se détruire ou peut être inconsciemment un appel à l’aide car les autres peuvent voir ses cicatrices. Alors que celui qui se tatoue, si c’est parce qu’il a des problèmes, il va vouloir se mettre une carapace pour se protéger, il ne veut pas se détruire, il cherchera juste un moyen de pouvoir survivre.

j'ai essayé de formuler ce que je ressentais par apport à ces 2 cas différents, il y a une similitude quelque part, mais je ne trouve pas les mots adéquats afin de m'exprimer sur ce que je ressens. ;)

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
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Oui mais le but n’est pas le même, celui qui se scarifie la peau, c’est une façon de se libérer de ses angoisses par la douleur physique, il va rechercher la douleur qui lui apportera un certain soulagement sur le moment alors que celui qui se fait un tatouage, il recherchera à modifier son corps dans le but de cacher ses angoisses et de se montrer moins fragile envers l’autre en cachant son corps ou en se montrant tel qu’il se perçoit, enfin tout dépend des personnes mais l’idée est plus ou moins dans ce sens.

C’est comme une opération esthétique, on le fait soit pour être plus beau, soit parce qu’on est angoissé et le changement peut aider certains mais s’il y a parfois demande de voir un psychologue, c’est parce que justement l’opération peut ne pas être nécessaire dans certains cas et que d’autres moyens peuvent être plus utiles comme celui qui va se faire tatouer si c’est à cause de ses angoisses, il ne fait que mettre un pansement à sa douleur mais il ne soigne pas la cause.

Et là, je fais surtout allusion à certains qui pourraient se tatouer de façon excessive et régulière sur tout le corps pour ceux qui ne peuvent s’en passer, c’est vrai que je n’en avais pas tenu compte car j’avais plus fait attention à ceux qui se font juste un tatouage et que là, ce n’est que pour le plaisir du dessin.

Enfin pour ma part, ce sont deux cas différents et je ne trouve pas qu’on peut les comparer. La douleur n’est déjà pas la même et par exemple, une opération, il va y avoir coupure de la peau et c’est dans le but d’apporter un changement du corps, ce qui est le cas de celui qui se fait tatouer alors que celui qui se scarifie ne cherche aucunement une modification de son corps, peut lui importe, c’est juste la douleur qu’il recherche, une façon de se détruire ou peut être inconsciemment un appel à l’aide car les autres peuvent voir ses cicatrices. Alors que celui qui se tatoue, si c’est parce qu’il a des problèmes, il va vouloir se mettre une carapace pour se protéger, il ne veut pas se détruire, il cherchera juste un moyen de pouvoir survivre.

Pour moi la mutilation est pulsionnelle, tandis que le tatouage est un projet, est pensé, mûri. Cela me semble, en effet, différent. Le tatouage vise à embellir, la mutilation à détruire à s'empêcher inconsciemment d'être beau/désirable. Mais bien entendu je fais certainement l'erreur de généraliser un phénomène plus complexe.

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Evasive,

Non, mon monde ne s'est pas effondré, au contraire, il s'est complètement bâtit, je suis devenu une nouvelle personne, je n'étais plus le gosse gâté, idiot. J'ai appris tellement de chose suite à cette événement. J'ai changé, je me suis fais un opinion de la vie, et j'ai grandit, vraiment.

Oui ça se ressent que tu as déjà un certain vécu, mais bon, c'est justement par là, que je ne comprends pas que tu bloques une certaine ouverture d'esprit.

Je ne veux plus d'amour, c'est un choix, et je ne veux pas d'enfant nomplus, c'est un choix aussi.

Oui, c'est un choix, mais tu ne sais cependant pas ce que l'avenir te réserve :)

Au final, la seule raison qui ferait que je veuille un enfant, c'est la nostalgie de moi et ma soeur enfant, insouciant, et plein de joie dans les yeux.

Donc, je ne suis pas dans ma bulle, car je suis très social, mais je ne veux pas d'amour.

On ne peut vivre sans amour :) regarde, on t'aime déjà :D

____________________

Hs , dsl.

Modifié par Evasive
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Je ne rejette as a douleur des autres, non. Jamais de la vie !

Je rejette l'idée qu'à un moment la seule solution soit a mort.

La façon dont tu parle de moi me fais penser à Hitler, un homme qui a gardé toute sa colère et sa douleur en lui pour la rejetter sur les autres, c'est extrement dégradant, quand même. Je me fais peur, ahah.

Ohla, ne me lance pas sur Hitler, j'ai limite de quoi faire une thèse sur lui. Le bouc émissaire parfait du XXème siècle. Quelle blague. Mais tu as saisis l'idée, bien que l'analogie soit mauvaise, tu vas sur un chemin qui peut t'anéantir.

Ce que je te dis, c'est que ce que tu fais est une mauvaise pente. Et comme tu le vois, pour autant, je continue d'être violent. Parce qu'à mon sens, c'est pas en te disant des paroles douces qu'on va te faire avoir un électrochoc.

J'en reviens à ceci:

Je comprends ce que tu veux dire, mais tu es entrain d'essayer de me faire comprendre que j'ai tord avec des mots super violent, et ce que tu dis aurait pu en blesser plus d'un, non ?

Donc au final, tu réagis comme tu dis que je le fais, non ?

Je distingue deux types d'individus. Ceux qui rejettent leur souffrance sur eux-mêmes, ceux qui la rejettent sur les autres. Si je peux protéger les deux, je le fais. Si je dois choisir, je choisirais toujours celui qui a pris le choix de rejeter sa souffrance sur lui-même.

Dans ce sujet, au début, je suis intervenu avec violence parce qu'il était hors de question de voir des propos pareil sans qu'il y ait une réponse équivalente. Oh, bien sur, ce n'est pas rationnellement que j'ai fonctionné ainsi, l'émotion y était, mais le principe reste le même. Par la suite, j'ai essayé, et j'essaie encore, de te secouer. Parce qu'aider une personne ne signifie pas simplement lui faire un calin, comme je le signalais récemment à un ami, mais aussi à la secouer quand elle en a besoin.

Et je pense que oui, tu en as besoin. Pour comprendre que non, tu ne connais pas les autres douleurs, et donc que non, tu ne peux pas te permettre de les juger ainsi, qui plus est sur un espace public.

Donc si pour toi, c'est une raison de vouloir se donner la mort, soit, je ne te contredis pas. Mais si c'est de l'affection qu'il manque, je ne penses pas que c'est sur Facebook qu'on peut la trouver, comme je l'ai dit (c'est le sujet de départ), mais vers des personnes comme le colège/lycée, les amis, ou même des associations.

Ce que ces personnes cherchent, ce sont d'autres personnes capables de les comprendre. Et tu sais ce qu'elles reçoivent au lycée ? Des regards de dégoûts, des entretiens avec l'infirmière qui parfois virent carrément à la menace d'expulsion (sisi, menacé d'expulsion pour mal-être), etc...

D'autant, encore une fois, que parmi ces personnes, une chose que tu ne comprends pas, c'est que la majorité ne veulent pas mourir et se battent jour après jour pour ne pas se buter. D'une façon qui t'es étrange, sans aucun doute, mais il ne faut jamais oublier que l'AM, les TCAs, ou toute autre conduite addictive/destructrice est souvent résultante d'une dualité d'envie de vivre & de mourir.

Un petit point sur les tatouages: pour la majorité des individus, se faire tatouer n'a aucun rapport avec l'AM.

Cependant dans le cadre d'un automutilateur, le tatouage peut tout à fait avoir la même fonction que l'AM. D'ailleurs, il n'est pas rare que l'AM soit utilisé dans le but de faire des formes ou mêmes des mots ou des phrases.

Modifié par casdenor
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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

j'ai essayé de formuler ce que je ressentais par apport à ces 2 cas différents, il y a une similitude quelque part, mais je ne trouve pas les mots adéquats afin de m'exprimer sur ce que je ressens.

C'est peut être un peu ce que Casdenor ci-dessous en dit que tu voulais évoquer, si c’est le cas, oui je comprends mieux. Si la personne est à la base un auto mutilateur, il y a que le changement de pratique qui diffère et que dans ce cas, il y a bien similitude, l'automutilation.

Un petit point sur les tatouages: pour la majorité des individus, se faire tatouer n'a aucun rapport avec l'AM.

Cependant dans le cadre d'un automutilateur, le tatouage peut tout à fait avoir la même fonction que l'AM. D'ailleurs, il n'est pas rare que l'AM soit utilisé dans le but de faire des formes ou mêmes des mots ou des phrases.

Modifié par samira123
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