Qui est le plus grand Économiste?

Pour le reste, merci de donner un lien vers ton machin nommé "Contrepoints", j'aimerais m'abreuver à la source vu que tu ne comprends que dalle.

Le nain n’y comprenant que dalle puise sa source dans Contrepoints, un webzine français couvrant l’actualité, française, belge et internationale sous un angle libéral.

Les extraits de textes cités dans ma réponse no 19 sonts des articles signés par Michel de Poncins, diplômé de L’institut d’Études Politique de Paris et docteur en économie. Pascal Salin, économiste et intellectuel français, professeur émérite de l’Université de Paris IX Dauphine, spécialiste de la théorie monétaire et de la finance publique. Finalement d’un diplômé en Finance de HEC Paris, actuellement doctorant en Finance théorique à l’École d’Économie de Toulouse signant sous le pseudonyme d’Acrithène.

Con testeur.

Aucun,tous ce sont trompé lamentablement mais à chaque fois qu'ils sont interroger sur la crise,tous disent " j'avais prévu ça depuis longtemps " xD

Les économistes ne servent à rien

Intéressant. Un escroc s'inspire d'une idée qu'il ne comprend pas, afin de la dévoyer, de la faire dégénérer en une arnaque, de façon à pouvoir ensuite profiter de cette arnaque : ceci veut donc forcément dire que l'idée de départ est de la merde.

Hum, ça m'étonnerais fortement qu'il n'ait pas compris le système. C'est un financier de haut vol. Il a été patron du NASDAQ. C'est juste l'idée évoquée de ce système que fait penser à cette solution. Mais on n'a pas besoin d'avoir étudié ce système pour avoir l'idée qu'il suffit d'avoir un portefeuille en croissance pour pouvoir servir des rendement supérieurs à ceux réellement réalisés. Etant entendu que les comptes manquent singulièrement de transparence et de régulation. Ainsi on peut avoir des résultats anormalement élevée qui augmentent encore la croissance de l'encours géré.

Peut être qu'on se mélange à cause du propos abusif de Contesteur. Ça n'a rien d'une pyramide de Ponzi. Mais pas du tout. Il y a un mécanisme qui évoque Ponzi parce qu'il est facile de servir les retraites après une croissance des effectifs et difficile dans le cas contraire. Les fluctuations étant tamponnées par des placements financiers justement. S'il y a souci ce n'est pas parce que le système serait une pyramide de Ponzi.

Pour en revenir à Madoff je ne pense pas que ce brillant énergumène a planifié de finir sa vie en prison. Je ne crois pas. Je pense même que de bonne foi il croyait faire le malin et obtenir d'excellents rendements. Certains fonds y arrivent. Je pense qu'il a du servir des rendements supérieurs à ses résultats en pensant rencontrer une déconvenue passagère. Que l'année prochaine ça irait mieux. Ils sont tant à faire ainsi, tel un trader débutant qui augmente sa position parce qu'il vient de se prendre une claque. Le problème c'est lorsque ce sont des pros qui jouent à ça.

Socrate.

"Principes del'économie : c'est l'art de gouverner sa maison ou celle d'un autre ; mais cette science ne suffit pas pour faire un bon père de famille, il faut encore être libre des mauvaises passions.

- Ainsi, à ton avis, ce qui est utile est une valeur, et ce qui est nuisible une non-valeur.

- Tu as l'air de dire, Socrate, que l'argent même n'est pas une valeur, si l'on ne sait pas s'en servir.

Ainsi une flûte pour un homme qui sait bien jouer de la flûte est une valeur, tandis que pour celui qui ne sait pas, elle ne lui sert pas plus que de vils cailloux, à moins qu'il ne la vende.

Il est donc d'un bon économe de savoir user de ses ennemis de façon à en tirer avantage ?

- Assurément."

Xénophon

En quoi le fait d’être plus connu ferait de lui le plus grand économiste ?

Keynes ? Mais c'est grâce a la politique de relance Keynésienne qu'ont connait une tel crise de la dette et de l’état providence

La politique de Keynes est pourtant celle du compromis. Il serait mensonger de ne pas mentionner à quel point elle a pu être sabotée. On voit d'ailleurs que beaucoup de gouvernants se réclament plutôt de Keynes mais finissent par se plier aux diktats les plus ultralibéraux. Donc, en terme d'application, il est difficile d'appliquer une politique économique juste quand des lobbies prédateurs aussi gros pèsent sur les lois et les marchés.

Le libéralisme lui-même se vautre dans ses grandes largeurs à cause de cette prédation, de l'intérêt supérieur du profit qui ne régule finalement rien et dont les bénéfices sont loin d'être justement répartis alors qu'on paye tous le prix fort (kidnapping de rentrées fiscales, lobbying contre le service public, lois commerciales iniques,...).

Le plus grand économiste ? Je ne sais pas. Il y a plusieurs visions et dans l'absolu, je préfère ceux qui n'éludent pas le facteur humain et humaniste dans l'équation, ou qui ne servent pas le tour de passe-passe comme quoi la somme des intérêts personnels fini forcément par être bénéfique à la masse. On constate que c'est faux, que c'est une illusion. La réponse est forcément partisane.

Je mettrais bien Keynes. S'il faut vraiment mettre une numéro un. C'est un des premiers mathématicien de bon niveau à avoir essayé de mettre un peu d'analyse rationnelle et quantitative sur les choses.

Je ne parlerais pas de l'aspect "ils sont tous nuls, ils ne prévoient pas les crises, bla bla". C'est une perte de temps. Bien sur ce n'est pas une science exacte. Et je suis le premier à rigoler intérieurement à la vue d'un panneau indiquant la direction des "sciences économiques". Toutefois ce n'est pas la question. C'est un peu comme la recherche opérationnelle. Ce n'est pas parce que l'on obtient pas la perfection des mathématiques ou de la physique que ce n'est pas une science, ni que les résultats fussent ils approchés ou imprécis n'ont aucun sens.

Keynes se faisait prendre pour un gauchiste. Il défendait moralité, redistribution des richesses, politique sociale. C'est néanmoins un théoricien et défendeur du libéralisme, du capitalisme, des échanges, etc. Lui opposer la responsabilité de la crise actuelle est d'une bien grande naïveté. Il a fournis des clefs, pour comprendre et analyser le stop and go, cette possibilité d'accélérer ou de ralentir l'économie par la dépense publique, par la création monétaire. Accuser Keynes d'être un fourrier de la crise actuelle, c'est comme accuser un cancérologue de causer le cancer.

Donc Keynes en premier je dirais.

J'aimes bien Maurice Allais pour des raisons chauvines.

Et aussi Gérard Debreu pour des raisons semi chauvines.

Mais c'est parce que je penche pour les matheux.

On l'attend toujours, je pense qu'il est pas encore venu. je sais pas lesquel sont derrière, peut-être Tobin par exemple est pas mauvais, très difficile ils sont peu connu.

Je veux pas être méchant mais vouloir même l'économie au même niveau de solidité que la physique c'est avoir au bas mot un siècle de retard et je suis gentil ...

Je ne sais pas si c'est une bêtise de ma part mais je crois qu'il faut aussi distinguer la théorie et l’application politique des idées, puis bon un peu contextualiser.

Il va falloir me dire comment modéliser toute la complexité économique de nos sociétés ... quand on galère déja sur le débat du chômage ...

ON n'aime trop simplifier les choses et les réduire à une seule solution ou réflexion possible.

Moi il y a des économistes qui m'ont marqué comme Smith, Ricardo, Marx, Veblen, Sen, Georgescu-Roegen, Krugman, les bouquins d'un prof fr au MIT Blanchard de mémoire avec un autre ... Tirole , des BOSS over 9000 et Piketty qui est le dernier en date a m'avoir mis une claque.