Centenaire 14-18

Aucun affolement hier, à peine un étonnement. Ceux qui ne savaient pas ont cru à un dysfonctionnement des cloches.

Ma Mémé était en vacances à Ploudaniel (20 mns de Brest), chez des petits-cousins paysans. Elle avait huit ans. Le tocsin sonnait au bourg. La servante Perrine arriva en criant : "C'est la Guerre ! C'est la Guerre !"

De l'autre côté du Rhin, Guillaume II, roi de Prusse et empereur d'Allemagne s'adresse à l'Empire via le gramophone.

La Guerre n'a servi qu'une personne : Monsieur Hitler et ses dérangements mentaux !

Et qu'est-ce qu'il dit ?

Oui j'allais poser la même question.. Une traduction ?

Comment un habile mensonge a éloigné les soldats allemands de Wattrelos

En octobre 1914, le maire de l’époque, Henri Briffaut, est aux prises avec un officier allemand qui réclame des logements pour 3 000 de ses hommes. Le secrétaire général de la mairie, subitement inspiré, coupe l’entretien : « Comme vous me l’avez demandé M. le maire, je rentre de la Préfecture où on m’a donné les mesures à prendre pour enrayer l’épidémie de fièvre typhoïde. »

Henri Briffaut en rajoute alors, en précisant que plusieurs cas aussi soudains que foudroyants se sont déclarés. Dans les heures qui suivent, ils réussissent à convaincre le Dr Léon Jacquemont, puis les autres médecins de la commune, de diagnostiquer auprès de la Kommandantur une foule de maladies contagieuses, transformant Wattrelos en cour des miracles ! L’effet recherché se produit et Wattrelos fut classée zone interdite, de sorte que les habitants n’ont plus vu de casque à pointe jusqu’en mai 1917, alors que les villes voisines regorgeaient de soldats…

http://www.lavoixdunord.fr/region/premiere-guerre-mondiale-comment-un-habile-mensonge-a-ia24b58801n2305044

etc....

Il me semble qu'il y a une analogie entre Napoléon III ,qui n'était pas chaud pour faire la guerre,

et Guillaume II, qui ne l'était pas non plus. Ils se sont laissés forcer la main; et ils ont eu bien tort !

Nicole Girard-Mangin, première femme médecin sur le front

Le médecin-capitaine en tombe à la renverse. L’élégante blonde qui se tient devant son bureau, en chapeau et tailleur civil, lui tend une feuille de convocation. La France mobilise. Le toubib doit transformer le centre de cure de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) en hôpital militaire ! « Nom d’un chien ! rugit-il. J’avais demandé le renfort d’un médecin auxiliaire, pas d’une midinette. » Son interlocutrice, Nicole Girard-Mangin, a 36 ans. C’est une féministe, divorcée, mère d’un fils en bas âge. Elle en a vu d’autres. Sans se laisser démonter, elle présente ses diplômes de médecine et ­réplique : « Vous m’en voyez désolée, mais je suis affectée dans votre établissement et je me sens parfaitement apte à remplir les fonctions qui m’incombent. »

[...]

« Partout, j’étais accueillie comme vous savez. Puis, après quelque temps, nous apprenions à nous connaître. On me faisait des excuses, on admettait que j’étais capable de quelque chose », écrit-elle à sa famille. Début 1917 arrive enfin la reconnaissance. Les autorités militaires lui proposent la direction de l’hôpital-école Edith-Cavell, à Paris, avec le grade de médecin-capitaine. Elle forme les infirmières auxiliaires, rend visite aux malades, effectue des actes médicaux et chirurgicaux et préside le conseil de direction. Profitant de son retour à Paris, elle milite aussi à l’Union des femmes françaises, un mouvement féministe, assiste aux séances de la Croix-Rouge américaine pour la lutte antituberculose et participe activement à la création de La Ligue contre le cancer. Après l’armistice, le Dr Girard-Mangin est rendue à la vie civile, sans honneurs ni décoration.

Article complet http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Nicole-Girard-Mangin-premiere-femme-medecin-sur-le-front-578852

Simon Jenkins, dans "the guardian" : les Britanniques s'adonnent à de tels excès pour honorer la mémoire que la Grande Guerre devient "prétexte à notre voyeurisme obscène".

http://www.courrieri...-commemorations

C'est un point de vue qui se défend. Je n'y avais pas songé.

Il y aura toujours des "récupérations", et en ce qui concerne les programmes et le voyeurisme à outrance, je ne suis pas surprise, c'est un véritable sport national chez les anglais.

Je n'ai pas l'impression qu'il en soit de même en France. Bien sûr il y a des milliers de ressources qui sont sorties pour le centenaire, mais il faut tout de même aller les chercher, je n'ai pas l'impression qu'on les ait forcément sans cesse sous les yeux. Mais il faut dire, je ne regarde pas la télé, je n'écoute pas la radio en journée, etc... Côté bouquins, je suis allée dernièrement en librairie et si à Noel dernier les ouvrages sur la guerre de 14 envahissaient tout, y compris dans des cartons parterre faute de consoles, ce n'est plus le cas. Centenaire ou pas centenaire, les ouvrages de la guerre de 14 ont repris leur place dans la section histoire, deux étagères.

N'aurions-nous pas su prendre le business au bond comme les anglais ou aurions-nous la mémoire "courte" en France ?

Non, effectivement ici, ça ne me semble pas trop "envahissant". :D

Le jour le plus noir de l'armée française

La date du 22 août 1914 a peu d'écho dans la mémoire collective et ne donne lieu qu'à une poignée de cérémonies, en comparaison avec Verdun ou la Bataille de la Marne. Elle marque pourtant le jour le plus meurtrier de l'histoire de l'armée française.

Dans les jours qui suivirent le déclenchement de la Première Guerre mondiale, fin juillet 1914, eut lieu sur le front Ouest la relativement méconnue Bataille des frontières qui fit, sur la seule journée du 22 août, 27.000 morts dans les rangs français.

Partis à l'offensive avec leurs baïonnettes et interdits de battre en retraite, les hommes qui gisent dans le village belge de Rossignol et les localités alentour périrent sous les feux des soldats allemands qui attendaient de cueillir l'ennemi.

Les raisons de ce désastre un peu occulté sont multiples. "Le commandement, la topographie, la tactique, tout", énumère Jean-Michel Steg, qui évoque cette quinzaine de fronts ouverts de l'Alsace à l'ouest de la Belgique dans un livre, "Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France".

Suite http://www.boursier.com/actualites/reuters/le-jour-le-plus-noir-de-l-armee-francaise-jour-oublie-161848.html

Il aurait mieux valu que l'armée française se retranche et n'aille pas au devant de l'ennemi.

A mon avis, la même erreur a été commise en 1940 à Gembloux ...

bonjour

il faut dire que des officiers de l'armée française était fanatique de l'assaut à outrance , quand ce n'était pas les ordres d'autorité supérieur .

combien de soldats français sacrifiés dans des charges perdues d'avance contre les mitrailleuses allemandes qui fauchaient les soldats comme blés mure en été .

j'ai connus un homme qui à fait la guerre de 14 .il m'à raconté qu'elles que phases de cette guerre qu'il avait vécu .

bonne journée

l'armée française était fanatique de l'assaut à outrance , .

<< j'ai connu un homme qui à fait la guerre de 14 .il m'à raconté quelques phases de cette guerre qu'il avait vécue >>

C'est le moment de nous en faire part !

bonsoir

il est à croire que l'esprit de chevalerie n'à point disparus malgré les nombreux siècles passés et que certaine famille aristocratique l'ont gardée jusqu'en 1914 .

voici ce que m'à raconté cet homme qui est sortie vivant de l'enfer de ce que l'ont disais être " la der des der ) .

c'était au début de cette guerre , marcel ( c'était le prénom de ce soldat ) était en patrouille avec sa section sous les ordres d'un officier français . ils avançais sur un chemin de campagne en file indienne .

le silence était de rigueur dans les rangs car l'ennemis ( les allemands ) étaient dans les parages .

après une heure de marche silencieuse ,l'un des soldat français aperçut à deux cent mètres ,une patrouille allemande qui stationnais prés d'un poteau télégraphique français .

les allemands ignoraient la présence des soldats français car ceux-ci étaient dissimulés par une haie touffue .

tout aurait pu semblé le plus naturel possible si l'un des soldats de la patrouille allemande n'avait pas grimpé jusqu'en haut du poteau télégraphique pour couper le file de transmission .

le lieutenant de la patrouille française fit appeler marcel car celui-ci était le tireur d'élite de sa section .

marcel reçu l'ordre d'abattre le soldat allemand qui était en haut du poteau télégraphique .

marcel introduisit une balle dans le canon de son fusil , épaula et tira . à deux cent mètre de la , le soldat allemand chutais de 6 mètres et tombait raide mort au pied du poteau télégraphique , une balle en pleine tête .

marcel fut décoré pour cet exploit . la guerre passa et ce fut la victoire .

marcel repris sont travail comme beaucoup de survivants de cette hécatombe que fut la grande guerre .

deux ans passèrent et un jour ,il reçu une lettre avec armoiries d'une famille d'aristocrates allemands .

ne parlent pas cette langue , marcel l'à fit traduire .

avec beaucoup de respect , elle racontait qu'au bout d'une longue enquête ,les parents du soldat que marcel avait abattu , désiraient rencontrer le soldat français qui l'avait tué et invitait celui-ci à venir en Allemagne ou il serait reçu avec honneur dans leurs demeure , un château dont le nom restera secret .

ils assuraient de ne pas penser à la vengeance car , ils étaient d'une descendance de militaires allemands qui pensaient que leurs fils était mort en soldat avec honneur et que le soldat français qui l'avait abattu n'avait fait que sont devoir et que c'était les risques de La guerre .

bien sur , marcel ne répondis pas à l'invitation et n'alla pas en Allemagne .

quand il me raconta cette histoire , il y à bien longtemps , marcel était très ému , une larme perla à la commissure de son œil et lui, qui en avait tant vu et vécu et subit durant cette guerre cruelle , avait compris que ce n'était pas un boche qu'il avait tué , mais l'enfant d'une famille qui le chérissait et l'avait élevé pour la vie et non la mort à vingt ans dans un coin perdus , au nom de la haine et du mépris des hommes .

cette histoire est authentique et marcel est décédé depuis bien des lustres à un âge respectable .

bonne soirée

Histoire très émouvante...

Je pense que ce Marcel a eu tort de ne pas répondre à l'invitation. C'était par timidité ?

bonjour

non , ce n'était pas par timidité .il était impensable pour lui ,que les parents de ce jeune allemand , qu'il avait tuer ,ne puissent lui en vouloir . l'esprit de chevalerie semblait avoir disparus depuis des siècles dans la nuit des temps avec les chevaliers .

pour lui ,une fleur ne pouvait naitre sur un tas de fumier qu'était cette sale guerre.

bonne journée