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Et si le suicide était commercialisé ?

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femzi

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

pour moi

le suicide (ou la tentative de suicide) survient lorsque les liens sociaux de la personne sont problématiques ou ont disparu, comme lors du décès d’un proche, d’une séparation ou d’un licenciement. L’absence de liens entraîne une volonté de mourir . .. et donc cela ouvre aussi la possibilité de soigner par le lien la psychatrie echoue quand le personnel soignant n a pas les moyens ou le temps de devlopper une lien avec le patient .. reconstruire du lien autour de la personne c est l etape fondamental

il y a quelque années une affaire en france qui peut t interesser femzi .. un parent a porter plainte contre le personnel medical qui avait la charge de son fil car elle les accusait d avoir echouer a empecher le suicide de son fils , le débat fut abordé a travers une série de question ... ue signifie accompagner un patient suicidaire ? L’accompagner jusqu’à son suicide ? Où situer la frontière entre le respect de l’autonomie et des besoins du patient d’une part, et le devoir de protéger sa vie d’autre part ? ...

David_-_The_Death_of_Socrates.jpg

bye

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Alors je me suis sans doute mal exprimé; je n'établissais pas de hiérarchiser la souffrance (je suis d'ailleurs le premier a affirmer qu'une peine de coeur d'adolescent est tout aussi insupportable qu'une rupture après 20 ans de vie commune). Je tenais juste à faire entrer un peu de "raison" dans la pensé: permettre au souffrant de sortir la tête du guidon et d'observer le monde dans sa globalité... "oui ok je suis cocu... bon, je ne suis pas le premier, je ne suis pas le dernier... ça m'emmerde... ça bouleverse ma vie... je vais en chier pendant quelques mois mais ça pourrait être pire... il pourrait pleuvoir!"

La hiérarchisation ne se fait pas au niveau de l'affect mais au niveau de ce qui importe pour nous, du moins ce que nous avons décidé de rendre important pour nous. Si je place l'annonce d'un cancer généralisé au dessous de mon cocufiage je pourrais dire "je préfère mourir d'un cancer que d'être cocu!". Sauf que raisonnablement si on propose au gens le choix de mourir ou d'être cocu, je pense que la hiérarchie va se faire d'elle même.

Je ne hiérarchise donc pas la souffrance (l'annonce de ma mort ou l'annonce de cocufiage) mais ma raison hiérarchise le fait qu'être cocu est préférable à mourir. Après je suis peut être le seul à penser comme ça et sans doute que la majorité préfèreront la mort...

Mais ai je été plus clair?

Ce que tu oublies de prendre en compte, c’est que si la personne savait qu’il existe d’autres moyens ou avait d’autres moyens de supprimer sa douleur, elle le ferait.

C'est justement la question que je pose... Est ce qu'une personne en souffrance a les moyens de se prendre en charge seule? Je veux dire que la plupart d'entre nous vont réussir à surpasser les épreuves de la vie, je pense à ceux qui ont perdu un enfant par exemple qui est sans doute l'un des pires souffrances qu'on peut ressentir. Mais certains d'entre nous n'ont peut être pas les moyens déjà d'accepter d'être malade... Quand tu traverses une dépression, tu as tellement gout à rien que tu ne souhaites même pas envisager la possibilité de te soigner pour continuer à vivre... C'est là qu'un psychiatre peut intervenir si la famille et les proches se sentent dépassés.

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Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

Ce que je naime pas lorsque lon parle de liens c'est lidee selon laquelle on vit pour Les autres. Donc Si ma fille meure et quelle etait tout pour moi alors jaurai envie me suicider?

Non, il faut avoir un desir independant de vivre pour soi meme avant tout je pense.

Et c pourquoi la famille doit egalement respecter le suicide de leur proche.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

oui mais c est pas ton avis ou celui de cadenador ou de théia qui importe mais la réalité .. et dans la réalité la premiere etape dans la prise en charge d un patient suicidaire c est de reconstruire un lien .. apres ce que vous pensez ou vos point de vue a tendance libéral qui pense que l autre est un accessoir et non une necessité .. c est du vide .. concretement ce qui pousse les gens a passer le cap ca la rupture d un ou de plusieur lien . voila bonne soirée ..

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

C'est justement la question que je pose... Est ce qu'une personne en souffrance a les moyens de se prendre en charge seule? Je veux dire que la plupart d'entre nous vont réussir à surpasser les épreuves de la vie, je pense à ceux qui ont perdu un enfant par exemple qui est sans doute l'un des pires souffrances qu'on peut ressentir. Mais certains d'entre nous n'ont peut être pas les moyens déjà d'accepter d'être malade... Quand tu traverses une dépression, tu as tellement gout à rien que tu ne souhaites même pas envisager la possibilité de te soigner pour continuer à vivre... C'est là qu'un psychiatre peut intervenir si la famille et les proches se sentent dépassés.

Une personne qui souffre face à une situation, si elle ne peut y arriver à s’en sortir seule a bien sûr besoin de l’autre, mais la réussite, la guérison dépend avant tout d’elle, le fait que d’autres veulent l’aider ne sera pas forcément efficace si elle ne donne pas son accord ou si elle n’est pas motivée.

Pour certains, oui, il peut y avoir des personnes qui n’acceptent pas leur maladie mais cela ne veut pas dire que toutes personnes qui se suicident sont de nature malade mais juste que pour certains suite à un événement douloureux, ils peuvent devenir fragiles.

C’est effectivement difficile pour un dépressif et certains peuvent ne pas envisager la possibilité de se faire soigner mais d’autres le font même ceux qui n’ont goût à rien d’autant plus qu’ils en souffrent et que pour eux, il est préférable de se soigner, ne serait ce que prendre des médicaments pour éviter de souffrir. Certains vont se battre pour s’en sortir, d’autres vont compenser pour éviter de souffrir, d’autres qui vont se laisser aller…Chaque cas est différent en sachant d’ailleurs que la même personne peut très bien passer d’une étape à une autre et que cela peut dépendre aussi comment elle vit.

Le fait de savoir quel aide, on peut apporter, oui le psychiatre peut être une aide comme il peut y en avoir d’autres, si pour telle personne, une autre aide sera plus efficace ou du moins ce qui pourrait mieux lui correspondre.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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parce qu’il sait pertinemment qu’il signe l’arrêt de mort de son patient, dont l’intégrité physique est pourtant indemne.

C'est bien ça le soucis: si tu ne te préoccupes que de l'intégrité physique d'un individu, ça signifie que tu le déshumanises totalement.

On peut débattre du moment à partir duquel la psychiatrie doit progressivement se retirer. On peut débattre des méthodes. Mais on ne peut pas dire qu'il est acceptable qu'on détruise un individu pour sauver un organisme.

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Membre, La racaille du forum, Posté(e)
RocketLuncher Membre 1 639 messages
La racaille du forum,
Posté(e)

Ca existe déjà... N'importe qui peut se procurer du cyanure ou de la mort aux rats. Ca peut s'appeler du poison aussi. L'idée que la chose pourrait être utilisé comme arme décrédibilise tout.

Si on commercialise ça, plus aucun argument n'empêcherait alors de commercialiser les armes à feu. C'est un commerce sûrement plus juteux qui plus est.

pour moi

le suicide (ou la tentative de suicide) survient lorsque les liens sociaux de la personne sont problématiques ou ont disparu, comme lors du décès d’un proche, d’une séparation ou d’un licenciement. L’absence de liens entraîne une volonté de mourir . .. et donc cela ouvre aussi la possibilité de soigner par le lien la psychatrie echoue quand le personnel soignant n a pas les moyens ou le temps de devlopper une lien avec le patient .. reconstruire du lien autour de la personne c est l etape fondamental

il y a quelque années une affaire en france qui peut t interesser femzi .. un parent a porter plainte contre le personnel medical qui avait la charge de son fil car elle les accusait d avoir echouer a empecher le suicide de son fils , le débat fut abordé a travers une série de question ... ue signifie accompagner un patient suicidaire ? L’accompagner jusqu’à son suicide ? Où situer la frontière entre le respect de l’autonomie et des besoins du patient d’une part, et le devoir de protéger sa vie d’autre part ? ...

bye

On ne peut pas vraiment parler de moral quand on parle de commerce :) Après tout, le suicide concerne chacun.... C'est une affaire de conscience.

Modifié par RocketLuncher
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Invité Leopardi
Invités, Posté(e)
Invité Leopardi
Invité Leopardi Invités 0 message
Posté(e)

L'aspect le plus déraisonnable du suicide peut être l'anéantissement de possibles quand ils auraient pu rester ouverts et peut-être un jour éclore ?

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Une personne qui souffre face à une situation, si elle ne peut y arriver à s’en sortir seule a bien sûr besoin de l’autre, mais la réussite, la guérison dépend avant tout d’elle, le fait que d’autres veulent l’aider ne sera pas forcément efficace si elle ne donne pas son accord ou si elle n’est pas motivée.

Pour certains, oui, il peut y avoir des personnes qui n’acceptent pas leur maladie mais cela ne veut pas dire que toutes personnes qui se suicident sont de nature malade mais juste que pour certains suite à un événement douloureux, ils peuvent devenir fragiles.

C’est effectivement difficile pour un dépressif et certains peuvent ne pas envisager la possibilité de se faire soigner mais d’autres le font même ceux qui n’ont goût à rien d’autant plus qu’ils en souffrent et que pour eux, il est préférable de se soigner, ne serait ce que prendre des médicaments pour éviter de souffrir. Certains vont se battre pour s’en sortir, d’autres vont compenser pour éviter de souffrir, d’autres qui vont se laisser aller…Chaque cas est différent en sachant d’ailleurs que la même personne peut très bien passer d’une étape à une autre et que cela peut dépendre aussi comment elle vit.

Le fait de savoir quel aide, on peut apporter, oui le psychiatre peut être une aide comme il peut y en avoir d’autres, si pour telle personne, une autre aide sera plus efficace ou du moins ce qui pourrait mieux lui correspondre.

ça viendra d'elle, si elle est capable cérébralement de désirer cette aide... Pour illustrer, des anti dépresseurs ont été testé sur des souris: on plonge des souris dans 2 bocaux remplis d'eau avec l'impossibilité d'en sortir. Une est sous anti dépresseur, l'autre est témoin: et bien celle sous anti dépresseur ne se laisse pas couler, elle persiste à nager alors que la souris témoin abandonne. Ce qui implique que les anti dépresseurs ont une véritable action sur le cerveau et peuvent sauver les vies de ceux qui un dysfonctionnement du cerveau, empêchant la transmission des neurotransmetteurs. Une personne sous anti dépresseur sera alors à même de mieux décider puisque son cerveau sera ré équilibré exactement de la même manière qu'un unijambiste se verra poser une prothèse, pour ré équilibrer sa marche ou sa course.

Être fragile, on l'est tous... on a tous connu la souffrance. Mais à l'instar des souris qui se savent condamnées, certains vont pouvoir dépasser cette souffrance, soit d'eux même, soit grâce à un support humain et médicinal.

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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
Posté(e)

Crabe, est ce que tu as déjà pris des antidépresseurs ?

D'expérience je peux te garantir que ça n'est pas une solution curative, au mieux c'est une béquille

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
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Bien sur que non, tout son raisonnement est rationnel, il n'y a aucune part pour l'humain et la réalité.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

En meme temps en faisant de ce débat un dialogue impossible entre la Raison et l’Emotion, je trouve que vous illustrez assez bien la complexité de la "psyché"...

Crabe, est ce que tu as déjà pris des antidépresseurs ?

D'expérience je peux te garantir que ça n'est pas une solution curative, au mieux c'est une béquille

L’antidépresseur n’a jamais été une solution curative, mais un moyen d’être en état de sortir de soi, d’être capable d’établir ce lien entre soi et le monde (contrairement à femzi, moi je rejoins NJ sur la question du lien, elle me semble essentielle). L’AD est juste un outil, une sorte de paire de lunettes pour retrouver la vue, s’en contenter ne résout rien. Reste ensuite le plus difficile, dissiper le brouillard...

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Membre+, débatteur invétéré, 39ans Posté(e)
femzi Membre+ 5 626 messages
39ans‚ débatteur invétéré,
Posté(e)

meme si j'acceptais l'experience des souris de Crabe Fantome comme un argument scientifique d'autorite, il n'empeche que une vie sous anti-depresseur, une vie de droguee quoi, ca reste une vie tout de meme certes...

mais une fausse vie et donc une vie de merde selon moi.

de meme, pour plusieurs personnes ici, le fait d'avoir des liens sociaux semblent etre UNE PRIORITE, une raison SUPREME de vivre.

je repete que personnellement ca me parait tout aussi pathetique.

que la premiere chose que l'on fasse au reveil soit de courir dans la chambre de ses enfants pour s'assurer qu'ils vont PARCE QUE sinon notre vie n'aurait plus de sens. ou de passer un coup de fil a sa meilleure amie.

j'ai de l'affection pour les autres, mais je ne vis pas pour les autres.

nul n'a autant d'importance dans ma vie en ce qui me concerne.

(mais apres tout, peut etre que c'est pour ca que je suis aussi depressif et suicidaire...)

shrunkface.gif

je ne me suis pas suffisament laisser prendre au jeu, a la farce de la vie "comme tout le monde".

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

Femzi ...

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 118 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

De la même façon qu'on ne peut hiérarchiser la souffrance, on ne peut pas non plus hiérarchiser "le bonheur". A chacun le sien Femzi, trop de paramètres pour juger que tel ou tel s'est fait blouser dans une "comédie de vie" ou non. Tu t'accommodes de trucs dont je ne pourrais pas m'accommoder et inversement.. c'est comme ça.

Tu pousses les compteurs dans le rouge là ;)

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)
Crabe, est ce que tu as déjà pris des antidépresseurs ?

D'expérience je peux te garantir que ça n'est pas une solution curative, au mieux c'est une béquille

C'est absolument une béquille ! Ce n'est pas fait pour durer...

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

De la même façon qu'on ne peut hiérarchiser la souffrance, on ne peut pas non plus hiérarchiser "le bonheur". A chacun le sien Femzi, trop de paramètres pour juger que tel ou tel s'est fait blouser dans une "comédie de vie" ou non. Tu t'accommodes de trucs dont je ne pourrais pas m'accommoder et inversement.. c'est comme ça.

Tu pousses les compteurs dans le rouge là ;)

Entièrement d'accord sur ce point. Le bonheur n'est pas plus hiérarchisable que la souffrance.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

C'est bien ça le soucis: si tu ne te préoccupes que de l'intégrité physique d'un individu, ça signifie que tu le déshumanises totalement.

On peut débattre du moment à partir duquel la psychiatrie doit progressivement se retirer. On peut débattre des méthodes. Mais on ne peut pas dire qu'il est acceptable qu'on détruise un individu pour sauver un organisme.

On peut débattre aussi des conséquences qu’impliquerait ce que tu préconises ou c’est interdit ? en tout cas ça t’est difficile. au point que vous en arrivez à réduire le débat aux "humains" et aux autres, les "inhumains".

Je n'ai vraiment pas l'impression que tu essaies de comprendre ce que je dis quand je vois ce que tu en retiens... c'est à dire tout autre chose. Excuse moi mais je n'ai jamais dit qu'il était acceptable de détruire un individu pour sauver un organisme. C'est lassant à force.

Au lieu de préconiser l'arrêt de l'aide et le retrait de la psychiatrie (qui laisserait l’individu seul avec ses pulsions d’auto-destruction, son soi-disant "libre choix"), tu ne crois pas qu'il serait plus souhaitable que de nouvelles méthodes thérapeutiques (psychiatriques entre autre), plus respectueuses de l'individu, viennent un jour la révolutionner ? Personnellement moi je le situe là le combat pour le respect de l'individu. Le tien me semble bien trop dangereux pour les hommes.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

meme si j'acceptais l'experience des souris de Crabe Fantome comme un argument scientifique d'autorite, il n'empeche que une vie sous anti-depresseur, une vie de droguee quoi, ca reste une vie tout de meme certes...

mais une fausse vie et donc une vie de merde selon moi.

eh ben... c'est cool, tu viens d'annoncer à 17 millions de français qu'ils ont une vie de merde.

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Invité -Lorelei-
Invités, Posté(e)
Invité -Lorelei-
Invité -Lorelei- Invités 0 message
Posté(e)
C'est justement la question que je pose... Est ce qu'une personne en souffrance a les moyens de se prendre en charge seule? Je veux dire que la plupart d'entre nous vont réussir à surpasser les épreuves de la vie, je pense à ceux qui ont perdu un enfant par exemple qui est sans doute l'un des pires souffrances qu'on peut ressentir. Mais certains d'entre nous n'ont peut être pas les moyens déjà d'accepter d'être malade... Quand tu traverses une dépression, tu as tellement gout à rien que tu ne souhaites même pas envisager la possibilité de te soigner pour continuer à vivre... C'est là qu'un psychiatre peut intervenir si la famille et les proches se sentent dépassés. "[/color]

Tu as raison,perdre un enfant est une des souffrances dont on ne guérit jamais...On n'est pas malade pour autant : la souffrance n'est pas une maladie , mais un ressenti terriblement profond qui nous "bouffe de l'intérieur"...Pourtant, on ne se relève pas seul de la perte d'un enfant : soutien des proches,psychologique et anti dépresseurs sont parfois nécessaires pour le restant de notre vie, car l’inacceptable est trop dur à accepter ! Mais on peut continuer à vivre, avec une plaie ouverte, et se relever parce que nous avons d'autres enfants, parce que "une petite voix" nous dit "ce n'est pas encore notreheure".mais il faut du courage et l'amour de la vie des autres pour y parvenir.Je ne sais pas si mon message est clair, mais je suis "une rescapée orpheline d'un enfant" et j'ai choisi de continuer à vivre ! Pas facile ! Mais possible !

Modifié par -Lorelei-
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