Géorgie : 23 candidats aux élections présidentielles

La Commission centrale électorale de Géorgie (CEC) a annoncé lundi qu'elle a enregistré jusqu'ici 23 candidats à l'élection présidentielle prévue pour le 27 octobre 2013.

Le 27 septembre est retenu comme date bitoire pour soumettre la candidature à la CEC.

Dix des 23 candidats à la présidentielle ont été nommés par des groupes politiques du pays, les 13 restants l'ont été par des groupes d'initiatives, a fait savoir la CED.

Par ailleurs, la CEC a affirmé que 37 organisations nationales, 23 établissements internationaux et 18 médias se sont inscrits pour superviser ou couvrir l'élection présidentielle.

http://french.news.c...c_132744154.htm

Un favori pour la présidentielle

C'est un philosophe, et l'actuel ministre de l'Education, qui a été désigné comme candidat de la coalition Rêve géorgien à l'élection présidentielle d'octobre 2013. "Guiorgui Margvélachvili n'est pas un homme politique, au sens où il n'est pas prêt à tout pour conserver son fauteuil", a déclaré le Premier ministre Bidzina Ivanichvili au sujet de son candidat, avant d'ajouter qu'il ne "lui trouvait pas le moindre défaut", rapporte l'hebdomadaire de Tbilissi Kviris Palitra.

Margvélachvili est une "personne loyale" à Ivanichvili, ce qui constitue un élément clé. En effet, explique le quotidien russe Kommersant, si, à partir du 1er janvier 2014, la Géorgie devient une république parlementaire, selon la Constitution amendée en 2012 par Mikheïl Saakachvili, le chef de l'Etat "gardera l'influence sur la politique extérieure et intérieure du pays".

Le Mouvement national uni du président sortant Mikheïl Saakachvili pourrait présenter trois ou quatre candidats, dont l'ancien ministre de l'Intérieur Vano Mérabichvili et l'ex-président du Parlement David Bakradzé. Nino Bourdjanadze, ancienne présidente du Parlement au lendemain de la "révolution des roses" en 2004, présentée par le parti Mouvement démocratique–Géorgie unie, sera l'outsider du scrutin.

Pour l'analyste géorgien Mérab Patchoulia, interrogé par Kommersant, le résultat du scrutin d'octobre est déjà connu : "Personne ne pourra concurrencer Margvélachvili."

http://www.courrieri...-presidentielle

Y a Sarkozizi ?

Et Depardjiou ?

La Géorgie intéresse peu de monde ici, je pense.

Néanmoins, pour le principe, on peut se demander: En vertu de quel principe faudrait-il limiter le nombre de candidats ?

ça rejoint notre problème en France avec la règle des 500 signatures: Elle est complètement anti-démocratique.

Je pense pas qu'il est nécessaire de limiter le nombre de candidats.

Ce qui est curieux c'est que jusqu'à maintenant, le nombre de candidats n'a jamais dépassé septe. Cela fait donc presque quatre fois plus de candidats cette année.

Pourtant on ne distribue pas plus de cadeaux pour avoir été candidat aux présidentielles. Et les résultats ne sont pas beaucoup moins prévisibles : le candidat du pouvoir en place va sans doute gagner des le premier tour et va mettre fin à la cohabitation inédite pour le pays.

Y a Sarkozizi ?

C'est vrai que la Géorgie est sans doute l'unique pays où on a entendu le public scander "sarko, sarko...". Mais désormais, au grand damne de ce même public, les "sarkozizis" ne sont plus au pouvoir.

Et Depardjiou ?

Depardjiou c'est limité à la vodka russe. Il a tort de ne pas aller gouter le bon vin de Kakhétie. Paraît-il, qu'Ils ont eu une excellente année de vendange cet automne

La Géorgie intéresse peu de monde ici, je pense.

Pourtant elle est l'épicentre géopolitique du bras de fer entre l'OTAN et la Russie, ce qui a l'impact stratégique et économique non négligeable sur le continent européen.

L'ère Saakachvili s'achève en Géorgie. Une décennie après la "révolution des roses", le chef de l'Etat, âgé de seulement 45 ans, va quitter ses fonctions au terme de l'élection présidentielle du 27 octobre. Depuis un an, il était confiné dans son palais, affaibli par une cohabitation électrique. Pendant ce temps, le nouveau maître du pays, le premier ministre Bidzina Ivanichvili, attaquait ses proches, son bilan, sa personne même, lui promettant la prison dès son retour à la vie civile. L'euphorie révolutionnaire semble si loin !

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/22/en-georgie-la-menace-d-une-contre-revolution_3501051_3214.html?xtmc=tbilissi&xtcr=1

En Géorgie, l’élection présidentielle marque la fin de l’ère Saakachvili :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/26/en-georgie-l-election-presidentielle-marque-la-fin-de-l-ere-saakach_3503461_3214.html

Plus qu'un jour et ça sera la première fois que le pays aura changé de président par les élections.

Gueorgui Margvelachvili, allié du premier ministre et milliardaire géorgien Bidzina Ivanichvili, est donné gagnant de la présidentielle en Géorgie avec 66,7 % des voix, selon un sondage sortie des urnes diffusé à la télévision dimanche 27 octobre.

M. Margvelachvili, un philosophe peu connu du grand public, remporterait ainsi le scrutin dès le premier tour, battant David Bakradzé, candidat du président sortant Mikheïl Saakachvili (20,2 %), selon l'enquête. "Je félicite Gueorgui Margvelachvili pour sa victoire et la confiance que le peuple géorgien lui a exprimée", a déclaré M. Bakradzé au cours d'un point de presse.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/10/27/presidentielle-georgienne-le-candidat-du-premier-ministre-donne-gagnant_3503784_3214.html

On ne peut que féliciter les géorgiens de ce premier changement de président par voie électorale dans l'histoire de leur pays !

Cet événement marque la fin de l'ère post-soviétique et entame une période de vie politique ouverte, à l'occidentale.