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Les expressions nées de l'Histoire

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January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Mettre sa main au feu

Au Moyen Âge, une des manières de rendre la justice consistait à mettre l’accusé à l’épreuve pour faire apparaître l’innocence ou la culpabilité de la personne incriminée, sous l’œil bienveillant de Dieu :hehe:

Les duels et les tournois permettaient, par exemple, de prouver lequel des combattants avait le droit pour lui. Plus redoutable était cette épreuve du feu qui consistait, pour l’accusé, à saisir avec la main droite une barre de fer rougie au feu et à la porter pendant une dizaine de pas. Un variante consistait à placer la main dans un gantelet de fer également rougi au feu (aïe). Dans les deux cas, la main innocente, selon la croyance de l’époque, devait être guérie en trois jours. De là nous est venue l’expression mettre sa main au feu qui signifie : soutenir son opinion par tous les moyens, affirmer sa conviction.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Un péquin

Les Français n’échappèrent pas à la fascination exercée par la Chine et en particulier la ville de Pékin. C'est ainsi que l’on baptisa du nom de "pékin" une espèce d’étoffe de soie, qui fut très en vogue sous Louis XV et qui présentait des bandes alternativement claires et foncées. Cette étoffe était utilisée pour la confection de pantalons destinés aux soldats, et on imagine volontiers que ces derniers ne passaient pas inaperçus :D Ces militaires habillés de pékin se distinguaient des civils. Le sens s’est aujourd’hui inversé et désigne un civil.

Une autre histoire rapporte que le mot serait d’origine franc-comtoise et daterait du temps de l’occupation espagnole : les valets du pays auraient été appelés des petits en espagnol (pequeños) et le mot aurait été repris par plaisanterie lors de l’expédition française en Chine sous Napoléon III. Quoi qu’il en soit, de nos jours, un péquin est un civil... surtout pour un militaire !

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Aller à Tataouine

Qui peut signifier aller très loin ou aller en Enfer.

Avec nos moyens modernes de transport, la Tunisie n'est plus vraiment loin.

Mais au début du XXe siècle, lorsque les soldats déserteurs et les insoumis des Bat d'Af', ainsi que les condamnés de droit commun étaient envoyés au bagne de Tataouine, aux portes du désert du sud-est Tunisien , ils en avaient pour un moment avant d'arriver, avec le fort risque de ne plus en repartir vu la rigueur du climat et le droit de vie ou de mort des chefs du bagne sur leurs prisonniers.

Vous allez dire que le bagne de Cayenne était encore plus loin :mouai:

Oui, c'est vrai, mais il faut croire que les conditions de vie étaient nettement plus dures à Tataouine pour que ce soit ce lieu qui ait donné naissance à une telle expression, avec une connotation non seulement d'éloignement très important, mais aussi de lieu insupportable.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Tourner casaque

Charles-Emmanuel de Savoie, ambitieux, désirait devenir roi. Il conclut des alliances qui visaient à se trouver toujours dans le sens du vent... de l’Histoire. Sa casaque — ou justaucorps à larges manches — avait la particularité d’être blanche d’un côté et rouge de l’autre. Ainsi arborait-il le côté blanc quand il s’alliait à la France, le côté rouge quand il se rangeait du côté de l’Espagne. Il lui suffisait alors de tourner sa casaque. L’expression connut un joli succès puisqu’elle est toujours très utilisée aujourd’hui. Elle signifie : changer d’opinion, de camp, avec une facilité déroutante on dit aussi "retourner sa veste". Attitude peu loyale et bien malhonnête qui ne réussit pas toujours à ceux qui l’adoptent. Charles-Emmanuel ne fut jamais roi :sleep:

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  • 2 semaines après...
Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Se mettre sur son trente et un

L’expression se rattache au mot trentain qui, du XIIe au XVIe siècle, a désigné un drap de qualité supérieure dont la chaîne était composée de trente centaines de fil : un superbe tissu pour qui en faisait un vêtement !

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Mener une vie de bâton de chaise

Le bâton de chaise était utilisé pour manœuvrer une chaise à porteurs. Ce véhicule à une place des siècles passés était porté à bras d’hommes, à l’aide de deux bâtons de chaise, justement. La chaise à porteurs fut tout à fait à la mode au XVIIe siècle, pour la mouvoir : costauds indispensables !

Autant dire que les bâtons de chaise (à porteur) avaient une vie remuante et remuée : ils barraient la porte de la chaise, on les enlevait prestement pour laisser sortir le passager et on refaisait l’opération inverse, hoplà, avant de repartir, à vide autant qu’à plein.

Une vie de bâton de chaise aujourd’hui, c'est mener une vie désordonnée et très agitée.

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Ne pas être sorti le l'auberge

Qui signifie ne pas en avoir fini avec les difficultés ou les ennuis.

Voilà une expression du XIXe siècle en apparence étrange, car il semble difficile d’associer les ennuis avec une auberge, généralement destinée à être accueillante.

Et, à part dans l’auberge de Peyrebeille, dite L’Auberge rouge, quand on décide de sortir du lieu, rien ne nous empêche de le faire, pour peu qu’on ait payé notre dû.

Il nous faut donc nous tourner vers l’argot et plus précisément celui des voleurs pour comprendre le sens de cette expression.

En effet, dans ce monde-là, le terme auberge désigne la prison, ce lieu où le voleur trouve gîte et couvert, comme dans une auberge, une fois qu’il a été capturé et condamné.

Autant dire qu’une fois qu’il y est enfermé, non seulement il est loin d’en avoir fini avec les ennuis de la captivité, promiscuité et sévices divers, entre autres, mais il aura beaucoup de mal à en sortir de son propre chef.

Cette expression en a donné une complémentaire qui est sortir de l’auberge pour « se tirer d’un mauvais pas », donc des ennuis dus à la situation pénible dans laquelle on se trouvait.

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Branle-bas de combat !

Qui signifie agitation vive au cours de la préparation d'une opération (souvent dans l'urgence et le désordre).

Si, de nos jours, l'expression s'utilise encore régulièrement avec ce terme de 'combat' alors qu'elle s'emploie communément hors d'un contexte guerrier, c'est bien dans le cas de préparations au combat qu'elle est apparue à la fin du XVIIe siècle, et plus précisément dans la marine.

Pourquoi le "branle-bas" ou, plus précisément, qu'est qu'un 'branle' ?

Un 'branle' est un hamac tel qu'on le retrouvait en quantité, accroché dans les entreponts des grands voiliers d'autrefois, pour que les marins puissent y dormir.

Lorsqu'on sait cela, il est aisé de comprendre que, lorsque le marin devait se préparer dans l'urgence au combat, il lui fallait libérer l'entrepont en décrochant ou en "mettant à bas" son branle (d'où le "branle-bas").

Comme tous les marins en faisaient de même, en même temps, il s'ensuivait une certaine agitation et une certaine pagaille, notions qu'on retrouve dans notre branle-bas de combat d'aujourd'hui.

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  • 2 semaines après...
Membre, Dans l'ombre mais toujours présent, 53ans Posté(e)
petit diable Membre 5 416 messages
53ans‚ Dans l'ombre mais toujours présent,
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Bonjour , peut-être que cette expression a déjà été postée mais je n'ai pas lu 11 pages...

Une mesure draconienne

Le législateur athénien Dracon se fit connaître au VIIe siècle avant J.-C. pour sa sévérité sans borne. Les délits les plus mineurs étaient punis de mort ou d’exil et les fauteurs de trouble, les simples voleurs se voyaient frappés de peines lourdes, le plus souvent disproportionnées à leurs actes. Dracon édicta un certain nombre de lois réunies dans le Code Dracon, mais ses excès firent qu’il fut bientôt chassé d’Athènes. Il serait mort en exil bien qu’une autre version de la fin de sa vie veuille qu’il ait été étouffé par des monceaux d’offrandes qu’on aurait jetées sur lui au cours d’une représentation théâtrale. Ces deux versions sont radicalement opposées et ne nous renseignent pas sur le crédit dont il put jouir dans la population. Une mesure draconienne est une mesure qui rappelle la sévérité de Dracon ; elle est inflexible, rude et parfois difficile à faire admettre.

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Entre la poire et le fromage

Qui signifie entre deux évènements, à un moment perdu, à un moment de conversation libre et détendu, comme on en trouve vers la fin d'un repas.

Au XVIIe siècle, le fromage se mangeait après les fruits, dont les poires et les pommes étaient des exemples types.

A l'origine, l'expression signifiait donc "vers la fin du repas", à un moment où l'on commence à être repu et détendu, instant plus convivial et propice aux discussions.

Puis elle s'est généralisée pour indiquer "à un moment libre entre deux évènements", la poire et le fromage n'étant plus que des marques temporelles.

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  • 2 semaines après...
Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Convoquer le ban et l'arrière ban

Sous l’Ancien Régime, tout fief devait le service militaire à son seigneur et c’est par une proclamation que le suzerain convoquait ses vassaux en cas de guerre. La proclamation se subdivisait en ban (qui s’adressait aux vassaux directs) et en arrière-ban (qui concernait les arrière-vassaux) c’est-à-dire que le seigneur convoquait ses hommes et ceux de ses subordonnés. Convoquer le ban et l’arrière-ban signifiait que l’on avait recours, pour se défendre, à tout le monde disponible, à tous les hommes en état de se battre.

C’est assez dire l’importance du ban dont le nom se retrouve dans plusieurs expressions : être mis au ban de la société, c’est être mis à l’écart, se trouver en rupture de ban s’applique à quiconque renie ou abandonne son milieu.

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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Faire amende honorable

Qui signifie reconnaître ses torts, demander publiquement pardon.

C'est au XVIe siècle que cette expression apparaît, d'abord avec la seconde signification proposée, avec un sens bien plus fort qu'aujourd'hui puisqu'il est carrément question de pénitence publique alors que, depuis le XVIIIe, on l'utilise pour de simples excuses.

Le mot 'amende' vient du verbe 'amender'. Dès le XIIIe siècle, il désignait une peine, une punition correspondant à la réparation d'un tort, souvent grave, avant, bien plus tard, de se spécialiser dans la réparation pécuniaire, comme l'amende que nous versons aujourd'hui à l'État pour peu qu'un radar bien dissimulé nous ait pris en faute ou qu'un pandore mal placé ait constaté un léger chevauchement de ligne blanche continue.

L'amende honorable, qui imposait une demande de pardon en public, était une peine infamante qui se traduisait entre autres par une privation d'honneur (honorable = relative à l'honneur) et était opposée à l'amende profitable, celle-ci consistant en un paiement de sommes d'argent, la seule qui nous est restée.

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  • 2 semaines après...
Membre, 47ans Posté(e)
g_pu_rien Membre 5 344 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Convoquer le ban et l'arrière ban

Sous l’Ancien Régime, tout fief devait le service militaire à son seigneur et c’est par une proclamation que le suzerain convoquait ses vassaux en cas de guerre. La proclamation se subdivisait en ban (qui s’adressait aux vassaux directs) et en arrière-ban (qui concernait les arrière-vassaux) c’est-à-dire que le seigneur convoquait ses hommes et ceux de ses subordonnés. Convoquer le ban et l’arrière-ban signifiait que l’on avait recours, pour se défendre, à tout le monde disponible, à tous les hommes en état de se battre.

C’est assez dire l’importance du ban dont le nom se retrouve dans plusieurs expressions : être mis au ban de la société, c’est être mis à l’écart, se trouver en rupture de ban s’applique à quiconque renie ou abandonne son milieu.

ATTENTION AU TERMES EMPLOYÉS

La convocation du ban et de l'arrière-ban concerne le Moyen-Age, pas l'Ancien Régime.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 083 messages
108ans‚ ©,
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Mes excuses, Moyen Age convient bien mieux. Mais je pensais que les baillis avaient encore ce pouvoir sous l'ancien régime, ce n'est pas le cas ?

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Membre, 47ans Posté(e)
g_pu_rien Membre 5 344 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
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Dans l'ancien régime, il s'agit surtout de réseaux de clientèle un peu comme dans la république romaine et les gentes.

Même si l'on employait encore le terme aux 17e et 18e siècle, il s'agissait d'un abus de langages.

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Membre, 38ans Posté(e)
Virginie31 Membre 823 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
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L'abbaye de Monte-à-Regret ( je viens de tomber dessus, je ne connaissais pas... )

Qui désignait la potence ou l'échafaud.

Cette expression pour désigner l'échafaud date du XVIIe siècle.

Nous la comprenons avec son terme 'regret' (on va rarement volontiers à une exécution quand on en est le principal acteur), mais elle vient plus probablement de à regrès, qui voulait dire ' à reculons ', car on faisait monter le condamné à l'envers vers la potence avant de lui passer la cravate de chanvre autour du cou.

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  • 1 mois après...
Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 351 messages
Maitre des forums‚
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Les patriarches de la Bible ont eu la réputation de vivre très, très longtemps. Ainsi Mathusalem, qui passe pour avoir vécu 169 ans. Oui, mais, sauf que, ce n'est pas vraiment ça : à l'époque, les fils aînés prenaient le nom du père, et lorsqu'on parlait de la durée de vie d'un personnage, il était question, en fait, de la continuité de son nom dans le temps. Le nom Mathusalem se serait donc perpétré pendant 169 ans, pour être plus exact, et non pas le patriarche Mathusalem.

A cause de cette méprise, quand, à propos d'un vieux bonhomme, on dit : "C'est Mathusalem", cela signifie qu'il est sans âge, ou vraiment très âgé.

Autre expression : "Mourir de la mort de Roland". C'est mourir de soif, bien sûr, le pauvre Roland ayant péri assoiffé dans le col de Roncevaux, à force de souffler dans son olifant pour appeler Charlemagne à son secours.

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  • 4 semaines après...
Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 351 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Au sujet du "coup du père François" pour dire : prendre en traître, avoir recours à une manœuvre déloyale :

À l'origine, au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, le véritable coup du père François ne pouvait se pratiquer que si l'on était deux et il avait pour but de détrousser le péquin moyen qui avait l'audace et l'imprudence de se promener la nuit dans des rues mal éclairées.

Il se pratiquait de la manière suivante : le premier des agresseurs engageait la conversation avec le promeneur (avec une banalité du genre de celles qu'on entend aujourd'hui : « t'as pas cent balles », « z'avez du feu », « z'avez l'heure ») ; le complice, muni d'une courroie formant un noeud coulant, s'approchait puis étranglait par derrière la victime tout en lui maintenant le dos sur son propre dos, comme un sac de pommes de terre, de manière à ce que ses pieds ne touchent pas le sol et qu'elle n'ait pour seule préoccupation, si elle était encore consciente, que de tenter de se débarrasser de ce qui l'étranglait, sans chercher à se défendre du premier aigrefin qui profitait lâchement de la situation pour lui fouiller et lui vider les poches.

Une fois le forfait accompli et la victime généralement mal en point, mais pas obligatoirement morte, les deux compères récupéraient leur courroie et disparaissaient.

C'est de cette forme d'agression que, par extension, l'expression s'est utilisée pour ceux qui font des mauvais coups en traître ou qui utilisent des manoeuvres déloyales

Cela dit, vous pouvez légitimement vous demander qui était ce fameux père François. Eh bien malheureusement, on le sait d'autant moins qu'on a utilisé l'expression avec d'autres prénoms comme Anatole ou Martin, par exemple.

Selon certains, comme Lorédan Larchey, cela viendrait du prénom du premier ayant utilisé cette méthode avec une courroie à boucle (la technique existant bien avant). Mais Claude Duneton oppose à cette hypothèse le fait que vers les années 1860, période où l'appellation apparaît, il n'existait pas de détrousseur notoire prénommé François.

Alors, sans certitude, on pourra se rabattre sur la proposition de Gaston Esnault qui évoque le très célèbre (à l'époque) lutteur Arpin qui était surnommé « le terrible Savoyard » mais aussi « le père François ». Or, la lutte fait partie de ces sports de combat où les étranglements sont autorisés, ce qui pourrait expliquer le nom donné à ce coup en traître autrefois appelé « le charriage à la mécanique ».

CdPF3.jpg

Modifié par Loargan
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