Education: 4/20 suffit pour être admissible au concours de professeurs des écoles

En début de semaine,Vincent Peillon, le ministre de l'Education nationale, se fendait d'un communiqué pour se féliciter de "la capacité retrouvée de l'Education nationale à attirer les étudiants". Sur le terrain, la réalité est moins enthousiasmante.

Quel sera en effet le niveau des enseignants recrutés durant le quinquennat? La question se pose au vu des barres d'admissibilité retenues aux concours enseignants cette année. Obligées de recruter d'importants volumes d'enseignants, sans toujours disposer d'un vivier suffisant, les académies ont été contraintes de baisser de 2 à 3 points la barre d'admissibilité aux concours, notamment pour le premier degré.

Pour les concours de professeurs des écoles (PE), pour la session extraordinaire de 2014, la barre d'admissibilité est ainsi, selon nos informations, fixée à 4/20 à Créteil, 5/20 à Paris, 4,5/20 à Versailles, et 7/20 à Strasbourg.

Des volumes de recrutement trop important

Une situation qui préoccupe les recteurs. "Si la barre était à 10/20, nous ne pourrions recruter que quelques centaines de candidats!", se désole un haut fonctionnaire.

La raison de cette baisse spectaculaire des exigences aux concours tiendrait aux importants volumes de recrutement prévus cette année, conséquence de la promesse présidentielle d'embaucher 60 000 personnels de plus en 5 ans.

19 413 postes ont ainsi été ouverts aux concours pour la session 2013. Pour la session extraordinaire de 2014, 8 500 postes étaient ouverts dans le premier degré et 10 750 dans le second degré. Joint par L'Express, le ministère concède des difficultés de recrutement dans certaines académies. Mais, pour la session 2014, s'étonne-t-on rue de Grenelle, "il n'y a aucune raison de baisser les barres d'admissibilité puisque l'on compte un tiers de présents en plus aux concours, et que le volume de postes offerts reste stable par rapport à la session 2013". Le ministère assure qu'il ne disposera qu'à l'automne de la remontée des seuils d'admissibilité aux concours, pour la totalité des académies.

Même en baissant la barre d'admissibilité, près de 2000 postes n'ont toutefois pu être pourvus cette année aux concours 2013. De quoi mettre en doute l'opportunité du recrutement de près de 12 000 enseignants par an durant toute la durée du quinquenat. Plus de profs certes, mais à quel prix?

http://www.lexpress.fr/education/education-4-20-suffit-pour-etre-admissible-au-concours-de-professeurs-des-ecoles_1267473.html

Mieux vaut quoi ? Des classes surchargés avec un bon profs ou des petites classes avec des sous doués ?

Plutôt que de vouloir reduire la tailles des classes, pourquoi ne pas mettre en place des assistants ? Au même titre que pion, ça peut être de belles expériences pour des étudiants et permettrait de former de future profs sur le terrain et pour de longue période.

4/20 ? C'est une blague ?

Ces notes ne veulent rien dire quant à la capacité des candidats à enseigner...

Le concours c'est juste du bachotage... des maths que si tu n'as pas fait un bac S, tu ne comprends rien même si tu as révisé des heures, de l'hist-géo où tu dois apprendre l'histoire de France de la préhistoire à aujourd'hui, des questions à la con en Français sur des textes que tu ne comprends pas, et en sciences, idem si t'es pas scientifique, tu te vautres :) bref rien en rapport avec le futur métier...une aberration !

Je connais pleins de personnes qui échouent, ou ont des notes lamentables au concours écrits et qui sont très compétents devant des enfants. Moi même j'ai galéré.. et je ne pense pas que je serai une mauvaise enseignante

Ce concours et les notes obtenues ne veulent rien dire, c'est peut être au ministère de changer les choses et de les rendre un peu plus juste, un peu plus adéquate avec ce qu'est ce beau métier :)

Et paf !

Ces notes ne veulent rien dire quant à la capacité des candidats à enseigner...

Le concours c'est juste du bachotage... des maths que si tu n'as pas fait un bac S, tu ne comprends rien même si tu as révisé des heures, de l'hist-géo où tu dois apprendre l'histoire de France de la préhistoire à aujourd'hui, des questions à la con en Français sur des textes que tu ne comprends pas, et en sciences, idem si t'es pas scientifique, tu te vautres bref rien en rapport avec le futur métier...une aberration !

Je connais pleins de personnes qui échouent, ou ont des notes lamentables au concours écrits et qui sont très compétents devant des enfants. Moi même j'ai galéré.. et je ne pense pas que je serai une mauvaise enseignante

Ce concours et les notes obtenues ne veulent rien dire, c'est peut être au ministère de changer les choses et de les rendre un peu plus juste, un peu plus adéquate avec ce qu'est ce beau métier

Effectivement, c'est carrément le concours en entier qu'il faut réformer.

Je ne vois pas bien le rapport entre la difficulté du concours et les problèmes de recrutement. Un concours est fait pour écrémer et se doit donc de demander plus de connaissances que le strict nécessaire. S'il reste un paquet de postes à pourvoir, c'est que l'offre est trop importante devant la demande. Faut croire que l'Éducation nationale n'intéresse pas grand monde et que même les intéressés ne sont pas très motivés : 17 000 présents aux épreuves d'admissibilité pour 37 000 inscrits à la session 2012 (voir ici).

Ces notes ne veulent rien dire quant à la capacité des candidats à enseigner...

Le concours c'est juste du bachotage... des maths que si tu n'as pas fait un bac S, tu ne comprends rien même si tu as révisé des heures, de l'hist-géo où tu dois apprendre l'histoire de France de la préhistoire à aujourd'hui, des questions à la con en Français sur des textes que tu ne comprends pas, et en sciences, idem si t'es pas scientifique, tu te vautres :) bref rien en rapport avec le futur métier...une aberration !

Je connais pleins de personnes qui échouent, ou ont des notes lamentables au concours écrits et qui sont très compétents devant des enfants. Moi même j'ai galéré.. et je ne pense pas que je serai une mauvaise enseignante

Ce concours et les notes obtenues ne veulent rien dire, c'est peut être au ministère de changer les choses et de les rendre un peu plus juste, un peu plus adéquate avec ce qu'est ce beau métier :)

Ok, alors dans ce cas là cette article est une merde qui ne reflète en rien la vérité, c'est sa ?

Je ne vois pas bien le rapport entre la difficulté du concours et les problèmes de recrutement. Un concours est fait pour écrémer et se doit donc de demander plus de connaissances que le strict nécessaire. S'il reste un paquet de postes à pourvoir, c'est que l'offre est trop importante devant la demande. Faut croire que l'Éducation nationale n'intéresse pas grand monde et que même les intéressés ne sont pas très motivés : 17 000 présents aux épreuves d'admissibilité pour 37 000 inscrits à la session 2012 (voir ici).

Pourtant la demande est là ! Ca reste un concours dur à réussir, et je ne trouve pas que c'est un métier en manque de vocation (en tout cas dans le primaire)

Ok, alors dans ce cas là cette article est une merde qui ne reflète en rien la vérité, c'est sa ?

Pour moi, il ne reflète rien du tout.. mais ça reste mon opinion :D Ce qui est sûr c'est que le concours ne met en avant aucune compétence du professeur des écoles, mis à part avoir de bonnes, voire très bonnes connaissances dans les principaux domaines d'enseignement (ce qui est loin d'être le plus important quand on enseigne )

Pourtant la demande est là ! Ca reste un concours dur à réussir, et je ne trouve pas que c'est un métier en manque de vocation (en tout cas dans le primaire)

Pas partout. Près d'un candidat sur deux admis dans les académies de Créteil et Versailles déjà l'année dernière, ce n'est pas ce qu'on appelle un concours sélectif, alors que "concours sélectif" devrait être un pléonasme.

Ouais en région parisienne, on sait pourquoi.. vu ce qui attend les admis :D

Je sais que dans ma région, quand je l'ai passé, il y avait presque 900 candidats pour 110 postes, donc kà il y a une sélection :D

Effectivement, ce n'est probablement pas tant le métier que les conditions qui rebutent en région parisienne.

Pour moi, il ne reflète rien du tout.. mais ça reste mon opinion :D Ce qui est sûr c'est que le concours ne met en avant aucune compétence du professeur des écoles, mis à part avoir de bonnes, voire très bonnes connaissances dans les principaux domaines d'enseignement (ce qui est loin d'être le plus important quand on enseigne )

Pour les épreuves d'admissibilité, ça ne m'étonnerait pas, mais les épreuves d'admission m'ont l'air relativement pertinentes, non ? Sauf éventuellement le truc "Agir en fonctionnaire de l'État bla bla bla". :p

Oui l'admission est pertinente, enfin.. elle l'est plus que l'admissibilité. Même Agir en fonctionnaire, puisqu'il s'agit d'un cas concret qu'on peut rencontrer. Ca reste cependant très théorique et même quelqu'un de compétent sur le terrain peut se planter.

Le problème reste les épreuves écrites qui posent problème à beaucoup de candidats qui réussiraient les épreuves d'admission.

Mais voilà, c'est un concours.. comme dans tout concours il faut épurer d'une façon ou d'une autre.

Et pour les conseils de classes ? …. :smile2:

Mieux vaut quoi ? Des classes surchargés avec un bon profs ou des petites classes avec des sous doués ?

Plutôt que de vouloir reduire la tailles des classes, pourquoi ne pas mettre en place des assistants ? Au même titre que pion, ça peut être de belles expériences pour des étudiants et permettrait de former de future profs sur le terrain et pour de longue période.

Ben chat alors ! Et en plus il sera formé des profs pour des "morbacs" de 2 ans...qui font la sieste les après-midi ! Plaisanteries mises à part, dans les années 80 ma fille avait été recalée au concours par manque de points...sa copine, reçue avec une moyenne inférieure de 0,5 point...Oui, mais ses parents étant enseignants lui a permis d'avoir des points de bonnis...Est-ce que c'est valable encore aujourdhui...si oui, dans ce cas il y aura des reçus avec 3 de moyenne...!!!!