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États-Unis-Europe : les enjeux d'une négociation monstre


Invité David Web

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États-Unis-Europe : les enjeux d'une négociation monstre

Les négociations qui visent à abattre les dernières barrières limitant le commerce entre les deux zones ont commencé. Elles devraient durer au moins deux ans.

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Les Européens ne veulent pas du poulet chloré américain, l'un des enjeux de la négociation qui s'ouvre lundi entre l'Union européenne et les États-Unis. © J.Y. Desfoux/Maxppp/Ouest France

Crise de confiance, quelle crise de confiance ? Malgré les révélations sur l'ampleur de l'espionnage américain en Europe, l'Union européenne et les États-Unis entament aujourd'hui un long processus de négociations pour créer un espace de libre-échange représentant plus de 40 % des échanges commerciaux mondiaux. Soixante négociateurs européens sont à pied d'oeuvre à Washington - autant du côté américain. Ce sont des experts du commerce, mais aussi des services financiers, des règles sanitaires... bref, de tous les domaines concernés par ce vaste chantier qui vise, ni plus ni moins, à éliminer les - généralement faibles - barrières douanières entre les deux blocs, à ouvrir des secteurs économiques inaccessibles à ce jour : selon la Commission européenne, qui mène les discussions au nom des 28, un accord de libre-échange devrait se traduire par une hausse d'au moins un demi-point de PIB pour tous : de quoi mettre sous le boisseau les réticences dans cette période de croissance plate, voire de récession actuelle.

Mais ce n'est pas tout. L'idée de ces négociations est d'homogénéiser les normes et standards européens et américains, ce qui permettrait, ensuite, de peser plus fort face aux standards de l'autre géant commercial mondial : la Chine. Car qui impose ses normes part déjà avec un avantage commercial non négligeable.

Mangerons-nous du poulet chloré ?

Mais cette marche vers un accord ne fait pas l'unanimité en Europe. Des voix discordantes - notamment chez les Verts en France - mettent l'accent sur les profondes différences entre les deux continents. Exemple : les poulets américains sont lavés dans une solution chlorée avant d'être mis sur le marché. C'est interdit en Europe. Au bout de la négociation, mangerons-nous du poulet chloré ? Réponse d'une source communautaire proche du dossier : "Pas question de négocier une modification de notre législation en matière sanitaire et phytosanitaire. C'est valable pour ça ou pour l'interdiction des hormones dans le boeuf. Le mythe court que nous serions prêts à lâcher. C'est faux. Nous ne lâcherons pas. On ne verra pas ces produits inonder nos marchés."

Autre exemple : les entreprises européennes réclament un accès aux marchés publics américains, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui alors que la réciproque est vraie. Cela sera bien négocié, mais avec l'État fédéral. Autrement dit, même en cas d'accord, les États fédérés conservent leur propre marge de manoeuvre. " C'est vrai qu'on ne peut pas les forcer, mais on attend des engagements substantiels de Washington en ce sens. C'est une question difficile", reconnaît-on de bonne source.

L'objectif de ce premier round de négociations est d'aborder tous les sujets qui devront entrer dans l'accord. Les négociateurs vont se diviser en une quinzaine de groupes pour balayer tous les domaines pendant toute la semaine. Il devrait ensuite y avoir deux autres sessions de négociations avant la fin de l'année, sans compter des dizaines de vidéoconférences et autres réunions intermédiaires. Les discussions pourraient aboutir "d'ici deux ans", affirment les plus optimistes. Mais rien n'est moins sûr : commencées il y a quatre ans, des négociations semblables entre l'UE et le Canada - voisin et proche des États-Unis - sont embourbées depuis des mois, autour du dossier de l'agriculture notamment.

Hollande isolé

Tout l'article (Le Point).

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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85 %des échanges mondiaux se font en dollar.Avec leur monnaie les americains font la pluie et le beau temps dans l'économie mondiale depuis 40 ans.(Les problèmes de l'euro les font bien marrer)

Et nous allons discuter un accord de "libre échange"?L'expression est jolie comme du bisounours. Un "échange" est une action où les 2parties y trouvent leur intérêts ,"libre" est que c'est un choix consenti par les 2 parties Il semble bien que ce n'est pas le cas .Il y a disproportion entre les deux parties d'un coté un état structuré ,avec cinq flottes de guerre entre autres,de l'autre cote un ersatz d'état non démocratique incapable de prendre des décisions.

Il est même suspect que les americains veuillent négocier avec une europe malade.Une europe forte n'est pas dans leurs intérêts,des pays européens divisés sont préférables pour eux.

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Invité David Web
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Posté(e)
85 %des échanges mondiaux se font en dollar.

Source ? parceque je ne suis pas d'accord là dessus, l'euro est devenue la deuxième monnaie de réserve mondiale.

.(Les problèmes de l'euro les font bien marrer)

Non, ils s'en servent pour faire passer leurs intérêts, j'ai déjà lancé des sujets sur le FMI qui "s'indigne de la politique d'austérité que pourrait mettre en place les Etats Unis ou encore sur Goldman sachs qui se frotte déjà les mains rien qu'à voir les perspectives d'avenir...

Après chacun sa vision mais pour moi faire du libre échange avec un pays protectionniste c'est comme envoyer sa lettre au Père Noël en croyant qu'il va exhausser vos vœux et vous couvrir de cadeaux...

Qu'il y ait du bon je ne dis pas le contraire, mais il y'a toujours deux faces à une pièce, gare à ne pas l'oublier, surtout avec ce qu'on sait déjà...

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

En 2012 le système monétaire international (le trafic des changes) représentait l’équivalent de 10 700 milliards de dollars, et constitué principalement de quatre devises : le dollar américain (62%), l’euro (27%), la livre sterling (4%), le yen (4%) et 3% pour les autres devises.

Depuis 2002 la tendance à la baisse pour le $US est constante. Et dans la zone euro on facture très peu en $US.

Source : TWEX (Trade Weighted Exange Index).

Con testeur.

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Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Merci, 62 % c'est pas 85...

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Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Merci, 62 % c'est pas 85...

No hay de que hombre. You’re welcome.

Con testeur.

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Membre, Posté(e)
Con testeur Membre 1 356 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je crois que la zone euro bouffera du poulet chloré sous peu et au final on bouffera tous du riz et du lait en poudre bourré de mélamine et que le monde comptera en yuans. Because la Chine. "Quand la Chine s'éveillera, le monde tremblera". Napoléon Bonaparte.

Chine (en 2010):

PIB = 14 800 milliards de $.

Croissance en 2012 = 7,8%

Dette du gouvernement = 2 780 milliards

Travailleurs = 810 millions (dont 96 % on un emploi)

Taux de chômage = 4,1%

Évolutions des salaires (ajustés à l’inflation) = 7,6%

6 000 milliards de $ d’échanges quotidien sur les marchés intérieurs

La Chine consomme 39% de la production mondiale de cuivre... 36% du nickel... 45% de l'acier... 44% du plomb... 41% du zinc...

Premier exploitant minier au monde, premier fabricant automobile, premier industriel, premier exportateur.

Premier pour le flux d’investissement de tous les pays du monde.

Entre la Chine et la Russie, le Vietnam ou la Thaïlande le commerce se règle désormais en yuans... et non plus en dollars.

La Chine a ouvert en juin 2012 le PAGE (Pan-Asian Gold Exchange), une bourse de l'or et des métaux précieux entrant en concurrence directe avec les deux géants occidentaux qui se partageaient la majeure partie du gâteau jusqu'à présent, le COMEX aux Etats-Unis et le LBMA en Grande-Bretagne.

USA :

PIB = 14 600 milliards de $.

Croissance en 2012 = 2,8%

Dette du gouvernement = 16 000 milliards (33% de plus que celle de la zone euro)

Travailleurs = 160 millions (dont 23,1 millions sont soit sous-employés soit à la recherche d’un emploi).

Taux de chômage = 8,1%

Évolutions des salaires (ajustés à l’inflation) = -1,7%

Depuis 2010 perte du premier rang comme puissance économique au profit de la Chine.

Con testeur.

Euh… je crois qu’on devrais tous se mettre au mandarin.

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Source ? parceque je ne suis pas d'accord là dessus, l'euro est devenue la deuxième monnaie de réserve mondiale.

source Le Temps journal Suisse

http://www.letemps.c...e1#.UdxUZazvinw

mais 62%c'est déjà une position dominanteLeTemps.jpg

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Invité David Web
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Merci, 62 % c'est pas 85...

:)

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

:)

Barry Eichengreen, professeur d’économie à l’Université de Californie à Berkeley

Néanmoins, le dollar garde son rôle prédominant. Le billet vert représente 62% des réserves de devises sur le plan mondial et il sert de monnaie d’échange pour 85% des transactions effectuées à travers le monde. Et aucune alternative au dollar ne se profile à l’horizon. En 2011, l’euro ne représentait que 25% des réserves de devises, en recul pour la première fois depuis sa création. Quant à la Chine, le renminbi n’est pas près de devenir la monnaie de réserve pour les échanges interna­tio­naux. Le marché financier chinois reste «petit et illiquide», juge-t-il. De plus, «dans l’histoire récente, toutes les monnaies de réserve ont toujours été liées à des systèmes démocratiques», a-t-il souligné.

les propos de ce professeur de Berkeley ,rapportés par le journal suisse Le Temps

dit bien que le dollar représente 62% des réserves de devises et 85% des transactions ;)

C'est peut être faux ,mais en tout cas 62 ou 85, le dollar a une position dominante.Grace à cette position les ricains impriment des billets verts à tout va ,qu'ils échangent contre des biens avec des pays extérieurs.Ces pays gardent ces dollars pour commercer entre eux ou faire des réserves dans les coffres forts ,à la Picsou,Tous les milliardaires avec leur réserve en Dollar sont obligés de le soutenir :bo:

Tant que ces dollars ne reviennent pas aux US ils auront couté le prix du papier et de l'impression.(Ils ont permis d'acheter des biens réels )

Cela leur va très bien comme de voir disparaitre la menace que l'euro supplante le dollar

A mon avis ils ne vont pas abandonner cet avantage

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Invité David Web
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Tu as raison sur une échelle de 200 %...

le billet vert conservait sa suprématie sur le marché des devises, totalisant 84,9% des transactions quotidiennes pendant le mois sous revue. L'euro confirme également sa place de numéro deux, avec une hausse de 2,1 points de pourcentage à 39,1%. Le yen, lui, a légèrement gagné du terrain avec une progression de 1,8 point de pourcentage à 19% des échanges quotidiens en avril.La «banque centrale des banques centrales» révèle en revanche un déclin des monnaies traditionnelles, comme la livre anglaise qui a reculé de 2 points à 12,9% et du franc suisse dont la part a cédé 0,4 point à 6,4%.

Plus étonnant, la part de marché des devises de 23 pays émergents a augmenté de 1,7 point à 14% depuis le dernier recensement en 2007. La livre turque, le won coréen, le real brésilien et le dollar de Singapour ont particulièrement progressé.

Le dollar canadien et le dollar australien sont également particulièrement visés désormais.

A noter que comme les transactions de devises impliquent toujours deux monnaies, le total des transactions comptabilisées dans l'étude de la BRI atteint 200%, au lieu de 100%.

Devises : 4000 milliards de dollars échangés chaque jour

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Invité Julot
Invités, Posté(e)
Invité Julot
Invité Julot Invités 0 message
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États-Unis-Europe : les enjeux d'une négociation monstre

Les négociations qui visent à abattre les dernières barrières limitant le commerce entre les deux zones ont commencé. Elles devraient durer au moins deux ans.

poulet-abattoir-1679537-jpg_1559432.JPG

Les Européens ne veulent pas du poulet chloré américain, l'un des enjeux de la négociation qui s'ouvre lundi entre l'Union européenne et les États-Unis. © J.Y. Desfoux/Maxppp/Ouest France

Crise de confiance, quelle crise de confiance ? Malgré les révélations sur l'ampleur de l'espionnage américain en Europe, l'Union européenne et les États-Unis entament aujourd'hui un long processus de négociations pour créer un espace de libre-échange représentant plus de 40 % des échanges commerciaux mondiaux. Soixante négociateurs européens sont à pied d'oeuvre à Washington - autant du côté américain. Ce sont des experts du commerce, mais aussi des services financiers, des règles sanitaires... bref, de tous les domaines concernés par ce vaste chantier qui vise, ni plus ni moins, à éliminer les - généralement faibles - barrières douanières entre les deux blocs, à ouvrir des secteurs économiques inaccessibles à ce jour : selon la Commission européenne, qui mène les discussions au nom des 28, un accord de libre-échange devrait se traduire par une hausse d'au moins un demi-point de PIB pour tous : de quoi mettre sous le boisseau les réticences dans cette période de croissance plate, voire de récession actuelle.

Mais ce n'est pas tout. L'idée de ces négociations est d'homogénéiser les normes et standards européens et américains, ce qui permettrait, ensuite, de peser plus fort face aux standards de l'autre géant commercial mondial : la Chine. Car qui impose ses normes part déjà avec un avantage commercial non négligeable.

Mangerons-nous du poulet chloré ?

Mais cette marche vers un accord ne fait pas l'unanimité en Europe. Des voix discordantes - notamment chez les Verts en France - mettent l'accent sur les profondes différences entre les deux continents. Exemple : les poulets américains sont lavés dans une solution chlorée avant d'être mis sur le marché. C'est interdit en Europe. Au bout de la négociation, mangerons-nous du poulet chloré ? Réponse d'une source communautaire proche du dossier : "Pas question de négocier une modification de notre législation en matière sanitaire et phytosanitaire. C'est valable pour ça ou pour l'interdiction des hormones dans le boeuf. Le mythe court que nous serions prêts à lâcher. C'est faux. Nous ne lâcherons pas. On ne verra pas ces produits inonder nos marchés."

Autre exemple : les entreprises européennes réclament un accès aux marchés publics américains, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui alors que la réciproque est vraie. Cela sera bien négocié, mais avec l'État fédéral. Autrement dit, même en cas d'accord, les États fédérés conservent leur propre marge de manoeuvre. " C'est vrai qu'on ne peut pas les forcer, mais on attend des engagements substantiels de Washington en ce sens. C'est une question difficile", reconnaît-on de bonne source.

L'objectif de ce premier round de négociations est d'aborder tous les sujets qui devront entrer dans l'accord. Les négociateurs vont se diviser en une quinzaine de groupes pour balayer tous les domaines pendant toute la semaine. Il devrait ensuite y avoir deux autres sessions de négociations avant la fin de l'année, sans compter des dizaines de vidéoconférences et autres réunions intermédiaires. Les discussions pourraient aboutir "d'ici deux ans", affirment les plus optimistes. Mais rien n'est moins sûr : commencées il y a quatre ans, des négociations semblables entre l'UE et le Canada - voisin et proche des États-Unis - sont embourbées depuis des mois, autour du dossier de l'agriculture notamment.

Hollande isolé

Tout l'article (Le Point).

Bonsoir,

Tout ces copie/coller d'articles sont très bien et partent incontestablement d'un bon sentiment mais pourquoi ne pas vous en inspirer pour faire une synthèse et donner votre avis perso et circonstancié .?

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Membre, 64ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
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c'est pour lancer la discussion et que vous donniez votre avis .Le forum est interessant ,pour moi,pour l'échange pas pour les declarations radicales.Pour cela il y a la presse d'opinion :bo:

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Invité David Web
Invités, Posté(e)
Invité David Web
Invité David Web Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir,

Tout ces copie/coller d'articles sont très bien et partent incontestablement d'un bon sentiment mais pourquoi ne pas vous en inspirer pour faire une synthèse et donner votre avis perso et circonstancié .?

Dans toute discussion il faut un point de départ, un sujet dont on parle en ce moment et partir d'un article sans avoir à subir à chaque fois les critiques stériles sur un avis personnel qui ne serait que personnel, mais pouvoir élargir une réflexion ou donner une information me semble plus important que la possibilité de pouvoir simplement flatter stupidement mon petit égo ou vouloir avoir raison (même si j'ai toujours raison :D )...

Maintenant, par respect aux auteurs des articles que je cite, je ne donne en général mon avis qu'en ajoutant un commentaire après avoir lancé un débat ou donné une information si je la juge intéressante ou...

Voilà, ne pas mettre la charrue avant les bœufs ça s'appelle...

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