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Les suicides

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Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Tu maintiens que mon message est meurtrier ? Je ne comprends pas.

J'ai jusqu'à présent écouté toutes les réactions à mes messages.

Il semblerait que ce que vous me reprochez ne soit pas le fond mais la forme, la façon dont je vous parle. Le rôle que vous voyez de moi. Celui d'un oppresseur qui vous empêche de vivre, ou qui vous donne envie de mourir.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

C'est le fond comme la forme. J'espère sincèrement qu'aucun suicidaire ne croisera ta route.

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Membre, Greuh, 43ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
43ans‚ Greuh,
Posté(e)

Peut être qu'il bosse pour la sécu, après tout un dépressif ça coute plus cher qu'un enterrement

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Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Le fond est une part de vérité.

Libre à chacun d'en faire ce qu'il veut, un bon ou un mauvais usage.

La vérité n'est jamais mauvaise, c'est la façon dont on s'en sert qui peut l'être.

Vous savez très bien qu'une large part de ce que je dis est vrai, et vous savez très bien que je suis bienveillant.

Mais chacun est libre, je l'accepte

PS : des gens qui ont souhaité mourir, ou des gens qui n'ont pas goût à la vie, ou qui vivent dans la violence, ou des gens qui sont en manque de sens, j'en croise presque dès que je mets le pied dehors... quelque part, je suis moi-même en perpétuel manque de sens. C'est un aspect du cheminement de notre existence. Si je cherche le sens, c'est que j'en manque. Si je crée du sens, c'est qu'il en manque.

Je suis comme tout le monde, juste un peu plus conscient, juste un peu plus formé (formation de philosophie citoyenne aidant).

Modifié par frédifrédo
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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

formé à, la philo peut-être, à l'humanité, certainement pas.

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Membre, 32ans Posté(e)
Art Soldier Membre 34 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

J'ai du mal à voir le suicide comme autre chose que d'une maladie du "moi". Autant je peux comprendre l'euthanasie qui a toutes ses raisons, mais le suicide? La simple pensée du néant infini, de l'écrasement jusqu'à la fin des temps de notre unique conscience, me fait froid dans le dos... J'ai déjà frôler la mort, part un suicide inconscient, un acte manqué. Je peux aisément comprendre que le suicide peut sembler être une solution mais l'expression "on ne vit qu'une fois" n'est pas à prendre à la légère.

Je dirais que l'éducation ne fait pas grand chose pour le bien être psychique, alors que justement les jeunes sont les plus toucher par ce problème.

Enfin une question, pourquoi les pays les plus développer sont les plus touchés par ce fléau?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Un individu qui doit se battre pour survivre n'a pas le temps de se poser des questions existentielles. Un individu peu éduqué n'a pas la possibilité de se poser des questions existentielles.

Les sociétés développées mettent en avant la vanité et la vacuité de la vie, ont substitué à la divinité, méthode qui offre un sens, un monde de consommation qui ne tient pas longtemps quand on y regarde de près.

On pourrait débattre de nombreuses autres causes. Individualisme qui détruit, perte de repères, mais globalement, les faits sont là. L'intelligence et l'éducation ne rendent pas heureux.

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Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

L'éducation au bonheur, à la vie belle, n'est pas institutionnalisée.

Difficile en effet, elle consiste au cheminement de la vie.

Notre société nous donne de nombreux éléments pour savoir cheminer sereinement et sainement dans la vie, mais le plus souvent c'est l'environnement proche, local, qui nous maintient dans une certaine forme d'ignorance.

Changer de mode de fonctionnement, toujours, demande un long travail, mais surtout demande un entourage moins ignorant de l'éducation au bonheur et à la vie belle.

Choisissez bien vos livres, choisissez bien vos amis, choisissez votre travail en fonction de la qualité amicale de vos collègues, choisissez vos activités autres que le travail en fonction d'un certain art de vivre.

Pour parvenir à vivre bien, une bonne piste (à moins qu'elle ne soit indispensable) est d'essayer de chercher à vivre bien. Après tout c'est peut-être le plus difficile.

Comment chercher à vivre bien, comment essayer vraiment ? C'est le cercle vertueux : quand vous êtes entouré de personnes plus éclairées sur cette question, et que vous vous sentez porté par elles, elles vous encouragent à vouloir vous sentir bien.

Un carburant de ce moteur : l'envie de faire des expériences.

Eprouver, s'ouvrir, prendre des risques, se bagarrer un peu.

On a tous une âme du chevalier d'aventure, qui sommeille en nous.

Presque, tous ces mots de forum ne servent à rien. Nous devons aller à la rencontre des vrais gens, croiser leurs regards, les étudier.

Seule l'expérience peut nous faire évoluer. Un chevalier n'abandonne pas son combat intérieur. ne les voyez-pas, au détour d'un village, ces chevaliers souriants qui portent la vie avec l'humilité et la ferveur ? Ca peut être un petit jardinier, un petit vieux assis sur son banc, une petite mémère qui fait son ménage.

Toutes ces petites choses qui nous ont toujours été présentées comme insipides, climat ambiant étouffant, ignorant que certaines des moindres petites choses de la vie renfermaient des trésors.

Autour de moi dans ma vie, rares sont ceux qui parviennent à faire tourner la vie en beauté. Je me sens un peu seul, moi même le moindre petit subressaut de flamme de vie passe pour une folie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Vilain_Petit_Canard

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

J'ai des réactions totalement différentes, mais j'ai déjà vu ça chez d'autres, et t'as pas tort sur le coup.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Ce que dit fredifredo n'est pas faux non plus. Je crois que c'est la forme qui déplait, plus que le fond.

Le rejet en bloc et les jugements sans appel sur sa personne, je les trouve vraiment excessifs.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 36ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
36ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Si le fond et la forme étaient deux choses dissociables, ce serait sans doute vrai.

Mais l'un et l'autre se nourrissent l'un de l'autre. On ne peut pas simplement dire "il a raison dans le fond". La forme est majeure, principalement dans pareille situation. On ne peut pas simplement être un individu de fond. "Connard d'enculé, la vie est belle" aurait droit au même traitement. Dans le fond, c'est vrai, n'est-ce pas ? Mais le fait est que c'est cependant meurtrier.

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Membre, Un petit Socrate, 109ans Posté(e)
frédifrédo Membre 1 555 messages
109ans‚ Un petit Socrate,
Posté(e)

Si je te parlais en vrai, IRL, la forme serait différente. Déjà, le ton de mes mots serait doux, mon débit de parole lent, avec des espaces pour ouvrir la réflexion personnelle.

S'il vous plait, ne me lisez pas avec une grosse voix, ne me lisez pas avec une voix sèche, ne me lisez pas trop vite si vous voulez me juger.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Si le fond et la forme étaient deux choses dissociables, ce serait sans doute vrai.

Mais l'un et l'autre se nourrissent l'un de l'autre. On ne peut pas simplement dire "il a raison dans le fond". La forme est majeure, principalement dans pareille situation. On ne peut pas simplement être un individu de fond. "Connard d'enculé, la vie est belle" aurait droit au même traitement. Dans le fond, c'est vrai, n'est-ce pas ? Mais le fait est que c'est cependant meurtrier.

Je suis d'accord avec toi, et je ne le connais pas alors je ne m'aventurerais pas à préjuger, mais rien ne dit que cette fameuse forme indispensable, il ne l'a pas quand il le faut. La fameuse écoute attentive indispensable, il l'a peut-etre aussi. Aborder une discussion sur un forum et vivre le sujet sont deux choses bien différentes. Tes mots par exemple casdenor, moi je les trouve bien souvent excessifs et même destructeurs tant ils peuvent être négatifs à l'égard de ceux qui ne sont pas d'accord avec toi sur ces sujets sensibles. Et pourtant tu es convaincu d'avoir l'humanité que d'autres n'ont pas. et personnellement j'ai aucun mal à te croire.

Modifié par Théia
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  • 1 an après...
Membre, Posté(e)
Rom427 Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Je venais lire quelques témoignages et j'ai lu des personnes qui se permettaient de dire que le suicide est une idée "conne" (pour les citer). Vos comportements prouvent que ce sont vous les égoïstes et non les suicidés.

Essayez donc un seul instant l’empathie. Dites vous que toute la volonté de vivre que vous avez est la même pour nous de mourir.

Oh non, je ne veux pas en faire une mode, juste un prolongement des droits de l'homme. Même si il n'en est pas question directement dans les textes.

Je trouve votre comportement malheureux. Ne pas laisser les gens quitter ce monde juste parce que ça va rendre triste les proches ou parce qu'il se pourrait que quelque chose de bien leur arrive.

Pour ma part, j'en suis arrivé au stade où plus rien au monde ne me donne de plaisir. Le seul frein à mon suicide est de pouvoir partir dignement, librement et sans souffrance (et ne pas soumettre à mes proches la vue d'un corps inanimé, peu importe les circonstance du décès).

Pour que les gens n'aient plus à souffrir du départ d'un proche, ce dernier devrait quand même les entretenir sur ses intentions. Ou ne serait-ce que laisser un mot afin d'expliquer le geste. Cette démarche freinera sans doute un bon nombre de personnes qui pensent vouloir mourir.

Le véritable soucis du suicide est la mort en elle même. Beaucoup de gens en on peur. Mon avis est que c'est temps mieux. Que ceux qui veulent vivre profitent au maximum. Mais que personne ne se permettent de refuser à d'autres le droit (je dirais même l'honneur) de pouvoir partir en paix.

C'est pour moi un choix comme un vulgaire choix de religion ou de parti politique.

On force des personnes malades et souffrantes à tenir jusqu'au bout parce que la famille ne veut pas (et d'ailleurs bien souvent ne peut pas) les débrancher. Alors que tout ce matériel pourrait aider des enfants qui ont envie de s'en sortir. On laisse des familles découvrir des cadavres (pardonnez moi le terme) alors que nous pourrions tout simplement nous rendre dans un endroit légiféré et sain. Et pourquoi pas même lors d'une cérémonie officielle qui rendrait l'acte moins cruel et "sale" tel qu'il est perçu à l'heure actuelle.

J'arrête tout de suite ceux qui vont tenté de me faire changer d'avis. J'ai toute ma raison et c'est fort d'une réflexion de plus de vingt ans sur le sujet que je me permet un tel discours. Tout ce temps, j'ai cherché en premier lieux ce qui n'allait, à priori, pas chez moi. Puis j'ai tenté de trouver ce qui pourrait changer ma vision des chose.

Ma première tentative, c'était il y a quelques mois. Je ne donnerais aucun détails sur ma méthode (vous comprendrez pourquoi), seulement une des phases du protocole n'a pu aboutir et je me suis réveillé en hôpital psychiatrique. Je n'y suis resté que deux semaines et fus libéré parce que je ne présenté aucun risque de nouvelles tentatives. Comme quoi, notre système médicale est très "au point" car j'ai à nouveau tout ce dont j'ai besoin et je veillerais à ce que tout se passe bien.

Tout ça pour dire que la population doit s'informer et surtout réfléchir très sérieusement sur le sujet. Dans un monde où la population augmente exponentiellement et où les ressources diminuent de la même façon, ils serait bon d'accepter que certains laissent leur place à ceux qui en veulent une à tout prix.

J'espère n'avoir poussé personne à me suivre mais j'espère surtout que les réfractaires à ce principe ouvrent les yeux.

Pour certaines personnes, vivre est une souffrance quotidienne.

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Membre, 53ans Posté(e)
Sylor Membre 248 messages
Baby Forumeur‚ 53ans‚
Posté(e)

Bonsoir Rom,

ton message ne peut me laisser insensible, ayant été suicidaire presque toute ma vie (j'ai démarré à 6 ans...et ai à mon actif une dizaine de TS dont 3 très graves qui n'ont "miraculeusement" pas abouti), cela étant surtout dû à un environnement familial très destabilisant, voire traumatisant, et à la découverte tardive que je souffre de troubles bipolaires et borderlines.

Depuis, je me soigne du mieux que je peux et essaie de sortir d'un sentiment désespérant de solitude tenace, et même si je ne suis pas encore sortie d'affaire, je vais doucement vers la vie et m'éloigne tout aussi doucement de la mort.

Tout cela pour te dire que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir : j'ai 44 ans, et c'est seulement depuis 3 ans que je commence à entrevoir le bout du tunnel.

Alors je ne connais pas ta situation, mais sache que tu n'es pas seul à ressentir le manque d'envie de survivre dans des conditions parfois intolérables humainement.

Si tu souhaites échanger à ce sujet, n'hésite pas : je comprends ton ressenti et ta vision des choses, même si je lutte de toutes mes forces pour enfin vivre après avoir si péniblement survécu durant de longues années.

Bien à toi,

Lor

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Membre, Posté(e)
Rom427 Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sans vouloir être discourtois, pourquoi ne peut on jamais avoir raison de vouloir mourir?

Pourquoi n'a-t'on pas ce droit de "quitter la partie" si je puis dire?

Qu'est-ce qui gêne tant le monde avec cette décision d'en finir?

Je ne suis ni malade, ni foncièrement très malheureux. Je n'ai pas eu d'enfance traumatisante. Je suis capable d'énormément de choses au point de vue artistique. Je pourrais même me placer plus ou moins à n'importe quel boulot qui se présenterait. Aucun psy n'a décelé d'anomalies grave à part une dépression. Je n'ai pas besoin d'aide pour me guérir de cette envie suicidaire. Je demande le droit de pouvoir jouir d'une assistance pour un départ digne et sans douleur.

Mon véritable problème est l'inconscient collectif qui refuse d'accepter que quelqu'un meurt. Ce qui est, quand même, la base même de la vie.

La moindre particule de ce monde est faite pour naître et disparaître après avoir été d'une quelconque utilité ou non. L'homme à décider d'allonger ce temps. Tant mieux pour la majorité des gens, pas pour tous.

En fait, je suis né sans le vouloir, je vis sans réelle liberté et je n'aurais pas le droit de me soustraire de ces obligations sous prétexte d'immoralité???

Comme je l'ai dis, je ne souhaite pas être désagréable dans ma réponse. Cependant, je reste convaincu que le peu de liberté qu'il me reste est bien cet acte.

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Sans vouloir être discourtois, pourquoi ne peut on jamais avoir raison de vouloir mourir?

Pourquoi n'a-t'on pas ce droit de "quitter la partie" si je puis dire?

Qu'est-ce qui gêne tant le monde avec cette décision d'en finir?

Je ne suis ni malade, ni foncièrement très malheureux. Je n'ai pas eu d'enfance traumatisante. Je suis capable d'énormément de choses au point de vue artistique. Je pourrais même me placer plus ou moins à n'importe quel boulot qui se présenterait. Aucun psy n'a décelé d'anomalies grave à part une dépression. Je n'ai pas besoin d'aide pour me guérir de cette envie suicidaire. Je demande le droit de pouvoir jouir d'une assistance pour un départ digne et sans douleur.

Mon véritable problème est l'inconscient collectif qui refuse d'accepter que quelqu'un meurt. Ce qui est, quand même, la base même de la vie.

La moindre particule de ce monde est faite pour naître et disparaître après avoir été d'une quelconque utilité ou non. L'homme à décider d'allonger ce temps. Tant mieux pour la majorité des gens, pas pour tous.

En fait, je suis né sans le vouloir, je vis sans réelle liberté et je n'aurais pas le droit de me soustraire de ces obligations sous prétexte d'immoralité???

Comme je l'ai dis, je ne souhaite pas être désagréable dans ma réponse. Cependant, je reste convaincu que le peu de liberté qu'il me reste est bien cet acte.

C'est simple, ta vie continuerait après ta mort. La mort tel le suicide est une cadavérisation, une dégénérescence du corps créant une souffrance collective et suite à laquelle le défunt doit trouver la force de se construire un autre corps avec lequel il renaîtra. Or bien que l'idée d'une "nouvelle vie" peut faire rêver il est en réalité bien plus facile de s'autoriser à survivre malgré nos malheurs que de mourir puis renaître (d'autant plus qu'on ne sait et décide tout à fait où l'on renaîtra, dans quelles circonstances et avec qui, ni même si l'on sera bienvenu. Sans oublier bien sûr la douleur immense qu'est perdre son corps et ce sans exception. )

Le néant est une facette de la mort, car de nombreuses parties du défunt n'existent plus en effet mais d'autres survivent et la mort pourrait aussi se comparer à un recyclage.

Le suicide n'est pas une liberté mais un pouvoir. On n'est jamais libre d'être malheureux mais on le peut, la vraie liberté est de faire de sa vie quelque chose d'agréable.

Modifié par ézîa
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Membre, Posté(e)
Rom427 Membre 10 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Point de vue intéressant. Je me permet juste de développer un temps soit peu.

Si je croyais en la réincarnation (car c'est bien là ton propos) je me dirais que, n'ayant aucun souvenir de ma vie précédente, je n'aurais aucun souvenir de cette vie dans la suivante. Donc ne pourrais avoir aucun regret ou aucune réjouissance d'avoir passer le cap de la renaissance. Mais je n'y crois pas. Je n'ai, d'ailleurs, aucune appartenance religieuse. Pour moi, la mort est une fin définitive de mon existence et surtout de ma conscience.

Je me trompe peut-être, mais de toutes façons il n'y a qu'une façon de le savoir.

Quant à faire de sa vie quelque chose d'agréable, ce n'est pas toujours possible, surtout lorsque tout devient fade et que la lassitude t'envahit dès lors que tu entreprends la moindre activité.

Pour le coté recyclage, j'ai une carte de donneur d'organe. Seulement, si je ne peux pas bénéficier d'une aide (tel que proposée en Suisse ou autres pays plus intelligent que le notre), il se pourrait qu'aucun de mes organes ne soit utilisable (suivant la technique utilisée), ce qui est fort dommage.

Et le suicide, pour moi, est bel et bien une liberté. Sans elle je n'ai pas le pouvoir de décider quoi faire de ma propre vie.

Pour donner un aperçu de mon état d'esprit, mes idées sont quelque peu semblables à celles exprimées dans un texte de Stig Dagerman intitulé "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier". Notamment lu et mis en musique par les "Têtes Raides" sous le même titre (facile à trouver sur youtube).

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Imagines un instant une poupée en porcelaine te disant: "Ma liberté essentielle, c'est de m'exploser la tête avec un marteau car je n'ai pas choisi d'avoir été créée et mon histoire me déplaît jour après jour." Dis toi bien que ce serait très dommage et que des milliers d'enfants rêveraient de sauver cette poupée et que même si elle est malheureuse, elle doit continuer à exister en gardant espoir car c'est ce qu'il y a de mieux pour tout le monde. (En plus, le premier de nos devoirs est de veiller sur nous-même et on ne doit jamais rien faire pouvant nous nuire.)

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