"Dix roms, c'est dix de trop"

Mon Dieu, ça y est nous voilà à la victimisation ....

J'essaie d'avoir une conversation constructive avec toi déjà je ne t'attaque pas en tant que personne, je débats sur des idées et je ne t'ai pas écris en MP que je sache ....

court instant de retour et précision:

Je dis la vérité de ce qui me fut dit en MP, je ne dis pas que c'est vous qui me l'avez dit, je parle de réalité, je ne me plains pas (ne fais que le mettre sur le compte de l'habitude), et voilà que vous m'accusez presque de jouer la victimisation.

Alors , ce fameux" la France aux français-es", il faudrait, je pense, un peu réduire les bobards, ce slogan éhonté et mensonger, ou les arrêter.

Et je retourne à mes déchets verts.

(et le sujet, ce n'est pas Lille, mais "un élu UMP à Marseille" )

C'est quand même grave de devoir partir de notre pays à présent , je te jure !

Ce pays est vaste, sûrement des endroits très calmes, peu chers, suffisamment isolés, paisibles, fleuris naturellement et verdoyants.

Encore une fois, il serait grand temps de mettre la Roumanie et la Bulgarie face à leurs responsabilités sur ce sujet.

Exactement ! Mais avoir certains qui veulent les prendre sous les ailes ou du moins qui veulent que les autres banquent .... ça va être difficile !

...et les scies continuent ...

"Mais c'est 2 000 de trop ! Même si c'était dix, c'est encore trop. Ce n'est pas le problème du nombre, c'est le problème de notre capacité à intégrer. Nous n'avons plus de capacité à intégrer. C'est 2 000 plus les milliers d'immigrants clandestins ou réguliers qui déferlent sur ce pays. Et tout ça est à intégrer, tout ça est à scolariser, tout ça est à soigner, tout ça est à loger. C'est ça le problème."

Ce ne sont rien d'autres que les paroles d'un responsable municipal dans une ville bondée, submergée de nouveaux arrivants pauvres, et qui ne parvient plus à gérer l'immigration, au point que les gens sur place le ressentent ouvertement comme une asphyxie. Parce qu'il faut être réaliste : accueillir, c'est bien beau, mais après il faut intégrer, scolariser, soigner, loger, aider... Si on ne laisse pas Marseille "digérer un bon coup" ces milliers d'individus venus s'installer dans la cité phocéenne, il ne faudra plus s'étonner de réactions de rejet ou de concurrence dans la précarité de plus en plus violentes. Pour quelqu'un qui ne se trouve pas à Marseille, les paroles de Teyssier peuvent donc paraître rudes, mais quand on y vit on ne peut que comprendre.

Personnellement, je proposerais que chaque mois, les pays européens accueillant des Roms envoient une note de frais à la Roumanie et la Bulgarie, avec sommation de payer sous peine de renvoi de la communauté. Parce qu'après tout, ces deux pays -la Roumanie en particulier- on bien su empocher des millions d'euros pour mettre en place des plans d'aide et d'intégration des Roms au sein de leur territoire. On ne peut pas dire que cela ait servi à quelque chose, mais où sont alors passés ces millions d'euros ?

Je vous rapelle que la France peut parfaitement faire appel au fond d'intégration européen mais ne le fait pas.

Pourquoi ?

Ne serait-ce pas parce que les Roms sont bien pratiques pour cristalliser les peurs et détourner les citoyens des vrais truands en col blanc et pour leur montrer qu'il faut qu'ils soient souples pour ne pas se retrouver dans la même situation ?

Ce pays est vaste, sûrement des endroits très calmes, peu chers, suffisamment isolés, paisibles, fleuris naturellement et verdoyants.

C'est quand même dingue que sous prétexte que certains casse c*** arrivent il faut que les personnes qui sont installées dans leurs maisons ou autre s'en aille !!

Et quand je parle de casse c*** c'est pas du racisme parce que cela s'adresse à tous !!

Si tu ramasses des déchets vert c'est que tu as un jardin donc si la famille bidochon s'installe et te pourris la vie, tu te barres ? ça m'etonnerais fort ...

A ce moment là tu feras comme tout le monde, tu en auras ras la casquette et tu essaieras de proteger ton chez toi...

C'est quand même dingue que sous prétexte que certains casse c*** arrivent il faut que les personnes qui sont installées dans leurs maisons ou autre s'en aille !!

Et quand je parle de casse c*** c'est pas du racisme parce que cela s'adresse à tous !!

Si tu ramasses des déchets vert c'est que tu as un jardin donc si la famille bidochon s'installe et te pourris la vie, tu te barres ? ça m'etonnerais fort ...

A ce moment là tu feras comme tout le monde, tu en auras ras la casquette et tu essaieras de proteger ton chez toi...

Comme je me protège de vous et de vos invectives.

Comme je me suis déjà protégée d'un tueur de mon village (mais français ,lui) ainsi que d'autres français ou françaises, sur ce forum ou dans la vie réelle....

Merci.

(si vous vous adressez à moi, je ne fais que vous prévenir, encore, que je quitte la discussion.; vous ne feriez alors que parler dans le vide)

Aux adeptes des généralisations hâtives du genre "un rom m'a volé, tous les roms sont des voleurs" je vais essayer de répondre en prenant un autre exemple. Bernard Tapie vient de nous faire les poches à hauteur de 400 millions d'euros (et je ne tiens compte que du dernier larcin), quelle conclusion dois-je en tirer?

Tous les "Bernard" sont des voleurs? Tous les blancs sont des truands?

Si on veut remettre un peu de complexité au sujet des roms il faut tenir compte de leur histoire particulière. Dans celle-ci l'exclusion dont ils font l'objet depuis longtemps nourrit une part de communautarisme, les métiers qu'ils exerçaient traditionnellement (notamment dans l’artisanat) ont beaucoup régressé et fait augmenter le chômage, l'effondrement des régimes soviétiques a aggravé les conditions d'existence de ceux qui vivaient en Europe central... La pauvreté est un terrain propice au développement de l'économie informelle (dans toutes les populations) et donc aussi de certaines formes de délits. Mais que les pauvres et les exclus commettent davantage certains types de vols ou de crimes peut appeler à deux réponses radicalement opposées: ou bien on considère que le problème vient des pauvres ou bien qu'il vient de la pauvreté!

On le comprend selon l'option que l'on choisit les mesures politiques ne sont pas les mêmes.

la fuite correspond surement à un gros manque d'arguments cohérents ....

Modifié le 10 juin 2013 par heavendoor

Comme l'a rappelé un modérateur sur un autre topic:

Merci de ne pas vous disperser sur des thématiques annexes.

Merci de ne pas tomber dans la facilités des commentaires personnels et des hors-sujets.

Je vous rapelle que la France peut parfaitement faire appel au fond d'intégration européen mais ne le fait pas.

Pourquoi ?

Ne serait-ce pas parce que les Roms sont bien pratiques pour cristalliser les peurs et détourner les citoyens des vrais truands en col blanc et pour leur montrer qu'il faut qu'ils soient souples pour ne pas se retrouver dans la même situation ?

Tin tin tin!

On ne nous dit pas tout...

Tiens ... je croyais que tu quittais la discution ...

Je ne pense pas que la discussion en elle-même vous intéresse, apparemment, ce qui vous intéresse, c'est en ce moment, de me provoquer.

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Ce qu'explique et argumente Duval m'intéresse bien davantage, et je peux lire tout simplement, en silence.

Modifié le 10 juin 2013 par Fichée

"Mais c'est 2 000 de trop ! Même si c'était dix, c'est encore trop. Ce n'est pas le problème du nombre, c'est le problème de notre capacité à intégrer. Nous n'avons plus de capacité à intégrer. C'est 2 000 plus les milliers d'immigrants clandestins ou réguliers qui déferlent sur ce pays. Et tout ça est à intégrer, tout ça est à scolariser, tout ça est à soigner, tout ça est à loger. C'est ça le problème."

J'adore les "tout ça " …l'art de déshumaniser les gens qu'on ne peut pas blairer…tout ces étranges étrangers .

Le Figaro actualités sept 2010

Dans un village d'insertion pour Roms, près de Lille

• Par Charlotte Menegaux
• Mis à jour le 17/09/2010 à 12:38
• Publié le 16/09/2010 à 12:37

REPORTAGE VIDÉO - Depuis près de deux ans, une banlieue de Lille loge 18 Roms dans trois mobil-homes installés en centre-ville. Un mode d'intégration à dimension humaine

A Faches Thumesnil, dans la banlieue sud de Lille, la cérémonie des vœux de Monsieur le maire a pris une tournure inattendue, au début de l'année 2009. L'annonce de Nicolas Lebas, élu Modem, a suscité méfiance et inquiétude : un « village d'insertion pour les Roms » allait s'installer sur un terrain communal, à 200 mètres de l'Hôtel de Ville. Le maire répondait à un appel de la présidente de la communauté urbaine de Lille, Martine Aubry, pour accueillir ces familles vivant dans une grande précarité. Aujourd'hui, les craintes se sont dissipées, et le voisinage s'est habitué à ces 18 personnes issues de la communauté Rom, qui vivent dans trois mobil-homes, en plein centre-ville. Et pour le maire, « l'expérience est un succès ». « Il faut voir d'où on les a sortis, ajoute-t-il. Dans les campements illicites qu'ils occupaient, les enfants étaient nus sur le trottoir, c'était abominable. Maintenant, ils sont scolarisés. Ces personnes sont redevenues humaines. »

En tout, 83 personnes vivent ainsi dans quatre villages de la communauté urbaine de Lille. Sélectionnées sur la base de « diagnostics sociaux » par l'Afeji, l'association qui les accompagne dans leur démarche d'insertion, elles s'engagent à respecter les règles de la République et à s'insérer correctement dans la société. Elles doivent également verser 10 % de leurs revenus à l'Afeji en guise de loyer.

Pour que l'expérience soit réellement concluante, le maire de Faches Thumesnil, Nicolas Lebas, estime que

« davantage de villes devraient faire la même chose ». Aujourd'hui, il y a six sites similaires en Ile-de-France, et quelques autres expériences en province.

En tout cas, pas question d'agrandir ce village, destiné à « rester à taille humaine, pour que l'intégration dans le tissu social se déroule bien » explique le maire. L'agencement des lieux a même été pensé pour qu'aucune extension ne soit envisageable : l'emplacement se limitera aux trois mobil-homes. Afin de faciliter l'intégration des plus jeunes dans la population locale, ils ont été scolarisés dans des établissements différents. « Nous les avons répartis de manière équilibrée dans les écoles communales, de manière à les obliger à s'intégrer » avance le maire. Aujourd'hui, les enfants parlent tous un excellent français.

Les parents, de leur côté, enchaînent les contrats de trois mois, leurs titres de séjour provisoires ne leur permettant pas de travailler plus longtemps. Et c'est bien là « la limite du système », conclut Patrick Morvan, directeur de l'association d'insertion Afeji : « Tant que ces personnes n'auront pas de carte de séjour définitive, elles n'auront pas réellement accès au marché du travail. Or, sans cette carte, et sans travail fixe, elles ne peuvent prétendre à un logement social ».

Mon commentaire: il y a toujours des choses possibles à faire, avec de la bonne volonté et de la compréhension de part et d'autre.

Modifié le 10 juin 2013 par Fichée

...et les scies continuent ...

Les scies continuent et la bêtise aussi manifestement,pas vrai ?

Mais quant à votre mépris évident envers eux, là oui, j'en ai la preuve.

Oh, mais je l'assume parfaitement. Je ne vois pas pourquoi je devrait estimer ces zigotos qui ne vivent que de rapines et d'aides diverses.

Je maintiens que le courage de partir vous fait vraiment défaut pour bénéficier vous-même d'un environnement plus esthétique que des fils de fer barbelés (au moins le temps d'un week end ou d'un moment un peu long de temps libre).

Je n'irai nulle part car je ne suis, Dieu merci, pas moi même confronté à cette calamité.

Qui a posé ces fis de fer barbelés? (je ne vous demande pas la réponse ni ne l'exige, soit vous n'en savez rien, soit vous tourneriez la réponse à votre "avantage ")

En tout cas il a oublié les miradors. :D

Le fonds de votre réponse porte un nom plus grave que le mot "mépris".

Ah bon, lequel? :D