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Depuis l'enfance , visites régulières d'une entité .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 128 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

AH ..OUI bravo pour le suspense ..;N'as tu jamais pensé à écrire pour la collection " chair de poule "?

Et que penses tu de cela ?

J'étais atteinte d'une maladie grave: une hépatite virale .Je ressemblais à cette enfant de poltergeist .Non pas dans les transes mais par le fait que, prise de nausées incoercibles ,chaque fois que j'avalais quelque chose, je le vomissais et me vidais spasmodiquement .J'étais dans un état de malaise perpétuel .Je croyais que cela ne finirait jamais . Alitée durant trois mois dans l'arrière boutique du magasin où ma mère travaillait ,j'étais épuisée et comme prise de mal de mer . Doutant de m'en sortir un jour ,le ventre tenaillé par la faim puisque l'on m'avait mise au régime légumes bouillis ,je me demandais chaque jour, à quoi mon existence servait et si elle était digne d'être vécue.J'étais très croyante à neuf ans ,j'avais lu la bible ,étais à la recherche de Dieu .En réponse à mon questionnement un phénomène paranormal se produisit .Dans un coin de la pièce aux volets clos et à la pénombre entretenue un rayon fait de mille scintillements apparut .Je fus saisie d'étonnement mais la douce lumière restait là .Elle m'appelait et je sus que si je partais avec elle ,je quitterais mon corps de souffrance .Je ne me levai point et elle me communiqua par télépathie de patienter e de prendre mon mal en patience car j'aurai beaucoup d'autres choses très drôles à vivre.Comme je ne la suivais pas elle disparut .Ma nausée s"estompa et je sortis de la pièce , montai les escaliers dans l'arrière boutique .Je découvris une encyclopédie tout l'univers ouverte sur les histoires de la mythologie grecque et romaine .Je finis par dévorer toutes les histoires qui me passaient sous les yeux et de fil en aiguille je revins à comprendre toutes les hypothèses sur la créations de l'univers car outre la mythologie ,l'encyclopédie traitait de tous les thèmes et comme me l'avait dit l'entité ,je guéris et vécus beaucoup de choses intéressantes .

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 45 128 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

J'ai revu ce rayon bizarre à deux reprises dans ma vie .Mais lorsque je fus si près de la mort pendant mon hépatite ,un autre phénomène étrange se produisit .Autour des gens ,je voyais une sorte d'aura jaune qui rayonnait. .J'avais tellement peur de ces visions que je priai très fort pour que cela disparaisse et je ne les vis plus .Ca ressemblait aux faisceaux d'énergie sur les personnages de dragon ball Z mais ce n'était pas en zig zag mais cela suivait la forme de leur corps .

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  • 2 semaines après...
Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
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Moi dans ce cas de figure, si je sentais des portes qui s'ouvrent, la présence d'esprit, l'impression d'être surveillé en permanence, des apparitions... j'aurai essayé de faire un doigt d'honneur, de rigoler très fort.

Tu verras bien. Balances des insultes à voix haute. Si il ne t'arrive rien, c'est que c'est purement dans ta tête :)

Modifié par Badboy_
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  • 4 semaines après...
Membre, 45ans Posté(e)
gwenm Membre 96 messages
Baby Forumeur‚ 45ans‚
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j'adore ce genre de témoignage, merci pour le partage..

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Membre, Délinquant du forum, Posté(e)
Badboy_ Membre 3 158 messages
Délinquant du forum,
Posté(e)

Disons que les récits sont pas mal. Je les ai pas tous lu, mais il est vrai qu'ils sont bien rédigés. Même si on est dans la partie ésotérisme, on voudrait, je pense, autre chose que des écrits, et ta version. Des photos par exemple, des enregistrements audio, plus de concret.

Je ne doute pas de ta bonne foi, mais... Tu interprètes peut être trop les choses, une autre personne à ta place pourrait les voir autrement. On ne peut pas réellement se rendre compte.

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  • 4 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
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Episode 7

Premier lundi des vacances de février .

Nous étions arrivés aux vacances de carnaval. Ce jour-là était particulièrement gris et froid. Je me souviens du contraste qu'il y avait entre la fraîcheur du jardin, derrière la maison, où j'étais allé faire un tour et la douce chaleur distillée par un des poêles de la maison. Dehors, il y avait même une brume persistante qui dura tout le jour.

Il devait être dix sept heure quinze, le jour commençait à décliner pour faire place à l'obscurité grandissante de la soirée. J'allumais donc la lumière électrique de la grande lampe de chevet posée sur le bureau de ma chambre. Mon petit frère, espiègle, avait décidé de me taquiner un peu.

Entrant et sortant à intervalles réguliers de ma chambre, en faisant bouger fortement la poignée sonore de la porte un peu dure, il était particulièrement joueur. Ce bruit sourd et métallique, causé par le vieux mécanisme, me causait toujours un certain malaise. Un peu comme lorsque les ongles des doigts de l'instituteur, ayant lâché la craie, grattaient malencontreusement l'ardoise du tableau noir. Nous en gardons tous ce douloureux souvenir.

J'étais absorbé par le rangement de mes jouets depuis un moment. Je rangeais mes petits personnages, figurines de guerrires Templiers et Teutoniques que je faisais s'affronter autour d'un beau chateau-fort. Il y avait environ une centaine de ces "chevaliers", à pieds ou à cheval, dans chaque camps. Je prenais un soin particulier à bien les ranger dans des boîtes qui en contenaient vingt chacune. Je rangeais chacune de ces boîtes dans la cour intérieure du chateau.

Durant tout ce temps, le bruit de la poignée de la porte se faisait entendre, jusqu'à commencer par m'énerver quelque peu. Je redressais la tête afin de fixer cette poignée qui me cassait les oreilles. Elle bougeait sans arrêt. Je me doutais bien que mon petit frère était encore entrain de me taquiner, sans doute tout sourire, dans le couloir, derrière la porte. Le bougre !

Me levant, m'apprêtant à ouvrir la porte prestement pour demander à mon frère de cesser, j'entendis soudain sa voix à l'autre bout du couloir, en haut des escaliers qui menaient au rez-de-chaussée. Il parlait avec maman qui était en bas des marches. Soudain, prenant conscience que j'étais absolument seul dans cette partie de la maison, je fûs pris de panique. Comme pétrifié par la crainte, paralysé par la peur, je restais sans bouger, retenant ma respiration.

Je regardais bouger cette poignée de porte. Mon regard ne pouvait s'en détourner, je restais comme hypnotisé. Le phénomène dura un moment qu'il m'est impossible de quantifier aujourd'hui. Même si la plupart de ces faits étranges, gravés dans ma mémoire, dans leurs contextes de l'époque, sont présents, il y a des détails qui ont quitté mes souvenirs.

Lorsque cela cessa enfin, je m'assis au sol, comme épuisé. Avec le recul, je me souviens que lorsque ces manifestations cessaient, je me sentais souvent fatigué. Comme si la cause du phénomène utilisait mon énergie...

Je restais assis dans ma chambre au pied du lit. Maman monta pour venir me chercher afin de prendre le goûter. Ma chambre étant rangée, elle m'aida à monter le chateau-fort en bois sur le haut de l'armoire. Je la suivais immédiatement pour descendre à la cuisine .

Il n'y eut plus d'autres faits remarquables durant le reste des vacances scolaires. Ce n'est qu'aux vacances de Pâques que ...

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  • 1 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
Posté(e)

Episode 8

Les vacances de Pâques arrivèrent après un second trimestre fort plaisant et studieux. Mes résultats scolaires enchantèrent mes parents qui m'offrirent la possibilité de partir trois jours avec mon parrain, ma marraine et Isabelle. La destination était un petit chalet en montagne appartenant à leur famille. Une belle récompense.

Maman avait préparé ma valise et m'avait donné quelques dernières recommandations . Ce vendredi, en fin d'après-midi, la voiture de mon parrain se gara dans la cour de la propriété. Tout le monde avait le sourire et la joie de partir jusqu'à dimanche m'enivrait. Je chargeais mon bagage dans le coffre et m'installais à l'arrière du véhicule.

Tout le long de la route sinueuse qui nous emmenait à la montagne, Nous bavardions en riant. La nuit était tombée depuis un long moment lorsque nous arrivâmes devant un petit chalet en bois. Un de ces chalets qui évoquait les jouets me permettant de construire de petites maisons de bois presque semblables. "Jeu-Jura" en était la marque...

Ma marraine nous conseilla de monter à l'étage afin de préparer nos chambres et nos lits. Isabelle et moi montâmes donc à l'étage le long d'un escalier étroit et raide. Là, des deux côtés, il y avait une porte. Chacun choisi sa chambre. De toutes petites pièces d'environ quatre mètres sur trois contenant une armoire étroite, un lit de métal et une chaise devant une minuscule table sous la fenêtre aux volets fermés.

De mon bagage, je sortai le sac de couchage afin de l'étaler sur le lit. Avisant une des deux couvertures, pliées et posées sur la table, j'en recouvrai le sac. Je disposais quelques affaires tirées du bagage pour les déposer sur la chaise. Je m'assis sur le lit en sautillant plusieurs fois, découvrant ce qui serait mon logis pour deux nuits. Je tapotais le pelochon...

Isabelle vint me rejoindre pour m'annoncer qu'elle avait, elle aussi, déjà tout rangé. Nous ouvrîmes la fenêtre puis les volets. Dehors, la nuit était étoilée et, en bas, dans la vallée, les lumières du village offraient un spectacle grandiose et rassurant. Malgré la fraîcheur, nous restâmes ainsi à contempler la nuit. Soudain, brisant le silence, la voix de ma marraine, résonna au bas de l'escalier. On nous demandait si tout allait bien et si nous voulions bien descendre pour préparer la table.

Arrivé en bas, une douce chaleur et une agréable odeur de flambée de bois nous procura une sensation de bien-être incomparable. Mon parrain avait allumé le feu dans la cuisinière. Ma marraine était entrain de réchauffer, au four, un délicieux gratin Dauphinois préparé à midi. D'agréables effluves de cuissons nous caressaient les narines, aiguisant nos appétits. Isabelle et moi étions conviés à préparer la table.

Vers vingt heure, nous passions à table. Il faisait bien chaud et l'odeur du gratin avait définitivement envahi cette partie du petit chalet. La porte de la chambre des parents d'Isabelle soigneusement fermée et la porte de la minuscule salle de bain ouverte pour permettre à la chaleur d'y entrer.

Nous nous régalâmes d'un dîner qui me paru le meilleur du monde. Surtout qu'en dessert, une sublime tarte aux prunes vint clore un repas somptueux. Nous aidâmes à la vaisselle avant d'avoir le droit de sortir, à condition toutefois, de rester aux abords immédiats de la demeure. Il était déjà vingt et une heure trente et à vingt deux heure, il nous fallait rejoindre nos chambres.

Grace à une nuit étoilée, dans un ciel d'encre et dégagé, nous pouvions très bien dicerner les sapins, les hêtres et les grands chênes qui entouraient le chalet, formant un demi cercle parfait. En bas, scintillaient les lumières lointaines des habitations. En face, les sommets noirs se détachaient sur les étoiles. C'était grandiose. Malgré le froid...

Nous faisions le tour du chalet. Chaudement vêtus, la buée sortant de nos narines et de nos bouches nous rappelait quand même qu'en altitude, l'hiver n'avait pas encore fait place au printemps.

Nous devisions en chuchotant lorsque soudain, Isabelle me saisissant le bras, me montra une forme noire se détachant sur les lumières du village. Nous restâmes sans bouger, regardant cette silhoutte noire, immense, à quelques dizaine de mètres de nous. Un être qui semblait nous scruter avec la même attention que nous le faisions à son encontre.

Cette "apparition" dura une bonne minute. Nous étions pétrifiés de peur, incapables de nous enfuir en courant, incapables de pousser le moindre cri. Le silence était total. Le temps était devenu soudain glacial. Lentement, la silhoutte sembla glisser vers la pente descendante pour disparaître presque instantanément, comme éteinte par un interrupteur. Curieusement, en même temps, les bruits de la forêt reprirent...

Avec le recul, nous n'avions vu qu'une forme vaguement humaine, semblant plus grande que la "normale". Aucun détail, juste cette silhouette. Il était donc impossible d'y apporter une autre description.

En rentrant, tremblants, nous avons relaté notre aventure aux adultes. Mon parrain est sorti pour faire le tour de la maison, ma marraine regardant par les fenêtres. Isabelle et moi, cessant de frissonner, n'avions plus trop envie de rester là, dans la solitude de la montagne. Mon parrain et marraine nous rassurèrent, nous affiramant qu'à quelque centaines de mètres se trouvait une Ferme-auberge. Qu'un promeneur était sans doute passé à proximité. Qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter et que, pour la nuit, l'unique porte serait fermée à double tour.

Une fois montés dans nos chambres, Isabelle vint me rejoindre et nous nous endormions ensemble dans l'innocence d'un sommeil d'enfants sans autres phénomènes ou manifestations pour perturber notre nuit.

La journée de samedi fût faite de promenade, d'un repas de midi à la Ferme-auberge et d'un après-midi au centre hippique distant d'environ huit cent mètres. Nous ne pensions déjà plus à l'apparition de la veille.

Ce n'est que dans la nuit suivante que...

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Membre, Posté(e)
Miraclax Membre 15 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le cerveau d'un être humain fait du copier/coller/supprimer toute la journée, surtout dans les jeunes âges, ça vient juste de là!!!

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  • 6 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
Posté(e)

Episode 9

Toute la journée qui suivie fut grise et plutôt fraîche. Aussi, le matin, Isabelle et moi, nous avons joué aux petits chevaux avant d'aller nous promener dehors. Nous ne pensions plus vraiment aux évènements de la veille. Isabelle m'avait bien montré l'endroit où il nous semblait avoir vu cette curieuse forme. En fait, la silhouette d'un grand sapin pouvait évoquer celle de quelque mystérieuse créature.

Je restais à regarder en gardant le silence. La maman d'Isabelle nous appella pour le repas de midi. L'après-midi serait consacrée à la visite de quelques artisants locaux dans la vallée. Après le dessert, Isabelle et moi étions conviés à aller nous préparer afin de pouvoir partir vers quatorze heure trente. Une fois dans nos chambres, nous nous préparâmes. A travers la cloison de bois, nous bavardions à haute voix.

Isabelle me demanda si c'était moi qui avait laissé la porte de son armoire ouverte. Je lui fis savoir que je n'avais pas mis les pieds dans sa chambre. En même temps, je découvrais que les trois tiroirs de ma commode étaient ouverts. J'en fis part à Isabelle qui me fit la même réflexion. Elle n'était pas non plus entrée dans ma chambre. Etait-ce marraine ? Lorsque nous lui avons demandé, la brave dame nous a assuré qu'elle n'avait pas pour habitude de laisser les portes et les tiroirs ouverts.

Notre visite aux villages de la vallée, tout l'après-midi, fut très instructive. Malgré notre jeune âge, Isabelle et moi, nous ne nous sommes pas ennuyés un seul instant. Nous étions de retour vers vingt heure. Aussitôt, marraine réchauffa notre repas du soir. Parrain, un peu fatigué, alla chercher du bois dehors pour assurer la flambée du soir. Il faisait un peu frais dans la maison. Rapidement la douce chaleur du feu de bois envahit l'espace. Le repas fut délicieux.

Vers vingt deux heure, après une longue partie de Monopoly, nous fûmes invités à passer à la salle de bain puis à monter nous coucher. En secret, parce que nous avions un peu peur, Isabelle et moi nous nous sommes mis dans mon lit, dans ma chambre. Nous étions ainsi à chuchoter lorsque soudain, le volet de la fenêtre s'ouvrit doucement. Il n'y avait pourtant pas le moindre souffle de vent dans la nuit.

Isabelle me prit la main. Je sentais la sueur perler sur mon nez. Mon coeur battait la chamade. Isabelle s'était cachée sous la couverture. La chaise, devant la petite table se mit à grincer comme si quelqu'un s'asseyait dessus. Il y eut le bruit d'un crayon comme si on écrivait sur une feuille de papier. Je sentais mon corps trembler aussi fort que celui d'Isabelle. Tous deux, nous ne respirions plus, tous nos sens aux aguets.

Ce curieux phénomène, accompagné d'une lourde oppression, dura quelques minutes. Soudain, tout bruit cessa. Le volet de la fenêtre se referma doucement. Je ne me souviens plus du temps qu'il nous a fallu pour que le sommeil nous gagne, mais je sais qu'au matin, Isabelle et moi étions blottis l'un contre l'autre. De toute la journée, nous n'avons plus évoqué les évènements de la nuit.

La journée suivante fut consacrée à la préparation de nos affaires et du chemin du retour. Vers quatorze heure nous prenions la route. Isabelle et moi restâmes étrangement silencieux, à l'arrière de la voiture. Ce ne fut qu'une fois seul, le soir, dans ma chambre, de retour à la maison, que...

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
Ange bleu Membre 7 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'ai vécu des situation similaire. Même encore maintenant. J'étais pas rassurer au départ. Mais maintenant j'arrive a être spectateur de cette situation. J'ai pris conscience qu'il ne pouvais rien arrivée et je pense que c'est chose ou être cherche a communiquer.

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  • 6 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
Posté(e)

Note de l'auteur

Le déroulement des faits vécus sont relatés dans une suite logique et rigoureuse.

Les faits narrés sont authentiques et se sont déroulés tels qu'ils sont décrits.

Afin de préserver l'anonymat des personnes et des lieux, les noms utilisés ne sont que des pseudonymes.

Episode 10

J'étais dans ma chambre, assis à mon bureau. Je venais de terminer de ranger mes affaires dans l'armoire. Nous étions revenus pour dix neuf heure. La petite lampe éclairait mes cahiers d'école, mes crayons et mes stylos. Maman vint me chercher pour me demander de venir à table. Il était dix neuf heure trente. Papa et maman évoquaient les vacances d'été. Nous irions sans doute en Ecosse, dans la famille.

Je mangeais avec appétit. La montagne, ça creuse. Après le dessert, j'aidais maman à débarrasser la table. Papa me proposait de regarder les photos prises l'année passée, à Edimbourg, à St-Andrew ou encore à Aberdeen. J'aime l'Ecosse, la lumière, le climat, l'atmosphère et la gentillesse des écossais. J'aime ma famille là-bas. Maman vint nous rejoindre au salon pour commenter les photos.

Vers vingt et une heure, tombant de fatigue, je retournais dans ma chambre pour me coucher. Je me déshabillais et revêtais mon pyjama. Je me couchais. Maman vint me faire la bise et éteignit la lumière avant de quitter la chambre en me souhaitant la bonne nuit. Je n'allais pas tarder à m'endormir lorsque soudain le bruit de quelque chose tombant au sol attira mon attention.

J'allumais la lampe de chevet. Au sol, il y avait un petit livre ouvert dont une photographie s'était échappée. Je ramassais le livre. Lorsque je me dirigeais vers l'étagère de la petite bibliothèque, j'eus l'impression soudaine de me retrouver dans un froid intense. Je me mis à greloter. Rapidement je revins dans mon lit. Dans cette partie de la chambre, la température était normale. Comment ce livre a t-il pu parcourir horizontalement les trois mètres qui séparaient l'étagère de mon lit ?

Ce livre, traitant de coquillages marins, était rangé sur l'étagère du haut. Là où je disposais tous les livres ayant trait aux sciences. Je les ouvrais rarement. Je ne l'avais plus consulté depuis plusieurs mois. Il n'y avait donc aucune raison pour que cet ouvrage se retrouve près de moi. Je restais interrogatif, cherchant une raison logique. Je ramassais la photographie.

Je retournais la photographie. Elle nous représentait, Isabelle et moi, assis devant la galette des rois, l'an passé, à la cuisine. Pourquoi ce phénomène qui réunissait une synchronicité évidente et un poltergeist tout aussi évident ? En effet, je venais de passer trois jours avec Isabelle et voilà que cette photographie la ramenait à moi. J'éteignis la lumière et me cachait sous les draps. Je tremblais longuement.

Je finis par m'endormir sans autres manifestations dérangeantes.

Le lendemain, en début d'après-midi, Isabelle vint me voir. Nous nous sommes assis dans le salon, sur le canapé. Maman nous proposa de la tarte aux pomme et de la tisane. Lorsque nous étions seuls, Isabelle me raconta ce qui lui était arrivé hier soir, vers vingt et une heure quinze, dans sa chambre.

Son récit relatait une aventure en tous points similaire à la mienne. Une fois couchée le bruit d'un objet tombant au sol avait attiré son attention. C'était un livre. Du livre s'était échappée une photographie prise par sa maman, l'automne dernier. On y voyait Isabelle et moi, assis sur le banc dans la véranda ! Elle me montra la photographie qu'elle avait emmené.

Je lui racontais mon histoire. J'allais chercher la photographie. Nous sommes restés étrangement silencieux un très long moment. Nous écoutions maman jouer du piano. Mozart accompagnait nos réflexions. Isabelle et moi, nous n'étions encore que des enfants, mais un étrange pressentiment nous envahi soudain tous deux.

Cette extraordinaire aventure est restée gravée dans nos mémoires...

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  • 3 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
Posté(e)

Note de l'auteur

Le déroulement des faits vécus sont relatés dans une suite logique et rigoureuse.

Les faits narrés sont authentiques et se sont déroulés tels qu'ils sont décrits.

Afin de préserver l'anonymat des personnes et des lieux, les noms utilisés ne sont que des pseudonymes.

Episode 11

Cet après-midi là, j'étais entrain de terminer mon second devoir de vacances. J'étais concentré sur un problème d'horaires de trains. Deux trains devaient se croiser à deux endroits différents. Dehors, une pluie fine d'été ne cessait de tomber. Maman entra dans ma chambre. Je devais commencer à préparer mes affaires pour notre départ pour l'Ecosse. Nous partirons d'ici trois jours.

Je n'ai pas vu Isabelle immédiatement. Elle suivait maman. Je fus très heureux de la voir. Isabelle, ma voisine, est plutôt douée en mathématiques. Elle tombait donc à point. Maman nous laissa. Immédiatement je montrais mon problème d'horaires de trains à Isabelle. Silencieuse, elle se mit à lire longuement l'énoncé. A haute voix, martelant les syllabes, elle relisait les phrases.

< C'est facile ! > s'écria t-elle soudain. Je la regardais, perplexe et dubitatif. Je ne trouvais pas ça facile du tout. < Regarde ! Tu fais comme ça ! > me fit-elle en m'expliquant la procédure à suivre, les calculs à établir et les conclusions écrites à en tirer. Et c'est vrai qu'avec Isabelle, tout cela paraissait si simple. Une vingtaine de minutes plus tard j'écrivais la solution de ma plus belle écriture.

Isabelle et moi, nous passions beaucoup de temps ensemble. Durant un mois, nous n'allions plus nous voir. Je partais avec mes parents pour l'Ecosse, dans la famille. Isabelle ne partait que quinze jours chez sa tante en Vendée. Aussi, comme tous les enfants, nous nous faisions les promesses de nous écrire et de nous revoir au plus vite. Comme les adultes aussi. Parfois...

Nous sommes restés dans ma chambre jusqu'au soir. Avec la pluie, le ciel gris et bas, une certaine obscurité était constante. Je proposais à Isabelle de monter au grenier. Je lui laisserais des vieux livres. Elle était toujours heureuse de monter au grenier. Notre grande maison, comprenant un étage, avait un grand grenier. Une vraie caverne à mystères. Des secrets recouverts de poussière.

Depuis ma chambre, au premier étage, il était simple de monter au grenier. Une porte, au fond du couloir, donnait sur un escalier étroit. Comme souvent, Isabelle et moi nous sommes montés sur la pointe des pieds, sans faire de bruit. Maman estimait que ce n'était pas le terrain de jeux idéal pour des enfants de dix ans. Nous sommes restés silencieux, respirant les odeurs enivrantes des vieilles choses.

Isabelle aimait s'asseoir dans la chaise à bascule. Elle riait en se balançant d'avant en arrière. J'aimais la regarder faire des choses drôles. Je montais sur un escabeau. J'attrapais une grosse encyclopédie ancienne. Papa adorait accumuler des vieux bouquins plus épais les uns que les autres. Il y avait donc quantité de vieux ouvrages de toutes sortes. Nous étions rapidement absorbés, Isabelle et moi, à regarder des gravures en noir et blanc.

Isabelle me montrait les gravures représentant les ruines de vieux châteaux. Des personnages vêtus à la façon du XIX ème siècle y évoluaient. Soudain, là, sur notre droite, la porte de la grande armoire s'ouvrit en grinçant. Mon cœur se mit à battre dans ma poitrine. Isabelle était pâle et retenait sa respiration. Une vieille poupée de chiffon tomba au sol depuis l'armoire. Nous avions tous deux la peur au ventre.

Nous sommes restés ainsi, sans bouger, un long et indéfinissable moment. Plus aucun bruit. Rien. Un rayon de pauvre lumière, provenant du cercle de la fenêtre, éclaira la poupée. Les paillettes scintillantes de poussière dorée semblaient voler dans tous les sens. Lentement, nous reprenions nos esprits d'enfants. Je me levais pour ramasser la poupée. < Je vais la garder jusqu'à ton retour ! > me fit Isabelle en l'époussetant.

Nous prenions le chemin de l'escalier. Isabelle derrière moi, je passais le premier. Soudain, en grinçant, la porte de l'armoire se fit entendre à nouveau. Nous nous sommes tous deux retournés prestement. Juste pour voir l'huis se refermer dans un claquement sec. Nous avons dévalé l'escalier à toute vitesse. Nous sommes descendus à la cuisine. Maman nous avait préparé le goûter...

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  • 3 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
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Episode 12

Même si l'écosse est ma destination de vacances préférée, ce mois passé là-bas m'a semblé bien long. J'ai quelques cousins et cousines de mon âge. Il y a donc toujours de quoi nous occuper. Nous sommes le plus souvent trois à quatre enfants accompagnés d'un adulte. Le plus souvent ma maman ou mon oncle. Sinon les deux. Je me souviens avoir passé beaucoup de temps à écrire à Isabelle. Tous les trois jours je lui faisais le résumé de mes aventures. Elle me répondait tout le temps. Quel bonheur de découvrir ces longues missives.

Aussi, lorsque nous sommes revenus, en cette première journée de septembre, j'étais fou de joie de revoir ma voisine. La réciproque était telle que nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre. Nous avions douze ans et aucune idée de ce que les années allaient nous réserver. < Regarde, j'ai gardé la poupée toutes les vacances ! > me fit-elle en me montrant l'objet de chiffon. Je lui montrais le petit morceau de bois que j'avais ramassé pour elle au bord du Loch-Ness.

Nos parents se regardaient, dubitatifs devant nos effusions de joies. Isabelle m'entraîna chez elle. Elle me prit la main pour m'emmener dans sa chambre. < Assis-toi là ! > me fit-elle en tapotant le lit où elle était installée. < Il t'est arrivé des trucs en écosse ? > demanda t-elle. Je savais qu'elle faisait des allusions à nos expériences paranormales. Hélas, je n'avais rien à raconter, n'ayant eu affaire à aucune manifestation particulière.

Chez sa tante, en Vendée, il ne s'était rien passé non plus. Cela faisait déjà dix jours qu'elle était rentrée. Elle m'avoua que le temps ne lui avait jamais semblé si long jusqu'à mon retour. Un mois, pour des enfants, est une durée considérable où se passent bien des changements, tant physiologiques que physiques. Nous n'en avions évidemment aucune conscience véritable. Nous discutions ainsi longuement, évoquant nos souvenirs de vacances encore récents. De quoi nous raconter bien des anecdotes.

Sur le petit bureau, il y avait toutes mes lettres, rangées l'une sur l'autre. Certainement dans l'ordre immuable où elles étaient arrivées. Il était vingt heure. La maman d'Isabelle frappa à la porte. En entrant, elle nous proposa de descendre pour venir manger. Tout le monde était si content de se revoir. Le repas se déroula dans une joyeuse ambiance. Après le dessert, j'emmenais Isabelle dans ma maison. Elle me montra le morceau de bois toujours serré dans sa main.

Dans ma chambre, je lui montrais des choses que j'avais ramené. Des livres, des vêtements et une petite cornemuse plutôt décorative que je lui offrais. Soudain, de l'étagère, un livre vint frapper le sol, tombant lourdement. Isabelle et moi nous nous sommes longuement regardés. Nos cœurs battaient sans doute à la même vitesse. Je ramassais le livre. C'était le même que la dernière fois. Je ne l'avais pas remis en place depuis une minute qu'il retomba une nouvelle fois. Plus loin.

Isabelle me montrait sa main qui tremblait. < C'est toujours quand on est tous les deux que ça se passe ! > me fit-elle en se levant pour aller ramasser le livre. Elle posa l'ouvrage à ses côtés en disant : < Là, il n'ira plus nul part ! >. Isabelle regardait le petit morceau de bois. < Il est beau ! Il doit être très vieux ! Regarde, il est comme ciré ! > me fit-elle en le faisant bouger sous la lumière. Je lui racontais son histoire. Je l'avais ramassé aux pieds des murs du château.

C'est ce fameux château, sur la presqu'île au Loch-Ness, les ruines du Castle Urquahrt. Ce petit bout de bois, de la taille d'une noix, est ovale et présente des formes équilibrées, presque parfaites. Sans doute un bois de chêne. Nous oublions les poltergeists pendant un moment. j'évoquais le Loch-Ness en rassurant Isabelle. Je n'avais pas eu affaire au "monstre". Je lui fis la promesse de l'emmener un jour là-bas, chez moi, dans ma famille, en écosse. < C'est promis, hein ? > me fit-elle.

Nous bavardions. C'est ma maman qui vint frapper à la porte. En rentrant dans la chambre elle précisa qu'il était déjà vingt et une heures trente, qu'il serait bientôt l'heure d'aller au lit. Elle nous laissa. A peine la porte refermée, un autre livre tomba au sol. Isabelle me fit : < J'ai peur, ça va être pareil chez moi ! >. Je ne savais que dire. < Je vais dormir avec le bout de bois et toi avec la poupée de chiffon ! Tu veux ? > me fit-elle en se levant.

Je la raccompagnais jusqu'au salon. Ses parents bavardaient avec les miens. Le temps de manger quelques chocolats et nous prenions congé les uns des autres. Je remontais dans la chambre. Tout était en ordre. Le livre que tenait Isabelle à ses côtés, sur le lit, était parfaitement à sa place sur l'étagère. Depuis la fenêtre de ma chambre, je fis quelques signaux à Isabelle. Tous les deux, armés d'une lampe de poche, avions l'habitude de pratiquer ce petit rituel d'enfant...

Tous droits réservés - © - 2017 -

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  • 1 mois après...
Membre, 23ans Posté(e)
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)

Salut,

Je pense que tu n'as pas d'inquiétude à avoir. Si la maison était assez vielle, il est possible que ce ne soit qu'un esprit errant. Je suis ce que peut qualifier de "sorcière" car je fais du spiritisme et que je suis en contact constant avec des esprits et des démons. Si tu veux de l'aide, il existe plusieurs rituels ou autre solution permettant de les faire partir, tu peux me demander un rituel ou essayer de savoir pourquoi cet entité vient te voir en lui demandant directement.

N'hésite pas à me poser tes questions.

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Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, princesse-de-la-mort a dit :

  il existe plusieurs rituels ou autre solution permettant de les faire partir, tu peux me demander un rituel 

N'hésite pas à me poser tes questions.

Aurais tu un rituel pour qu'il arrive quelque chose à ma saleté de voisine ? :D

Merci :sleep:

Modifié par Mia Adaxo
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Membre, 23ans Posté(e)
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Mia Adaxo a dit :

Aurais tu un rituel pour qu'il arrive quelque chose à ma saleté de voisine ? :D

Merci :sleep:

J'en connais en effet cependant, ils peuvent s'avérer dangereux puisque ce genre de rituels fait partit de la catégorie "magie noire" et qu'il faut être près à subir les conséquence qui peuvent être plus ou moins grave (entité maléfique te poursuivant, succube ou pire)

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Membre, Posté(e)
Mia Adaxo Membre 8 792 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Pourquoi une entité maléfique  , que je ne connais pas et à qui je n'ai rien fait  , me poursuivrait-elle  ?

Modifié par Mia Adaxo
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Membre, 23ans Posté(e)
Baby Forumeur‚ 23ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Mia Adaxo a dit :

Pourquoi une entité maléfique  , que je ne connais pas et à qui je n'ai rien fait  , me poursuivrait-elle  ?

Les démons ne sont pas les meilleurs locataires, crois-moi, je suis bien placée pour te le dire, j'en ai plusieurs (plus de 25). Et je ne leurs ai rien demandé mais je connaissais les risques et saches aussi que la magie noire peut ouvrir des portails spirituel pouvant faire passer toutes sorte d'entités qui ne chercheront pas loin pour hanter ta famille, tes amis ou toi. Ce n'est pas très sécurisé comme genre de rituels.

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  • 10 mois après...
Membre, 55ans Posté(e)
Oncle_Julien Membre 322 messages
Forumeur activiste‚ 55ans‚
Posté(e)

Episode 13

Il reste deux jours avant la rentrée de septembre. J'aime l'école. Cette rentrée est particulière puisque je vais me retrouver au collège, en 6ème. C'est donc avec une grande joie et une certaine fébrilité que je prépare soigneusement toutes mes affaires. J'ai un nouveau cartable. Plus grand. J'ai de nouveaux habits, de nouvelles chaussures et, à la maison, ce sont les réjouissances. Mon père nous a même emmené au cirque avec Isabelle.

Isabelle aussi rentre au collège. Nous serons dans la même classe. Ce soir, elle est chez moi, dans ma chambre à l'étage. Nous révisons un peu nos mathématiques, notre histoire et notre géographie, ces trois matières qui nous passionnent. Isabelle a développé une méthode toute personnelle et bien particulière pour résoudre et mémoriser certaines équations. Aussi, ravie de m'enchanter, elle me montre le secret de sa formule.

Nous sommes tous deux absorbés dans nos réflexions, assis à mon bureau. Soudain un bruit sec. Le bout de bois ramené d'Ecosse vient de tomber de l'étagère. Tous deux, silencieux, dubitatifs, nous observons ce morceau de chêne pas plus grand qu'une grosse noix. Il gît au sol, devant mon ours fétiche en peluche. Isabelle se lève pour aller s'accroupir devant le petit bout de bois. Elle le ramasse. << Il est tout chaud ! >> fait elle soudain en le lâchant.

Je me lève pour le ramasser à mon tour. Il est tellement chaud qu'il m'est impossible de le tenir entre le pouce et l'index plus de quelques instants. Isabelle touche l'étagère du haut où l'objet était posé. << C'est normal ! Ce n'est pas chaud ! >> fait elle en m'invitant à m'en rendre compte à mon tour. C'est exact. Ce curieux phénomène nous interpelle. Isabelle, avec son mouchoir, ramasse le bout de bois pour le reposer sur l'étagère.

Nous n'y prenons plus garde. Nous voilà à nouveau absorbés dans nos chères études. Il se passe un petit moment. Nous rions de bon cœur en prenant conscience de chuchoter. Comme si nous pouvions déranger quelqu'un ! Soudain, un bruit. A nouveau le petit morceau de chêne est retombé au sol. Isabelle se précipite. Cette fois elle ramasse l'objet avec son mouchoir. << C'est bouillant ! >> fait elle en me faisant toucher le mouchoir. Nous nous regardons.

Cette fois, nous posons ce bout de bois sur le bureau. Isabelle le recouvre du gobelet en plastique transparent où je dispose mes crayons. Ainsi, tout en continuant à préparer nos cours, nous pouvons observer l'éventualité d'un quelconque nouveau phénomène. Il est 21 h. Il ne se passe plus rien. Isabelle est obligée de rentrer. Ma maman vient me souhaiter une bonne nuit. Elle raccompagne Isabelle. J'écoute. Pas de bruit. Je m'endors...

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Aujourd'hui, je possède toujours ma moitié de ce bout de bois qui est devenu mon talisman. Depuis plus de 30 ans, je le porte toujours sur moi. Tout comme le faisait Isabelle. Son morceau est resté avec elle.

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Modifié par -GILBERT-
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