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Les femmes regrettent-elles les vrais hommes ?

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Yeats

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Membre, [Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible], Posté(e)
Anna Kronisme Membre 2 134 messages
[Sans sous-titre - Version Originale Intraduisible],
Posté(e)

J'ai bien aimé la vidéo de Valefor, intitulée "Les hommes n'existent plus" par Raphaël Zacharie de Izarra.

Comme je ne connaissais pas, j'ai eu envie de lire le texte pour mieux apprécier la teneur de son propos et je ne suis pas déçue.

Pour ceux qui aimeraient s'en imprégner, voici le lien : http://izarralune.bl...stent-plus.html

Les commentaires valent le détour... JDC, JDR !

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Moi j'aime bien ce texte de Despentes :

"

Qu'est ce que ça exige, au juste, être un homme, un vrai ? Répression des émotions. Taire sa sensibilité. Avoir honte de sa délicatesse, de sa vulnérabilité . Quitter l'enfance brutalement, et définitivement : les hommes-enfants n'ont pas bonne presse. Etre angoissé par la taille de sa bite. Savoir faire jouir les femmes sans qu'elles sachent ou veuillent indiquer la marche à suivre. Ne pas montrer sa faiblesse. Museler sa sensualité. S'habiller dans des couleurs ternes, porter toujours les mêmes chaussures pataudes..........Devoir faire le premier pas, toujours. N'avoir aucune culture sexuelle pour améliorer son orgasme. Ne pas demander d'aide.Devoir être courageux, même si on n'en a aucune envie. Valoriser la force quel que soit son caractère.Faire preuve d'agressivité. Avoir un accès restreint à la paternité. Réussir socialement, pour se payer les meilleures femmes.Craindre son homosexualité car un homme, un vrai ne doit pas être pénétré. Ne pas jouer à la poupée quand on est petit, se contenter de petites voitures et d'armes en plastique supermoches. Ne pas trop prendre soin de son corps. Savoir se défendre même si on est doux. Etre coupé de sa féminité, symétriquement aux femmes qui renoncent à leur virilité, non pas en fonction d'une situation ou d'un caractère, mais en fonction de ce que le corps collectif exige. Afin que, toujours, les femmes donnent des enfants pour la guerre, et que les hommes acceptent d'aller se faire tuer pour sauver les intérêts de trois ou quatre crétins à vue courte."

Sa rhétorique victimaire, obsédée par le "patriarcat", la "domination masculine", et la "culture du viol", veut faire croire à chaque femme occidentale qu'elle n'...est qu'une pauvrette exploitée par les hommes et vivant dans la terreur d'être violée. Ce nouveau féminisme porte le puritanisme le plus réac (haro sur toute exposition du corps féminin, jusque dans l'art; haro sur la prostitution, même choisie et consentie, haro sur la sexualité - si elle n'est pas bien pensante et propre sur soi, comme par ex le dans le BDSM, et pire encore, haro sur le sexe hétérosexuel, car tout coït serait un viol).

je n'ai pas compris pourquoi vous rangez Virginie Despentes et Violette Morris parmis ces féministes radicales ??

Vous n'avez jamais lu du Despentes, car Virginie défend dans ses écrits, la prostitution consentie et la pornographie.

Modifié par eklipse
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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Les femelles hommasses remplacent les pleutres émasculés.. Ce sont les femmes elles mêmes qui ont assassinés les mâles avec leur hystérie.. et les phallus en plastique qui les ont remplacés..

La violence n'est pas l'apanage d'un sexe, prétendre qu'une femme qui est violente n'est qu'une hystérique, c'est vouloir psychiatriser, pathologiser systématiquement la violence féminine, or parfois cette violence féminine peut être naturelle, ou politique, ou autre et a toujours existé.

Des lectures fort intéressantes pourront vous le confirmer si cela vous intéresse

p13-alter-ego-7-livre-la-violence-des-femmes.jpg

9782707172969_1_75.jpg

En aucun cas ces livres prônent la violence des femmes, il en parle tout simplement, lève le tabou.

Mais au fond, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui. Les hommes ne sont pas par nature des êtres violents et destructeurs et les femmes des victimes passives et désarmées. Tout est question d’éducation. La violence est une force physique ou psychologique pour contraindre et dominer, voire pour causer la mort et elle est présente en chacun de nous. Elle n’est pas non plus la fatalité d’un sexe masculin gorgé de testostérone et incapable de maîtriser ses pulsions. On peut apprendre à canaliser sa force et à sublimer ses pulsions agressives. C’est l’éducation et la culture qui nous donnent les moyens de le faire.

Si autant de femmes meurent aujourd’hui sous les coups de leurs compagnons, la faute en est due peut-être à une éducation où pour être viril il faut être violent, ne pas pleurer et taire ses émotions.

« Ce sont les apprentissages de chacun de son rôle défini par la société qui vont « modeler » son cerveau", affirment aujourd’hui les neurobiologistes.

Quant aux femmes, elles ne sont pas toujours ou seulement des victimes, ce sont aussi des guerrières. Elles sont présentes dans l’histoire et ont montré leur détermination à changer leur vie, à refuser un avenir tout tracé en trouvant la force d’aller contre la tradition. Combattantes sans armes, souvent plus occupées peut-être, par la force des choses, à préserver leur famille et la vie de leurs enfants, elles se révèlent d’un courage extraordinaire, d’une endurance et une persévérance sans faille. Et cela aussi c’est une bonne nouvelle.

Guerrières de Moïra Sauvage

Modifié par eklipse
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Membre, 48ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

Moi j'aime bien ce texte de Despentes :

"

Qu'est ce que ça exige, au juste, être un homme, un vrai ? Répression des émotions. Taire sa sensibilité. Avoir honte de sa délicatesse, de sa vulnérabilité . Quitter l'enfance brutalement, et définitivement : les hommes-enfants n'ont pas bonne presse. Etre angoissé par la taille de sa bite. Savoir faire jouir les femmes sans qu'elles sachent ou veuillent indiquer la marche à suivre. Ne pas montrer sa faiblesse. Museler sa sensualité. S'habiller dans des couleurs ternes, porter toujours les mêmes chaussures pataudes..........Devoir faire le premier pas, toujours. N'avoir aucune culture sexuelle pour améliorer son orgasme. Ne pas demander d'aide.Devoir être courageux, même si on n'en a aucune envie. Valoriser la force quel que soit son caractère.Faire preuve d'agressivité. Avoir un accès restreint à la paternité. Réussir socialement, pour se payer les meilleures femmes.Craindre son homosexualité car un homme, un vrai ne doit pas être pénétré. Ne pas jouer à la poupée quand on est petit, se contenter de petites voitures et d'armes en plastique supermoches. Ne pas trop prendre soin de son corps. Savoir se défendre même si on est doux. Etre coupé de sa féminité, symétriquement aux femmes qui renoncent à leur virilité, non pas en fonction d'une situation ou d'un caractère, mais en fonction de ce que le corps collectif exige. Afin que, toujours, les femmes donnent des enfants pour la guerre, et que les hommes acceptent d'aller se faire tuer pour sauver les intérêts de trois ou quatre crétins à vue courte."

je n'ai pas compris pourquoi vous rangez Virginie Despentes et Violette Morris parmis ces féministes radicales ??

Vous n'avez jamais lu du Despentes, car Virginie défend dans ses écrits, la prostitution consentie et la pornographie.

Eklipse soit vous êtes de mauvaise foi soit vous faites volontairement l'idiote , je n'ai jamais assimilé V.D et V.M au féminisme radical que je sache.

Je vous ai expliqué ce qu'était un féminisme respectueux rien d'autre.

Quant à R.Z.I et ses innombrables vidéos , nombreux s'en amusent .

Il ne donne pas l'impression d'être un dangereux mysogine que je sache mais plutôt un inoffensif qui "raille.."

Modifié par Valefor
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Membre, 48ans Posté(e)
Valefor Membre 2 895 messages
Baby Forumeur‚ 48ans‚
Posté(e)

J'ai bien aimé la vidéo de Valefor, intitulée "Les hommes n'existent plus" par Raphaël Zacharie de Izarra.

Comme je ne connaissais pas, j'ai eu envie de lire le texte pour mieux apprécier la teneur de son propos et je ne suis pas déçue.

Pour ceux qui aimeraient s'en imprégner, voici le lien : http://izarralune.bl...stent-plus.html

Les commentaires valent le détour... JDC, JDR !

Dans un autre registre : Lettre envoyée aux employeurs

Messieurs,

C’est avec cœur que je réponds à votre annonce, comptant sur le prompt succès de cette personnelle entreprise de sabordage, et ce afin d’être certain de n’avoir jamais à me mettre à votre service. Vaille que vaille, je fuis le monde des entreprises en me faisant connaître des principaux grands employeurs de la contrée.

J’espère que vous voudrez bien voir... en moi la personnification la plus achevée de la mauvaise volonté, la contre valeur parfaite de notre société, la figure désespérante de ce que l’on ne saurait concevoir dans le monde réglé, codifié, sacralisé du travail.

Je vais avec grande insolence, autant d’inconscience et sans nul regret sur mes 38 ans. De toute mon existence, je n’ai pas travaillé plus de trois mois, en tout et pour tout. Je ne m’en porte que mieux : santé excellente, moral au plus haut, finances stables (la grâce, la divine providence). Ce qui n’est pas le cas de mes semblables s’ingéniant à besogner tous les jours de leur vie.

Je suis un oisif. Je ne fais strictement rien de mes saintes journées. Du moins rien qui vaille à vos yeux. Je voue ma peine à la belle inutilité. Ma plus chère occupation consiste à pratiquer l’oisiveté aristocratique, au gré de mon humeur ou du temps qu’il fait. Je suis un rentier, un désoeuvré. Quelques paysans besognent sur mes terres héritées. Je gère tout ça de loin avec détachement. Voire négligence. Mais cela ne suffit guère pour occuper les heures creuses de mes journées creuses. J’occupe le reste de mes jours libres à observer mes semblables « favorisés par le sort » qui trouvent leur contentement dans le labeur quotidien, pour mieux porter sur eux mon regard hautement critique.

J’évite tout commerce, de près ou de loin, avec la gent laborieuse (patronale, ouvrière et artisanale). Toutefois je daigne me frotter à ces jolis, de temps à autre. Et puis je leur trouve quelque attrait à ces travailleurs, à ces patrons, à ces employés, par-dessous leurs blouses, leurs costumes, leurs déguisements.

Je les taquine avec charité, leur porte attention avec condescendance. Je leur parle également, mais toujours en choisissant bien mes mots, de crainte de les blesser. Il convient de les ménager, mais surtout de flatter leur religion, le travail étant chose sacrée pour les pions d’usine de leur envergure. Un minimum de psychologie évite bien des heurts et permet de dompter ceux qui travaillent.

Bref, mes rapports avec les travailleurs sont enrichissants. Ils m’offrent le spectacle gratuit et plaisant de que je ne saurais être : prompts au travail, consciencieux à l’extrême, admirables de ponctualité, courageux jusqu’à l’héroïsme, patients comme des saints, ardents à l’ouvrage, matinaux cinq à six fois par semaine.

Certains en ont « plein les reins », d’autres en ont « plein le dos », d’autres encore en ont « plein la tête ». Et ils sont tous près de chez moi. Ce sont mes semblables, mes contemporains, mes frères. Et pas un parmi eux pour faire l’éloge de l’oisiveté. Pas un. Permettez-moi de prendre la parole à leur place : je suis l’incarnation de leurs rêves. Ou de leurs non-rêves.

Je suis leur ennemi, puisque je suis l’Ennemi du Travail.

Cependant, sans eux qui serait là pour faire en sorte que je puisse vaquer à mes chères futilités, chauffé au moyen de leur charbon, choyé grâce à leurs usines, nourri du grain de leurs efforts ? Et puis surtout, comment tuerais-je le temps s’il n’y avait personne à regarder travailler ? Le travail des autres est donc utile ! La morale est sauve...

Les promesses palpables de ce monde mercantile ne m’agréent guère et je vous abandonne volontiers, Messieurs les employeurs, ces trésors qui sauvent les apparences. Sans le travail, que seriez-vous donc ? Plus rien du tout.

Ma souveraine oisiveté sert mieux le monde que vos agitations professionnelles : je ne produis rien. Absolument rien. Nulle richesse issue de mes dix doigts pour plaire aux gens de votre espèce. Je suis un heureux parasite, le premier des profiteurs, le dernier des Mohicans. Grâce à ceux qui travaillent, je puis m’adonner sans entrave à mon passe-temps favori : ne rien faire du matin au soir. Professionnellement parlant.

Vous êtes producteurs de néants nommés « confort matériel », « sécurité de l’emploi », « assurances temporelles »... Rien que du vent. Un peu de paille, beaucoup de fumée. Vous promettez une belle fiche de paie à la fin du mois à conserver comme un talisman. Carotte mensuelle.

Quant à vos coups de bâtons, ils ne sauraient m’atteindre : je plane toutes ailes déployées au-dessus du troupeau. Albatros de la condition humaine, je m’abreuve de Poésie, me nourris de Beauté, vis des fruits du Ciel.

La grande mode de nos jours étant à l’emploi, la jeunesse n’a plus que cette piètre ambition. Je ne saurais, quant à moi, me baisser à la hauteur de vos boutons de chemises pour asseoir ma demeure en ce monde.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Eklipse a dit : "La violence n'est pas l'apanage d'un sexe, prétendre qu'une femme qui est violente n'est qu'une hystérique, c'est vouloir psychiatriser, pathologiser systématiquement la violence féminine, or parfois cette violence féminine peut être naturelle, ou politique, ou autre et a toujours existé".

Tout à fait eklipse, et cette violence est de suite rattachée à un état caractériel ou pire, à de la manipulation chez les femmes ..

L'agressivité chez la femme est plus inattendue et donc vite classée dans un autre domaine .. privé de légitimité..

C'est le piège du dualisme homme/femme.. puissance/faiblesse.. coupable/victime qui frappe les esprits et ressort de suite..

Personnellement, j'associe l'agressivité chez une femme à une vulnérabilité justement , tout le contraire de ce que tu penses faire ressortir.. c'est dévalorisant pour son image et entraîne bien souvent le rejet de la part des autres et du coup c'est un cercle vicieux , puisque souvent cette agressivité vient justement de là ....

Moi aussi j'ai la flemme de lire tes liens, d'écouter tes vidéos, tu vois .. tout comme tu le dis :) !

Si j'analyse bien tes mots (ce qui m'est très facile à faire) je constate que tu parles beaucoup de GUERRIERES (qui elles, parlent d'émasculation des hommes, on sent chez elles une haine des hommes et on comprend d'emblée d'où vient cette haine ) :D .. justement les féministes pacifistes sont beaucoup plus constructives et sont arrivées à faire de grandes choses.. beaucoup plus que les féministes guerrières.. Là tu nous donnes l'image de PETROLEUSES !

On sent dans ton agressivité une limitation, une blessure, c'est une façon de te protèger des dommages causés précédemment .. On y sent également de la frustration .. un manque de modération dû à d'anciennes blessures.. Il y a un véritable problème de relations sociales et de communication avec les hommes, d'où cette impression de ne pouvoir compter que sur toi-même..

En fait on pourrait résumer cela à "L ATTAQUE pour avoir à éviter LA DEFENSE"..

C'est une faculté de prévision, de protection, trouver le point faible de tout danger pour l'éliminer , le destabiliser avant qu'il ne puisse t'atteindre.. Mais chacun est maître de lui même, donc si tu t'y retrouves dans ton attitude c'est là l'essentiel..

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

@Air -aile

C'est dommage que vous ne regardiez pas mes liens, et que vous ne vous intéressiez pas à ces deux livres.

Enfin je peux comprendre vu ma réaction à votre égard quelque peu discourtoise.

L'agressivité chez une femme n'est pas toujours liée à une vulnérabilité, il y a une multitude de facteurs qui peuvent engendrer la violence chez une femme.

Ces deux livres parlent de la violence de femmes durant l'histoire, comme durant la révolution, où des femmes ont aussi pris les armes, tuées, non pas pour se défendre mais pour renverser la monarchie, et il y a eu Charlotte Corday qui elle était contre révolutionnaire, femme "feminine" et non avec un look de hommasse comme vous le dites à votre manière dégoûtée (qui n'engage que vous, pour moi une femme qu'elle soit habillée en robe ou en pantalon informe, reste une femme (individu de sexe féminin), je ne vois pas de différence, à part le look ),

399654.jpg

donc Charlotte Corday, jolie femme gracile, habillée en robe, et contre révolutionnaire a assassiné Marat, et de son propre chef, c'est à dire que ce n'était pas un ordre qu'on lui avait donné, elle avait agit par conviction politique, et pour tenter par cet acte de conserver ses privilèges. Où voyez vous de la vulnérabilité dans son acte ?

Pour décridibiliser la violence des femmes : "L'une des solutions consista à viriliser l'action de ses femmes qui, en situation exceptionnelle, adoptent un comportement exceptionnel. Cette singularité n'a d'autres finalités que de nier une réalité inavouable, celle du potentiel féminin violent et de leur violence effective. Non ce n'est pas un état de grâce ou une situation désespérée qui confère à ces femmes la force d'agir et l'esprit d'initiative mais bel et bien une capacité à la violence, habituellement maîtrisée par les lois et la sociabilité, toutefois très souvent mise à mal et contestée comme le montrent les procédures judiciaires qui donnent un autre visage à la féminité, trahissent l'écart entre la femme mythique telle qu'on souhaiterait la voir agir et la réalité, objet de déni." (p68 Christophe Regina_ La violence des Femmes, Histoire d'un tabou social)

Dans ce livre on y parle aussi de femmes pédophiles, infanticides, maricides, délinquantes, terroristes, meurtrières, etc ...et aussi de la violence entre femmes.

Ces études démontrent également que à crime égal, on ne condamnera pas de la même manière un homme ou une femme, souvent la violence féminine est plus psychiatriser, que mise sous les verrous. Ce qui fait qu'on retrouve moins de femmes violentes en prison que d'hommes. Cela pose question non ?

Quant au livre "Guerrières" de Moïra sauvage cela ne traite pas de féministes radicales, ce livre ne traite pas de femmes voulant émasculer des hommes, Air Aile vous extrapolez à votre sauce mes choix de livres. Lisez le résumé de ce livre, et vous conviendrez aisément que vous avez condamné ce livre trop vite, et l'avez placé dans une case fallacieuse. (lisez le petit résumé que j'ai cité au dessus, si cela n'est pas trop vous demander...)

Quant à votre analyse vis à vis de mon agressivité, cela n'engage que votre ressenti à mon égard.

Modifié par eklipse
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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

Bonjour Eklipse,

Alors tout d'abord rassurez vous, je ne vous tiens absolument pas rigueur de votre confusion, ou discourtoisie comme vous la nommez..

Ma remarque quant à vos liens et vidéos n'était là que pour faire allusion à la vôtre, parce que contrairement à vous, lorsque je me lance dans un débat avec quelqu'un, moi, j'écoute ce qu'il a à dire, et votre réaction même à ce sujet de liens était celle "d'un homme" :)

Alors oui, la violence féminine inclut toutes sortes de violences perpétrées par des femmes en tant qu'auteur principal.. Oui, une évolution a été remarquée dans la violence des femmes, inquiétante même cette évolution... Oui, la femme lorsqu'elle se lâche peut être encore plus agressive que l'homme. Oui, les femmes ne font pas ca par idéologie ou fanatisme parfois, par appât du gain non plus, mais bien par le sentiment de toute puissance que leur procure leur crime et très souvent par VENGEANCE. C'est donc encore plus sadique vous en conviendrez ?

Qu'une femme veuille prendre les qualités masculines, ou les attitudes, comme l'initiative, le courage, la force physique, l'objectivité des hommes soit, mais l'agressivité et la violence c'est rare avouez le et c'est tant mieux..

L'animus et son versant agressif ont été définis par Jung. C'est lorsque la part masculine de la femme est insupportable parce que blessée ou son emprise non assumée.

Renseignez vous sur le passé de ces femmes guerrières, vous verrez que toutes ou presque ont subi des violencers pendant leur enfance de la part d'hommes.

On apporte de l'aide aux femmes violentes bien parce que cela choque et n'est pas habituel.. alors qu'un homme on le condamne de suite. D'où la différence de traitement et il y a une raison à cela..

Lisez l'histoire de Charlotte Corday (que j'ai d'ailleurs voulu vous citez juste avant , mais je sentais que vous alliez le faire vous mêmes)... Vous verrez que son enfanCe a été marquée, elle était solitaire, cultivait le goût du sacrifice, de la mort jeune et de la foi intérieure. Elle a vécu sa propre exécution comme un don de soi , un châtiment mérité et voulu peut être également.

Lisez ce qu'en dit un de ses parents : "Un de ses parents, Frédéric de Corday, racontera plus tard[7] : « Charlotte avait le feu sacré de l’indépendance, ses idées étaient arrêtées et absolues. Elle ne faisait que ce qu’elle voulait. On ne pouvait pas la contrarier, c’était inutile, elle n’avait jamais de doutes, jamais d’incertitudes. Son parti une fois pris, elle n’admettait plus de contradiction. Son oncle, le pauvre abbé de Corday m’en a parlé dans les mêmes termes, comme d’une personne qui avait UN CARACTERE D HOMME. Elle avait, en outre un esprit assez railleur, assez moqueur… Elle était susceptible de sentiments nobles et élevés, de beaux mouvements. Avec l’énergie dont elle était douée, elle s’imposait et n’en faisait jamais qu’à sa tête. Quoique dans la famille les femmes soient toutes énergiques, il n’y en avait pas qui eussent un caractère aussi décidé, aussi capable. Si elle eût commandé un régiment, elle l’eût bien mené, cela se devine . »

Comme quoi lorsqu'on ne se sent pas bien dans son sexe et qu'on ne peut assumer cela .. on se comporte d'une autre façon pour exprimer sa révolte..

Modifié par Air-aile
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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

La question de la violence des femmes me semble s'éloigner du sujet... Merci de créer un topic distinct pour en discuter.

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Membre, Mon vent - mes ailes , 109ans Posté(e)
Air-aile Membre 2 502 messages
109ans‚ Mon vent - mes ailes ,
Posté(e)

C'est discutable ca .. je ne trouve pas que "la violence des femmes" s'éloigne du sujet premier "les femmes regrettent elles les vrais hommes" .. si dans vrais hommes ont entend les "bad-boys", les vrais, les durs , les tatoués :)

Peut être que ces femmes violentes veulent remplacer justement les "vrais hommes" qui se perdent ?

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Membre, Dazzling blue², 52ans Posté(e)
eklipse Membre 14 471 messages
52ans‚ Dazzling blue²,
Posté(e)

Désolée Lili-greycat, mais je vais répondre à Air-Aile sur ce fil.

Bonsoir Air-aile,

je ne suis pas d'accord avec la plupart de vos points de vue, ces deux livres cités montre une toute autre vision de la violence féminine que la votre. De plus l'un de ces livres a été écrit par un homme et non une féministe, le deuxième par deux femmes.

Vous dites que la violence féminine se trouve dans une inquiétante évolution, or ces deux livres montre qu'elle a toujours existé, mais qu'elle a été sciemment moins étudiée que la violence masculine, la violence féminine a été sciemment cachée au public. Car elle ne répond pas à ce que la plupart des société attendent du comportement féminin, sociabilité, douceur, maternité, serviabilité,...

je cite " La négation et le refoulement de la capacité des femmes à utiliser la violence procède de cette individuation des attentes que la société fait peser sur celles qui la font exister, prospérer et, a priori, progresser. L'objet de cette partie sera de mettre en évidence l'éloignement manifeste existant entre la femme rêvée, sublimée, bref la femme telle qu'elle a été formalisée, et la femme telle qu'elle est vraiment, maitresse de la résilience, du contournement et de l'adaptation.

Très rapidement, les femmes se sont affranchies du carcan des rôles et des scénarios déterminés pour lesquels elles étaient pressenties et destinées.

Cette violence qu'on leur interdit, parce qu'elle est tenue pour inadéquate avec les fonctions maternelles auxquelles, de façon ridicule, elles sont réifiés, est pourtant réelle, manifeste et visible au quotidien."

"Cette singularisation par l'exception de certaines femmes n'a d'autres finalité que d'interdire et de nier aux autres la capacité à exister sur les territoires attribués de façon péremptoire aux hommes. Concéder aux femmes la capacité à la violence reviendrait à achever d'admettre l'égalité la plus totale entre les sexes.

Cette non-reconnaissance trahit les traumas que suppose l'acceptation d'une violence féminine autre que celle relevant du singulier et /ou du pathologique.

Si l'on rassemble les pièces d'un puzzle épars, on se rend compte que la violence des femmes constitue une constante de toutes les sociétés, y compris celles de l'Antiquité, jusqu'à nos jours.

La plupart de ces violences sont tues ou investies d'une finalité, tant politique que morale, bref toujours soumises à un discours afin de les rationnaliser." (christophe Regina)

De plus vous dites que les femmes violentes ont subi des traumatismes enfants, cela reste encore à prouver, d'ailleurs on pourrait en dire de même pour des hommes violents dans ce cas là, et bien sachez que pendant la révolution française de nombreuses femmes ont voulu prendre les armes et participer aux batailles (n'allez pas me dire que toutes ces femmes avaient toutes subies des traumatismes dans l'enfance), or cela leur avait été refusé par la plupart des hommes, qui leur répondait que leur place était "aux fourneaux ou au lit ", et même les clubs révolutionnaires féminins trop actifs, ont été fermé car cela déplaisait aux hommes.

Sincèrement si ce sujet vous intéresse air-Aile, lisez Christophe Regina "La violence de femmes, Histoire d'un tabou social, vous verriez peut être les choses différemment .

Et je le répète en aucun cas je prône la violence féminine, (ni masculine d'ailleurs), je lève un voile sur ce sujet bien trop souvent occulté.

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Membre+, 52ans Posté(e)
Ocytocine Membre+ 17 770 messages
Forumeur Débutant‚ 52ans‚
Posté(e)

Si vous voulez persister sur ce point, faites le lien avec le topic, parce que là, il n'est pas perceptible, sinon c'est hors sujet et cela donnera suppression des posts.

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Invité Fichée
Invités, Posté(e)
Invité Fichée
Invité Fichée Invités 0 message
Posté(e)

surtout ne change pas, tu es e-parfaite ..................:bo:

ta réponse est e-parfaite ................

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