Qu'est ce que le beau ?

ne reste de sa beauté qu un reflet et de sa voix un écho .. une trace .. un truc qui vibre vibre et prends de plus en plus d ampleur et un jour quelque chose apparait de terriblement beau .. une beauté inquiétante .. quelque chose de sublime ..je voudrai qu' un ange des ténèbres me prête sa plume

Il faut arrêter de confondre la beauté et le beau...

La beauté est subjective, le beau c'est toute une idée, identique pour tous, mais indéfinissable, ou du moins introuvable

Voilà qui est intéressant. On trouve en effet deux sources possibles à la beauté:

1. D'abord la source individuelle du vouloir-vivre, où sera dit beau tout ce qui exalte notre volonté de vivre, c'est-à-dire tout ce qui va dans le sens de son expression. L'exemple le plus évident étant celui de l'amour. L'objet du désir sexuel étant considéré beau parce qu'il exalte l'un des instincts les plus ancrés en nous et les plus emblématiques du vouloir-vivre.

2. Puis la source idéale, celle de Platon ou de Schopenhauer: le beau comme expression du logos, le beau comme étant inhérent au modèles idéaux des choses que sont les Idées. Le beau se voit donc ici relié à un savoir contemplatif et consiste plutôt en l'anéantissement du vouloir-vivre (du moins selon l'acceptation schopenhauerienne (mais il y a de quoi parier que l'on pourrait en faire la démonstration avec la théorie platonicienne...)).

Quelqu'un a-t-il d'autres propositions ?

Voilà qui est intéressant. On trouve en effet deux sources possibles à la beauté:

1. D'abord la source individuelle du vouloir-vivre, où sera dit beau tout ce qui exalte notre volonté de vivre, c'est-à-dire tout ce qui va dans le sens de son expression. L'exemple le plus évident étant celui de l'amour. L'objet du désir sexuel étant considéré beau parce qu'il exalte l'un des instincts les plus ancrés en nous et les plus emblématiques du vouloir-vivre.

2. Puis la source idéale, celle de Platon ou de Schopenhauer: le beau comme expression du logos, le beau comme étant inhérent au modèles idéaux des choses que sont les Idées. Le beau se voit donc ici relié à un savoir contemplatif et consiste plutôt en l'anéantissement du vouloir-vivre (du moins selon l'acceptation schopenhauerienne (mais il y a de quoi parier que l'on pourrait en faire la démonstration avec la théorie platonicienne...)).

Quelqu'un a-t-il d'autres propositions ?

N'est ce pas finalement ce que j'avais répondu à zenalpha au-desssus!?

N'est ce pas finalement ce que j'avais répondu à zenalpha au-desssus!?

Non, mais ça n'enlève pas sa valeur à ton intervention !

Quelqu'un a-t-il d'autres propositions ?

Oui, moi !

Le beau est défini ainsi car il est définissable. Le beau est ainsi car il possède sa raison, sa logique, en un terme plus juste : le beau est beau car il a des règles.

Quant à savoir quel en est la nature ( de ses règles),seul le beau ! Le beau les cultive, et parce qu'elle ne sont exclusivement que pour le beau, elles le définissent. Et toujours changeant, le beau cherche à s'en libérer, et par cela provoque (l'art), cherche à les dépasser, les renouvelle... Mais il y a les canons du beau, et il ne réside en aucun cas dans l'oeuvre d'art, le support sensitif (des sensations), le panorama idéal, non, ils sont dans l'homme, ce que nous sommes chacun de nous, et plus en avant, de ce que nous cherchons, voulons, de nos espoirs.

Qu'y a-t-il de plus beau que la simple réponse à cette question :

"qui suis-je ?"

Le beau est identifiable, définissable... Le beau se fait de nous quand on le reconnait. A ce moment là, en le reconnaissant, nous nous reconnaissons en lui et nous savons alors ce qu'est le beau, et donc ce que nous sommes.

Et nous sommes tous artistes devant une oeuvre d'art ! En éprouvant une quelconque sensation face à un tableau, film, etc., nous redéfinissons l'oeuvre d'un artiste selon nos propres critères, envies, nos propres êtres, nous nous faisons artistes : celui qui recherche le beau (ou le sublime qui en fait partie), celui qui se cherche. Mais une fois le sentiment là, il n'y a plus d'art ni d'artiste, il y a le beau, en fait, il y a juste nous.

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ne reste de sa beauté qu un reflet et de sa voix un écho .. une trace .. un truc qui vibre vibre et prends de plus en plus d ampleur et un jour quelque chose apparait de terriblement beau .. une beauté inquiétante .. quelque chose de sublime ..je voudrai qu' un ange des ténèbres me prête sa plume

Oui, moi !

Et nous sommes tous artistes devant une oeuvre d'art ! En éprouvant une quelconque sensation face à un tableau, film, etc., nous redéfinissons l'oeuvre d'un artiste selon nos propres critères, envies, nos propres êtres, nous nous faisons artistes : celui qui recherche le beau (ou le sublime qui en fait partie), celui qui se cherche. Mais une fois le sentiment là, il n'y a plus d'art ni d'artiste, il y a le beau, en fait, il y a juste nous.

non . le sublime c est autre chose , il ne fait pas partis du beau , il est hors de cette dichotomie banal ..du laid et du beau du bon et du mal .. mais il nous révèle une vérité qui nous est propre et qui pourtant fait sens pour tous ..

Oui, moi !

Le beau est défini ainsi car il est définissable. Le beau est ainsi car il possède sa raison, sa logique, en un terme plus juste : le beau est beau car il a des règles.

Quant à savoir quel en est la nature ( de ses règles),seul le beau ! Le beau les cultive, et parce qu'elle ne sont exclusivement que pour le beau, elles le définissent. Et toujours changeant, le beau cherche à s'en libérer, et par cela provoque (l'art), cherche à les dépasser, les renouvelle... Mais il y a les canons du beau, et il ne réside en aucun cas dans l'oeuvre d'art, le support sensitif (des sensations), le panorama idéal, non, ils sont dans l'homme, ce que nous sommes chacun de nous, et plus en avant, de ce que nous cherchons, voulons, de nos espoirs.

En somme, tu ramènes la thèse selon laquelle le beau est subjectif, et tu rejoins donc ma deuxième option : c’est-à-dire le beau comme exaltation de notre vouloir-vivre ?

Oui Dompteur de mots, sûrement, mais pas dans le sens du 'vouloir vivre' mais du conatus.

non . le sublime c est autre chose , il ne fait pas partis du beau , il est hors de cette dichotomie banal ..du laid et du beau du bon et du mal .. mais il nous révèle une vérité qui nous est propre et qui pourtant fait sens pour tous ..

Mea culpa...

Oui Dompteur de mots, sûrement, mais pas dans le sens du 'vouloir vivre' mais du conatus.

Comment distingues-tu les deux notions ?

Le beau s'impose à moi, subjectivement, et il est en puissance ce que je suis.

Je persévère dans sa contemplation non par vouloir vivre, mais par souci d'exister... Cela se rapproche pour moi de l'extase, de ce bonheur toujours croissant pour ne pas à retourner dans les interrogations incertaines vers ce que je ne suis pas. Je trouve l'extase en contemplant le beau car je me contemple alors... Et plus je me contemple, plus je suis le beau, etc...

C'est différent du vouloir-vivre non ?

Je ne suis pas certain de saisir la différence entre vouloir-vivre et souci d'exister...

Le beau s'impose à moi, subjectivement, et il est en puissance ce que je suis.

Je persévère dans sa contemplation non par vouloir vivre, mais par souci d'exister... Cela se rapproche pour moi de l'extase, de ce bonheur toujours croissant pour ne pas à retourner dans les interrogations incertaines vers ce que je ne suis pas. Je trouve l'extase en contemplant le beau car je me contemple alors... Et plus je me contemple, plus je suis le beau, etc...

C'est différent du vouloir-vivre non ?

non plutôt une quête vers un idéal ... et un ptit souci avec sa libido ..

tu connais la version de narcisse d oscar Wilde ?

Pas beau dans le physique ,mais beau dans le cœur !

qui est le mieux à votre avis?

quand pinocchio mentait il devenait laid ... cela se voyait physiquement ... qu en pense tu ?

La beauté est dans l'oeil de celui qui regarde, annonçait Oscar Wilde.

C'est donc le regard qu'il faut traiter ici pour définir ce qu'est le beau.

J'vous laisse vous amuser avec ça. Mais je reviendrai.

Le regard en particulier, les sens en général. Et même le sentiment pour englober le ressenti qu'engendre le beau en nous.

S.

Bonjour.

Le sujet est très intéressant, vaste question... Qu'est ce que la beauté. Je n'aurais pas la capacité de pouvoir y répondre concrètement, pour ce qu'implique la complexité et la lourdeur des arguments à donner,mais humblement, au travers de toutes vos réactions, je pense que la beauté est finesse de la gesture, harmonie du mouvement, équilibre parfait des éléments qui composent un objet transcendant ainsi les critères d'influence d'une époque. Puisque à mon sens l'équilibre est mesure et se reflète bien dans la métrique de la poésie, ou des mathématiques (Que nul n'entre s'il n'est géomètre: esprit de la philosophie qui se doit d'être vraie pour être), le beau c'est donc l'art d'évacuer le superflu au profit de l'essentiel.

Cordialement.

Le beau s'impose à moi, subjectivement, et il est en puissance ce que je suis.

Je persévère dans sa contemplation non par vouloir vivre, mais par souci d'exister... Cela se rapproche pour moi de l'extase, de ce bonheur toujours croissant pour ne pas à retourner dans les interrogations incertaines vers ce que je ne suis pas. Je trouve l'extase en contemplant le beau car je me contemple alors... Et plus je me contemple, plus je suis le beau, etc...

C'est différent du vouloir-vivre non ?

le beau ,l,est parce que nous le voulons, c,est un choix, conscient ou inconscient, ilen est de même pour beaucoup de chose,et comme toutes choses , est relatives ,ce n,est qu,un jugement ou une impression personnelle

.....le beau c'est donc l'art d'évacuer le superflu au profit de l'essentiel.

Et pourtant, parfois c'est le superflu qui donnera le caractère de beau, tout ce qui est épuré n'est pas nécessairement affublé de cette qualité: la cuisine en est un "bel" exemple où la petite décoration donnera une tout autre dimension au même plat, mais aussi en tant que garçon, la femme vêtue de quelques dentelles me parait infiniment plus belle que nue!

C'est donc autre chose.....:)