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Y a t-il des sujets qui ne peuvent pas être traités philosophiquement?


deja-utilise

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Membre, 68ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
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S 'assurer de la véracité de ce que l'on pense devient donc une histoire de mise en évidence, et là la philo reste un devoir de circonstance.

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
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Au diable la vérité ! L'erreur est souvent bien plus utile ! Il s'agit d'un discours de mégère !

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Membre, 68ans Posté(e)
venus23H Membre 3 069 messages
Baby Forumeur‚ 68ans‚
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Si l'érreur est utile pourquoi donc la reprocher? puisque tu me semble confirmer ici : j'ai donc été dans l' erreur là mon ami?

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Ah mais c'est vrai ça: si je nie la vérité, plus moyen de reprocher quoi que ce soit puisque rien n'est vrai. Si la vérité n'est plus, il n'y a plus qu'à se taire, puisqu'on ne peut réfléchir ou parler qu'en fonction de la vérité ! Je vais de ce pas reconsidérer toute ma philosophie et je te reviens.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Eh bé, Socrate prétendait qu'il était ignorant et flattait son interlocuteur pour ses connaissances. En fait, il se moquait de lui. C'est l'ironie de Socrate. Car Socrate admirait le savoir et était savant lui-même, même s'il n'a pas laissé de théorèmes comme les inventeurs de la philosophie : Thalès et Pythagore. En contrefaisant l'ignorant, il posait des questions à son contradicteur, et l'amenait à découvrir lui-même la vérité: c'est la maïeutique, qui signifie technique pour accoucher (sa femme était sage-femme). Ce dialogue était de la dialectique. Par exemple, il résumait un dialogue ainsi :

Tu me dis qu'un tyran est bien puissant, et je te crois. Tu me dis qu'un tyran fait ce qu'il veut, et je te crois. Tu me dis qu'un fou ne fais pas ce qu'il veut, et je te crois. Tu me dis qu'un tyran qui galope après sa colère et sa rancune est un peu fou, et je te crois. Et tu me dis qu'un tyran qui galope après sa colère et sa rancune fait ce qu'il veut, et je ne te crois pas. Tu le diras.

Merci pour ce rappel.

Pourtant, ma perception de sa maxime m'apparait tout autre, car moi je dis volontiers que " plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance", qui poussé à son paroxysme me redonne la formulation de Socrate! Et dont l'interprétation est diamétralement opposé à la tienne, je ne la prends pas comme de l'ironie mais au pied de la lettre, vois tu? D'où mon incompréhension initiale.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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A mon sens, le philosophe est dans un questionnement sur le monde et sur la condition humaine en utilisant sa réflexion pour éclairer sa perception de tout sujet qui s'inscrit dans ce très vaste périmètre.

Le rapport de l'homme a son objet d'étude est central, donc ses émotions, ses modes d'organisation, ses valeurs, sa logique, son éthique, le métaphysique...

Tout n'est pas affaire de philosophie.

Si on recherche une information à propos de la vitesse de déplacement d'un objet quelconque dans l'espace, on utilisera l'outil mathématique qui est un outil normalement 'indépendant' de toute considération humaine et se suffisant à lui même.

Ethymologiquement, 'l'amour de la sagesse' montre presque deux sentiments contradictoires profondément humain comme base de définition de la philosophie.

Une philosophie qui renvoie à la condition humaine et à ce qui nous réunit.

La passion qui nous illumine et nous fait rayonner et la sagesse raisonnable qui nous cadre et nous élève.

Pourtant Démocrite parlait d'atomes pour tenter de comprendre le monde dans lequel il vivait, Aristote lui utilisait l'eau-l'air-le feu-la terre pour expliquer un certain nombre de phénomènes ordinaires, Protagoras avec L'homme est la mesure de toute chose inaugurait la psychologie, aujourd'hui beaucoup de questions morales ou éthiques sont issues du monde médical ou des nouvelles technologies, le développement des mathématiques, souvent indépendamment de la science, rejoint par endroit la réalité, du moins sa description, etc..... Alors pourquoi croire qu'il existe un découpage entre science et philosophie, les implications d'un espace et un temps intriqué ou indépendant changera notre façon de voir le monde, au même titre que n'importe quel philosophe ne fait plus appel aux quatre éléments pour ses réflexions.

Au contraire, à l'heure actuelle, les scientifiques ont radicalement coupés avec la philosophie, en même temps que le lien avec la religion, on a jeté l'eau du bain avec le bébé, les chercheurs, loin d'être de simples automates, se contentent pourtant de modèles et/ou théories, sans mesurer(se prononcer sur) les implications de leurs trouvailles. Certains mathématiciens sont intuitionnistes, que je suis aussi, et c'est bien une philosophie à part entière à l'intérieur de cette discipline.

Donc non, pour moi il n'y a pas de scission à faire entre philosophie et tous les savoirs/connaissances, et ce serait, au contraire, plutôt un voeu de ma part, comme je crois que Poincaré avait lui-même formulé.

deja-utilise, le 27 avril 2013 - 15:27, dit : Peut on toujours aborder n'importe quel thème d'un point de vue philosophique, y compris les sciences, non sur un fait/phénomène observationnel particulier, mais sur ces implications/conséquences ou relations, bien sûr les goûts et couleurs, ainsi que les opinions et croyances en sont exclus ipso facto? Serait ce alors simplement un cadre/une "hygiène" de vie comme un/une autre, ou bien plus?

On peut toujours digresser philosophiquement à partir de n'importe quel sujet mais tous les sujets ne sont pas philosophiques. La question de savoir ce qu'est le bon temps de cuisson des oeufs à la coque n'est pas philosophique.

Voir ma réponse à Zenalpha au-dessus.

Le bon temps de cuisson, non, mais qu'est ce que le temps ou "qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé le premier", ou encore la cuisson quelle implication dans la société humaine présente ou passée, etc.......

La finalité de la philosophie est un homme qui pense par lui-même.

C'est original, mais est ce possible, puisque nous sommes avant tout des êtres éduqués? A nous comporter et à penser.

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Voir ma réponse à Zenalpha au-dessus.

Le bon temps de cuisson, non, mais qu'est ce que le temps ou "qui de l'oeuf ou de la poule est arrivé le premier", ou encore la cuisson quelle implication dans la société humaine présente ou passée, etc.......

C'est original, mais est ce possible, puisque nous sommes avant tout des êtres éduqués? A nous comporter et à penser.

Distinguons deux choses. D'abord, il est utile de distinguer philosophie et science, de faire la scission entre les deux disciplines parce que de la sorte, on leur assure une plus grande cohérence interne. Surtout face à la menace que représente les nouveaux venus, souvent prompts à tout mélanger.

Maintenant, ça n'empêche pas que dans la réalité, que dans le concret des choses, tout ne soit pas aussi tranché. Un scientifique peut en effet très bien privilégier certaines approches philosophiques et vice-versa.

Donc, en somme, la fausseté d'une conceptualisation, en l'occurrence de celle de la scission entre science et philosophie, n'est pas forcément un argument contre cette conceptualisation, si par exemple cette dernière est utile.

Vous êtes tous impayables avec votre obsession de la vérité !

---

Même chose pour la finalité de la philosophie: l'idée de l'homme qui pense par soi-même est un idéal, soit. Peut-être même que cela est impossible. Mais qu'importe ? L'idée est de travailler à fabriquer sa propre pensée.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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Y a t-il des sujets qui ne peuvent pas être traités philosophiquement?

la politique ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
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Y a t-il des sujets qui ne peuvent pas être traités philosophiquement?

la politique ?

C'est pas Platon qui a écrit " La république" ?

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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justement ... quand la philosophie s intéresse a la politique en général ça fini par une sorte de déformation professionnel qui leur fait adorer des tyrans . .. chacun a sa place et les moutons seront tres bien garder ...

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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justement ... quand la philosophie s intéresse a la politique en général ça fini par une sorte de déformation professionnel qui leur fait adorer des tyrans . .. chacun a sa place et les moutons seront tres bien garder ...

N'est ce pas grâce aux penseurs des lumières que nous connaissons la société que nous vivons, puisqu'ils avaient inspirés les révolutionnaires!?

Un philosophe ne se substitue pas à un politicien, mais il peut analyser les implications de telle ou telle stucture passée, présente ou future sur la vie des hommes et femmes adultes, sur leurs éducations, leurs mieux vivre, les conditions de vie, les relations fraternelles/amicales etc....

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Distinguons deux choses. D'abord, il est utile de distinguer philosophie et science, de faire la scission entre les deux disciplines parce que de la sorte, on leur assure une plus grande cohérence interne. Surtout face à la menace que représente les nouveaux venus, souvent prompts à tout mélanger.

Tout un chacun a sa philosophie, même si il ne l'a pas conceptualisé explicitement/nominativement. Autant un philosophe peut prendre n'importe quel sujet de science et en faire toute une étude critique, sans se prendre pour un scientifique, qu'un chercheur tente de faire son travail de la façon la plus indépendante possible, mais il est forcément orienté dans ses recherches par certaines motivations conscientes ou inconscientes, il ne les développe pas par écrit, mais ces idées philosophiques dirigent en partie son travail. Comme bien souvent dans le domaine scientifique, on part d'une théorie que l'on cherche à valider, à compléter ou remplacer, on est donc déjà dans un cadre particulier, et souvent tributaire d'inspiration philosophique, même si personne ne le nomme ainsi.

Il n'y a pas réellement de frontière, sauf celle que l'on a mise artificiellement, au même titre que personne ne peut mettre vraiment ses sentiments de coté, et ce quelque soit l'activité, nous sommes constamment influencé et influençable.

Maintenant, ça n'empêche pas que dans la réalité, que dans le concret des choses, tout ne soit pas aussi tranché. Un scientifique peut en effet très bien privilégier certaines approches philosophiques et vice-versa.

Qu'il le veuille ou pas, qu'il en soit conscient ou pas, le chercheur vit dans une société, avec ses moeurs et ses us et coutumes, et aussi la façon d'appréhender le monde du moment, la science bouleverse notre vision du monde, qui change celle des philosophes, et qui en retour changent soit la société, soit un chercheur ou une communauté, et ainsi de suite....

Donc, en somme, la fausseté d'une conceptualisation, en l'occurrence de celle de la scission entre science et philosophie, n'est pas forcément un argument contre cette conceptualisation, si par exemple cette dernière est utile.

Elle est utile, comme toute catégorisation, même si elle n'est pas réaliste, cela permet à notre cerveau binaire de bien faire son activité cognitive. Si je vois une orange, il y aura par exemple la catégorie couleur, orange , et la catégorie forme, sphérique, et pourtant le fruit est à la fois orange et sphéroïde! C'est un besoin intellectuel de faire des scissions, pas une réalité.

Vous êtes tous impayables avec votre obsession de la vérité !

J'ai vu, que sur le topic de la vérité absolue, tu avais fait deux catégories de vérité, qui pour moi sonnent comme cela: une vérité d'ordre collective, voire sociale, et une vérité ( certitude ) individuelle, mais ces vérités sont relatives, alors qu'il existent des vérités "universelles", c'est à dire que localement, un fait, un phénomène ou un processus est toujours identique à lui-même, et cela indépendamment du ou des observateurs, il n'y a rien de subjectif ( individu ) ou de conventionnel ( groupe/société ), il y a à mon sens cette troisième catégorie que tu as occulté, qui n'est rattaché à aucun des groupes que tu as envisagés, une vérité valable en tout lieu, en tout temps et pour tout être vivant, sans accord de quelque sorte que ce soit, par exemple le concept de nombre, que l'on retrouve entre autre chez l'humain, le chimpanzé ou le corbeau/corneille, et les manipulations calculatoires qui vont avec, vois tu?

Même chose pour la finalité de la philosophie: l'idée de l'homme qui pense par soi-même est un idéal, soit. Peut-être même que cela est impossible. Mais qu'importe ? L'idée est de travailler à fabriquer sa propre pensée.

C'est donc la démarche qui prime, Ok pour moi. ;)

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  • 2 semaines après...
Membre, Posté(e)
DanyFree Membre 83 messages
Baby Forumeur‚
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Il y a des livres de philosophie sur à peu près tout je crois. Dernièrement j'en ai vu à la Fnac sur le football...

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Invité Dompteur de mots
Invités, Posté(e)
Invité Dompteur de mots
Invité Dompteur de mots Invités 0 message
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Tout un chacun a sa philosophie, même si il ne l'a pas conceptualisé explicitement/nominativement. Autant un philosophe peut prendre n'importe quel sujet de science et en faire toute une étude critique, sans se prendre pour un scientifique, qu'un chercheur tente de faire son travail de la façon la plus indépendante possible, mais il est forcément orienté dans ses recherches par certaines motivations conscientes ou inconscientes, il ne les développe pas par écrit, mais ces idées philosophiques dirigent en partie son travail. Comme bien souvent dans le domaine scientifique, on part d'une théorie que l'on cherche à valider, à compléter ou remplacer, on est donc déjà dans un cadre particulier, et souvent tributaire d'inspiration philosophique, même si personne ne le nomme ainsi.

Il n'y a pas réellement de frontière, sauf celle que l'on a mise artificiellement, au même titre que personne ne peut mettre vraiment ses sentiments de coté, et ce quelque soit l'activité, nous sommes constamment influencé et influençable.

Mais la pensée n'est pas la philosophie. À ce compte-là, nous pourrions affirmer qu'un écureuil est dirigé dans ses activités par certaines motivations conscientes ou inconscientes et qu'il a une philosophie. Mais une motivation n'est pas une idée philosophique.

Qu'il le veuille ou pas, qu'il en soit conscient ou pas, le chercheur vit dans une société, avec ses moeurs et ses us et coutumes, et aussi la façon d'appréhender le monde du moment, la science bouleverse notre vision du monde, qui change celle des philosophes, et qui en retour changent soit la société, soit un chercheur ou une communauté, et ainsi de suite....

Certes. Mais une définition stricte ne suppose pas un vase clos. On peut définir strictement une orange, mais cela ne signifie pas que les oranges soient des éléments séparés du reste de l'univers.

Elle est utile, comme toute catégorisation, même si elle n'est pas réaliste, cela permet à notre cerveau binaire de bien faire son activité cognitive. Si je vois une orange, il y aura par exemple la catégorie couleur, orange , et la catégorie forme, sphérique, et pourtant le fruit est à la fois orange et sphéroïde! C'est un besoin intellectuel de faire des scissions, pas une réalité.

Pourquoi partir de l'idée que la réalité doit forcément être selon l'unité des choses plutôt que selon leur particularisation ?

J'ai vu, que sur le topic de la vérité absolue, tu avais fait deux catégories de vérité, qui pour moi sonnent comme cela: une vérité d'ordre collective, voire sociale, et une vérité ( certitude ) individuelle, mais ces vérités sont relatives, alors qu'il existent des vérités "universelles", c'est à dire que localement, un fait, un phénomène ou un processus est toujours identique à lui-même, et cela indépendamment du ou des observateurs, il n'y a rien de subjectif ( individu ) ou de conventionnel ( groupe/société ), il y a à mon sens cette troisième catégorie que tu as occulté, qui n'est rattaché à aucun des groupes que tu as envisagés, une vérité valable en tout lieu, en tout temps et pour tout être vivant, sans accord de quelque sorte que ce soit, par exemple le concept de nombre, que l'on retrouve entre autre chez l'humain, le chimpanzé ou le corbeau/corneille, et les manipulations calculatoires qui vont avec, vois tu?

Comment rattaches-tu le concept de nombre chez le chimpanzé ou le corbeau/corneille ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 989 messages
If you don't want, you Kant...,
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Mais la pensée n'est pas la philosophie. À ce compte-là, nous pourrions affirmer qu'un écureuil est dirigé dans ses activités par certaines motivations conscientes ou inconscientes et qu'il a une philosophie. Mais une motivation n'est pas une idée philosophique.

Tout à fait, et ce n'est pas ce que je sous-entendais, de plus la plupart des gens vivent une philosophie de vie par procuration, pas la leur, celle de quelques autres.

Mon propos était spécifique aux chercheurs et aux philosophes.

Certes. Mais une définition stricte ne suppose pas un vase clos. On peut définir strictement une orange, mais cela ne signifie pas que les oranges soient des éléments séparés du reste de l'univers.

Bien sûr que non, les oranges ne sont pas séparées du reste de l'univers, pas plus que le chercheur ou le philosophe sont étrangers l'un à l'autre, ne serait ce que par l'entremise des sociétés dans lesquelles ils vivent, comme dit avant il y a une influence mutuelle même si elle est indirecte.

Pourquoi partir de l'idée que la réalité doit forcément être selon l'unité des choses plutôt que selon leur particularisation ?

Non "mon adjudant", ce sont les deux qui sont utilisés dans notre fonctionnement, mais comme c'était pour rebondir sur la séparation science/philosophie, j'ai prêchais pour l'unité.

Pour qu'effectivement le concept d'orange apparaisse, il aura fallu regrouper des objets similaires dans une même catégorie car partageant des caractéristiques communes ( unité ), une ou plusieurs qui pourront aussi s'opposer à un autre concept ou caractéristique d'une autre catégorisation ( particularité ), encore une fois l'un ne va pas sans l'autre, ce sont les deux faces d'une même réalité, comme le coté pile et face d'une pièce, si j'ai une des deux faces j'ai nécessairement l'autre, donc dans la recherche de l'analogie/unicité, ce sera par opposition à ce qui ne l'est pas, et donc ce qui est particulier dans cette recherche.

Il n'y a donc pas antinomie avec ce que j'ai écrit précédemment.

Comment rattaches-tu le concept de nombre chez le chimpanzé ou le corbeau/corneille ?

Par exemple pour les corbeaux, des chercheurs ont montrés que si ils se cachaient derrière un obstacle pour que le corbeau ne les voit plus, celui-ci ne bougeait pas tant que les chercheurs n'étaient pas sortis, ils ont essayé par groupe entier, et jusqu'à 5, le corvidé est capable de savoir si lors du départ de la cachette, c'est bien la même quantité qui en ressort, si le nombre qui s'échappe est inférieur à ceux qui sont rentrés, l'oiseau ne descend pas de son perchoir pour manger les graines, ensuite les chercheurs ont découplé les quantités ( groupe non entier ), de façon à vérifier si le corbeau faisait des sommations ( nombre d'entrants au total ) ou des soustractions ( nombre de sortants au total ), tant que la quantité était inférieure ou égale à 5, impossible de prendre en défaut le corvidé, tout comme le petit d'homme avant son apprentissage scolaire de la "notion de nombre", pareillement chez le chimpanzé, il est notaire que le singe a un niveau cognitif naturel proche d'un enfant de cinq ans, pourtant déjà fortement éduqué.

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