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Du sens de la paternité/maternité


H25

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Quel sens donner aujourd'hui au fait de vouloir devenir parents ?

Comment concevoir une motivation suffisante pour engendrer des êtres, les éduquer et les intégrer à la société?

A l'origine, la progéniture naissait de la simple pulsion sexuelle naturelle des parents.

De nos jours, la sexualité est détachée de la conception et même la conception peut être détachée aussi de la sexualité.

Dès lors, je me demande, n'ayant que rarement ressenti ce désir, ce qui pousse et amène les couples du XXIème siècle à procréer, encore et encore.

- Volonté de se conformer à une certaine norme sociale et de réitérer un schéma familial préexistant?

- Tentative de se donner un but dans l'existence faisant oublier la mort certaine vers laquelle nous nous dirigeons tous?

- Désir inconscient que les gènes qui nous composent ne se volatilisent pas après notre décès mais continue d'exister après nous, dans nos enfants?

- Essai de renforcer un couple, de créer une famille, de récréer une sorte de société tribal à l'intérieur de son foyer?

- Trouver la vie tellement merveilleuse que l'on a envie de créer un être qui puisse en profiter aussi?

- toucher les allocs biggrin.gif?

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

(Les questions posées sont pertinentes, mais que viennent-elles faire dans la section «Philosophie»?...)

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Pas trouvé de section plus approprié... telle que psycho

Et puis, pour moi, faire des enfants renvoie nécessairement à une certaine vision du monde, à une façon d'appréhender son présent et son avenir, bref son existence même; n'est ce pas ça la philosophie?

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Membre, Posté(e)
Scénon Membre 3 629 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)
Pas trouvé de section plus appropriée...

(«Société» me semble une section beaucoup plus indiquée, mais je ne voudrais pas m'appesantir sur ce point, qui nous entraînerait dans un débat hors sujet, excusez-moi!)

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, je pense que c'est surtout un désir d'enfant avant tout.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

désir de laisser une trace pour la paternité

désir d élever un enfant pour la parentalité ...

deux notions différente qu il ne faut pas confondre a mon avis car l une ne sous entend pas nécessairement l autre ..

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Membre, 67ans Posté(e)
Esperluette Membre 1 333 messages
Baby Forumeur‚ 67ans‚
Posté(e)

- toucher les allocs :D ?

Et pourquoi pas ? Tout récemment, avec les questions liées aux prestations familiales, l'on a pu entendre l'expression de différents acteurs de la vie économique et sociale faire le lien de ces aides avec le bon taux de natalité en France.

Ce point seul ne peut répondre à une question aussi complexe, multiple et intime que celui du désir d’être parent et du sens à lui donner. Mais il est sans doute un facteur à considérer sérieusement en terme économique et démographique.

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Bonjour, je pense que c'est surtout un désir d'enfant avant tout.

Mais justement, mon questionnement se pose là-dessus : d'où vient ce désir?

On pouvait le penser naturel et nécessaire quand il était purement lié à la satisfaction des besoins sexuels, mais à notre époque qu'en est il?

désir de laisser une trace pour la paternité

désir d élever un enfant pour la parentalité ...

deux notions différente qu il ne faut pas confondre a mon avis car l une ne sous entend pas nécessairement l autre ..

Laisser une trace voudrait dire quelque part s'aimer soi même suffisamment pour vouloir survivre à sa propre mort?

Quant au désir d'élever, d'où viendrait il?

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Le désir d'avoir des enfants fait parti, d'un point de vue scientifique, de l'instinct nécessaire à la race.

De manière plus basique, les individus ont un besoin d'enseigner, de partager, de guider. Le fait qu'on parle des vieilles à chats pour les femmes finissant seules n'est pas anodin, c'est un autre biais de s'occuper de quelqu'un. Mais globalement, je n'ai, jusqu'ici, jamais rencontré une seule personne, même célibataire, qui n'ait eu cet instinct de partager, d'enseigner et de guider, qu'il le projette sur des enfants, des animaux, des élèves, ou autres.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
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Est ce vraiment une volonté? Quelle est la part d'inné qui nous pousse à avoir des enfants? Après tout les animaux ne désirent pas de petits, ils sont programmés pour en avoir... et nous? Nous pouvons maitriser l'acte sexuel nous savons quoi faire pour en avoir ou ne pas en avoir, mais qu'en est il de l'envie, nous ne pouvons vraiment pas la maitriser quand elle arrive.

Quand à la motivation elle dépend de chacun d'entre nous, de ce que nous avons reçu, de ce qui nous a manqué...

Le fait de manquer de motivation est souvent considéré par "la norme" comme un manque de maturité. Comme s'il était évident que nous étions tous fait sur le même modèle et qu'en traversant les périodes de la vie, l'envie d'enfant devait forcément se faire sentir. Et lorsque cela tarde, la pression sociale et familiale tente d'enfoncer le clou qui dépasse "alors?! c'est pour quand?!" sur un ton à la fois pressant, agressif et bien sur souriant pour faire passer la pilule, tant il est vrai qu'à leur yeux les enfants sont une consécration du bonheur... Ou l'idée de l'immortalité à travers la survie des gènes.

Or il me semble parfaitement acceptable que certains ne soient pas soumis ni à la pression sociale, ni à la programmation génétique, ni à une réponse inconsciente, ni même à un désir parfaitement conscientisé.

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Le désir d'avoir des enfants fait parti, d'un point de vue scientifique, de l'instinct nécessaire à la race.

De manière plus basique, les individus ont un besoin d'enseigner, de partager, de guider. Le fait qu'on parle des vieilles à chats pour les femmes finissant seules n'est pas anodin, c'est un autre biais de s'occuper de quelqu'un. Mais globalement, je n'ai, jusqu'ici, jamais rencontré une seule personne, même célibataire, qui n'ait eu cet instinct de partager, d'enseigner et de guider, qu'il le projette sur des enfants, des animaux, des élèves, ou autres.

Ce besoin de "guidance" est une volonté de faire partager ses propres valeurs et de les propager dans la société, ou est ce plus désintéressé que cela?

Sur le fait d'élever un individu, cela signifie t 'il que c'est une façon de s'oublier soi même, de passer outre l'absurdité générale de l'existence?

Sinon, si j'en crois ta phrase que j'ai mise en gras, je suis quelqu'un de mal barré whistling1.gif

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

L'instinct de partage, je suis plus mitigé dans le sens où si je suis sur un forum pour partager des idées, ça ne fait pas non plus de moi le père idéal. Partager reste un reflex ancestral qui n'implique pas nécessaire l'éducation, c'est l'occasion d'échanger un truc pour faire partir la peinture des cheveux contre une astuce pour accorder sa guitare...

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Or il me semble parfaitement acceptable que certains ne soient pas soumis ni à la pression sociale, ni à la programmation génétique, ni à une réponse inconsciente, ni même à un désir parfaitement conscientisé.

Je le pense aussi.

Je pense également que certains couples (je ne parle pas de la majorité bien sûr) font des enfants à cause de l'idée si répandue que l'absence d'enfants équivaut à l'absence de tout bonheur possible dans le futur.

Les enfants sont à ce moment là créés comme aboutissement de la vie en même temps que comme justification de la vie future du couple qui les a mis au monde.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Certains disent que c'est l'égo d'un individu qui cherche à dominer les autres, et, par là-même, à se transposer en autrui, pour y demeurer.

D'autres que c'est un principe même du fonctionnement humain (là, plusieurs théories se chevauchent dans cette théorie) que de chercher à offrir à autrui ce que l'on sait.

Certains, enfin, pensent que c'est simplement un moyen de ne pas être seul.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Certains, enfin, pensent que c'est simplement un moyen de ne pas être seul.

On pourrait creuser cette idée... Les gens ne souhaitant pas d'enfant sont il majoritairement des personnes qui apprécient la solitude? Je pourrais assez facilement me reconnaitre dans cette hypothèse. Pour illustrer après une soirée chez des amis qui ont des enfants j'aime ce moment où la portière de la voiture claque et où le silence se fait dans l'habitacle. Je ne mettrais pas la radio pour rentrer... voilà où je trouve mon bonheur dans ces moments là.

D'autre part, les enfants sont, il me semble, un handicape à une vie disons plus "philosophique". Dans l'excellente parodie de bouquin "La vie sexuelle d'Emmanuel Kant" on peut lire le faux Botul parler de "marmites et marmailles" pour illustrer l'encombrement cérébral du penseur. Ce qui doit être valable pour l'artiste... A moins peut être de rencontrer une "femme mère" dont l'unique but est d'avoir et de s'occuper des enfants (les opposés s'attirent parait il), je pense bien sur à Bach qui a été à la fois prolifique dans son travail et dans sa vie de famille (20 enfants je crois). J'ai du mal à concevoir une vie à la fois philosophique, spirituelle ou artistique dans les couches, les courses et les petits pots...

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

On peut, évidemment, dire qu'un individu aimant la solitude a plus de chance de ne pas vouloir d'enfants.

En revanche, je ne pense pas qu'on puisse établir de lien avec la créativité quand on voit l'immense masse d'artistes et de penseurs qui ont été pères de famille.

Je pense cependant qu'il ne faut pas établir un lien causal, car des individus aimant la solitude peuvent tout à fait avoir des enfants.

Parallèlement, un philosophe possède un moyen d'être guide de quelqu'un par sa philosophie, ce qui peut limiter et/ou remplacer l'envie d'un enfant.

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Être père de famille c'est un chose, s'en occuper en est une autre. Si une femme me dit qu'elle ne veut que ma semence et qu'elle acceptera de gérer elle même à 100% toutes les taches liés au gamin, où mon rôle consisterait à ne strictement pas du tout m'en occuper, je devrais pouvoir continuer à composer en paix. Mais pour les artistes c'est peut être encore pas tout à fait ça... Si on prend un religieux par contre, il faut avouer qu'avoir des enfants quand on entre dans un monastère pour étudier la théologie, c'est difficilement compatible.

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Membre, Bubon baveux de Belzébuth, 37ans Posté(e)
casdenor Membre 11 203 messages
37ans‚ Bubon baveux de Belzébuth,
Posté(e)

Tolkien était plutôt bon père de famille. Rowling est mère. Hugo a été grand-père et il en a même tiré de l'inspiration. (bon, ok, c'est pas son meilleur) Et je n'ai cité des exemples qu'en réfléchissant un court instant. Pour les religieux, ce n'est incompatible que dans le cas où l'on parle d'une religion imposant le célibat. Et c'est ici, bien différent.

Mais encore une fois, comme je le disais, le désir de partager, d'enseigner et de guider, entraîne possiblement l'envie d'un enfant, mais le fait de guider autrui, ou d'utiliser son énergie à la théologie ou autre, est possible aussi. Le fait est simplement que c'est un biais possible. Certains n'auront pas de désir d'enfants, et préféreront enseigner. D'autres auront des chats. D'autres encore seront poètes. Et certains seront cela et auront des enfants. Les individus ne sont pas égaux dans la manière d'user de leur énergie.

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Membre, Mi-Ficus, Mi-santhrope, 49ans Posté(e)
H25 Membre 1 722 messages
49ans‚ Mi-Ficus, Mi-santhrope,
Posté(e)

Je pense que l'argument de la solitude est un peu léger.

Les gens en couple, qui ont des amis, une famille, peuvent très bien avoir une vie sociale remplie et satisfaisante sans ressentir le besoin d'enfants pour l'améliorer.

Le fait de créer un être humain ex nihilo, de par sa propre volonté, est quand même différent que de faire une partie de foot entre potes.

Ce qui me fascine, c'est le moment historique où la motrivation pour concevoir des enfants est passée d'une nécessité biologique et pulsionnelle à une motivation psychologique et sociétale.

Je pense également que cela a changé fondamentalement le rapport à l'enfant car celui ci est de nos jours quasiment toujours désiré, donc susceptible d'être plus aimé que dans les générations précédentes (plus mais peut être pas mieux...)

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Membre, 52ans Posté(e)
Crabe_fantome Membre 47 126 messages
Maitre des forums‚ 52ans‚
Posté(e)

Tolkien était plutôt bon père de famille. Rowling est mère. Hugo a été grand-père et il en a même tiré de l'inspiration. (bon, ok, c'est pas son meilleur) Et je n'ai cité des exemples qu'en réfléchissant un court instant. Pour les religieux, ce n'est incompatible que dans le cas où l'on parle d'une religion imposant le célibat. Et c'est ici, bien différent.

Mais encore une fois, comme je le disais, le désir de partager, d'enseigner et de guider, entraîne possiblement l'envie d'un enfant, mais le fait de guider autrui, ou d'utiliser son énergie à la théologie ou autre, est possible aussi. Le fait est simplement que c'est un biais possible. Certains n'auront pas de désir d'enfants, et préféreront enseigner. D'autres auront des chats. D'autres encore seront poètes. Et certains seront cela et auront des enfants. Les individus ne sont pas égaux dans la manière d'user de leur énergie.

Rowling fait peut être figure d’exception... Mais je pense que la vie des hommes du passé étaient loin d'être celle des hommes d'aujourd'hui. Quand j'ai exprimé l'idée que pour moi il n'était absolument pas question d'aller assister à l'accouchement d'une éventuelle futur mère de mes enfants, je me suis fais mordre jusqu'au sang. Je ne suis pas sur qu'on ait mordu Tolkien (qui a dû pas mal écrire à l'armée je crois) et Hugo (lequel appréciait beaucoup la compagnie des autres femmes que la sienne).

Mais je ne suis toujours pas convaincu que l'échange ou l'envie d'enseignement participe d'un désir inconscient d'avoir un enfant. ça reste une possibilité, mais ça m'étonne...

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