Alice, 29 kilos, internée contre son gré pour deux ans

Eh ben voila, malheureusement, c'etait previsible...

Félicitation à son père qui s'est intelligemment battu pour la "liberté" de sa fille.

Avec ce merveilleux résultat.

L'important est qu'elle y soit retournee. Ca doit pas etre simple de la refaire partir encore^^

Sans surprise, malheureusement..

Quelle situation pathétique.

Je lui souhaite beaucoup de courage ainsi qu'au papa.

Bonjour, je trouve que l'on ne doit pas contraindre une personne à rester en hospitalisation, surtout qu'elle était suivit aussi à l'extérieur. Mais apparemment le père a l'air satisfait de la nouvelle hospitalisation ce qui n'était pas le cas concernant l'hôpital qui avait demandé à ce que ce soit la justice qui décide. Que cette fille est eu plusieurs échecs à ses sorties d'hospitalisation, plusieurs le vivent aussi, c'est une maladie qui est difficile à guérir.

+1 Samira.

Comme si une hospit' allait tout changer... C'est méconnaitre grandement cette pathologie.

Comme si une hospit' allait tout changer...

En tout cas force est de constater qu'être à la maison ou dans un environnement plus familier n'améliore pas toujours les choses.

Et l'hospitalisation, bien que n'étant pas LA solution pour une guérison, permet en tout cas de stabiliser l'état de santé et d'éviter une forte détérioration comme ça a été le cas pour cette jeune fille

+1 Samira.

Comme si une hospit' allait tout changer... C'est méconnaitre grandement cette pathologie.

Ça ne changera pas le problème de fond. Mais ça a au moins le mérite de l'empêcher de se faire plus de mal, car visiblement :

Samedi 18 mai 2013

Alice ne va pas bien. Son état s'est fortement dégradé ces dernières semaines, et particulièrement ces derniers jours. Le médecin psychiatre qui l'avait accueillie n'a pas eu d'autre choix que de faire appel à la procédure judiciaire "Nixon" pour éviter le pire. Alice a donc été transférée hier soir, en ambulance et sous escorte, dans un autre hopital de la région afin de recevoir les soins nécessaires à sa survie.

admin JC

Source : page FB "Libérez Alice"

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Comme si une hospit' allait tout changer... C'est méconnaitre grandement cette pathologie.

Comme si la laisser retourner a la maison et se battre en famille contre la maladie allait tout changer... C'est meconnaitre grandement cette pathologie.

Le dernier symptome de sa maladie, c'est la mort, et au cas ou vous auriez oubliez votre cours dessus, celui-ci ne se soigne pas, d'ou l'interet de l'envoyer a l'hopital. Morte, elle aura encore plus de mal a lutter contre cette maladie....

Je ne remets pas en cause l’hospitalisation, mais d’après ce que j’ai pu lire du père, il y a eu certains problèmes dans cet hôpital donc ce qui aurait été mieux, c’est de la faire hospitaliser dans un autre hôpital si les médecins qui suivent cette personne trouve que c’était indispensable. Mais il est difficile de guérir une personne qui refuse de se soigner, l’avantage de ses hospitalisations, c’est de lui faire prendre des kilos en la forçant à manger mais le résultat ne sera que facultatif car en sortant, elle maigrira de nouveau et c’est là que je trouve qu’il faut tenir compte de l’avis des médecins mais aussi de cette fille, car une guérison ne peut se réaliser que si elle accepte les soins. Ce qu’il faut surtout, c’est que cette fille arrive à trouver un médecin qui saura faire en sorte qu’elle est confiance et acceptera de se faire soigner.

Comme si la laisser retourner a la maison et se battre en famille contre la maladie allait tout changer... C'est meconnaitre grandement cette pathologie.

Le dernier symptome de sa maladie, c'est la mort, et au cas ou vous auriez oubliez votre cours dessus, celui-ci ne se soigne pas, d'ou l'interet de l'envoyer a l'hopital. Morte, elle aura encore plus de mal a lutter contre cette maladie....

Bon heu, déjà, je n'aime pas que l'on se serve de mon cursus pour me discréditer hein. Je n'ai pas encore étudier les TCA dans mes cours, c'est au programme de l'année prochaine. Mais cela ne veut pas dire qu'en autodidacte et personnellement je ne connaisse pas cette pathologie.

Ensuite, et Samira l'a très bien expliqué, l'hospitalisation ne sert qu'à la gaver sans adhésion aux "soins". Super, elle va reprendre du poids... qu'elle ne va pas accepter puisque forcée ! Et quand elle ressortira de l'HP qu'est ce qui se passera ? Rechute, peut-être même pire que si elle était restée chez elle, stabilisée. Il ne faut pas oublier que le yoyo est parfois plus dangereux qu'un poids bas mais stable. Le corps s'use encore plus vite en prenant, perdant, prenant, perdant, prenant etc...

Alors oui, l'aspect physique toussa toussa est important. Mais merde, c'est pas une dinde la meuf. L'engraisser pour l'engraisser ne règlera STRICTEMENT rien. C'est à peine gagner du temps.

Pourquoi ne pas mettre en place des soins qui contentent tout le monde : la jeune fille, les soignants et les parents ? Et si si, c'est possible, je vous assure ! Y'a moyen de trouver un protocole de soins auquel tout le monde adhère. LA ce serait productif.

J'aime bien le style "ça ne règlera rien".

A part la garder en vie le temps de traiter son problème psychiatrique. Détail.

Évidemment si on la laisse mourir "heureuse" les deux problèmes seront réglé en même temps.

Au fait, donner des anti-dépresseurs à un suicidaire ce n'est pas forcément non plus une manière de traiter le problème au fond. Faut-il donc le laisser se suicider ?

Bon heu, déjà, je n'aime pas que l'on se serve de mon cursus pour me discréditer hein. Je n'ai pas encore étudier les TCA dans mes cours, c'est au programme de l'année prochaine. Mais cela ne veut pas dire qu'en autodidacte et personnellement je ne connaisse pas cette pathologie.

Ensuite, et Samira l'a très bien expliqué, l'hospitalisation ne sert qu'à la gaver sans adhésion aux "soins". Super, elle va reprendre du poids... qu'elle ne va pas accepter puisque forcée ! Et quand elle ressortira de l'HP qu'est ce qui se passera ? Rechute, peut-être même pire que si elle était restée chez elle, stabilisée. Il ne faut pas oublier que le yoyo est parfois plus dangereux qu'un poids bas mais stable. Le corps s'use encore plus vite en prenant, perdant, prenant, perdant, prenant etc...

Alors oui, l'aspect physique toussa toussa est important. Mais merde, c'est pas une dinde la meuf. L'engraisser pour l'engraisser ne règlera STRICTEMENT rien. C'est à peine gagner du temps.

Pourquoi ne pas mettre en place des soins qui contentent tout le monde : la jeune fille, les soignants et les parents ? Et si si, c'est possible, je vous assure ! Y'a moyen de trouver un protocole de soins auquel tout le monde adhère. LA ce serait productif.

Ca a été fait, elle voulait être suivie à domicile elle a obtenu gain de cause. A part aggraver sa santé, ça n'a rien apporté. Alors peut être qu'il faudrait que ça dure 2 ans, mais en l'occurrence elle n'a pas 2 ans devant elle à ce rythme là.

Le but de l'hospitalisation n'est pas de la gaver mais de lui fournir par sonde ou perf' des éléments nutritifs indispensables à sa survie. Elle est en parallèle suivie par des équipes qui ne doivent que trop bien connaître le problème, des psychiatres, etc... Elle a aussi autour d'elle beaucoup de jeunes filles qui sont là pour les mêmes raisons, dont certaines sont certainement en voie de guérison, et ce contact là est aussi extrêmement important.

Le problème de cette jeune fille aujourd'hui c'est que quoi qu'elle en dise, elle ne veut pas aller mieux. Qu'elle soit à la maison, à l'hôpital ou que sais-je encore, elle n'acceptera rien parce que ce qu'elle est lui convient. Comme elle le dit elle même dans son FB "Je commence à me rendre compte que l'anorexie pour moi c'est comme une drogue. Plus je me sens légère, plus je me sens pleine d'énergie et pleine de vie, même à 29 kilos".

Ca a été fait, elle voulait être suivie à domicile elle a obtenu gain de cause. A part aggraver sa santé, ça n'a rien apporté. Alors peut être qu'il faudrait que ça dure 2 ans, mais en l'occurrence elle n'a pas 2 ans devant elle à ce rythme là.

Heu comment dire... les TCA, et particulièrement l'anorexie, ne se guérissent pas en quelques mois hein. La guérison est longue, faite de beaucoup de rechutes... c'est le propre de la pathologie. 2 ans est une durée minimum.

Le but de l'hospitalisation n'est pas de la gaver mais de lui fournir par sonde ou perf' des éléments nutritifs indispensables à sa survie. Elle est en parallèle suivie par des équipes qui ne doivent que trop bien connaître le problème, des psychiatres, etc... Elle a aussi autour d'elle beaucoup de jeunes filles qui sont là pour les mêmes raisons, dont certaines sont certainement en voie de guérison, et ce contact là est aussi extrêmement important.

T'es sérieuse là ?

- "Lui fournir par sonde ou perf' des éléments nutritifs indispensables à sa survie", c'est la gaver si c'est sans son accord. Désolée.

- Quant aux équipes de soins en France, elles sont très peu formées à la réalité de l'anorexie. Il existe une grave carence dans la prise en charge correcte de cette pathologie. Après, en Belgique c'est mieux qu'en France, c'est certain.

- Oui, d'autres anorectiques seront dans les parages à l'HP. Sauf que si il y'en a certaines qui seront en voie de guérison, pas toutes, et ces dernières ne participeront pas du tout à sa guérison (vais pas épiloguer, mais ça parait clair). Il faut nuancer les bons côtés, comme les mauvais.

Le problème de cette jeune fille aujourd'hui c'est que quoi qu'elle en dise, elle ne veut pas aller mieux. Qu'elle soit à la maison, à l'hôpital ou que sais-je encore, elle n'acceptera rien parce que ce qu'elle est lui convient. Comme elle le dit elle même dans son FB "Je commence à me rendre compte que l'anorexie pour moi c'est comme une drogue. Plus je me sens légère, plus je me sens pleine d'énergie et pleine de vie, même à 29 kilos".

Ah bon, tu sais mieux qu'elle ce qu'elle veut ?

Sinon l'anorexie est scientifiquement reconnue comme une addiction hein. Alors quand elle parle de drogue... ben oui, l'analogie n'est pas fausse.

Petite précision : je ne refuse pas les soins quand ceux ci sont consentis. Au delà je considère que cela ne sert à pas grand chose, même la "maintenir en vie" temporairement (si vous saviez de quoi le corps est capable pour sa survie...). D'autant plus que ce qui donne le plus haut taux de guérison dans cette maladie (à l'intérieur des 33 % de ceux qui s'en sortent hein) ce n'est pas par hospitalisation. L'ambulatoire a fait des bonds formidables cette dernière décennie, y compris dans la prise en charge psy. Par exemple j'ai une connaissance qui a pu avoir une sonde chez elle. Faut faire confiance aussi aux patients, les faire participer à la guérison. Cela donne de bien meilleurs résultats que lorsque l'on force.

Heu comment dire... les TCA, et particulièrement l'anorexie, ne se guérissent pas en quelques mois hein. La guérison est longue, faite de beaucoup de rechutes... c'est le propre de la pathologie. 2 ans est une durée minimum.

Merci j'en sais quelque chose, pour moi ça a pris 5 ans avec une rechute 4 ans plus tard.

T'es sérieuse là ?

- "Lui fournir par sonde ou perf' des éléments nutritifs indispensables à sa survie", c'est la gaver si c'est sans son accord. Désolée.

- Quant aux équipes de soins en France, elles sont très peu formées à la réalité de l'anorexie. Il existe une grave carence dans la prise en charge correcte de cette pathologie. Après, en Belgique c'est mieux qu'en France, c'est certain.

- Oui, d'autres anorectiques seront dans les parages à l'HP. Sauf que si il y'en a certaines qui seront en voie de guérison, pas toutes, et ces dernières ne participeront pas du tout à sa guérison (vais pas épiloguer, mais ça parait clair). Il faut nuancer les bons côtés, comme les mauvais.

La gaver ça serait lui donner des éléments solides et la forcer à manger. Là en l’occurrence, elle est maintenue en vie, parce qu'une fois morte ça sera trop tard pour la guérir. Ca te parait peut être étrange de garder quelqu'un en vie pour le soigner, mais bon, on ne fait pas encore de miracle de résurrection.

Ah bon, tu sais mieux qu'elle ce qu'elle veut ?

Sinon l'anorexie est scientifiquement reconnue comme une addiction hein. Alors quand elle parle de drogue... ben oui, l'analogie n'est pas fausse.

Petite précision : je ne refuse pas les soins quand ceux ci sont consentis. Au delà je considère que cela ne sert à pas grand chose, même la "maintenir en vie" temporairement (si vous saviez de quoi le corps est capable pour sa survie...). D'autant plus que ce qui donne le plus haut taux de guérison dans cette maladie (à l'intérieur des 33 % de ceux qui s'en sortent hein) ce n'est pas par hospitalisation. L'ambulatoire a fait des bonds formidables cette dernière décennie, y compris dans la prise en charge psy. Par exemple j'ai une connaissance qui a pu avoir une sonde chez elle. Faut faire confiance aussi aux patients, les faire participer à la guérison. Cela donne de bien meilleurs résultats que lorsque l'on force.

Je suis passée 6 fois par la case hospitalisation, et c'est aussi ce qui m'a aidé à aller mieux. Alors c'est vrai que chaque cas est unique, mais si tu savais la quantité de fois où j'ai regardé des médecins et mes parents droit dans les yeux, en leur jurant qu'à la maison tout irait mieux, sans jamais avoir 30s eu l'intention de respecter ma parole....

Parce que oui, c'est comme une drogue, et comme les drogués, y'a pas plus menteur. Y'a seulement que quand on est tout au fond qu'on se dit qu'on va faire quelque chose, mais ça ne dure jamais longtemps.

Alors là, plussoyer ça paraît ridicule tellement c'est immense ce que tu viens d'écrire Titenath. Je valide, complètement.

Je mets un bémol à "guérison"... Je préfère rémission.

Heu comment dire... les TCA, et particulièrement l'anorexie, ne se guérissent pas en quelques mois hein. La guérison est longue, faite de beaucoup de rechutes... c'est le propre de la pathologie. 2 ans est une durée minimum.

La mort par dénutrition peut ne pas attendre ces 2 ans minimum

Je trouve votre discours particulièrement irresponsable ; à vous lire, il vaudrait mieux qu'elle meurt, du temps qu'elle n'est pas hospitalisée c'est pas un problème. Vous utilisez un vocabulaire qui discrédite l'action hospitalière ("gavage"...) alors que celle-ci, en plus d'être complémentaire de nombre de thérapie de psychothérapie, est devenue indispensable pour lui permettre de continuer son combat. Cette action est devenue indispensable parce que des gens, dont vous avez le même avis, on crut pouvoir la laisser se soigner en la faisant sortir prématurément du système hospitalier.