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D'après un sondage TNS-Sofres : Le FN plus populaire que jamais

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Hussard Noir

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Invité Magus
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Invité Magus
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Je ne vois pas quel est le rapport entre le parti actuel (d'hier, je ne dis pas) et une Aube Dorée. Pour moi, ce genre de comparaisons c'est aussi une propagande militante qui exaspère et sert la montée du FN. Je préfère discourir sur les propositions des politiques et, pourquoi pas, proposer.

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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
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Le FN monte dans d'autres pays aussi ? Trop fort... :D

C'est beau le militantisme :D

Arrête de me montrer tes dents :sleep: LOL :)

Plus sérieusement j'aurais dû écrire l'extrême droite , désolée . Mais bon en Grève l'Aube dorée se profile comme le troisième parti politique ... pour ne citer que ce pays pour l'instant

Modifié par l ombre d un doute
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Invité Magus
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Ah bon ? Je croyais que M. Le Pen se défendait de ressembler à ces partis et refusait même que son parti soit qualifié d'extrême-droite...

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Invité Magus
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Je ne fais que discourir sur son propos : il faut se calmer :hu: Aujourd'hui elle se défend d'être d'extrême-droite, et se revendique même à gauche. Mieux encore, un journal comme Atlantico en fait un parti de gauche. Je n'invente rien...

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Invité Velvetshead
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Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

C'est pas faux, on ne peut pas comparer l'Aube Dorée et le FN d'aujourd'hui, qui est de "gauche"(à mon avis).

Marine Le Pen est-elle de gauche ?

Elle est plus l’héritière de Rousseau que de Maurras

Dans l’une de ses premières publications relatives à ce qu’il appelait le « national-populisme » lepéniste, Pierre-André Taguieff notait, comme l’un des points caractéristiques du discours frontiste, le fait que celui-ci s’inspire « d’interprétations insoutenables de la souveraineté du peuple ». Insoutenables au sens où elles pouvaient paraître démesurées, excessives, inappropriées, notamment au regard d’une théorie représentative issue de Montesquieu et de Sièyès. Une théorie selon laquelle le peuple ne saurait prendre part aux affaires publiques qu’à travers l’élection, en désignant des représentants qui feront en son nom ce qu’il est incapable de faire lui-même, gouverner directement. Et en effet, ce que l’on constate, sur un plan institutionnel, c’est l’attachement, désormais systématiquement affiché, du parti de Marine Le Pen à une approche très radicale de la démocratie, qualifiée dans le projet de 2012 de « principe fondamental de la République française » et de « bien sacré. » Une position qui, quoi qu’on dise, semble le rapprocher de la tradition rousseauiste et jacobine – autrement dit, de courants habituellement classés tout à la gauche de l’échiquier politique.

C’est ainsi que, dans ce discours, la démocratie directe est définie comme la forme la plus authentique de démocratie. Et qu’à l’inverse, « l’absence de recours quasi systématique au peuple via l’organisation de référendums » est considérée comme portant « gravement atteinte à la démocratie », en ce qu’elle retire « au peuple l’idée pourtant fondamentale qu’il est maître de son destin. » A partir de ce principe, les propositions institutionnelles du FN se déploient sur trois plans : l’instauration d’un référendum obligatoire en matière constituante, l’élargissement du référendum législatif aux questions de société, et la mise en place d’un véritable référendum d’initiative populaire – c’est-à-dire, d’un mécanisme qui, expressément inspiré par la Suisse, ne saurait être accusé de dérive plébiscitaire. « Il est plus que temps d’écouter enfin le peuple » , déclare à ce propos Marine Le Pen, car « celui qui sait le mieux ce qui est bon pour le peuple français…est précisément le peuple français ! » Où l’on retrouve l’écho de l’idée rousseauiste selon laquelle le peuple a toujours raison, la « Volonté générale » ne pouvant errer.

L’une des marques de fabrique de ce néo-jacobinisme est sa méfiance à l’égard de la représentation. Dans le Contrat social, Rousseau multipliait les diatribes contre le régime parlementaire anglais, où le peuple ne serait libre que durant le laps de temps où il désigne ceux qui vont décider à sa place, après quoi il redevient esclave. Il y affirmait aussi que la volonté du peuple ne se représente pas ; et qu’il ne doit donc pas y avoir de représentants, mais simplement des commissaires, subordonnés à la volonté du peuple et se bornant à l’exécuter : tout autre système, impliquant le transfert du pouvoir du peuple à ses élus, serait étranger au principe démocratique. On rencontre cette même défiance dans le discours frontiste, à l’égard les parlementaires, mais également à l’encontre du chef de l’État – dont la dimension monarchique ne constitue nullement un avantage, une qualité ou un sauf-conduit. Le Chef n’a plus toujours raison : il n’est en effet que le mandataire du peuple souverain, et comme tel, il « doit agir uniquement en fonction des engagements qu’il a pris devant les Français … » Bref, en un sens, ce n’est plus lui qui décide.

Plus largement, ce néo-jacobinisme se traduit par la récusation de tout pouvoir non démocratique. « Regardons ces maîtres illégitimes droit dans les yeux », déclare ainsi Marine Le Pen sur un mode un peu théâtral. « Et rappelons leur qui est maitre chez soi en démocratie : le peuple, et personne d’autre ! » C’est désormais sur cette base que se fonde le discours frontiste pour refuser l’intégration européenne, les décisions prises à ce niveau ne pouvant être démocratiques puisque le pouvoir réel y appartient à des technocrates. C’est à cette idée que renvoie également sa défiance l’égard des autorités juridictionnelles, soupçonnées de vouloir empiéter sur un pouvoir normatif qui ne saurait appartenir qu’au peuple. Critique du « gouvernement des juges » dont on observera au passage qu’elle aussi s’enracine dans la tradition jacobine – qui entendait limiter le juge au rôle, subordonné, de « bouche de la loi » : de serviteur du peuple souverain.

Dernière caractéristique du discours du Front National, son rejet catégorique des corps intermédiaires au nom de l’unicité du peuple souverain : un rejet qui le distingue de façon radicale d’autres courants de pensée de droite, et en particulier, de la tradition maurrassienne, essentiellement fédéraliste et décentralisatrice. Pour Maurras, la remise en cause du principe démocratique devait permettre la restauration des libertés locales et l’instauration d’une véritable décentralisation. Pour le Front National, au contraire, le rétablissement d’une démocratie plénière implique la remise en cause d’une décentralisation qui s’est traduite par des empiétements innombrables sur des prérogatives qui ne sauraient appartenir qu’au peuple souverain.

Le Front National serait-il donc devenu un parti de gauche ? On notera à cet égard, sans même évoquer la question des personnes, et notamment, l’arrivée massive de cadres chevènementistes dans le parti de Marine Le Pen, que ce néojacobinisme s’est affirmé progressivement, alors que le Front National, devenu un parti de masse, se détachait de la tradition de la droite contre-révolutionnaire. Dans son premier manifeste, Les Français d’abord, publié en 1984, Jean-Marie Le Pen était encore loin d’afficher le démocratisme radical qui caractérise aujourd’hui le discours du Front National – déclarant être « un démocrate de type churchillien », qui considère simplement la démocratie comme la moins mauvaise solution, à condition de l’encadrer, puisqu’« il faut expliquer au peuple que ses envies, ses désirs ou les tentations de la facilité ne correspondent pas toujours à son intérêt ». On mesure la distance parcourue entre cette affirmation et les positions frontistes actuelles, selon lesquelles on doit avoir toute confiance dans l’intelligence spontanée et le bon sens du peuple.

En France, écrivait Raymond Aron, « un régime autoritaire » se réclame « inévitablement (…) de la grande Révolution, paie tribut verbal à la volonté nationale, adopte un vocabulaire de gauche, fait profession de s’adresser, par-delà les partis, au peuple entier ». Le Front National ambitionne-t-il d’établir un régime autoritaire ? Si la question a pu se poser lors de la création du mouvement, il y a quarante ans, elle est aujourd’hui tranchée, et depuis longtemps, dans un sens évidemment négatif. Le Front National n’est plus un parti autoritaire. Ce qui subsiste de ce que décrivait Aron, c’est tout le reste : tout ce qui, en distinguant le populisme frontiste d’une droite fondamentalement sceptique à l’égard du peuple, permet de le replacer dans une tradition ancienne où figurent également le jacobinisme, certaines figures du socialisme pré-marxiste, le « bonapartisme de gauche » décrit par René Rémond, les partisans de l’Appel au peuple, qui se qualifiaient de « démocrates purs », ou encore le « gaullisme de gauche » défendu par René Capitant au début de la Vème République. Alors, Rouge Marine ?

Modifié par Velvetshead
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Membre, 104ans Posté(e)
l ombre d un doute Membre 20 029 messages
Baby Forumeur‚ 104ans‚
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L'extrême droite a évolué comme les autres partis d'ailleurs et c'est très bien puisque le FN est devenu le 3ème parti de France je dirais même le second.

Bref , oui je me calme , ... bonne journée

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Membre, 65ans Posté(e)
Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Ce n'est même pas le second, c'est le premier. 2 députés élus pour la première fois. Une grande expérience politique.

Citation de 2005: "Présent depuis les élections législatives de 2003 au Sénat, le Front national vient de perdre ses deux sénateurs. "

Un parti très puissant...N'ayant pas l'ombre d'un doute. Sieg Heil Ombre Von Doute ! :smile2:

C'est pas faux, on ne peut pas comparer l'Aube Dorée et le FN d'aujourd'hui, qui est de "gauche"(à mon avis).

Marine Le Pen est-elle de gauche ?

Elle est plus l’héritière de Rousseau que de Maurras

Dans l’une de ses premières publications relatives à ce qu’il appelait le « national-populisme » lepéniste, Pierre-André Taguieff notait, comme l’un des points caractéristiques du discours frontiste, le fait que celui-ci s’inspire « d’interprétations insoutenables de la souveraineté du peuple ». Insoutenables au sens où elles pouvaient paraître démesurées, excessives, inappropriées, notamment au regard d’une théorie représentative issue de Montesquieu et de Sièyès. Une théorie selon laquelle le peuple ne saurait prendre part aux affaires publiques qu’à travers l’élection, en désignant des représentants qui feront en son nom ce qu’il est incapable de faire lui-même, gouverner directement. Et en effet, ce que l’on constate, sur un plan institutionnel, c’est l’attachement, désormais systématiquement affiché, du parti de Marine Le Pen à une approche très radicale de la démocratie, qualifiée dans le projet de 2012 de « principe fondamental de la République française » et de « bien sacré. » Une position qui, quoi qu’on dise, semble le rapprocher de la tradition rousseauiste et jacobine – autrement dit, de courants habituellement classés tout à la gauche de l’échiquier politique.

C’est ainsi que, dans ce discours, la démocratie directe est définie comme la forme la plus authentique de démocratie. Et qu’à l’inverse, « l’absence de recours quasi systématique au peuple via l’organisation de référendums » est considérée comme portant « gravement atteinte à la démocratie », en ce qu’elle retire « au peuple l’idée pourtant fondamentale qu’il est maître de son destin. » A partir de ce principe, les propositions institutionnelles du FN se déploient sur trois plans : l’instauration d’un référendum obligatoire en matière constituante, l’élargissement du référendum législatif aux questions de société, et la mise en place d’un véritable référendum d’initiative populaire – c’est-à-dire, d’un mécanisme qui, expressément inspiré par la Suisse, ne saurait être accusé de dérive plébiscitaire. « Il est plus que temps d’écouter enfin le peuple » , déclare à ce propos Marine Le Pen, car « celui qui sait le mieux ce qui est bon pour le peuple français…est précisément le peuple français ! » Où l’on retrouve l’écho de l’idée rousseauiste selon laquelle le peuple a toujours raison, la « Volonté générale » ne pouvant errer.

L’une des marques de fabrique de ce néo-jacobinisme est sa méfiance à l’égard de la représentation. Dans le Contrat social, Rousseau multipliait les diatribes contre le régime parlementaire anglais, où le peuple ne serait libre que durant le laps de temps où il désigne ceux qui vont décider à sa place, après quoi il redevient esclave. Il y affirmait aussi que la volonté du peuple ne se représente pas ; et qu’il ne doit donc pas y avoir de représentants, mais simplement des commissaires, subordonnés à la volonté du peuple et se bornant à l’exécuter : tout autre système, impliquant le transfert du pouvoir du peuple à ses élus, serait étranger au principe démocratique. On rencontre cette même défiance dans le discours frontiste, à l’égard les parlementaires, mais également à l’encontre du chef de l’État – dont la dimension monarchique ne constitue nullement un avantage, une qualité ou un sauf-conduit. Le Chef n’a plus toujours raison : il n’est en effet que le mandataire du peuple souverain, et comme tel, il « doit agir uniquement en fonction des engagements qu’il a pris devant les Français … » Bref, en un sens, ce n’est plus lui qui décide.

Plus largement, ce néo-jacobinisme se traduit par la récusation de tout pouvoir non démocratique. « Regardons ces maîtres illégitimes droit dans les yeux », déclare ainsi Marine Le Pen sur un mode un peu théâtral. « Et rappelons leur qui est maitre chez soi en démocratie : le peuple, et personne d’autre ! » C’est désormais sur cette base que se fonde le discours frontiste pour refuser l’intégration européenne, les décisions prises à ce niveau ne pouvant être démocratiques puisque le pouvoir réel y appartient à des technocrates. C’est à cette idée que renvoie également sa défiance l’égard des autorités juridictionnelles, soupçonnées de vouloir empiéter sur un pouvoir normatif qui ne saurait appartenir qu’au peuple. Critique du « gouvernement des juges » dont on observera au passage qu’elle aussi s’enracine dans la tradition jacobine – qui entendait limiter le juge au rôle, subordonné, de « bouche de la loi » : de serviteur du peuple souverain.

Dernière caractéristique du discours du Front National, son rejet catégorique des corps intermédiaires au nom de l’unicité du peuple souverain : un rejet qui le distingue de façon radicale d’autres courants de pensée de droite, et en particulier, de la tradition maurrassienne, essentiellement fédéraliste et décentralisatrice. Pour Maurras, la remise en cause du principe démocratique devait permettre la restauration des libertés locales et l’instauration d’une véritable décentralisation. Pour le Front National, au contraire, le rétablissement d’une démocratie plénière implique la remise en cause d’une décentralisation qui s’est traduite par des empiétements innombrables sur des prérogatives qui ne sauraient appartenir qu’au peuple souverain.

Le Front National serait-il donc devenu un parti de gauche ? On notera à cet égard, sans même évoquer la question des personnes, et notamment, l’arrivée massive de cadres chevènementistes dans le parti de Marine Le Pen, que ce néojacobinisme s’est affirmé progressivement, alors que le Front National, devenu un parti de masse, se détachait de la tradition de la droite contre-révolutionnaire. Dans son premier manifeste, Les Français d’abord, publié en 1984, Jean-Marie Le Pen était encore loin d’afficher le démocratisme radical qui caractérise aujourd’hui le discours du Front National – déclarant être « un démocrate de type churchillien », qui considère simplement la démocratie comme la moins mauvaise solution, à condition de l’encadrer, puisqu’« il faut expliquer au peuple que ses envies, ses désirs ou les tentations de la facilité ne correspondent pas toujours à son intérêt ». On mesure la distance parcourue entre cette affirmation et les positions frontistes actuelles, selon lesquelles on doit avoir toute confiance dans l’intelligence spontanée et le bon sens du peuple.

En France, écrivait Raymond Aron, « un régime autoritaire » se réclame « inévitablement (…) de la grande Révolution, paie tribut verbal à la volonté nationale, adopte un vocabulaire de gauche, fait profession de s’adresser, par-delà les partis, au peuple entier ». Le Front National ambitionne-t-il d’établir un régime autoritaire ? Si la question a pu se poser lors de la création du mouvement, il y a quarante ans, elle est aujourd’hui tranchée, et depuis longtemps, dans un sens évidemment négatif. Le Front National n’est plus un parti autoritaire. Ce qui subsiste de ce que décrivait Aron, c’est tout le reste : tout ce qui, en distinguant le populisme frontiste d’une droite fondamentalement sceptique à l’égard du peuple, permet de le replacer dans une tradition ancienne où figurent également le jacobinisme, certaines figures du socialisme pré-marxiste, le « bonapartisme de gauche » décrit par René Rémond, les partisans de l’Appel au peuple, qui se qualifiaient de « démocrates purs », ou encore le « gaullisme de gauche » défendu par René Capitant au début de la Vème République. Alors, Rouge Marine ?

Marine Le Pen une vraie bolchevik qui vit dans un modeste logement payé par son travail...De plus une politique très élue....

quelques citations :

Condamnation pour diffamationEn octobre 2008, Louis Aliot, secrétaire général du FN, avait accusé Christian Baeckeroot, un ancien cadre du FN, d'avoir traité Roger Holeindre de « merde », d'« ordure » et de « salopard ». Marine Le Pen ayant repris ces accusations dans une lettre ouverte à Carl Lang, Christian Baeckeroot porte plainte pour diffamation contre Marine Le Pen et Louis Aliot, qui sont condamnés à 1 500 € d'amende avec sursis et à verser solidairement 1 000 € au plaignant au titre des dommages et intérêts, et 500 € chacun au titre de l'article 475-1 du Code de procédure pénale. Leur peine[réf. nécessaire] est aggravée en appel en janvier 2011 et les dommages et intérêts[pas clair] passent notamment à 5 000 €[152].

La Mauvaise Vie, ouvrage de Frédéric Mitterrand

Le 5 octobre 2009, à l'occasion d'un débat dans l'émission Mots croisés de France 2, Marine Le Pen déclenche une controverse médiatio-politique en accusant Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, d'avoir fait l'apologie du tourisme sexuel dans son livre La Mauvaise Vie (2005) et d'y avoir décrit des relations sexuelles tarifées avec, selon elle, des « petits garçons thaïlandais[153],[154] ». L'attaque est préparée[155] et la citation des passages du livre est volontairement à visée choquante, Marine Le Pen ayant rajouté le terme « jeunes » devant ceux de « garçons très attrayants[156] ». Elle admet par la suite avoir fait à tort cet ajout mais maintient ses accusations en soulignant que les passages du livre parlent de « gosses » et en réaffirmant qu'il existe « incontestablement une ambiguïté majeure » dans ces écrits[154]. Elle exige la démission du ministre et met en relation ce livre avec le soutien apporté par Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski lors de son arrestation en septembre 2009[154]. Elle dénonce alors ce qu'elle appelle une « caste de privilégiés qui s'autoprotège[157] ».

Le 8 octobre, Frédéric Mitterrand répond à ces attaques et dénonce un amalgame, « premier pas de la calomnie », en déclarant n'avoir jamais eu des relations sexuelles avec des mineurs et n'avoir pas fait l'apologie du tourisme sexuel : « Toutes les personnes qui m'accusent devraient avoir honte »[158],[159]. Pour Jérôme Fourquet de l'Ifop, cette affaire a permis à Marine Le Pen de « percer » et de « prendre l'ascendant médiatique » sur le Front national par rapport à son père[131].

Prières de rue

Lors d'un discours interne tenu à Lyon le 10 décembre 2010, Marine Le Pen a évoqué l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et déclaré que le blocage illégal de certaines rues pour des prières musulmanes constituait également une « occupation » du territoire français. De nombreux médias et personnalités politiques ont soutenu qu'elle faisait alors un parallèle entre les prières de rue et l'occupation nazie, ce qui a donné lieu à une forte controverse médiatique[160]. La classe politique a fortement critiqué ce discours[161],[162], ainsi que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)[163], le Conseil français du culte musulman[164] et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme[165]. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples et la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen ont alors déclaré leur intention de porter plainte pour incitation à la haine raciale[166],[167].

Le 13 décembre 2010, Marine Le Pen tient une conférence de presse dans laquelle elle réitère ses propos, déclarant qu'il ne s'agissait pas d'un dérapage mais d'une analyse réfléchie de la situation en France[168], puis, s'appuyant sur les déclarations de Jean-François Kahn, dénonce une « indignation artificielle » pour barrer sa route dans les sondages et « une manœuvre de la part de l’Élysée ». Un sondage Ifop réalisé pour France Soir les 13 et 14 décembre auprès d'un échantillon représentatif de 970 personnes a révélé que 61 % d'entre eux désapprouvent ce parallèle contre 39 % qui l'approuvent[169]. Le 26 novembre 2012, le ministère de la Justice français adresse une demande de levée de son immunité parlementaire au président du Parlement européen].

Une vraie politique, pas une "petite bourgeoise". Au fait quel borgne a déclaré ça ? :smile2:

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

Le FHaine était jusqu’à dernièrement t Reageanien.

Dernièrement chez Transporteur c'est les années 80, il y a 30 ans... et il y a 20 ans Mélenchon était pour l'Europe libérale du Traité de Maastricht.

On appelle cela de la froide logique. On ne fait pas des études d'Histoire avec des sentiments.

Le sot ne prend pas plaisir à être intelligent, mais à étaler son sentiment. Pr - 17 : 1

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Membre, En désaccord, 47ans Posté(e)
Zeds_Dead Membre 4 003 messages
47ans‚ En désaccord,
Posté(e)

Déjà le jour ou on aura oblitéré le "clivage gauche / droite" qui n'existe pas au profit d'une formule de classification qui décrit le monde on aura progressé.

Il y a deux façons différentes de le percevoir. Premièrement est à droite ce qui travaille pour le capital c'est à dire l'ensemble des partis sauf disons le PCF et encore j'en suis pas certain. UMP, PS, FN, UDI, MoDem, EELV tout ça est à droite si on adopte ce classement.

Deuxièmement on utilise le véritable concept de ce qu'est à la droite et la gauche. La gauche c'est l'idéal supérieur et la droite le bon sens et la tradition. Partant de là les européistes et mondialistes sont de gauche. UMP, PS, UDI, MoDem, PCF, NPA altermondialistes, écolos.

Le FN serait ici le seul parti de droite avec DLR. Donc disons que la constante c'est qu'il est à droite dans les deux classements.

Mais à part ce parti, le classement droite/gauche est dénué de sens. Alors si maintenant vous me dites qu'il est de gauche ...

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Dernièrement chez Transporteur c'est les années 80, il y a 30 ans... et il y a 20 ans Mélenchon était pour l'Europe libérale du Traité de Maastricht.

Le dernier programme du borgne que sa fille a défendu en tant que directrice de campagne,ça ne remonte pas a 30 ans.:sleep:

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Membre, 65ans Posté(e)
Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Le dernier programme du borgne que sa fille a défendu en tant que directrice de campagne,ça ne remonte pas a 30 ans.:sleep:

Oui c'est tout à fait vrai. Une "politique" mise en place comme une héritière qui s'annonçait Présidente et qui n'est même pas députée, qui perdra peut-être son immunité de députée européenne (voulait être élue dans le Parlement Européen ( alors qu'elle fait semblant d'agresser Hollande en lui demandant de quitter l'Union européenne) car elle est poursuivie par la Justice. Mais dans ce domaine elle est encore en retard sur le borgne qui a connu une trentaine de condamnations diverses . Un parti qui n'a que 2 députés (leur première élection__ donc expérience politique discutable, et assez loin du cœur du FN) et aucun sénateur. Bref un parti en grande progression comme les pro-FN l'écrivent sans rire dans cette discussion démarrée par un fan du FN... bref un "hussard noir" c'est l'uniforme ordonné par Heinrich... "Le FN plus populaire que jamais". Ben oui ça se voit dans les élections. Merci Transporteur, ça fait du bien de lire parfois des messages cohérents et réalistes. Et pour répondre paisiblement à celle qui m'a agressé et reproché que je remercie des intervenants pertinents , ON EST LIBRE pas seulement de jeter les insultes que je reçois mais manifester sa reconnaissance, sa gratitude envers celles et ceux qui dialoguent de manière intelligente.

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)
Marine Le Pen une vraie bolchevik qui vit dans un modeste logement payé par son travail...De plus une politique très élue....<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">quelques citations :<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Condamnation pour diffamationEn octobre 2008, Louis Aliot, secrétaire général du FN, avait accusé Christian Baeckeroot, un ancien cadre du FN, d'avoir traité Roger Holeindre de « merde », d'« ordure » et de « salopard ». Marine Le Pen ayant repris ces accusations dans une lettre ouverte àCarl Lang, Christian Baeckeroot porte plainte pour diffamation contre Marine Le Pen et Louis Aliot, qui sont condamnés à 1 500 € d'amende avecsursis et à verser solidairement 1 000 € au plaignant au titre des dommages et intérêts, et 500 € chacun au titre de l'article 475-1 du Code de procédure pénale. Leur peine[réf. nécessaire] est aggravée en appel en janvier 2011 et les dommages et intérêts[pas clair] passent notamment à 5 000 €[152].<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">La Mauvaise Vie, ouvrage de Frédéric Mitterrand<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Le 5 octobre 2009, à l'occasion d'un débat dans l'émission Mots croisés de France 2, Marine Le Pen déclenche une controverse médiatio-politique en accusant Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, d'avoir fait l'apologie du tourisme sexuel dans son livre La Mauvaise Vie (2005) et d'y avoir décrit des relations sexuelles tarifées avec, selon elle, des « petits garçons thaïlandais[153],[154] ». L'attaque est préparée[155] et la citation des passages du livre est volontairement à visée choquante, Marine Le Pen ayant rajouté le terme « jeunes » devant ceux de « garçons très attrayants[156] ». Elle admet par la suite avoir fait à tort cet ajout mais maintient ses accusations en soulignant que les passages du livre parlent de « gosses » et en réaffirmant qu'il existe « incontestablement une ambiguïté majeure » dans ces écrits[154]. Elle exige la démission du ministre et met en relation ce livre avec le soutien apporté par Frédéric Mitterrand au cinéaste Roman Polanski lors de son arrestation en septembre 2009[154]. Elle dénonce alors ce qu'elle appelle une « caste de privilégiés qui s'autoprotège[157] ».<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Le 8 octobre, Frédéric Mitterrand répond à ces attaques et dénonce un amalgame, « premier pas de la calomnie », en déclarant n'avoir jamais eu des relations sexuelles avec des mineurs et n'avoir pas fait l'apologie du tourisme sexuel : « Toutes les personnes qui m'accusent devraient avoir honte »[158],[159]. Pour Jérôme Fourquet de l'Ifop, cette affaire a permis à Marine Le Pen de « percer » et de « prendre l'ascendant médiatique » sur le Front national par rapport à son père[131].<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Prières de rue<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Lors d'un discours interne tenu à Lyon le 10 décembre 2010, Marine Le Pen a évoqué l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et déclaré que le blocage illégal de certaines rues pour des prières musulmanes constituait également une « occupation » du territoire français. De nombreux médias et personnalités politiques ont soutenu qu'elle faisait alors un parallèle entre les prières de rue et l'occupation nazie, ce qui a donné lieu à une forte controverse médiatique[160]. La classe politique a fortement critiqué ce discours[161],[162], ainsi que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)[163], le Conseil français du culte musulman[164] et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme[165]. Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples et la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen ont alors déclaré leur intention de porter plainte pour incitation à la haine raciale[166],[167].<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Le 13 décembre 2010, Marine Le Pen tient une conférence de presse dans laquelle elle réitère ses propos, déclarant qu'il ne s'agissait pas d'un dérapage mais d'une analyse réfléchie de la situation en France[168], puis, s'appuyant sur les déclarations de Jean-François Kahn, dénonce une « indignation artificielle » pour barrer sa route dans les sondages et « une manœuvre de la part de l’Élysée ». Un sondage Ifop réalisé pour France Soir les 13 et 14 décembre auprès d'un échantillon représentatif e 970 personnes a révélé que 61 % d'entre eux désapprouvent ce parallèle contre 39 % qui l'approuvent[169]. Le 26 novembre 2012, le ministère de la Justice français adresse une demande de levée de son immunité parlementaire au président du Parlement européen].

<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;"><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px;">Une vraie politique, pas une "petite bourgeoise". Au fait quel borgne a déclaré ça ? :smile2:

Si c'est à moi que tu réponds, je ne vois pas trop le rapport avec l'article que j'aie posté.huh7re.gif

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Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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Moi si un jour je vote FN ça serait par ras le bol. J'en ai un peu marre de voir des journalistes plus complaisant avec certains intervenants qu'avec d'autres. J'en ai un peu marre de voir qu'on utilise des messes basses pour piéger Lepen alors qu'avec Cahuzac tout le monde s'est bien tenu de parler de son compte en suisse.

J'en ai marre qu'après Des Paroles et des Actes avec Lepen, on ait droit à un reportage sur les tableaux volés aux juifs par les allemand en 39-45.

A un moment ça suffit quoi.

Vous connaissez bien Le Pen ?

L'héritage de 30 millions de francs de Jean-Marie Le Pen

Il est de notoriété publique que le leader du Front national est issu d'un milieu très modeste. Ses parents habitant la Bretagne étaient issus des couches populaires. Sa mère était couturière tandis que son père était marin pêcheur. En 1942, il mourut en mer, son bateau explosant sur une mine. Jean-Marie Le Pen devint donc un « pupille de la nation ». Ce n'est donc pas grâce aux biens de ses parents qu'il a pu devenir richissime, c'est plutôt grâce à un autre héritage.

Il rencontre dans les années 1970 un certain Hubert Lambert, héritier en partie de la dynastie des ciments Lambert. L'homme est fasciné par Jean-Marie Le Pen au point de voir en lui un futur chef d'Etat. Pour l'aider dans son accession au pouvoir, Hubert Lambert va lui financer son parti, le Front National. Avant de mourir, à l'âge de 42 ans, celui-ci établit une douzaine de testaments, dont un à l'adresse de son protégé. Il lui fait don d'une somme colossale, estimée à 30 millions de francs. Pourtant, un cousin d'Hubert Lambert, ayant lui aussi hérité de sa fortune, se sent lésé. Il aurait bien envie de lui faire un procès mais après avoir calculé les risques, se récuse, comme d'ailleurs Jean-Marie Le Pen. Chacun voit l'intérêt de s'arranger à l'amiable plutôt que de passer devant un tribunal où ils risqueraient de sortir tous deux perdants, Hubert Lambert ayant d'autres cousins non concernés alors par ces parts d'héritage. Les deux hommes trouvent donc un arrangement : Jean-Marie Le Pen hérite de la maison de Saint-Cloud.

Le Canard enchaîné rapporte que le chef du FN aurait fait quelques autres héritages, beaucoup moins considérables que celui de Hubert Lambert, mais permettant de grossir son immense fortune.

Jean-Marie Le Pen est extrêmement riche. Il possède une immense propriété à Saint-Cloud dans le parc de Montretout, une maison familiale à la Trinité, un portefeuille d'actions, des liquidités et la moitié des parts d'une société de champagne. Pourtant, à en croire sa déclaration d'impôt, il ne paierait que 1643 euros d'ISF, correspondant à un patrimoine de 1 million d'euros. C'est plus que Ségolène Royal, certes, mais bien moins que le président de la République, Nicolas Sarkozy. La somme est dérisoire lorsque l'on calcule les différentes sources de richesse du président du Front National. Dans son numéro daté du 21mars 2007, Le Canard Enchaîné a mené l'enquête pour savoir d'où vient la fortune de Jean-Marie Le Pen et la raison pour laquelle il paye si peu d'impôts. Selon le journal, celui-ci doit tout simplement beaucoup d'argent au fisc.

En populiste policé, le Le Pen 2002 semble avoir pris ses distances avec les compagnons de route bien encombrants et les frasques de son parcours d'aventurier de la politique. Le Point a ouvert quelques- uns de ses placards.

« Les collabos de Le Pen »

Le président du Front national, qui jure avoir pris la route des maquis du Morbihan à l'âge de 17 ans, n'a jamais manqué de mettre en avant les anciens résistants membres du FN : Michel de Camaret, compagnon de la Libération, le colonel Etienne François, grand officier de la Légion d'honneur, Robert Hemmerdinger, Roger Holeindre...

Proche lui-même de l'ancien nazi belge Léon Degrelle, Le Pen se montre en revanche beaucoup plus discret sur les anciens du régime de Vichy et autres admirateurs de l'Allemagne hitlérienne étroitement mêlés à l'histoire du FN.

Léon Gaultier. Cet ancien lieutenant Waffen SS a fondé une maison de disques, la SERP, avec Le Pen en 1963. Il fut membre du conseil national du FN dès sa création, en 1972.

André Dufraisse. Ex-membre du Parti populaire français et de la Légion des volontaires français (LVF), c'est à son engagement sur le front de l'Est sous l'uniforme allemand qu'il dut son surnom de « Tonton Panzer ». Membre du bureau politique du Front national de 1972 à sa mort, chargé du recrutement des chefs d'entreprise, André Dufraisse fut aussi le compagnon de Martine Lehideux, actuelle présidente du groupe FN au conseil régional d'Ile-de-France, elle-même nièce de François Lehideux, ministre de l'Industrie de Pétain. A la mort de « Tonton Panzer » en 1994, Le Pen prononça sur le parvis de l'église de Saint-Nicolas-du-Chardonnet un bref hommage au défunt, avec lequel il avait milité depuis 1956.

François Brigneau. Cet ancien milicien, qui connut les geôles de Fresnes au temps de Brasillach, fut vice-président du FN à sa création. Editorialiste de National Hebdo , condamné plusieurs fois pour incitation à la haine raciale, il a pris ses distances au moment de la scission mégrétiste.

Roland Goguillot, alias Roland Gaucher, s'occupa pendant la guerre des jeunesses du RNP de Marcel Déat, qu'il suivit à Sigmaringen en 1944. A la Libération, il prit le pseudonyme de Roland Gaucher. Journaliste à Minute , Gaucher-Goguillot fut fondateur en 1972, puis membre du bureau politique du Front. Grand spécialiste du PCF, il a sensibilisé Le Pen à l'efficacité des techniques militantes communistes. Il sera conseiller régional FN de Franche-Comté et directeur de National Hebdo jusqu'en 1993.

Pierre Bousquet, premier trésorier du FN, décédé en 1991, était un ancien caporal de la division Charlemagne.

Victor Barthélemy, secrétaire général du Front national de 1973 à 1978, décédé en 1985, fut le secrétaire de Jacques Doriot, chef du PPF. Il a été membre du comité central de la Légion des volontaires français (LVF).

Gilbert Gilles fut de tous les combats de l'extrême droite. Aujourd'hui retraité et auteur de livres sur la Seconde Guerre mondiale, il ne cache rien de son passé : « J'ai été à la Waffen SS et adjudant de la division Charlemagne, j'ai combattu en Ukraine du Nord et purgé quatre ans et demi de prison pour appartenance à l'OAS : nous avions fait sauter les pylônes à haute tension à Sarcelles un jour où de Gaulle devait y faire un discours. » En 1984, Gilbert Gilles devint le chargé de mission de Le Pen (qu'il tutoie) afin de récolter des fonds en Afrique, mais fut écarté par Jean-Pierre Stirbois.

Bonne lecture et songez toujours à voter pour Le Pen avant qu'il nous quitte et sa felle qui n'est même pas députée.

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Membre, 65ans Posté(e)
Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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Déjà le jour ou on aura oblitéré le "clivage gauche / droite" qui n'existe pas au profit d'une formule de classification qui décrit le monde on aura progressé.

Il y a deux façons différentes de le percevoir. Premièrement est à droite ce qui travaille pour le capital c'est à dire l'ensemble des partis sauf disons le PCF et encore j'en suis pas certain. UMP, PS, FN, UDI, MoDem, EELV tout ça est à droite si on adopte ce classement.

Deuxièmement on utilise le véritable concept de ce qu'est à la droite et la gauche. La gauche c'est l'idéal supérieur et la droite le bon sens et la tradition. Partant de là les européistes et mondialistes sont de gauche. UMP, PS, UDI, MoDem, PCF, NPA altermondialistes, écolos.

Le FN serait ici le seul parti de droite avec DLR. Donc disons que la constante c'est qu'il est à droite dans les deux classements.

Mais à part ce parti, le classement droite/gauche est dénué de sens. Alors si maintenant vous me dites qu'il est de gauche ...

Un militant rigolo du FN qui n'ose pas trop le dire....Confondre UMP et PS va vous faire des amis chez les partisans de l'UMP. Ceux du PS savent déjà. Au boulot, pour une pause (i y a des cadres de de Gauche et des cadres de Droite, aucun souci) et allumer l'écran nous permet de rigoler. Continuez à écrire s'il vous plait !

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Membre, 65ans Posté(e)
Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
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C'est pas faux, on ne peut pas comparer l'Aube Dorée et le FN d'aujourd'hui, qui est de "gauche"(à mon avis).

Marine Le Pen est-elle de gauche ?

Elle est plus l’héritière de Rousseau que de Maurras

Dans l’une de ses premières publications relatives à ce qu’il appelait le « national-populisme » lepéniste, Pierre-André Taguieff notait, comme l’un des points caractéristiques du discours frontiste, le fait que celui-ci s’inspire « d’interprétations insoutenables de la souveraineté du peuple ». Insoutenables au sens où elles pouvaient paraître démesurées, excessives, inappropriées, notamment au regard d’une théorie représentative issue de Montesquieu et de Sièyès. Une théorie selon laquelle le peuple ne saurait prendre part aux affaires publiques qu’à travers l’élection, en désignant des représentants qui feront en son nom ce qu’il est incapable de faire lui-même, gouverner directement. Et en effet, ce que l’on constate, sur un plan institutionnel, c’est l’attachement, désormais systématiquement affiché, du parti de Marine Le Pen à une approche très radicale de la démocratie, qualifiée dans le projet de 2012 de « principe fondamental de la République française » et de « bien sacré. » Une position qui, quoi qu’on dise, semble le rapprocher de la tradition rousseauiste et jacobine – autrement dit, de courants habituellement classés tout à la gauche de l’échiquier politique.

C’est ainsi que, dans ce discours, la démocratie directe est définie comme la forme la plus authentique de démocratie. Et qu’à l’inverse, « l’absence de recours quasi systématique au peuple via l’organisation de référendums » est considérée comme portant « gravement atteinte à la démocratie », en ce qu’elle retire « au peuple l’idée pourtant fondamentale qu’il est maître de son destin. » A partir de ce principe, les propositions institutionnelles du FN se déploient sur trois plans : l’instauration d’un référendum obligatoire en matière constituante, l’élargissement du référendum législatif aux questions de société, et la mise en place d’un véritable référendum d’initiative populaire – c’est-à-dire, d’un mécanisme qui, expressément inspiré par la Suisse, ne saurait être accusé de dérive plébiscitaire. « Il est plus que temps d’écouter enfin le peuple » , déclare à ce propos Marine Le Pen, car « celui qui sait le mieux ce qui est bon pour le peuple français…est précisément le peuple français ! » Où l’on retrouve l’écho de l’idée rousseauiste selon laquelle le peuple a toujours raison, la « Volonté générale » ne pouvant errer.

L’une des marques de fabrique de ce néo-jacobinisme est sa méfiance à l’égard de la représentation. Dans le Contrat social, Rousseau multipliait les diatribes contre le régime parlementaire anglais, où le peuple ne serait libre que durant le laps de temps où il désigne ceux qui vont décider à sa place, après quoi il redevient esclave. Il y affirmait aussi que la volonté du peuple ne se représente pas ; et qu’il ne doit donc pas y avoir de représentants, mais simplement des commissaires, subordonnés à la volonté du peuple et se bornant à l’exécuter : tout autre système, impliquant le transfert du pouvoir du peuple à ses élus, serait étranger au principe démocratique. On rencontre cette même défiance dans le discours frontiste, à l’égard les parlementaires, mais également à l’encontre du chef de l’État – dont la dimension monarchique ne constitue nullement un avantage, une qualité ou un sauf-conduit. Le Chef n’a plus toujours raison : il n’est en effet que le mandataire du peuple souverain, et comme tel, il « doit agir uniquement en fonction des engagements qu’il a pris devant les Français … » Bref, en un sens, ce n’est plus lui qui décide.

Plus largement, ce néo-jacobinisme se traduit par la récusation de tout pouvoir non démocratique. « Regardons ces maîtres illégitimes droit dans les yeux », déclare ainsi Marine Le Pen sur un mode un peu théâtral. « Et rappelons leur qui est maitre chez soi en démocratie : le peuple, et personne d’autre ! » C’est désormais sur cette base que se fonde le discours frontiste pour refuser l’intégration européenne, les décisions prises à ce niveau ne pouvant être démocratiques puisque le pouvoir réel y appartient à des technocrates. C’est à cette idée que renvoie également sa défiance l’égard des autorités juridictionnelles, soupçonnées de vouloir empiéter sur un pouvoir normatif qui ne saurait appartenir qu’au peuple. Critique du « gouvernement des juges » dont on observera au passage qu’elle aussi s’enracine dans la tradition jacobine – qui entendait limiter le juge au rôle, subordonné, de « bouche de la loi » : de serviteur du peuple souverain.

Dernière caractéristique du discours du Front National, son rejet catégorique des corps intermédiaires au nom de l’unicité du peuple souverain : un rejet qui le distingue de façon radicale d’autres courants de pensée de droite, et en particulier, de la tradition maurrassienne, essentiellement fédéraliste et décentralisatrice. Pour Maurras, la remise en cause du principe démocratique devait permettre la restauration des libertés locales et l’instauration d’une véritable décentralisation. Pour le Front National, au contraire, le rétablissement d’une démocratie plénière implique la remise en cause d’une décentralisation qui s’est traduite par des empiétements innombrables sur des prérogatives qui ne sauraient appartenir qu’au peuple souverain.

Le Front National serait-il donc devenu un parti de gauche ? On notera à cet égard, sans même évoquer la question des personnes, et notamment, l’arrivée massive de cadres chevènementistes dans le parti de Marine Le Pen, que ce néojacobinisme s’est affirmé progressivement, alors que le Front National, devenu un parti de masse, se détachait de la tradition de la droite contre-révolutionnaire. Dans son premier manifeste, Les Français d’abord, publié en 1984, Jean-Marie Le Pen était encore loin d’afficher le démocratisme radical qui caractérise aujourd’hui le discours du Front National – déclarant être « un démocrate de type churchillien », qui considère simplement la démocratie comme la moins mauvaise solution, à condition de l’encadrer, puisqu’« il faut expliquer au peuple que ses envies, ses désirs ou les tentations de la facilité ne correspondent pas toujours à son intérêt ». On mesure la distance parcourue entre cette affirmation et les positions frontistes actuelles, selon lesquelles on doit avoir toute confiance dans l’intelligence spontanée et le bon sens du peuple.

En France, écrivait Raymond Aron, « un régime autoritaire » se réclame « inévitablement (…) de la grande Révolution, paie tribut verbal à la volonté nationale, adopte un vocabulaire de gauche, fait profession de s’adresser, par-delà les partis, au peuple entier ». Le Front National ambitionne-t-il d’établir un régime autoritaire ? Si la question a pu se poser lors de la création du mouvement, il y a quarante ans, elle est aujourd’hui tranchée, et depuis longtemps, dans un sens évidemment négatif. Le Front National n’est plus un parti autoritaire. Ce qui subsiste de ce que décrivait Aron, c’est tout le reste : tout ce qui, en distinguant le populisme frontiste d’une droite fondamentalement sceptique à l’égard du peuple, permet de le replacer dans une tradition ancienne où figurent également le jacobinisme, certaines figures du socialisme pré-marxiste, le « bonapartisme de gauche » décrit par René Rémond, les partisans de l’Appel au peuple, qui se qualifiaient de « démocrates purs », ou encore le « gaullisme de gauche » défendu par René Capitant au début de la Vème République. Alors, Rouge Marine ?

Continuez à "poster" :smile2: des textes pareils. Il est rempli de contradictions et de bêtises. Continuez. On a toutes et tous besoin de rire.

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Invité Velvetshead
Invités, Posté(e)
Invité Velvetshead
Invité Velvetshead Invités 0 message
Posté(e)

Continuez à "poster" :smile2: des textes pareils. Il est rempli de contradictions et de bêtises. Continuez. On a toutes et tous besoin de rire.

Lire le programme du FN, programme de gauche, voire d'extrême gauche.

Modifié par Magus
Suppression d'un quote sanctionné.
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Membre, Posté(e)
Jacquolive Membre 656 messages
Baby Forumeur‚
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Pas besoin de lire les sondages pour comprendre que la mauvaise cote de popularité de notre président est le meilleur terreau pour ces incompétents

nationalistes issus du pétainisme que sont les membres du front national thumbsup.gif

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Membre, 65ans Posté(e)
Darius3 Membre 2 721 messages
Baby Forumeur‚ 65ans‚
Posté(e)

Oui, j'apprécie votre message. "Issus du pétainisme" n'est pas seulement une opinion personnelle, c'est une réalité historique.

Citation: les fondateurs du FN

Les fondateurs proposent la présidence à Jean-Marie Le Pen qui s'était retiré de la vie politique pour se consacrer à sa société d'éditions (la Serp) après la dissolution des Comités Tixier le 23 janvier 1966, ce qui avait marqué la dislocation et l'émiettement de l'extrême droite en plusieurs partis éphémères.

Le 5 octobre 1972 a eu lieu le congrès constitutif du Front national pour l'unité française, communément appelé Front national, l'élection de Jean-Marie Le Pen comme président et du journaliste François Brigneau comme vice-président.

Parmi les fondateurs du nouveau mouvement, on pouvait relever les personnalités suivantes :

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