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La religion serait un frein au développement intellectuel et au progrès?!

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Fistone

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et je n'ai encore une fois pas dit que l'empathie créait des guerre je dit qu'elle y répond par la guerre quand c'est le seul moyen donc merci de t'en tenir à ce que je dit et pas à ce que tu crois que je dis.

Tu as dit qu'on "tuait au nom de l'empathie". C'est faux. L'empathie n'est pas l'origine des morts de la guerre du Mali, ni des autres guerres.

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qui est éprouvé) est une notion désignant la « compréhension » des sentiments et des émotions d'un autre individu voire, dans un sens plus général, de ses états non-émotionnels, comme ses croyances (il est alors plus spécifiquement question d'« empathie cognitive »). Cette compréhension se produit par un décentrement de la personne (ou de l'animal) et peut mener à des actions liées à la survie du sujet visé par l'empathie, indépendamment, et parfois même au détriment, des intérêts du sujet ressentant l'empathie. En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de » l'autre.

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Invité
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Invité
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c'est exactement ce qu'on dit...

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Invité nietzsche.junior
Invités, Posté(e)
Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
Posté(e)

donc l empathie peut causer la mort .. par le sacrifice de la personne .. c est christique non ?

l empathie sous entend la prise de conscience de la fragilité et la vulnérabilité de l être humain .. nous et nos proches en particulier .. jusque la on est d accord ?

Modifié par nietzsche.junior
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Membre, Greuh, 44ans Posté(e)
The_Dalek Membre 21 012 messages
44ans‚ Greuh,
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faut que je fasse gaffe moi alors, il parait que je m'empathe

(oui elle est pourrie, m'en fous j'assume :D)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

donc l empathie peut causer la mort ..

déjà là je suis obligée de t'arrêter... parce que le raccourci est trop rapide. L’empathie permet d’accéder à des émotions ou des sentiments qui eux peuvent causer la mort. Mais l’empathie en soi n’est ni une émotion ni un sentiment ni une pensée. Il faut bien garder en tête cette nuance pour éviter les malentendus. Le "meurtre par empathie" c’est un raccourci que j’ai repris pour simplifier (mais je n’aurais peut-être pas dû ?)

l empathie sous entend la prise de conscience de la fragilité et la vulnérabilité de l être humain .. nous et nos proches en particulier .. jusque la on est d accord ?

La encore, l’empathie ne sous-entend pas la prise de conscience de cette vulnérabilité mais elle permet d’y accéder.

(Je vais te laisser répondre/continuer et je reprendrai une autre fois parce que là je dois te laisser. Good night miss witch, have nice dreams;))

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Membre, On peut tromper mille fois mille personnes....., 40ans Posté(e)
Aroun Tazief Membre 3 970 messages
40ans‚ On peut tromper mille fois mille personnes.....,
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Ce n’est pas te "prendre pour un abruti" que de te conseiller de consulter une définition. Non mais tu crois que je connais toute les définitions du dico moi ?!

Ok au temps pour moi dans ce cas

L’empathie, n’est pas la "justice" ni le sentiment d’injustice. Tu confonds des notions.

On ne peut pas tuer au nom de l’empathie, mais on peut tuer au nom de la justice ; ce qui est valable pour un croyant ou un non-croyant puisque l’empathie est présente chez tous les êtres humains.

C'est bien ce que je dis sauf que moi je vais direct à la source, comme c'est l'empathie qui génère le sentiment d'injustice c'est donc l'empathie qui engendre la défense du faible et cette défense peut passer par le combat armée, donc on peut combattre par empathie cqfd

Ce n’est pas au nom de l’empathie que les conflits se déclarent, par contre le sens de la justice peut amener à participer à un conflit (sens de la justice rendu possible par l’empathie).

Au fond tu dis la même chose que moi, et sinon si un conflit peut se déclarer par empathie, certain te diront que la guerre des six jours (perso je ne suis pas de cet avis) fut lancé pour aider les palestiniens et c'est donc l'empathie pour leur cause qui à lancer cette guerre

Ensuite j’avais très bien compris que tu ne parlais pas des islamistes, je te faisais remarquer que tu les avais oubliés et que leurs motivations n’avaient rien... "d’empathique".

Ok mais quel est le rapport avec le fait de tuer par empathie ?

Je te rappelle qu’il était question de "l’efficacité de l’empathie" vs "l’efficacité de la croyance en dieu" sur le meurtre.

Soit je me suis mal exprimer soit tu as mal compris mais je faisais pas de comparatif ici. J'expliquais juste mon point de vue qui est qu'on peut tuer par empathie.

Et que tu as contesté l’efficacité de l’empathie... en apportant l’exemple du Mali.

Je ne conteste pas une "efficacité" on dirait que tu nous fait un comparatif religieux/non religieux, mais ce n'était pas mon propos

Or si tu veux traiter objectivement ces deux efficacités, tu te dois de les mettre en parallèle. Sinon tu biaises complètement la discussion.

Ca ce serait un autre sujet qui mérite un topic à lui seul.

aparté ... .. on peut tuer par empathie .. c est même l argument pour expliquer l euthanasie ..

Merci pour ce nouvel exemple qui me semble tout à fait juste Mister NJ

l'euthanasie est le meilleur exemple de "meurtre par empathie". la souffrance de l'autre peut pousser à l'abréger par la mort. Est ce que pour autant tu considères que c'est "tuer au nom de l'empathie" ? L'empathie peut entrer en ligne de compte dans une réaction à une situation (comme je le disais plus haut, et cette réaction peut être : tuer) mais elle ne peut pas être à elle seule une motivation à l'origine d'un meurtre.

Ah bon ? donc à part l'empathie pour la souffrance du malade qu'est ce qui déclenche l'euthanasie selon toi ?

Tu as dit qu'on "tuait au nom de l'empathie". C'est faux. L'empathie n'est pas l'origine des morts de la guerre du Mali, ni des autres guerres.

Et bien comme tu n'argumentes pas je vais te répondre sans argument, si on tue par empathie et c'est bien par empathie qu'on va combattre pour aider des alliés. Et le Mali est d'après moi un bon exemple.

faut que je fasse gaffe moi alors, il parait que je m'empathe

(oui elle est pourrie, m'en fous j'assume :D)

Ah si, vu le sens de l'humour habituel des Dalek je trouve que c'est une très bonne blague wink1.gif

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Au fond tu dis la même chose que moi,

Pas vraiment non. On ne dit pas tout à fait la même chose. Et comme c'est dans le "pas tout à fait" que se trouve toute la différence, on est condamnés à tourner "tout à fait" en rond pendant des lustres si on continue comme ça, alors j'arrête.

Je ne conteste pas une "efficacité" on dirait que tu nous fait un comparatif religieux/non religieux,

Parce que c'était le sujet...

Tu as réagi à un post qui s'inscrivait dans un échange avec Maitrechanteur. Echange qui posait précisément la question de "l'efficacité" de la croyance en Dieu vs l'empathie sur le meurtre. Donc c'est logique que j'inscrive ta réponse dans ce contexte. Surtout qu'il venait tout juste d'avoir lieu. Alors, quand on vient parler de "tout autre chose" il faut le préciser. C'est pas aux autres de le deviner. Sinon ça donne des dialogues de sourds dont on se passerait tous.

Ca ce serait un autre sujet qui mérite un topic à lui seul.

Effectivement on a dévié de la question du topic. D'ailleurs ni l'empathie ni la guerre au Mali n'ont de rapport avec le topic.

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Invité
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Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Crise d'empathique aigue sur ce forum......ça se soigne docteur?..........ok, je sors

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Membre, Posté(e)
Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et bien comme tu n'argumentes pas je vais te répondre sans argument, si on tue par empathie et c'est bien par empathie qu'on va combattre pour aider des alliés. Et le Mali est d'après moi un bon exemple.

Les arguments ils sont au dessus. J'avais oublié qu'avec toi, il faut les répeter à chaque fois :

Si on tue au Mali, c'est à cause de l'islam. Les militaires français y sont allé, par empathie, pour qu'il y ait MOINS de morts, et de membres tranchés.

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Membre, Posté(e)
vla Membre 28 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Je ne vois en quoi et comment qu'une religion, une foi représentent un frein au développement

intellectuel, sinon que la stupidité de l'Homme qui par ses interprétations erronées

sans avoir de connaissances profondes ou par simple intérêt personnel ou d'un groupe

freine son propre élan.

De ma part, ma critique va plutôt vers l'Homme lui même qu'aux religions

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Membre, On peut tromper mille fois mille personnes....., 40ans Posté(e)
Aroun Tazief Membre 3 970 messages
40ans‚ On peut tromper mille fois mille personnes.....,
Posté(e)

Les arguments ils sont au dessus. J'avais oublié qu'avec toi, il faut les répeter à chaque fois :

Bah oui j'ai la mémoire courte ;)

Si on tue au Mali, c'est à cause de l'islam. Les militaires français y sont allé, par empathie, pour qu'il y ait MOINS de morts, et de membres tranchés.

Alors déjà ce n'est pas à cause de l'Islam car je te rappel que les Maliens qui nous ont appeler à la rescousse sont eux mêmes Musulmans, mais à cause de tarés Musulmans. De plus tu dis toi même qu'on y est aller par empathie pour les Maliens, ont tue donc bien au nom de l'empathie, et sinon qu'as tu à répondre au commentaire de NJ sur l'euthanasie ? qui est une bonne preuve qu'on tue par empathie.

Pas vraiment non. On ne dit pas tout à fait la même chose. Et comme c'est dans le "pas tout à fait" que se trouve toute la différence, on est condamnés à tourner "tout à fait" en rond pendant des lustres si on continue comme ça, alors j'arrête.

Tout ce que vous voulez madame Montgommery vous avez donner votre avis et moi le miens.

Parce que c'était le sujet...

Tu as réagi à un post qui s'inscrivait dans un échange avec Maitrechanteur. Echange qui posait précisément la question de "l'efficacité" de la croyance en Dieu vs l'empathie sur le meurtre. Donc c'est logique que j'inscrive ta réponse dans ce contexte. Surtout qu'il venait tout juste d'avoir lieu. Alors, quand on vient parler de "tout autre chose" il faut le préciser. C'est pas aux autres de le deviner. Sinon ça donne des dialogues de sourds dont on se passerait tous.

Oui désolé j'aurais du préciser

Effectivement on a dévié de la question du topic. D'ailleurs ni l'empathie ni la guerre au Mali n'ont de rapport avec le topic.

Non c'est vrai mais c'est intéressant tout de même
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
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Empathie

L'empathie (du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qui est éprouvé) est une notion désignant la « compréhension » des sentiments et des émotions d'un autre individu voire, dans un sens plus général, de ses états non-émotionnels, comme ses croyances (il est alors plus spécifiquement question d'« empathie cognitive »). Cette compréhension se produit par un décentrement de la personne (ou de l'animal) et peut mener à des actions liées à la survie du sujet visé par l'empathie, indépendamment, et parfois même au détriment, des intérêts du sujet ressentant l'empathie. En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de » l'autre.

Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est différente de la sympathie, de la compassion ou de la contagion émotionnelle.

Théories et théoriciens

Le terme empathie1 a été créé en allemand (Einfühlung, « ressenti de l'intérieur ») par le philosophe Robert Vischer (en) en 1873 dans sa thèse de doctorat Über das optische Zeitgefühl2 pour désigner l'empathie esthétique, le mode de relation d'un sujet avec une œuvre d'art permettant d'accéder à son sens. Adam Smith utilisait le terme de « sympathie » pour désigner ce qui est actuellement considéré sous le nom d'empathie (non esthétique)3. Le mot « empathie » fut par la suite réutilisé en philosophie de l'esprit par Théodore Lipps (une influence reconnue de Sigmund Freud et des phénoménologues) pour désigner, dans ses premiers écrits, le processus par lequel « un observateur se projette dans les objets qu'il perçoit ». Plus tard, Lipps introduisit la dimension affective dont héritera notre conception moderne : l'Einfühlung caractériserait par exemple le mécanisme par lequel l'expression corporelle d'un individu dans un état émotionnel donné déclencherait de façon automatique ce même état émotionnel chez un observateur.

Le terme a ensuite été repris par Karl Jaspers puis par Sigmund Freud en 1905 dans Der Witz und seine Beziehung zum Unbewussten4.

C'est dans la traduction des écrits de Lipps par Edward Titchener (en) que le mot empathy fut introduit en langue anglaise puis en français, d'abord sous la forme intropathie (notamment chez les traducteurs de Husserl) avant que le terme empathie ne s'impose5.

Dans une perspective différente, Wilhelm Dilthey fera usage du vocable hineinversetzen (« se mettre à la place de », traduit en empathie) désignant une capacité intellectuelle de transposition, sous-jacente dans sa théorie à la capacité de compréhension du monde6. Mais Dilthey lui-même n'utilisa pratiquement pas le terme Einfühlung dont il voyait des connexions certes mais peu claires avec son concept de transposition.

Au cours du XXe siècle, le concept d'empathie se répand dans les sciences humaines. Cette notion a fait l'objet de nombreuses réflexions en psychiatrie en psychanalyse avec les théories de Heinz Kohut et de la part de théoriciens et praticiens de la relation, notamment Carl Rogers. Des travaux ayant montré que des déficits dans l’intelligence sociale pouvaient survenir indépendamment des déficits dans les autres secteurs de la cognition, des philosophes à la fin des années 1970 nomment théorie de l'esprit la capacité de partager et ressentir tous les types d'états mentaux, capacité qui peut entraîner ce déficit quand elle est insuffisante. Depuis, les recherches sur l’empathie, cas particulier de la théorie de l'esprit, se développent7.

Conceptions contemporaines

Selon les contextes, l'empathie désigne à la fois une aptitude psychologique et les mécanismes qui permettent la compréhension des ressentis d'autrui. Ainsi, en psychologie de la personnalité, il existe différents questionnaires permettant de mesurer la disposition empathique d'un individu (en l'interrogeant sur des situations imaginaires) et divers protocoles expérimentaux ont été proposés pour mettre en évidence et analyser la réponse empathique réelle d'un individu dans des situations concrètes.

Les recherches récentes ont amené à distinguer le concept d'empathie émotionnelle qui désigne la capacité à comprendre les états affectifs d'autrui, et le concept d'empathie cognitive, c'est-à-dire la capacité à comprendre les états mentaux d'autrui, utilisé en théorie de l'esprit.

Pour Jean Decety de l'université de Chicago, l’empathie, capacité à partager les émotions avec autrui, sans confusion entre soi et l’autre, est un puissant moyen de communication interindividuelle et l’un des éléments clés dans la relation thérapeutique8. Cet auteur propose un modèle multidimensionnel de l’empathie dont la résonance affective, la flexibilité mentale pour adopter le point de vue subjectif d’autrui, la régulation des émotions constituent les composantes de base9. Ces composantes sont modulées par des processus motivationnels et attentionnels et sont sous-tendues par des systèmes neuro-cognitifs distribués et dissociables. On peut, à partir de ce modèle fonctionnel, prédire des troubles de l’intersubjectivité et de l’empathie distincts selon que l’un ou l’autre des composants est endommagé ou non opérationnel10,11.

Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est souvent distinguée de la sympathie, de la compassion et de la contagion émotionnelle, par le fait que la réponse empathique aux états affectifs d'autrui se produit sans que l'on ressente soi-même la même émotion ou même une émotion quelle qu'elle soit. En toute rigueur, l'empathie émotionnelle peut ne pas être du tout dirigée vers le bien-être d'autrui à l'inverse de la sympathie. Ainsi faire acte de cruauté requiert une capacité empathique pour connaître le ressenti, en l'occurrence la souffrance, d'autrui afin d'en tirer un plaisir.

L'empathie se différencie de la contagion émotionnelle dans laquelle une personne éprouve le même état affectif qu'une autre sans conserver la distance entre soi et autrui comme il est observé dans l'empathie. Le fou rire est un exemple de contagion émotionnelle : un sentiment de gaité est ressenti par les deux individus.

Les théories modernes distinguent également l'empathie de la sympathie. Cette dernière consiste aussi à comprendre les affections d'une autre personne mais elle comporte une dimension affective supplémentaire : alors que l'empathie repose sur une capacité de représentation de l'état mental d'autrui indépendamment de tout jugement de valeur, la sympathie est une réponse motivationnelle qui repose sur une proximité affective avec qui en est l'objet et vise donc à améliorer son bien-être. En cela elle se différencie de la compassion qui ne possède pas cette composante poussant à agir pour améliorer le sort d'autrui mais se résume à une affliction pour les souffrances d'autrui. Dans l'interprétation de Lauren Wispé, « Dans l'empathie le soi est le véhicule pour la compréhension [d'autrui], et il ne perd jamais son identité. La sympathie, par contre, vise à la communion plus qu'à l'exactitude et la conscience de soi est réduite plutôt qu'augmentée. »12

Toujours selon Wispé : « L'objet de l'empathie est la compréhension. L'objet de la sympathie est le bien-être de l'autre. […] En somme, l'empathie est un mode de connaissance ; la sympathie est un mode de rencontre avec autrui. »13.

Les définitions de l'empathie recouvrent ainsi un large spectre car cette capacité a plusieurs composantes qui font appel à des mécanismes neurologiques distincts mais complémentaires : la première composante inconsciente, assez répandue dans le monde animal (mammifères, oiseaux), est la capacité de partager les émotions et les intentions des autres, la deuxième est l'envie d'aider, de consoler qui s'est développée chez les espèces animales notamment dans la relation mère-enfant, la troisième, plus consciente, consiste non plus seulement se mettre à la place de l'autre mais à l'imaginer et s'imaginer soi-même de l'extérieur14.

Neurosciences

L'empathie a récemment fait l’objet de nombreuses investigations neurophysiologiques chez l’adulte et l’enfant, principalement en utilisant les techniques d’imagerie cérébrale fonctionnelle. Par exemple, ces recherches indiquent que lorsque nous percevons autrui dans des situations douloureuses dont la cause est accidentelle (par exemple se couper en cuisinant), les circuits neuronaux de la carte somato-sensorielle qui sont impliqués dans la douleur physique sont actifs chez l’observateur. Le physicien Pierre Papon explique ainsi : « On fait subir à la première une légère douleur, et l'on voit une région précise de son cerveau « s'illuminer » lorsqu'elle la ressent. La personne voisine, qui observe la scène sans être manipulée et donc sans rien sentir sur le plan physique, présente une image IRM comparable au même moment, tout simplement par empathie. On arrive donc à mettre en évidence un sentiment »15. Lorsqu'on présente à des personnes des images qui suggèrent qu'une autre personne a mal, un tiers des personnes ressentent une douleur au même endroit de leur corps (empathie sensorielle), deux tiers sont perturbées mais ne ressentent pas elles-mêmes la douleur (empathie affective)16

Ce circuit neuronal inclut l’insula, le cortex somatosensoriel, le cortex cingulaire antérieur et la substance grise périaqueducale17,18,19,20.

Ce mécanisme de résonance sensori-somatique entre autrui et soi, relativement primitif sur les plans évolutif et ontogénétique (il semblerait en place dès la naissance), joue un rôle crucial dans le développement de l’empathie et du raisonnement moral, en nous permettant de partager la détresse des autres et de déclencher une inhibition des comportements agressifs21. Dans le cas de la douleur, il semblerait que nous soyons prédisposés à ressentir la détresse des autres comme un stimulus aversif et que nous apprenions à éviter les actions associées à cette détresse22.

Ceci est le cas pour de nombreuses espèces de mammifères, incluant les rongeurs. Par exemple, un rat qui a appris à appuyer sur un levier pour obtenir de la nourriture arrêtera de s’alimenter s’il perçoit que son action (appuyer sur le levier) est associée à la délivrance d’un choc électrique à un autre rat23. Ce mécanisme de partage de la détresse de l’autre est modulé non consciemment (il peut être inhibé ou augmenté) par divers facteurs sociaux, comme les relations interpersonnelles ou l’appartenance à un groupe (ethnique, politique, religieux). Il ne serait en effet pas adaptatif d’éprouver la détresse d’un ennemi de la même façon que pour un individu qui appartient au même groupe.

Selon une autre piste, les neurones miroirs agissent de la même manière lors de l'observation que lors de la production (par exemple d'un mouvement), et ils semblent fortement impliqués dans les processus d'apprentissage dans lesquels l'importance du rôle émotionnel est connue24. En fait, cette association entre perception et action est considérée importante quant à la formation de la sensibilité interpersonnelle d'un individu25. Ce domaine d'étude pourrait apporter de nouvelles explications du principe d'empathie au niveau neurologique.

Cette forme d'empathie « de l'immédiateté » pourrait expliquer la communication avec les malades d'Alzheimer car l'aire de Broca, aire principale des neurones miroirs, est fort éloignée de l'hippocampe où débute la maladie26.

Éthologie

Après une période où la « science » a mis en avant l'instinct animal, Konrad Lorenz a expérimentalement montré comment des animaux tels que les oiseaux sont marqués après la naissance par l'imitation du « modèle parental » ou de ce qui en tient lieu. D'autres auteurs ont ensuite estimé que l'empathie vient naturellement aux humains mais aussi à des animaux dits « évolués » (mammifères sociaux tels que les éléphants, chimpanzés, bonobos, singes capucins, mais aussi des mammifères marins tels que les dauphins, les baleines) qui selon de nombreux témoignages peuvent s'entraider voire se mobiliser pour sauver la vie de congénères. C'est ce que Frans de Waal27 évoque dans un livre intitulé L'âge de l'empathie ; Leçons de la nature pour une société solidaire, qui montre que le combat de la vie est souvent mis en exergue pour expliquer l'éthologie, peut aussi se traduire par des comportements de solidarité qui semblent parfois mettre en jeu l'empathie 28.

Empathie en psychologie

Approche de Rogers et ses élèves

Une notion étendue de l'empathie peut être aperçue dans l'ouvrage Pratique de la Médiation, Éd. ESF, de Jean-Louis Lascoux, avec le néologisme alterocentrage29,30. Ce terme tend à définir, en médiation, une attitude et un comportement excluant une adhésion quelconque aux émotions exprimées par un tiers, à ne pas exprimer d'interprétation et donc, globalement, à ne pas s'identifier à l'autre : ne pas prendre pour soi ce qui n'est pas soi (inspiré de l'œuvre de Descartes). L'auteur indique qu'à la différence de l'empathie, l'alterocentrage permet cette distance par rapport à la souffrance. Le concept d'empathie implique une attitude centrée sur la souffrance énoncée, tandis que l'alterocentrage ne prend pas le parti de la souffrance : il permet le centrage sur l'interlocuteur. C'est donc un concept de distanciation excluant le parti pris sur ce qui est exprimé par l'autre : ne pas prendre les mots ou les états émotionnels comme des représentations certaines de l'expérience concrète vécue.

Selon Geoffrey Miller dans The Mating Mind l'empathie se serait développée parce que « se mettre à la place de l'autre » pour savoir comment il pense et va peut-être réagir constitue un important facteur de survie dans un monde où l'homme est sans cesse en compétition avec l'homme31.

Illustration dans l'approche de Rogers

Dans le cadre du programme d'accompagnement artistique de la première ligne de tramway de Strasbourg, l'artiste américaine Barbara Kruger a créé un panneau de 18,2 sur 7,6 mètres où est inscrit en grandes lettres « L'empathie peut changer le monde ». Ce panneau est installé dans la station de la galerie à l'en-verre desservant la gare centrale de la ville. La galerie a été détruite depuis suite aux travaux d'aménagement dus à l'arrivée du TGV32.

Exemples de formulations empathiques

Plusieurs exemples de formulations empathiques peuvent être développés. Un individu dit :- Je n'aurais pas dû faire cela... Je ne l'ai pas fait volontairement - Retour (effet miroir) au moyen de l'empathie : - Vous regrettez ce que vous avez fait et vous vous sentez coupable....

Bien que possédant une part non négligeable d'interprétation personnelle, les « retours empathiques » sont relativement « normés », exprimant un sentiment ou une émotion implicite. Ils tendent à témoigner à l'interlocuteur du centrage sur lui (la personne qui s'exprime) et restitue une dimension affective, en utilisant la reformulation (analogie). Comme illustré ci-dessus par les exemples, ces retours peuvent autant être utilisés par rapport à des sentiments positifs ou négatifs.

Autrement dit, l'empathie, contrairement à la sympathie qui est spontanée (relativement à une identification = attirance ou rejet) est une pratique relationnelle qui s'enseigne et s'apprend.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Empathie

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Wipe Membre 4 815 messages
Baby Forumeur‚
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Bah oui j'ai la mémoire courte ;)

Alors déjà ce n'est pas à cause de l'Islam car je te rappel que les Maliens qui nous ont appeler à la rescousse sont eux mêmes Musulmans, mais à cause de tarés Musulmans.

Mais mon petit bonhomme, sans islam, personne n'aurait l'idée de tuer ou de couper des mains au nom de l'islam. Les tarés musulmans, c'est bien au nom de l'islam qu'ils ont commencé leur "guerre sainte".

Modifié par Wipe
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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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déjà là je suis obligée de t'arrêter... parce que le raccourci est trop rapide. L’empathie permet d’accéder à des émotions ou des sentiments qui eux peuvent causer la mort. Mais l’empathie en soi

n’est ni une émotion ni un sentiment ni une pensée. Il faut bien garder en tête cette nuance pour éviter les malentendus. Le "meurtre par empathie" c’est un raccourci que j’ai repris pour simplifier (mais je n’aurais peut-être pas dû ?)

nan tu a bien fait .. non par mais avec empathie … pour l euthanise comme pour la torture ..

l empathie c est quoi ? Un processus mental riche et dense disait ricoeur qui mous permet de comprendre ce que ressent l autre , et ainsi savoir ou faire mal par exemple . ou faire du bien . (piste , l homosexualité , par empathie une femme sait comment faire plaisir a une femme beaucoup mieux qu un homme . L homme le peut mais avec de l empathie et beaucoup de pratique :p ..

qu est ce que l empathie une forme de sollicitude , le respect d autrui dirait Kant .. dans le fond c est un outils .. si tu aime les définition on peut aller plus loin que wiki ma sorcière bien aimer .. l empathie c est avant tout un concept … ce qui a manqué a Descartes trop enfoncé dans son Je qui l en a oublié son alter ego …

mé c etais pas le sujet de mon propos.. l empathie est un instrument si tu préfère ( comme la religion d ailleurs) , un couteau ou une corde l empathie est un processus qui d un coté nous renvoi a soi et autrui dans le meme mouvement ,c est tres dynamique c est fun .. pour pratiquer la torture il faut faire preuve d empathie pour savoir ou faire mal il faut se mettre a la place du torturé ou faut il enfoncé le pic brûlant pour faire le plus mal , il y a quand meme un transfert empathique … … .un psy un médecin doivent faire preuve d empathie .. non de sympathie la dessus on est d accord ; la pédagogie .. sévère mais juste ..

. tu me réponds en disant que c est pas l empathie qui tue , tout comme le phénomène religieux , capable de tuer ou de préserver la vie , tout comme l autorité par exemple Qui ne sous entend pas nécessairement domination .. c est pas le problème . Essaye d avoir autant de nuance avec la notion d empathie que celle de religions ...

tu a posté une définition complète .. qui se conclue par

Autrement dit, l'empathie, contrairement à la sympathie qui est spontanée (relativement à une identification = attirance ou rejet) est une pratique relationnelle qui s'enseigne et s'apprend..

bizarre parcque ton article marque aussi l aspect biologique inné , que l on trouve aussi bien chez les humains que les animaux .. les animaux font preuve d empathie envers leur semblable ,

le goût s enseigne et s apprend .. et pourtant c est une sensations , je vois pas quoi en quoi la sympathie est contraire sur le coté enseignement et spontané

. la peur est spontané .. quand on voit un étranger pour la première fois spontanément des gens ont peur .. . par contre la sympathie on la trouve essentiellement avec ses proche .. ce psy qui est cité c est gouré chui dsl pour lui et ses élevé même si chui en l1 comme dirait Arthur … d ailleurs si on réfléchi un peu a l enfants . ; qui lui enseigne et lui apprend au commencement l empathie ..enfin avec qui l expérimente t'il .. . ses parents . ; avec l empathie et surtout par par sympathie .. la première expérience empathique de tout être humain est sympathique .. comme la première expérience de toute société est le religieux ..donc .. la religiosité tout comme l empathie sont irréductible a l être humain .. mais en tout cas tu dois admettre que qu on le veuille ou non mais la religions trouve tout son sens avec l empathie car apres tout la religion veut dire relier les humains entre eux tout comme l empathie peut par exemple nous permettre de pénétrer une œuvre d art ...

trop forte je suis , c est ca les sorcière de l Atlas ..

Modifié par nietzsche.junior
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NJ je ne suis pas sur un ce topic pour jouer un match :wink: Ce fil est devenu un mélange de sujets qui n’ont plus aucun sens. On est passé de la pensée dogmatique... à la guerre Mali et au meurtre "au nom" de l’empathie. N’importe quoi ! Et puis ras le bol des extra sensibilités tellement dans leur trip qu’il est impossible d'avoir une discussion.

Il n’a jamais été question sur ce topic de dire que les religions n’étaient bonnes qu’à tuer ; sinon je n’y participerais même pas. Dès qu’on touche à ce sujet (dieu ou la religion) il y a systématiquement tendance à croire qu’une critique vaut pour le Tout, surtout quand elle vient d’un non-croyant. Sérieusement ça me fatigue, on ne peut plus discuter. Bref, moi j'ai arrêté.

trop forte je suis , c est ca les sorciere de l Atlas .. sans aucun doute

ça, je n'en ai aucun doute :bisou:

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Invité nietzsche.junior
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Invité nietzsche.junior
Invité nietzsche.junior Invités 0 message
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bah c est bien de dérivé .. c est comme ca qu on approche l infini .. et puis le but c etait de dire que le religieux est intrasèque a l homme , la question est pas de savoir si c est un frein ou pas mais comment faire pour que le fait religieux ne se transforme pas en systeme de domination des autres par les uns .. je crois pour ma part que la religion catholique est devenu un frein quand des gens comme saint thomas se sont pris a puiser dans aristote pour chercher une justification a leur croyance et c est pareil pour l islam .. la religion doit rester un domaine comme celui ou on cultive une rose .; une métaphysique de l amour disait un vieux sage perse

Modifié par nietzsche.junior
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