La colère !

La colère est elle bonne pour l'esprit ?

La colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance, la souffrance mène au côté obscur.

Tu devrais le savoir...

Même réponse

Pour libérer l'esprit de tracas pesant, on peut arriver à s'exprimer avec colère pour s'en faire entendre ou de se vider d'une oppression qui n'est entendu que de part cet agissement. Après tout niveau de colère est à définir.

La colère est la voie la plus simple, dans la plupart des cas vaine et ne règle bien souvent aucune cause de ses origines...

La colère est inévitable, même si elle n'est pas exprimée elle est présente en nous quand on rencontre une situation qui la déclenche sauf si on a un niveau de maîtrise de ses émotions exceptionnel).

Mais à trop réprimer sa colère, à trop vouloir dominer ses pulsions destructrices c'est nous même qu'on met sous pression. Une grosse cocotte minute qui, quand elle explosera, fera un mal inconsidérable. Il faut trouver un moyen d'évacuer petit à petit, de se défouler ou de supprimer cette contrariété.

Sauf si on a une maîtrise de soi hors du commun, au point d'arriver à ne plus ressentir de contrariété

c'est pas bon pour la santé .

Au contraire, ça l'est, si ce n'est pas tout le temps, maladivement.

Ca permet d'évacuer les tensions.

De les évacuer sur le coup mais de les exacerber sur le long terme. Celui qui s'émancipe de la colère(comme moi) n'est jamais tendu surtout lorsqu'il s'agit de "ce qui ne dépend pas de nous".

Je n'ai jamais été d'accord avec la fameuse phrase : "La colère mène au Côté obscur, etc. etc." La colère constitue souvent une puissante motivation pour avancer. Et une bonne colère, ça défoule. Il vaut mieux ça que de ruminer les choses en soi indéfiniment. Les situations les plus frustrantes sont justement celles où, pour une raison ou pour une autre, on ne peut pas se mettre en colère alors que logiquement on devrait. Je sais de quoi je parle, j'en vis une actuellement suite à un grave problème familial.

Pour les gens qui voudraient apprendre comment "bien" se mettre en colère, je conseille la vision des films de Jean Gabin. C'est le modèle absolu dans le genre. Bien sûr il faut avoir le physique qui va avec, aussi.

La colère est une réaction face à la constatation de notre propre impuissance.

C'est un déni de notre propre impuissance. ( toujours difficile à accepter ^^ )

Je crois qu'il est nécessaire de savoir qu'on est en colère quand on l'est, et que nos comportements sont exagéré, ou motivé par une autre cause que celle qui nous a énervé.

Car c'est souvent le problème avec la colère. Le petit truc, ou la personne, qui va nous énerver a souvent rien à voir avec la raison profonde de notre énervement. Même si on est persuadé de notre truc.

Et (très) souvent, on ne la connaît même pas, cette vraie raison. (simplement ne pas être sortit assez, ne pas s'être amusé assez etc...)

Dans ce sens elle est très mauvaise conseillère, et elle consiste seulement à vider ses pressions sur quelqu'un d'autre.

(qui lui les videra sur quelqu'un d'autre etc...)

Un peu comme la souffrance, (dans la citation d'ailleurs :D), la colère est un signal très utile, qui indique que quelque chose ne va pas.

Si on ne fait pas attention au vrai truc qui ne va pas, voir pire, si on n'agit pas pour que ce quelque chose change, ça n'est qu'un signal nuisible qui ne pourra que s'aggraver.

Comme signal, c'est un indicateur précieux. Mais elle n'est jamais "utile" en sois, comme la souffrance.

PS :

Gouderien : ton message, qui me semble plein de sagesse, me fait penser à la nuance entre la colère et l'indignation.

et si votre colère s'opère en public, est-ce que vous n'avez pas honte après ?

La colère est une réaction face à la constatation de notre propre impuissance.

C'est un déni de notre propre impuissance. ( toujours difficile à accepter ^^ )

Je crois qu'il est nécessaire de savoir qu'on est en colère quand on l'est, et que nos comportements sont exagéré, ou motivé par une autre cause que celle qui nous a énervé.

Car c'est souvent le problème avec la colère. Le petit truc, ou la personne, qui va nous énerver a souvent rien à voir avec la raison profonde de notre énervement. Même si on est persuadé de notre truc.

Et (très) souvent, on ne la connaît même pas, cette vraie raison. (simplement ne pas être sortit assez, ne pas s'être amusé assez etc...)

Dans ce sens elle est très mauvaise conseillère, et elle consiste seulement à vider ses pressions sur quelqu'un d'autre.

(qui lui les videra sur quelqu'un d'autre etc...)

Un peu comme la souffrance, (dans la citation d'ailleurs :D), la colère est un signal très utile, qui indique que quelque chose ne va pas.

Si on ne fait pas attention au vrai truc qui ne va pas, voir pire, si on n'agit pas pour que ce quelque chose change, ça n'est qu'un signal nuisible qui ne pourra que s'aggraver.

Comme signal, c'est un indicateur précieux. Mais elle n'est jamais "utile" en sois, comme la souffrance.

Très bien expliqué!

D'un autre coté, comme toute émotion, c'est ce qui nous permet de nous sentir vivre, vouloir anéantir la colère, entrainera l'anéantissement des autres émotions, car celles-ci sont dualistes, comme une pièce de monnaie avec son coté pile et son coté face ( ou face A et face B pour les p'tit malins qui me diraient qu'il n'y qu'à mettre 2 faces ).

Il faut regarder les choses en face, si nous sommes dépourvus d'émotions, la vie elle-même n'a plus d'intérêt, non seulement la colère n'est pas néfaste en soi, mais qui plus est elle est nécessaire, en ce sens qu'elle nous permet de nous sentir vivre. Mais cela ne remet aucunement en cause ce qui a été dit précédemment, il faut que notre colère soit tournée vers la véritable cause, parfois inconsciente, sur ce point je suis parfaitement d'accord. Néanmoins, la colère n'a pas toujours la possibilité de s'exprimer librement à cause de forces extérieures ou simplement par la volonté, ce trop plein d'énergie psychique devant s'évacuer de toute façon, plusieurs approches sont possibles suivant les personnes, à chacun de trouver en son âme et conscience celle qui convient le mieux, il existe entre autres le sport, l'aide psychologique ou psychanalytique, le refoulement, les médicaments, le soutien de la famille ou des amis, un changement de vie, un passage à l'acte, laisser faire le temps, etc...ou tout simplement résoudre au mieux le problème identifié!

Vi je te rejoins sur le fait de se sentir vivant et humain.

Tu as tout à fait raison de pointer là dessus.

ça fait partit d'une facette de nos personnalités, et dans l'ensemble, je suis plutôt pour la variété des personnalités ^^

Les bouddhistes ont tendance à vouloir un peu trop "standardiser" les comportements sur le plan de la colère, et je trouve ça parfois dommage.

Les zen, c'est une personnalité, mais les gens qui un des sentiments en dent de scie, c'est sympa aussi.

( Je ne prendrai qu'un seul exemple, mais qui vaux son pesant de cacahuète : les colères du capitaine Haddock :D :D )

On a le "droit" de piquer une colère parfois, on reste humain ^^

Et c'est bien que les humains puissent s'exprimer librement parfois.

Tant que ça ne deviens pas trop destructeurs pour les autres.

( Quoi qu'avec le capitain Haddock ... :smile2: )

La colère est elle bonne pour l'esprit ?

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La colère est mauvaise conseillère... Dixit la sagesse populaire...

La colère, en elle-même, n'est pas nocive... Ce sont les émotions, les ressentis, les pensées, les mots, les gestes qu'elles engendrent qui peuvent être nuisible pour soi-même et les autres...

La colère peut-être un moteur de changement que cela soit à titre individuel ou à titre collectif... Elle peut se cristalliser et donner naissance à un mouvement collectif de lutte contre la ségrégation, le travail des enfants ou les conditions de travail...

En fait, il faut savoir reconnaitre le sentiment qu'on ressent, l'analyser en quelque sorte (le pourquoi du comment) et la canaliser...

L'être humain est fait d'émotions, de sentiments qui ne sont pas tous "beaux"...

Ils ne sont pas nuisibles s'ils sont connus et maîtrisés...

L'impression qu'il ne faut pas tout maîtrisé, que ce qui fait la vie, c'est aussi cela : les sensations...

Certains courants de pensée tendent vers un contrôle quasi-absolu des émotions, des pensées, de la sexualité aussi... Pour aller vers une sérénité de l'esprit... Vers une sorte de transparence et de légèreté de l'esprit, de l'âme et du coeur...

Un être dégagé de toutes émotions comme la colère, la vengeance vit-il plus heureux ? Je pense que oui... Et en même temps, son aptitude à "sublimer" la situation qu'il vit laisse la porte ouverte aux abus dont lui et les autres peuvent faire l'objet par des personnes qui n'ont pas que de "bons" sentiments... Esclavage, abus de toutes sortes, exploitations des salariés ne rencontrent d'obstacles que parce que certains élèvent la voix et agissent aussi sous le coup d'une "juste" colère... Qui ne doit pas engendré des mots ou des actes "mauvais" (contraire à une certaine échelle des valeurs)...

Sur qu'être en colère constamment ou se mettre en colère pour un rien n'est pas une preuve d'équilibre... cela est un état pathologique dont il faut chercher l'origine et chercher la voie pour en sortir...

Si sous prétexte que l'amitié peut être déçu, que l'amour peut être bafoué, que les enfants peuvent être ingrats (comme disait ma grand-mère : "mieux vaut élever des cochons !"), nous ne faisions confiance à personne, nous n'ouvrions pas notre coeur et notre corps, nous n'avions pas d'enfants, quel serait le sel de la vie ?

La colère fait partie de la palette des émotions qui donnent de la couleur à la vie... Sur qu'il ne faut pas la peindre que "colère"...

Un être dégagé de toutes émotions comme la colère, la vengeance vit-il plus heureux ? Je pense que oui...

Tout dépend de ce que l'on entend par "dégagé"!

Car comme dit au dessus toute émotion négative à son pendant en émotion positive, comme l'amour et la haine, elles sont tellement en opposition et pourtant si proche dans leur frontière pour basculer de l'une à l'autre.

Vouloir anéantir la négative conduira à détruire la positive, car elles sont indissociables, "le revers de la médaille".

Et vivre sans émotions, c'est un peu comme renoncer à vivre!

Comme l'a analysé Titsta, le but serait plutôt d'en trouver la vraie origine et d'essayer de la traiter rationnellement, mais il est vrai aussi que sous l'état de la colère l'esprit réfléchit beaucoup moins bien, d'où peut-être comme vous le signalez, d'avoir au préalable fait une analyse philosophique de la vie, ce que je partage aussi, et qui le moment venu permettra d'avoir un guide antérieurement construit. :)

La colere permet de se défouler alors je dirais que oui

Mais quand la colère nuis a l'esprit , nuis aux autres alors l'esprit n'a t'il pas besoin d'une colère salvatrice pour réagir et se remettre dans le bon chemin ?

La colère est une soupape mais il faut de l'huile pour faire marcher le moteur

La colère est une émotion comme une autre ... dont oui elle est bonne pour nous . A partir du moment où elle nous a envahi .... il ffaut à ce moment-là la laisser sortir ....

C'est un état qui doit rester rare ..... on doit savoir la métriser ....

Je me mets rarement en colère ...