souvenirs de guerre

bonjour

il était cinq heure de l'aprés-midi ,notre section marchait depuis deux heure du matin .nous étions trés fatigués , pour ne pas dire épuisés .

monter un djebel , redescendre de l'autre coté , en remonter un autre et en redéçendre , c'est cela que l'on appelait un ratissage . la chaleur était étouffante et nous manquions d'eau .

parvenue en haut d'une coline boisée , nous sursautame quand une mitrailleuse de 12/7 (gros calibre ) entra en action .en contre-bas de cette coline , un espaçe trés dégagé grand comme deux terrains de foot .

un aftrack ( véhicule blindé ) de chez nous venait d'ouvrire le feu sur des rebelles que nous viment se réfugier dans une grotte .

ça tirait de tout les cotés puis , tout s'arrèta .les radio des sections grésillaient et lançaient " halte aux feux " .

puis soudain , deux avions de chasses arrivèrent en raze motte à la queue leu leu .

ils tirérent quelques rafales en direction de la grotte sans succés .

j'étais radio ,j'entendais tous çe qui se passait dans le coin entre les sections .

soudain , une voix appela notre indiquatife radio , je répondais aussi tot .

- passez moi votre autoritée . j'appelai le lieutenant qui pris le combiné et répondit .

l'une de nos sections était tombée dans une embuscade à 2kms ,il y avait déja deux morts et de nombreux blessés .

les ordres transmis à notre lieutenant était que notre section rejoigne le lieu de l'accrochage pour venir en aide à cette section en péril .

nous partime par une piste rocailleuse et à peine traçée dans la direction du combat .

nous grimpame une cote qui nous épuisa .parvenus au sommet les gas de ma section se jetèrent sur le sol , épuisé et refusant de continuer .

moi , je ne tenais plus debout mais , je ne m'assis pas sur le sol car , je savais que je ne pourrai plus me relever .

le lieutenant, aprés de nombreuses supliques sans résultat , sortis son révolver et menaça de s'en servir contre ceux qui refuseraient de se relever et de reprendre la marche .

tous se relevèrent péniblement et la marche repris .nous étions assez pret , maintenant , pour entendre les coup de feux et les raphales du combat désespéré de la section tombée dans l'embuscade .

et là ,contre toute logique , le lieutenant déçida de prendre la direction opposée au combat que tous nous entendions trés bien .

malgrés nos remarques insistentes , le lieutenant ne voulus rien savoir .

nous repriment donc la marche opposée au combat et nous déçendimes la montagne en direction de la plaine .

il était trés tard , et la nuit commançait à tomber .celui qui portait le poste de radio militaire était tombé plusieurs fois dans les cailloux de la piste et ,la radio était cassée et inutillisable .

arrivé dans la plaine ,le régiment avait dressé le camps en cercle , les véhicules bleindés pointaient leurs mitrailleuses dans notre direction .

impossible de signaler que nous étiont la section perdue qui ne donnait plus signe de vie depuis plus de trois heures car , notre radio ne fonctionnait plus .

soudain , des projecteurs puissant nous aveuglèrent et un ordre brutale lançé par haut parleur nous intima de nous arréter et de nous identifier puis , une rafale de mitralleuse gigla à 30 mètre devant nous .

au bout d'un long instant , nous parvinment à les convaincre et nous les rejoigniment .

mais comme punition , nous reçument l'ordre de repartirent en pleine nuit ver le lui de l'accrochage .moi , et quelques autres furent épargnés de repartirent dans la montagne .

notre lieutenant était un homme courageux et ,je n'ai jamais compris pourquoi il avait déçidé de tourner le dos à l'embuscade ? cela est resté un mystère pour moi .

cette histoire est vrai , je l'ai vécue mais , je n'ai pas tout dit .

bonne soirée

C'est vrai que c'est étrange.

Peut-être a-t-il voulu vous préserver vous, ses hommes.

bonjour

je ne connais pas la réponse mais ,il faut savoir que d'intervenir dans cette embuscade ou les rebelles semblaient avoir des tireurs d'élites , genre sniper , était trés risquée pour le lieutenant et le radio car ,ils seraient les premiers à ètres abattus .

cela est simple à comprendre ,sans commandement et sans radio , notre section devenait comme sourde et aveugle .c'est çe qui était arrivé à la section que nous devions secourire ,leurs radio avait eu le temps , au début de l'embuscade de donner ses coordonnées aux autoritées militaires qui commandaient cette opération avant d'ètres tuée lui et son lieutenant , ont le sut bien plus tard , d'aprés les survivants .

notre lieutenant avait reçu ces coordonnées par radio quand elle fontionnait encore , avec les tirs

que nous entendiont trés bien ,il était impossible de se tromper .

je ne sais pourquoi ,j'ai raconté cette histoire si lointaine dans le temps passé .

bonne soirée

Ton lieutenant était un appelé ? Je crois que les officiers appelés n'avaient pas beaucoup le sens de la guerre et du terrain...

Pendant quelle guerre était-ce ?

Qui sait, peut-être que ce jour-là il t'a sauvé la vie à toi et à tes collègues. Qu'est-il arriver à la section que vous deviez secourir ce jour là ?

Ton lieutenant était un appelé ? Je crois que les officiers appelés n'avaient pas beaucoup le sens de la guerre et du terrain...

bonjour

non , notre lieutenant était un engagé ,et militaire de carrière .

bonne journée

Pendant quelle guerre était-ce ?

Qui sait, peut-être que ce jour-là il t'a sauvé la vie à toi et à tes collègues. Qu'est-il arriver à la section que vous deviez secourir ce jour là ?

bonjour

c'était pendant la guerre d'algérie ,il est sur que certains d'entre nous auraient étés tués ou blessés .

mais , si quelqu'un de notre section avait parlé ,le lieutenant risquait le conseil de guerre .

la section accrochée fut dégagée par d'autres troupe ,sans problème car les rebelles avaient rompus le combat et avaient disparus .

bonne journée

Bonjour le merle,

Tous mes vœux pour 2013

Un lieutenant, qui dirige une section,notamment dans une guerre subversive ou de guérilla, est dans un univers hostile global où les coups et les attaques peuvent survenir à tout instant de n’importe ou.

Ce dernier reçoit l’ordre en fin de journée et par radio de venir en aide à une autre section tombée dans une embuscade, ce qu’il fait en vous menaçant de son arme si vous refusez l’ordre.

Or, les hommes de sa section sont épuisés par la marche réalisée pendant la nuit précédente et celle de la journée en cours. Par ailleurs, vous n’avez pas suffisamment d’eau.

S’ajoute le fait que la radio est inutilisable, c'est-à-dire que votre section est sourde et muette.

Un officier est juge et arbitre de ses décisions, d’une part en fonction du renfort qu’il peut effectivement porter à d’autres sections de son régiment, sachant que le temps qui s’écoule et la nuit prochaine qui s’avance inexorablement va complètement changer la donne.

Me remémorant ce que j’ai appris pendant mon service militaire, à savoir que le jour on tient les bas, et la nuit on tient les hauts. Il décide de rejoindre la plaine pour mettre sa section en sécurité.

Sans connaître précisément les motifs de sa décision, j’ai tendance à penser que ce qui vous a semblé comme une incohérence sur le moment, ne l’était pas autant que vous le pensiez ?

Bonjour le merle,

Tous mes vœux pour 2013

Un lieutenant, qui dirige une section,notamment dans une guerre subversive ou de guérilla, est dans un univers hostile global où les coups et les attaques peuvent survenir à tout instant de n’importe ou.

Ce dernier reçoit l’ordre en fin de journée et par radio de venir en aide à une autre section tombée dans une embuscade, ce qu’il fait en vous menaçant de son arme si vous refusez l’ordre.

Or, les hommes de sa section sont épuisés par la marche réalisée pendant la nuit précédente et celle de la journée en cours. Par ailleurs, vous n’avez pas suffisamment d’eau.

S’ajoute le fait que la radio est inutilisable, c'est-à-dire que votre section est sourde et muette.

Un officier est juge et arbitre de ses décisions, d’une part en fonction du renfort qu’il peut effectivement porter à d’autres sections de son régiment, sachant que le temps qui s’écoule et la nuit prochaine qui s’avance inexorablement va complètement changer la donne.

Me remémorant ce que j’ai appris pendant mon service militaire, à savoir que le jour on tient les bas, et la nuit on tient les hauts. Il décide de rejoindre la plaine pour mettre sa section en sécurité.

Sans connaître précisément les motifs de sa décision, j’ai tendance à penser que ce qui vous a semblé comme une incohérence sur le moment, ne l’était pas autant que vous le pensiez ?

bonjour et bonne année de mème .

il faut dire aussi que , miltairement parlant , un ordre est un ordre , impossible de l'interpréter autrement par un offiçier .

parcontre ,suivant la situation découverte sur les lieux , l'offiçier peut prendre les initiatives qu'il juge logique mais , souvent , en avertissant son autorité superieur pour que celle-çi suive et sache çe qui si passe , çe qui lui permet de prendre d'autres déçisions collants mieux à la situation et à son évolution .

il faut dire que , il ni avait que moi et le lieutenant comme occidentaux , les autres soldats étaient arabes et de tribues diverses.

j'avais confiance en eux sauf , trois ou quatres qui avaient changés de camps et , qui pouvaient le refaire en plein combat, en tuant certains d'entres nous pour " payer " leurs droits d'entrée chez les fellagas .

bonne journée