Repentance, Algérie c'est repartit pour un tour

le 24 décembre 2012

Si le Gouvernement Français assume parfaitement la vérité et son passé colonial, c'est tout simplement parce qu'ils savent très bien le massacre que les côlons ont fait. Après je ne sais pas ce qu'il en est du gouvernement algérien mais si les historiens vont pouvoir avoir accès aux archives et rétablir la vérité, cela concernera les deux pays.

Le massacre a eu lieu à l'invasion. Les colons ( donc des civils s'étant établis en Algérie) n'avaient aucun intérêt à massacrer qui que ce soit.

Reconnaissance n'est pas repentance. La repentance, c'est dans le christianisme. Nous sommes une République laïque, jusqu'à preuve du contraire, qui n'a pas à se repentir ni à demander à le faire.

La repentance est le maitre mot de la politique africaine socialiste. Remarque, on fait bien rire tout le monde la bas. J'étais a Ouargla quand le gros a fait son discours. Ils ont bien ri. C'est toujours ça.

quant à attendre la moindre remise en question du FLN durant ces années la, tu rêves. Le FLN bienfaiteur et libérateur de l'odieux joug français est inscrit dans les livres d'histoire.

Beaucoup d'Algériens ne savent même pas que l'Algérie en tant que nation n'existait pas avant la colonisation française. Et quand je leur dis que c'était une province turque, ils palissent et crient au mensonge colonialiste.

Alors la paix entre la France et l'Algérie... faudra attendre quelques générations pour ça. Quand les mensonges d'état se seront estompés.

le 24 décembre 2012

Compte rendu de la Conférence de Presse de François Hollandeà Alger

Je ne viens pas en Algérie pour faire repentance ou excuses.

Je ne suis pas là pour ouvrir des placards, mais bâtir. Le sujet le plus important c'est l'avenir.

Le traité d'amitié avait été évoqué en 2003. En réalité, jamais signé encore moins ratifié. Cela été une source de malentendus. Plutôt que chercher un traité, nous avons préférés une méthode simple : un cadre de partenariat.

La méthode a changé, un changement de moment. Nous allons signé un nombre d'accords sur tous les plans.

Je voulais commencer par l'Algérie à cause du 50eme anniversaire de l'indépendance, parce qu'avec l'Algérie nous avons des choses à dire et à faire. Parce qu'aussi pour une raison personnelle. J'irai au Maroc et en Tunisie. Je veux avoir les meilleures relations avec tout le monde.

L'Algérie elle est et nous aussi en faveur d'une négociation politique et la lutte contre le terrorisme. Nous ne pouvons pas accepter qu'Aqmi s'installe au Nord du Mali.

Sur l'intervention, c'est le conseil de sécurité de l'ONU qui doit décider et non la France.

En Algérie, il y a une presse libre et indépendante et je tiens à la saluer.

J'ai invité Bouteflika a venir en France pour une visite d'Etat en France. Je m'adresse à l'Algérie et à la France pour dire que je suis lucide sur l'avenir des relations. Sur les droits de l'homme, je recevrais un certain nombre de membres de la société civile. Je ne viens pas faire la leçon.

Comment nouer des relations,? Par des investissements. Il y a des algériens en France qui veulent donner le meilleur d'eux même. C'est pour ça que nous abordons la question des visas. Ce qui est insupportable ou pour de brefs séjour, c'est d'attendre très longtemps avant avoir d'avoir des visas.

Je crois que c'est mieux de ne pas changer l'accord de 1968.

Nous sommes actionnaires de Renault, nous avons été informés sur les négociations mais nous n'avions pas besoin de faire des pressions politiques. Je n'ai pas demandé aux Algériens de faire un fonds. C'est aux Algériens de le décider. Tous les fonds sont les bienvenus en France pour investir.

A nous de faire de cette Méditerranée une zone de paix et de sécurité, lutter contre le trafic de drogue, en faire une zone de co-développement et de coopération.

J'ai demandé au ministre de la défense (français, NDLR) de recevoir la veuve de Maurice Audin.

Il y a des âges qui ne sont plus les mêmes. Après 50 ans, il est nécessaire d'ouvrir un nouveau ton, une nouvelle période.

Jeter un regard lucide sur le passé, travailler maintenant avec le souci d'aller plus vite, plus loin. Il y a tellement de besoins d'agir ensemble. Et cela tient aux deux pays. 50 ans après, nous pouvons ouvrir la nouvelle étape, le nouvel âge des relations entre l'Algérie et la France.

Sur le printemps arabe, je veux saluer les Algériens pour ce qui s'est passé durant les dernières années. Ils sont restés unis.

J'ai parlé au président Bouteflika sur les moines de Tibhirine, il m'a dit qu'il a donné instructions, autant que c'est possible, de permettre à la justice de travailler. C'est à la justice algérienne, avec la justice française, de faire toute la lumière sur ce qui s'est passé.

Ce qui compte, c'est que nous demandent les autorités algériennes : à vous de trouver les forme et les mots. Vérité sur le passé, vérité sur la colonisation, vérité sur les mémoires blessées. Le passé doit, dés lors qu'il est reconnu, doit nous permettre d'aller loin dans l'avenir.

Les Algériens disent qu'ils ont vécu il y a longtemps le printemps arabe. Je ne veux pas me mêler des affaires des Algériens.

Hollande : Régler des sources de conflits qu'il y a entre les pays du Maghreb.

Pour suivre en direct la conférence de presse du président François Hollande sur BFMTV

Les deux présidents s’offrent un bain de foule importée

Tôt le matin, des dizaines de bus, remplis d’hommes, de femmes et enfants, ont été acheminés vers Alger pour servir de foule en liesse accueillant les deux présidents François Hollande et Abdelaziz Bouteflika.

Les lycéens d’Alger ont été également libérés en fin de matinée alors que le gouvernement a donné congé aux travailleurs de la fonction publique.

Tout cela pour grossir les rangs de cette marée humaine qui s’est amassée le long du boulevard du front de mer, à Alger

Lire l'article original : François Hollande : « Je ne viens pas en Algérie pour faire repentance ou excuses » | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

Compte rendu de la Conférence de Presse de François Hollandeà Alger

Je ne viens pas en Algérie pour faire repentance ou excuses.

Je ne suis pas là pour ouvrir des placards, mais bâtir. Le sujet le plus important c'est l'avenir.

Le traité d'amitié avait été évoqué en 2003. En réalité, jamais signé encore moins ratifié. Cela été une source de malentendus. Plutôt que chercher un traité, nous avons préférés une méthode simple : un cadre de partenariat.

La méthode a changé, un changement de moment. Nous allons signé un nombre d'accords sur tous les plans.

Je voulais commencer par l'Algérie à cause du 50eme anniversaire de l'indépendance, parce qu'avec l'Algérie nous avons des choses à dire et à faire. Parce qu'aussi pour une raison personnelle. J'irai au Maroc et en Tunisie. Je veux avoir les meilleures relations avec tout le monde.

L'Algérie elle est et nous aussi en faveur d'une négociation politique et la lutte contre le terrorisme. Nous ne pouvons pas accepter qu'Aqmi s'installe au Nord du Mali.

Sur l'intervention, c'est le conseil de sécurité de l'ONU qui doit décider et non la France.

En Algérie, il y a une presse libre et indépendante et je tiens à la saluer.

J'ai invité Bouteflika a venir en France pour une visite d'Etat en France. Je m'adresse à l'Algérie et à la France pour dire que je suis lucide sur l'avenir des relations. Sur les droits de l'homme, je recevrais un certain nombre de membres de la société civile. Je ne viens pas faire la leçon.

Comment nouer des relations,? Par des investissements. Il y a des algériens en France qui veulent donner le meilleur d'eux même. C'est pour ça que nous abordons la question des visas. Ce qui est insupportable ou pour de brefs séjour, c'est d'attendre très longtemps avant avoir d'avoir des visas.

Je crois que c'est mieux de ne pas changer l'accord de 1968.

Nous sommes actionnaires de Renault, nous avons été informés sur les négociations mais nous n'avions pas besoin de faire des pressions politiques. Tous les fonds sont les bienvenus en France pour investir. Je n'ai pas demandé aux Algériens de faire un fonds. C'est aux Algériens de le décider.