Une quinzaine de députés socialistes demandent à Hollande de modifier son cap

Une quinzaine de députés socialistes demandent à Hollande de modifier son cap

Dans une lettre ouverte adressée au Président, ces membres de la Gauche populaire lui réclament «la réforme fiscale redistributive» prévue par son programme, afin de «répondre à l'urgence sociale» en soutenant le pouvoir d'achat des travailleurs.

Une quinzaine de députés et d'élus socialistes ont écrit au président François Hollande pour lui demander de modifier son cap afin de répondre à «l’aspiration légitime des salariés et des ouvriers modestes à améliorer leurs conditions de vie matérielles». «Il est urgent de remettre l’agenda économique et social en tête des priorités de l’action gouvernementale», écrivent dans une lettre (voir doccument ci-dessous) ces élus du collectif Gauche populaire, sous la houlette de Laurent Baumel, député-maire de Ballan-Miré (Indre-et-Loire), Philippe Doucet, député-maire d’Argenteuil (Val-d’Oise) et François Kalfon, conseiller régional d’Ile-de-France.

«Si nous souscrivons à l’objectif de redressement des comptes publics et de la compétitivité de nos entreprises poursuivi par le gouvernement, nous pensons qu’il faut l’accompagner de la mise en place de la grande réforme fiscale redistributive annoncée par François Hollande pendant sa campagne», expliquent les signataires. Il s’agit, selon eux, de «restituer du pouvoir d’achat aux millions de salariés qui subissent la stagnation salariale et la difficulté croissante à boucler les fins de mois, à mettre de l’essence dans le réservoir, à payer le loyer ou les études des enfants.»

Suite de l'article (Libération).

L’absurdité de ces élus socialiste n’est pas tant dans le souhait légitime que tous ceux qui ont un travail soient mieux rémunérés, mais dans une ignorance crasse du fonctionnement de l’économie. L’économie dans un monde ouvert à la concurrence ne se décrète pas politiquement.

Déjà au début de l'ère Mitterrand, l'illusion, qui consistait à relancer le pouvoir d'achat artificiellement en augmentant conséquemment le smic, incita un grand nombre de ces salariés à acheter les magnétoscopes japonais dernier cri.

Le gouvernement socialiste de l’époque contraint de bloquer artificiellement cet arrivage massif de magnétoscopes à Poitiers

D'une part, les retombées économiques furent désastreuses pour le budget de l'État auquel s'ajouta la nécessité presque immédiate de dévaluer une fois de plus le franc, ayant une conséquence directe d'augmenter le coût de nos importations pétrolières.

Aggravant conséquemment la courbe du chômage.

Oups...

Je te mets l'essentiel :

Dans un système où la CSG pèse deux fois plus lourd que l’impôt sur le revenu, il est temps, pour la rendre équitable, de la rendre progressive. Il s’agit de renouer avec l’esprit de l’engagement n°14 pris par François Hollande pendant sa campagne, qui stipulait que : « La contribution de chacun sera rendue plus équitable par une grande réforme permettant la fusion à terme de l’impôt sur le revenu et de la CSG dans le cadre d’un prélèvement simplifié sur le revenu ».

L’égalité devant l’impôt est une utopie.

On aborde comparativement l’impôt sur le capital qu’est la CSG et l’impôt sur les revenus que la moitié des Français ne paie déjà pas.

De quel genre d’égalité parlons-nous ?

Faut il comprendre que tous doivent participer à l'impôts sur les revenus?

L’absurdité de ces élus socialiste n’est pas tant dans le souhait légitime que tous ceux qui ont un travail soient mieux rémunérés, mais dans une ignorance crasse du fonctionnement de l’économie. L’économie dans un monde ouvert à la concurrence ne se décrète pas politiquement.

Déjà au début de l'ère Mitterrand, l'illusion, qui consistait à relancer le pouvoir d'achat artificiellement en augmentant conséquemment le smic, incita un grand nombre de ces salariés à acheter les magnétoscopes japonais dernier cri.

Le gouvernement socialiste de l’époque contraint de bloquer artificiellement cet arrivage massif de magnétoscopes à Poitiers

D'une part, les retombées économiques furent désastreuses pour le budget de l'État auquel s'ajouta la nécessité presque immédiate de dévaluer une fois de plus le franc, ayant une conséquence directe d'augmenter le coût de nos importations pétrolières.

Aggravant conséquemment la courbe du chômage.

Tout a fait et dans cet esprit il serait urgent de baisser le smic pour éviter que ces inconscients fassent sombrer notre pays !

L’égalité devant l’impôt est une utopie.

On aborde comparativement l’impôt sur le capital qu’est la CSG et l’impôt sur les revenus que la moitié des Français ne paie déjà pas.

De quel genre d’égalité parlons-nous ?

Faut il comprendre que tous doivent participer à l'impôts sur les revenus?

La CSG et la RDS sont payes par tous les français il me semble.

Alors ou se trouverait ces 50% qui échapperait 'a l’impôt sur le revenu ?

Avant de parler impôt, engageons de toute urgence des réformes de structure, ASSAINISSONS, SEPARONS-NOUS DE L'INUTILE

Mon analyse surla situation actuelle, la crise que nous vivons n'a rien à voir avec lecapitalisme ou la mondialisation, c'est l'accroissement exponentiel de ladette publique qui a tout paralysé et qui continue son massacre. Nous évoluonsdans deux cercles vicieux, tout d'abord les politiques visent leur réélectionet prennent des décisions en conséquence qui nous sont souvent néfastes par lasuite ou bien ne prennent pas de décision alors qu'il faudrait agir malgrél'impopularité de ces actions, nous constatons aujourd'hui une incapacité àengager des réformes de structure; d'autre part le travail dont nous pleuronsle manque est taxé à 100% de charges sociales ce qui l'a condamné à disparaîtrede chez nous, alors que si ces charges sociales avaient été prélevées sur uneTVA, nos entreprises n'auraient jamais disparu, ce serait le plein emploi, tousles salariés percevraient un salaire net de charges et les entreprises paieraitun seul salaire net par salarié au lieu d'en payer 2 aujourd'hui: net +charges. La consommation tournerait à plein, les gens seraient heureux dans ladignité et pourraient se prendre en charge eux-mêmes, nous pourrions financerla santé, la recherche,...Nous pouvons enclencher maintenant cette réforme, laTVA bien sûr devra rester au même taux mais il faudra donc en contrepartiefaire des économies en élaguant toutes les charges inutiles:

*=> supprimer l’ENA

*=>supprimer la réserve parlementaire 150 millions d’euros par an (90millions aux députés et 58 millions aux sénateurs)

*=> fusionner 90% des communes (Nous ne sommes plus au temps desdiligences)

*=> supprimer toutes les communautés de communes

*=> supprimer les cantons et les départements avec les ConseilsGénéraux(C'est commencé en Alsace)

*=> supprimer le Sénat et ses 1200 fonctionnaires dont le revenu netmoyen est de 2500€ net mensuel et qui ont chaque année une prime de chauffage(4300€ net chacun cette année)

*=> prélever un impôt sur le revenu à la source et supprimer toutes lesautres taxes, pour supprimer les trésoreries et les centres des impôts

*=> introduire à 80% la notion de bénévolat en politique

*=> faire disparaître le statut de fonctionnaire et mettre en place uncontrat de travail de cinq ans pour tout le monde, non renouvelable, au non del'égalité, étant donné le chômage 0, tout le monde pourra changer de travail oud'entreprise quand il le souhaitera du jour au lendemain, sans connaître lechômage

et bien d'autre ménage à faire pour mettre en place une nouvelle société outout le monde aura les mêmes règles du jeu et où tout le monde parlera le mêmelangage

La CSG et la RDS sont payes par tous les français il me semble.

Alors ou se trouverait ces 50% qui échapperait 'a l’impôt sur le revenu ?

Les unes sont dans la classe des taxes sociales ou plus communément appelés contribution social (CSG et CRDS etc....) et comme toutes les taxes elles sont pratiquement appliquées à tout le monde. L'autre étant un impôt il est obligatoire de faire sa déclaration pour que le fisc fasse le calcul de ce que l'on doit payer, mais tout le monde n' est pas imposable donc effectivement il y à des Français qui ne payent pas l'IR,

J'avais lu quelque part que seul 54, 7 % des Français sont imposables.

Merci.

bibifricotin,

L'impôt sur le revenu est un impôt que, vraisemblablement,vous ne payez pas pour l'ignorer à ce point.

Le Smic est-il une bonne chose ou pas ?

Oui, cela permet aux employés qui ont un emploi, d'avoir un revenu salarial minimum.

Non, car il favorise certaines activités non suffisamment rentables, soit à la clandestinité, soit à exclure pour toujours de l’emploi les plus faiblement qualifiés.

Non car l’écart entre les salaires des employés qualifiés et ceux qui ne le sont pas tend à se réduire.

La confirmation visible de ce que je décris, c'est de nous comparer avec l'Allemagne dans ce domaine-là où le salaire minimum n'existe pas.

Le taux de chômage des moins qualifiés et des plus jeunes y est moindre que chez nous. (même si la natalité ici peut l'expliquer aussi en parti)

Est-ce à dire que tout est idyllique chez nos amis d’Outre Rhin,certainement pas, mais si le SMIG est un garanti pour ceux qui ont un emploi,ne favorise pas nécessairement ceux qui en n’ont pas.

Je vous l'accorde, rien n'est jamais simple, nulle part.

Alors ou se trouverait ces 50% qui échapperait 'a l’impôt sur le revenu ?

Il y a bien 50% des français qui ne payent pas l’impôt sur le revenu.

Pour autant, il faut avoir conscience que ces 50% payent autant d’impôt que les autres 50%, et plus que les 1% les plus riches.

Ceci étant dû au fait, notamment, que la TVA représente la moitié des recettes fiscales (contre 15-20% pour l’impôt sur le revenu) et est un impôt dégressif : plus on est riche, moins on paye de TVA en proportion de son revenu.

@carniflex: Votre explication est confuse, j'ai l'impression que vous mélangez le relatif et l'absolu. Les riches paient moins d'impôts en relatif (à leurs revenus) ou en absolu?

Oups...

Je te mets l'essentiel :

Dans un système où la CSG pèse deux fois plus lourd que l’impôt sur le revenu, il est temps, pour la rendre équitable, de la rendre progressive.

Oui.

Il faut également réformer les taux de TVA de façon à ce qu’elle cesse d’être dégressive. Ceci, en supprimant la taxation des produits de première nécessité, tandis qu’un taux majoré frapperait les produits de luxe.

Il faut enfin supprimer tous les dispositifs qui permettent aux revenus du patrimoine et aux plus-values d’échapper au barême général de l’impôt sur le revenu, et augmenter la progressivité du barême.