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Objets d'art sacré et reliques de saints à vendre


January

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 084 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

A l'hôtel des ventes d'Alençon (Orne), les premiers visiteurs de l'exposition des reliques de saints destinées aux enchères qui ont lieu ce samedi n'étaient pas des acheteurs. Mais des policiers : "La PJ a saisi quatre lots de reliques, alors que la vente porte sur deux cents", indique maître Patrice Biget, 50 ans, commissaire-priseur. Spécialisé dans les objets d'art sacré du culte, il organise chaque année deux ventes du même type. Mais, cette fois, aux calices, ciboires, ostensoirs et chasubles s'ajoutent des centaines de reliques de saint : "Une quantité exceptionnelle : je n'en ai jamais eu autant", souligne maître Biget. Un reliquaire en argent contenant des fragments d'os des apôtres est estimé entre 800 et 1 000 euros. S'y ajoutent les reliques de saint François de Sales, saint François d'Assise ou sainte Thérèse.

Reste que ces reliques, même minuscules, constituent des restes humains. Le Code civil est formel : il interdit la vente d'éléments du corps humain. La loi sur la bioéthique a renforcé ces dispositions. De son côté, Mgr Jacques Habert, évêque de l'Orne, rappelle que le droit de l'Église prohibe également la commercialisation des restes humains. "Je désapprouve de telles ventes", déclare l'évêque à Ouest-France.

Il en faut plus pour déstabiliser maître Biget. "Chaque semaine, des ventes similaires ont lieu dans toute la France. Mais au lieu de parler de reliques, on évoque pudiquement des paperolles. Il s'agit de pièces de papier travaillées sur lesquelles ont été collées les reliques voici plusieurs siècles."

Catholique pratiquant, le commissaire-priseur d'Alençon préfère personnellement annoncer la vente de reliques : "Les acquéreurs seront à 80 % des religieux. Des communautés orthodoxes ou intégristes." En clair, les reliques ne sortiront pas de la grande famille chrétienne. D'autant que toutes ces reliques sont vendues avec leur certificat et le cachet de l'évêque de l'époque attestant leur authenticité...

Pourquoi les reliques ont-elles quitté les églises pour aboutir aujourd'hui dans un hôtel des ventes ? "Après le concile Vatican II, explique maître Biget, l'Église a voulu bannir tout ce qui pouvait ressembler plus ou moins à du néo-paganisme. Certains ecclésiastiques se sont peut-être montrés trop énergiques. Ces reliques ont été retrouvées dans des brocantes, des caves, des greniers où elles avaient été oubliées. Quand on oublie, on ne respecte plus."

http://www.lepoint.f...-1536480_23.php

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Membre, In girum imus nocte et consumimur igni , 52ans Posté(e)
PASDEPARANOIA Membre 27 326 messages
52ans‚ In girum imus nocte et consumimur igni ,
Posté(e)

800 € pour un bout de charogne deux fois millénaire, c'est chère payé.

Lees flics n'ont pas autre chose à foutre que de perdre leur temps avec ça ? Si des caves sont prêts à payer pour un nonosse, tant pis pour eux.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 084 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Incompréhensible que l'église laisse filer comme ça aux mains de n'importe qui des reliques de saints comme ceux cités et des apôtres ! Carrément !

Plus je vieillis, plus ça me fait bien rigoler la religion !

Quoiqu'il y a vraiment des moments, on se demande s'il faut rire ou pleurer..

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