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La timidité est-elle un vilain défaut ?


Jedino

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

Selon le dictionnaire:

narcissisme = admiration, amour exclusif de sa propre personne

timidité = manque d'audace dans l'action, manque d'aisance dans les rapports sociaux

Il y a la définition de l'amour dans le dico ; ce n'est pas pour autant qu'on apprend ce qu'est l'amour en la lisant...

Donc non, timide narcissique, ce n'est aucunement un pléonasme. Ce que tu décrit, c'est un narcissique qui adopte un comportement d'apparence timide pour se donner de l'importance. Ce n'est pas de la timidité, c'est du calcul. Un vrai timide ne calcule pas son comportement, il le subit.

mellow9wl.gif Ça me ferait mal de décrire ça. Si jamais mes propos l'ont laissé entendre, c'est purement fortuit.

Il n'y a pas d'un côté les gentils petits timides et de l'autre, les grands méchants narcissiques ; il y a plutôt des timides qui subissent et souffrent de leur narcissisme. Les narcissiques manipulateurs, c'est une autre histoire.

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Membre, 90°, 49ans Posté(e)
miq75 Membre 2 862 messages
49ans‚ 90°,
Posté(e)

Soit, alors tu ne parles pas des manipulateurs et on s'est mal compris. Mais j'ai l'impression selon tes propos que tu penses que tous les timides sont narcissiques, mais non, on peut être timide et se détester pour cela, et c'est exactement le contraire du narcissisme.

Il y a des timides pas du tout narcissiques, qui sont timides simplement par peur des autres, qui souffrent de leur timidité, et qui sont convaincus, trop souvent à juste titre, que personne ne les remarque. Alors montrer le coté narcissique des timides (tous ?) pour justifier que la timidité est un défaut, ça me dérange un poil.

Maintenant si par "défaut" tu n'entends pas quelque chose de péjoratif, pas un jugement basé sur l'aspect narcissique qui peut chez certains être un terreau à la timidité, alors on est bien d'accord, c'est de ta part la constatation d'une souffrance, pas un reproche. :friends:

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

Soit, alors tu ne parles pas des manipulateurs et on s'est mal compris. Mais j'ai l'impression selon tes propos que tu penses que tous les timides sont narcissiques, mais non, on peut être timide et se détester pour cela, et c'est exactement le contraire du narcissisme.

Il y a des timides pas du tout narcissiques, qui sont timides simplement par peur des autres, qui souffrent de leur timidité, et qui sont convaincus, trop souvent à juste titre, que personne ne les remarque. Alors montrer le coté narcissique des timides (tous ?) pour justifier que la timidité est un défaut, ça me dérange un poil.

Dans ce cas, on a des similarités avec les timides narcissiques au niveau du comportement. Au niveau personnalité, cependant, c'est tout autre chose. C'est pour ça que je ne qualifie pas ces personnes de timides ; donc effectivement, je considère que les timides sont forcément narcissiques, par définition - ma définition.

Mais bon, j'ai conscience que ce chipotage sur le vocabulaire n'engage que moi. C'est probablement à force d'être agacé que des gens se disent timides sous prétexte d'avoir rencontré quelques gênes que tout le monde connaît, alors qu'ils n'ont pas idée - et tant mieux pour eux - de ce que c'est que d'être emmuré dans son propre esprit.

Maintenant si par "défaut" tu n'entends pas quelque chose de péjoratif, pas un jugement basé sur l'aspect narcissique qui peut chez certains être un terreau à la timidité, alors on est bien d'accord, c'est de ta part la constatation d'une souffrance, pas un reproche. :friends:

On est bien d'accord.

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  • 2 ans après...
Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

(Citation tirée de ce topic.)

Ou alors tu as une mémoire que je ne peux qu'admirer, ou alors va falloir me dévoiler quelques uns de tes secrets.

Je me rappelais en avoir débattu quelque part, mais mon secret, c'est la fonction Chercher.

Il n'empêche que je ne vois pas le rapport entre la timidité qui est décrite comme handicapante et la timidité narcissique, d'autant plus que cela revient à surestimer les autres pour se dévaloriser soi-même.

C'est parce que tu n'as pas (re)lu ce lien que je donne dans ce post. Le timide narcissique, bien que je n'aime pas ce terme qui est à mon sens un pléonasme, ne surestime pas les autres, il surestime l'attention que les autres lui portent : il se croit jugé en permanence, c'est un peu une peur parano d'être mésestimé. Et comme il a terriblement besoin d'être aimé, il s'évite toute situation qui pourrait le faire mal voir.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 011 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

(Citation tirée de ce topic.)

Je me rappelais en avoir débattu quelque part, mais mon secret, c'est la fonction Chercher.

C'est parce que tu n'as pas (re)lu ce lien que je donne dans ce post. Le timide narcissique, bien que je n'aime pas ce terme qui est à mon sens un pléonasme, ne surestime pas les autres, il surestime l'attention que les autres lui portent : il se croit jugé en permanence, c'est un peu une peur parano d'être mésestimé. Et comme il a terriblement besoin d'être aimé, il s'évite toute situation qui pourrait le faire mal voir.

C'est parce que je n'ai relu que l'article que j'avais pu proposer, pas le sujet. Il fallait être précis, en bon scientifique que tu es, et me dire jusqu'où doit porter ma curiosité :p

Mais je tiens quand même à te signaler que c'est là une déformation du terme qu'est le narcissisme qui est, au sens classique du terme, un intérêt exclusif pour soi. Les autres ne font que graviter autour, sans vraiment être signifiants. Le cas que tu me donnes semble être, au contraire, l'exact inverse : c'est donner une trop grande place aux autres, ou plutôt à leurs jugements sur nous.

Je pense que nous sommes d'accord sur le fait de départ qui veut que les deux situations sont liées à la question de l'amour de soi, la confiance en soi. Bref, de sa propre représentation, représentation qui se fait non pas dans un système fermé mais, évidemment, dans une communauté humaine plus ou moins large. Et effectivement, je n'arrive aucunement à concevoir un timide narcissique. Si par narcissisme on entend un amour excessif de soi, le manque chez le timide est la situation inverse. Parler de ces deux mots en les joignant n'a donc aucun sens.

Si tu entends par narcissisme la définition plus déformée et actuelle qui veut que c'est une personne qui a de l'intérêt et du souci pour soi, cela peut s'imaginer, sans être à mes yeux pertinent.

Reste que pour être parfaitement d'accord, ou non, il faudrait qu'on théorise les causes du narcissisme et les causes de la timidité pour savoir s'il est possible, ou non, de les rapprocher. Il me semble toutefois important de noter que la timidité n'est pas le désamour de soi, ce que tu dis clairement toi-même, ce qui ne s'oppose donc pas au narcissique. Et donc, si je comprends bien ce que tu tentes de me dire, c'est que le timide peut avoir de l'estime pour soi, mais celle-ci est biaisée par les jugements qu'autrui peut avoir de lui. D'où le terme de "timide narcissique". Ca peut se défendre dans le sens récent du terme, mais ça ne me semble pas envisageable avec le sens réel du mot. Le simple fait de surestimer l'attention de l'autre tempère l'attention que tu peux te porter.

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

Mais je tiens quand même à te signaler que c'est là une déformation du terme qu'est le narcissisme qui est, au sens classique du terme, un intérêt exclusif pour soi. Les autres ne font que graviter autour, sans vraiment être signifiants. Le cas que tu me donnes semble être, au contraire, l'exact inverse : c'est donner une trop grande place aux autres, ou plutôt à leurs jugements sur nous.

Disons égocentrisme, si tu préfères, même si je ne vois pas bien en quoi nos définitions sont fondamentalement contradictoires, en cela que selon la mienne le narcissique ne s'intéresse pas tant aux autres pour ce qu'ils sont que pour l'image de lui-même qu'ils lui renvoient ; en portant de l'attention à autrui, il s'intéresse à lui-même.

Je pense que nous sommes d'accord sur le fait de départ qui veut que les deux situations sont liées à la question de l'amour de soi, la confiance en soi. Bref, de sa propre représentation, représentation qui se fait non pas dans un système fermé mais, évidemment, dans une communauté humaine plus ou moins large. Et effectivement, je n'arrive aucunement à concevoir un timide narcissique. Si par narcissisme on entend un amour excessif de soi, le manque chez le timide est la situation inverse. Parler de ces deux mots en les joignant n'a donc aucun sens.

Si tu entends par narcissisme la définition plus déformée et actuelle qui veut que c'est une personne qui a de l'intérêt et du souci pour soi, cela peut s'imaginer, sans être à mes yeux pertinent.

On ne s'entend probablement pas sur ce qu'est l'amour-propre. J'ai l'impression que tu y attaches la notion d'estime de soi, alors que je pense qu'un amour excessif de soi ne découle pas nécessairement en une estime excessive de soi : l'amour-propre exacerbé, c'est l'égocentrisme (tout ramener à soi), l'estime de soi exacerbée, c'est l'orgueil (croire qu'on est, fait, sait mieux que les autres).

Reste que pour être parfaitement d'accord, ou non, il faudrait qu'on théorise les causes du narcissisme et les causes de la timidité pour savoir s'il est possible, ou non, de les rapprocher. Il me semble toutefois important de noter que la timidité n'est pas le désamour de soi, ce que tu dis clairement toi-même, ce qui ne s'oppose donc pas au narcissique. Et donc, si je comprends bien ce que tu tentes de me dire, c'est que le timide peut avoir de l'estime pour soi, mais celle-ci est biaisée par les jugements qu'autrui peut avoir de lui. D'où le terme de "timide narcissique". Ca peut se défendre dans le sens récent du terme, mais ça ne me semble pas envisageable avec le sens réel du mot. Le simple fait de surestimer l'attention de l'autre tempère l'attention que tu peux te porter.

Ce que je veux dire, pour le formuler autrement, c'est que le timide s'aime tellement (ou se croit tellement important) qu'il se croit constamment jugé par tout le monde et que dans le même temps il est très peu enclin à se soumettre au jugement d'autrui parce qu'une opinion défavorable froisserait son ego.

Édition : Théoriser les causes du narcissisme et de la timidité, ce serait intéressant, effectivement, mais là on dépasse mes compétences sociopsychologiques.

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Invité ézîa
Invités, Posté(e)
Invité ézîa
Invité ézîa Invités 0 message
Posté(e)

Il est certain que la timidité est un défaut puisqu'en effet, au lieu de s'exprimer et de rechercher l'attention sur lui quand c'est nécessaire par exemple le timide préfère se faire discret car soit il ne sait pas comment s'exprimer et dans ce cas n'a pas assez confiance en lui pour improviser, soit il est complexé et sa honte concernant certains de ses défauts sacrifie son besoin de s'affirmer auprès des autres.

C'est loin d'être le pire des défauts, et même d'être vilain, mais ça peut quand même avoir de graves conséquences. Par exemple, un timide pourrait s'abstenir de prévenir les autres d'un danger, ne pas aider quelqu'un en difficulté, ou même ne pas se présenter à un rendez-vous très important pour lui par peur de déplaire ou parce qu'il ne s'aime pas assez pour oser s'impliquer.

A l'origine, il est sain de s'autocritiquer et de vouloir avoir un contrôle de sa propre image vis à vis des autres et de soi-même pour bien s'exprimer et plaire mais la timidité est une dérive de cela menant à ne plus assez s'exprimer, à se censurer à l'excès sans trouver une alternative nuancée permettant de s'affirmer quand même avec une certaine application.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 011 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Disons égocentrisme, si tu préfères, même si je ne vois pas bien en quoi nos définitions sont fondamentalement contradictoires, en cela que selon la mienne le narcissique ne s'intéresse pas tant aux autres pour ce qu'ils sont que pour l'image de lui-même qu'ils lui renvoient ; en portant de l'attention à autrui, il s'intéresse à lui-même.

Elles diffèrent par le fait que le narcissique se fiche pas mal de comment il est vu par les autres, dans la mesure où s'ils le voient mal, ils ont tort. Ce qui importe, c'est comment il se voit lui-même, sachant qu'il est le plus à même de se voir "justement".

On ne s'entend probablement pas sur ce qu'est l'amour-propre. J'ai l'impression que tu y attaches la notion d'estime de soi, alors que je pense qu'un amour excessif de soi ne découle pas nécessairement en une estime excessive de soi : l'amour-propre exacerbé, c'est l'égocentrisme (tout ramener à soi), l'estime de soi exacerbée, c'est l'orgueil (croire qu'on est, fait, sait mieux que les autres).

Je ne comprends pas, en effet, tes définitions. Parce que l'excès d'amour propre, j'en fais du narcissisme, c'est-à-dire le fait de se voir meilleur que les autres. Mais je le confonds peut-être, effectivement, avec l'égocentrisme, dans la mesure où je fais du narcissique quelqu'un qui pense à soi plutôt qu'aux autres.

Pour l'estime de soi et l'orgueil, pourquoi pas. Cela me semble cohérent, en tout cas.

Mais en fait, et comme tu le disais ailleurs, la personnalité n'est pas un trait, mais plusieurs. Autrement dit, tu trouves souvent un sympathique mélange de ces choses-là, ce qui exclut clairement les traits incompatibles comme la timidité ou le doute de soi.

Ce que je veux dire, pour le formuler autrement, c'est que le timide s'aime tellement (ou se croit tellement important) qu'il se croit constamment jugé par tout le monde et que dans le même temps il est très peu enclin à se soumettre au jugement d'autrui parce qu'une opinion défavorable froisserait son ego.

Édition : Théoriser les causes du narcissisme et de la timidité, ce serait intéressant, effectivement, mais là on dépasse mes compétences sociopsychologiques.

Là, on se distingue nettement : à mes yeux, le rôle de l'amour de soi n'a rien à voir avec le sentiment du timide. Je le formulerais plutôt ainsi : au lieu de confier l'amour de soi à lui-même, il le confie au jugement d'autrui, jugement qui est négatif, ou vu comme tel (question de représentation, souvent, mais rarement apparue "comme ça"). Autrement dit, il transfère à tort la compétence de pouvoir juger de sa valeur à d'autres, là où le narcissique décide lui-même. Le timide ne s'aime donc pas énormément au point de se penser jugé par tous (il n'est pas un paranoïaque), il accorde simplement plus de valeur qu'il n'en faudrait à ce que les autres peuvent penser de lui. Bref, il se représente faussement (même si ce n'est pas affaire de vérité véritablement) la représentation, existante ou non, des autres par rapport à lui-même. Ce n'est pas le fait d'un amour pour soi, mais d'un doute dans l'estime de soi, la confiance en soi jouant un rôle dans l'amour qu'on a pour soi.

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Membre+, I. C. Wiener, 33ans Posté(e)
konvicted Membre+ 26 925 messages
33ans‚ I. C. Wiener,
Posté(e)

Là, on se distingue nettement : à mes yeux, le rôle de l'amour de soi n'a rien à voir avec le sentiment du timide. Je le formulerais plutôt ainsi : au lieu de confier l'amour de soi à lui-même, il le confie au jugement d'autrui, jugement qui est négatif, ou vu comme tel (question de représentation, souvent, mais rarement apparue "comme ça"). Autrement dit, il transfère à tort la compétence de pouvoir juger de sa valeur à d'autres, là où le narcissique décide lui-même. Le timide ne s'aime donc pas énormément au point de se penser jugé par tous (il n'est pas un paranoïaque), il accorde simplement plus de valeur qu'il n'en faudrait à ce que les autres peuvent penser de lui. Bref, il se représente faussement (même si ce n'est pas affaire de vérité véritablement) la représentation, existante ou non, des autres par rapport à lui-même. Ce n'est pas le fait d'un amour pour soi, mais d'un doute dans l'estime de soi, la confiance en soi jouant un rôle dans l'amour qu'on a pour soi.

C'est là que nos opinions divergent vraiment, et divergent c'est énorme ; pour le reste, à la rigueur, on ne s'entend simplement pas sur le vocabulaire. Le timide ne s'inquiète pas simplement de ce que les autres pensent de lui après avoir fait ceci ou cela, il est constamment dans l'anticipation, dans l'angoisse, il ne prend pas le risque de faire quoi que ce soit qu'on pourrait mal juger (même si paradoxalement sa passivité en dit certainement plus long sur lui que ce qu'il pourrait dire ou faire) et alors même que les gens ne lui prêtent pas vraiment attention la plupart du temps.

Édition : Finalement, et pour en revenir à ce que je disais avec miq75, notre désaccord tient peut-être dans le fait qu'on ne parle même pas du même timide. Peut-être existe-t-elle une forme de timidité qui tient d'un manque de confiance en soi et une autre forme qui tient du narcissisme, ou du moins de l'égocentrisme. (J'insiste depuis le début sur cette dernière parce que mon égocentrisme m'est presque aussi évident que ma timidité.)

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Membre, Biscotte, 39ans Posté(e)
zera Membre 6 819 messages
39ans‚ Biscotte,
Posté(e)

La timidité est surtout très handicapante dans la vie de tous les jours. C'est un blocage.

L'image que je m'en fait est que le timide a un manque de confiance en lui face au regard des autres. Par exemple, il peut lire à haute voix un texte s'il est seul alors que devant une seule personne il se bloque.

Une personne ayant un manque de confiance en elle ne sera pas forcément timide, pas forcément bloquée face aux autres. Elle se dévalorise pour tout ce qu'elle entreprend et perd facilement ces moyens, fait tout de travers.

Je crois qu'à la base c'est bien un manque de confiance en soi qui évolue de façon différente chez les uns ou les autres.

Je comprends ce que veux dire konvicted quand il parle de timide narcissique ou égocentrique. Dans le sens où le timide a besoin du regard des autres pour se sentir quelqu'un de "bien" et qu'il n'assume pas le fait de se tromper par peur du jugement négatif de l'autre. La peur d'être étiqueté et d'être incompris.

Le besoin d'être reconnu par les encouragements, et être valoriser.

Le timide est souvent face à lui même, donc seul et peut se convaincre que ce qu'il est/fait est bien mais que les autres ne savent pas lui donner la reconnaissance qu'il mérite... donc n'assume pas ce qu'il est aux yeux des autres alors que lui même trouve ça très bien C'est certainement un manque de recul, un certain perfectionnisme.

Les critiques sont toujours bonnes à prendre wink1.gif

Je ne sais pas si je me suis faite bien comprendre.

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Membre, claniste, 107ans Posté(e)
cry baby Membre 44 061 messages
107ans‚ claniste,
Posté(e)

si tu as très bien résumé le fait d'etre timidethumbsup.gif

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Invité Tarid
Invités, Posté(e)
Invité Tarid
Invité Tarid Invités 0 message
Posté(e)

oui, sauf que ce défaut peut aussi devenir une force, car la popularité, le fait d'être dans un groupe peut nous amener à copier pour y rester.

et de ce fait, faire des choses "pas bien", que l'on pourrait regretter tout ca pour ne pas être exclu.

la timidité peut ainsi nous amener à observer plutôt que faire le mouton.

enfin, c'est mon avis.

laugh.gif

Le narcissisme à la racine de la timidité est un défaut donc la timidité est un défaut, métonymiquement parlant.

nan, l'ignorance

Il est certain que la timidité est un défaut puisqu'en effet, au lieu de s'exprimer et de rechercher l'attention sur lui quand c'est nécessaire par exemple le timide préfère se faire discret car soit il ne sait pas comment s'exprimer et dans ce cas n'a pas assez confiance en lui pour improviser, soit il est complexé et sa honte concernant certains de ses défauts sacrifie son besoin de s'affirmer auprès des autres.

C'est loin d'être le pire des défauts, et même d'être vilain, mais ça peut quand même avoir de graves conséquences. Par exemple, un timide pourrait s'abstenir de prévenir les autres d'un danger, ne pas aider quelqu'un en difficulté, ou même ne pas se présenter à un rendez-vous très important pour lui par peur de déplaire ou parce qu'il ne s'aime pas assez pour oser s'impliquer.

A l'origine, il est sain de s'autocritiquer et de vouloir avoir un contrôle de sa propre image vis à vis des autres et de soi-même pour bien s'exprimer et plaire mais la timidité est une dérive de cela menant à ne plus assez s'exprimer, à se censurer à l'excès sans trouver une alternative nuancée permettant de s'affirmer quand même avec une certaine application.

laugh.gif

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