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science et philosophie


tricephale

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Membre, 56ans Posté(e)
tricephale Membre 1 650 messages
Baby Forumeur‚ 56ans‚
Posté(e)

Bonjour,

les avancées de la science ont-elles mis à mal certaines philosophies ?

je prends quelques exemples :

les philosophes antiques voyaient par exemple le feu, la terre, l'air et l'eau comme les composants de base du monde, la physique moderne a bien renversé tout ça

les progrès de la psychologie et des neurosciences ont-ils déboulonner les théories de la connaissance de Hume ou Leibniz ou Descartes

les avancées en sociologie ou en histoire ont-elles chambouler les idées philosophiques de liberté ou de gouvernement?

pour ma part, je trouve que le domaine de la philosophie est de plus en plus " rongé " par les disciplines spécialisées en sciences humaines , physiques ou naturelles

quelles est votre avis ?

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Membre, 38ans Posté(e)
lonkori Membre 1 419 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

Je présume que les avancées de la science posent de nouvelles questions, tel que celle en rapport avec l'éthique.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Bonjour,

les avancées de la science ont-elles mis à mal certaines philosophies ?

je prends quelques exemples :

les philosophes antiques voyaient par exemple le feu, la terre, l'air et l'eau comme les composants de base du monde, la physique moderne a bien renversé tout ça

les progrès de la psychologie et des neurosciences ont-ils déboulonner les théories de la connaissance de Hume ou Leibniz ou Descartes

les avancées en sociologie ou en histoire ont-elles chambouler les idées philosophiques de liberté ou de gouvernement?

pour ma part, je trouve que le domaine de la philosophie est de plus en plus " rongé " par les disciplines spécialisées en sciences humaines , physiques ou naturelles

quelles est votre avis ?

bonjour

je pense qu'il y à plusieurs strates de philosophie liées à l'époque ou elles ont étée formulée .

dans les siècles passés , elles restaient valables vu le niveau des techniques et du système de raisonnement à l'usage à leurs époques .

je ne pense pas que la philosophie des penseurs passés soit remise en question dans 1000 ans par exemple et , à cause de l'évolution des disciplines et sciences humaine .

disont plutot que çe sera une nouvelle philosophie .

les lois de newton sont toujours valable mais limitée .einstein à découvert la relativité qui est une autre réalité de la physique .

la physique quantique ne remet pas en cause la relativité , car elle traite autre chose

donc , la philosophie serait un escalier dont les dernières marches serait adaptable à l'évolution de la science et des nouvelles découvertes de son époque .

ceçi n'est qu'une hypothèse .

bonne soirée

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

tout à fait puisque on se dirige droit vers un scientisme , alors la philosophie s'efface devant son maître supérieur .

on ne gourverne plus selon un modéle philosophique mais selon un modéle scientifique qui pose sa théorie.....c'est une scientocratie .

C'est la science qui gouverne, le fait politique est devenu une question scientifique, remettant en cause une forme traditionnelle de gouvernement qui procédait de décisions en relative méconnaissance de cause mais faisant collectivement sens, dans le cadre d'une vision en termes d'intérêt général. Désormais, c'est la preuve scientifique qui fait fonction de mode de légitimation. On mesure bien comment une telle dérive scientiste à l'oeuvre relève de la prétention à un savoir absolu et totalisant. La connaissance et la vérité ne seraient accessibles que par la méthode expérimentale associée à une validation statistique. La "preuve" scientifique numérique devient en effet une véritable obsession, au point qu'elle s'érige en dogme dictant des mesures "politiques" ainsi présentées comme indiscutables, incontestables. La conviction que la science va de pair avec la démocratie favorise l'aveuglement quant au mouvement actuel, où les experts en viennent à prescrire des pratiques au nom de la science, hors de toute mise en question. Levy-Leblond repère en ces termes l'émancipation de la science de son essence démocratique : "Au moment même où l'activité scientifique se révèle commune, marquée comme toutes les autres activités sociales par la primauté de l'économique, s'en maintient - combien de temps encore - une représentation fantasmatique, comme d'un monde à part, enclave - au moins quant à ses principes - de justice et de vérité. Le comble du paradoxe est atteint dès lors que cette prétendue essence démocratique de la science la protège contre la soumission aux règles démocratiques générales (1)".La dérive scientiste procède d'une prétention à identifier une causalité ultime, une équation du tout. La totalité, réduite à un principe, serait redevenue, comme au temps de l'idéal positiviste, l'objet du savoir scientifique. La science telle qu'elle se déploie actuellement, en plaçant la méthode expérimentale comme modèle absolu, est bien le vecteur de la suprématie d'une causalité formelle conduisant à l'éviction de la dimension du sens. Cette nouvelle forme de causalisme à l'oeuvre se nourrit bien souvent d'une confusion entre cause et corrélation issue de cette obsession de la validation chiffrée : quiconque aura étudié les bases de la statistique sait pourtant que l'identification d'une corrélation - aussi significative soit-elle - entre deux items, deux événements, deux caractères, n'est nullement prédictive de l'existence d'un lien de causalité, et encore moins du sens de cette éventuelle causalité.

Si la science a constitué un formidable vecteur de progrès, ériger celle-ci en position de toute puissance, en valeur ultime, au point parfois de l'instrumentaliser au profit d'une normalisation des comportements et de la promotion d'un certain type d'ordre social, relève d'un aveuglement certain. La dérive scientiste s'alimente d'un fantasme de maîtrise - où l'on confond d'ailleurs maîtrise, toute-puissance et liberté. Rien ne doit échapper. Dans cette perspective, la dimension symbolique est violemment rejetée, perçue comme une menace contre laquelle on s'acharne à élaborer des preuves. Or, interroger la dimension symbolique dans la compréhension du monde n'est pas une démarche opposée à la science. Cela revient seulement à contester à cette dernière le monopole du savoir et l'exclusivité de l'accès à la connaissance. Il s'agit alors de combiner les apports de la science avec d'autres modes d'intelligibilité, d'associer, dans une tentative nécessairement déséquilibrée, causalité et sens.

et la philo dans tout cela ? bah c'est un amuse geulle...un jeux d'enfant..une cacahuet pour le cogito .

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Membre, homme libre, 40ans Posté(e)
S-Nova Membre 1 760 messages
40ans‚ homme libre,
Posté(e)

Je ne pense pas que la sciences fait du mal à la philosophie, puisqu'elle même change constamment.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

"Un peu de science éloigne de la religion, mais beaucoup de science y ramène", disait Pasteur. Cette mise en garde vient rappeler que s'il s'agit de lutter contre une aliénation, ce n'est pas en en prenant le contre-pied qu'on s'en trouve libéré. La référence à la Raison, au fondement pourtant du projet moderne des Lumières, semble s'être radicalisée dans un mouvement où une pensée procédurale associée à un impératif de rationalité tend à évacuer toute dimension de signification, promouvant alors l'illusion d'une possible mathématique du social.

http://www.freud-lacan.com/articles/article.php?url_article=ifrance180407

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 039 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

tout à fait puisque on se dirige droit vers un scientisme , alors la philosophie s'efface devant son maître supérieur .

on ne gourverne plus selon un modéle philosophique mais selon un modéle scientifique qui pose sa théorie.....c'est une scientocratie .

C'est la science qui gouverne, le fait politique est devenu une question scientifique, remettant en cause une forme traditionnelle de gouvernement qui procédait de décisions en relative méconnaissance de cause mais faisant collectivement sens, dans le cadre d'une vision en termes d'intérêt général. Désormais, c'est la preuve scientifique qui fait fonction de mode de légitimation. On mesure bien comment une telle dérive scientiste à l'oeuvre relève de la prétention à un savoir absolu et totalisant. La connaissance et la vérité ne seraient accessibles que par la méthode expérimentale associée à une validation statistique. La "preuve" scientifique numérique devient en effet une véritable obsession, au point qu'elle s'érige en dogme dictant des mesures "politiques" ainsi présentées comme indiscutables, incontestables. La conviction que la science va de pair avec la démocratie favorise l'aveuglement quant au mouvement actuel, où les experts en viennent à prescrire des pratiques au nom de la science, hors de toute mise en question. Levy-Leblond repère en ces termes l'émancipation de la science de son essence démocratique : "Au moment même où l'activité scientifique se révèle commune, marquée comme toutes les autres activités sociales par la primauté de l'économique, s'en maintient - combien de temps encore - une représentation fantasmatique, comme d'un monde à part, enclave - au moins quant à ses principes - de justice et de vérité. Le comble du paradoxe est atteint dès lors que cette prétendue essence démocratique de la science la protège contre la soumission aux règles démocratiques générales (1)".La dérive scientiste procède d'une prétention à identifier une causalité ultime, une équation du tout. La totalité, réduite à un principe, serait redevenue, comme au temps de l'idéal positiviste, l'objet du savoir scientifique. La science telle qu'elle se déploie actuellement, en plaçant la méthode expérimentale comme modèle absolu, est bien le vecteur de la suprématie d'une causalité formelle conduisant à l'éviction de la dimension du sens. Cette nouvelle forme de causalisme à l'oeuvre se nourrit bien souvent d'une confusion entre cause et corrélation issue de cette obsession de la validation chiffrée : quiconque aura étudié les bases de la statistique sait pourtant que l'identification d'une corrélation - aussi significative soit-elle - entre deux items, deux événements, deux caractères, n'est nullement prédictive de l'existence d'un lien de causalité, et encore moins du sens de cette éventuelle causalité.

Si la science a constitué un formidable vecteur de progrès, ériger celle-ci en position de toute puissance, en valeur ultime, au point parfois de l'instrumentaliser au profit d'une normalisation des comportements et de la promotion d'un certain type d'ordre social, relève d'un aveuglement certain. La dérive scientiste s'alimente d'un fantasme de maîtrise - où l'on confond d'ailleurs maîtrise, toute-puissance et liberté. Rien ne doit échapper. Dans cette perspective, la dimension symbolique est violemment rejetée, perçue comme une menace contre laquelle on s'acharne à élaborer des preuves. Or, interroger la dimension symbolique dans la compréhension du monde n'est pas une démarche opposée à la science. Cela revient seulement à contester à cette dernière le monopole du savoir et l'exclusivité de l'accès à la connaissance. Il s'agit alors de combiner les apports de la science avec d'autres modes d'intelligibilité, d'associer, dans une tentative nécessairement déséquilibrée, causalité et sens.

et la philo dans tout cela ? bah c'est un amuse geulle...un jeux d'enfant..une cacahuet pour le cogito .

Je ne crois pas vraiment que les décisions prises au plus haut niveau de nos sociétés reposent sur des conceptions scientifiques (malheureusement ), cela ne veut pas pour autant dire que des gens de science n'interviennent pas dans certains cas, comme la justice où justement les "experts" en science cognitive ont pris une importance avant même la maturation complète de cette discipline. Corrélativement l'écologie n'a pas l'impact qu'elle devrait avoir sur les politiques.

Sans vouloir être désobligeant, il me semble que la question était plutôt de connaitre la place de la philosophie à l'heure des derniers développements scientifiques.

La science n'étant toujours que temporaire et plus descriptive que explicative, les questions les plus fondamentales de la philosophie restent d'actualité, bien au contraire le recul de l'ignorance nous presse davantage à répondre à de nouvelles questions en plus des anciennes ( les philosophes antiques avaient justement une vision plus limitée, en terme de quantité et non de qualité, ce qui les conduisaient à se poser moins de questions en rapport avec leurs connaissances ).

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