Compétitivité : ce que le gouvernement va retenir du rapport Gallois

Compétitivité : ce que le gouvernement va retenir du rapport Gallois.

"Le Point" dévoile le dispositif-surprise qui va faire économiser 20 milliards aux entreprises.

Jean-Marc Ayrault va annoncer ses propres mesures, mardi, après la remise du rapport Gallois. © Montage Le Point.fr

Le gouvernement n'a pas attendu la remise du rapport Gallois, ce lundi matin, pour préparer son propre plan de relance de la compétitivité. Depuis une semaine, l'Élysée et Matignon épluchaient dans le plus grand secret les propositions de l'ancien patron d'EADS. Ils n'ont finalement pas retenu la baisse de charges de 30 milliards d'euros recommandée par Gallois. D'après les dernières informations du Point, c'est un autre dispositif qui devrait être annoncé mardi par Jean-Marc Ayrault. La solution privilégiée : un crédit d'impôt pour les entreprises, indexé sur la masse salariale qu'elles déclarent en France.

Crédit d'impôt de 20 milliards d'euros

Concrètement, le gouvernement devrait réduire d'environ 6 % les cotisations sociales sur les salaires compris entre 1 et 2,5 fois le smic. Une vraie fausse baisse des charges, puisque le coup de pouce ne prendra pas la forme d'une réduction immédiate des cotisations sociales, mais celle d'un crédit d'impôt octroyé aux entreprises. Lancé en 2013, le dispositif montera ensuite en régime pour atteindre 20 milliards d'euros.

Dans le plan actuellement étudié par le gouvernement, l'aide de l'État est conditionnée à la préservation de l'emploi. Arnaud Montebourg aurait donc réussi à imposer son idée d'un donnant-donnant. Dans son mémorandum sur la compétitivité remis à Matignon, le ministre du Redressement productif avait suggéré d'accorder aux entreprises des baisses de charges en fonction de leur effort d'investissement.

Hausse de la TVA de 0,4 point

Pour financer son crédit d'impôt "anti-délocalisation" dans un cadre budgétaire contraint, le gouvernement devrait opter pour deux solutions inattendues. Dix milliards d'euros seraient récupérés grâce à de nouvelles économies dans le budget de l'État, mais aussi des collectivités locales. De nouvelles coupes qui interviendraient en 2014.

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Le rapport Gallois, qui cherche à relancer la compétitivité française et à dégager de nouvelles ressources, a été rendu public lundi en fin de journée. Il comprend 22 propositions qui visent à "arrêter le décrochage de l'industrie française" qui s'est aggravé "depuis une dizaine d'années", estime l'auteur du rapport, Louis Gallois, l'ancien PDG d'EADS.

>>> Pour consulter l’intégralité du rapport Gallois

Pour ceux qui s'interressent à l'économie, rien de nouveau. Le diagnostique et les remèdes sont dans ce rapport. Mais avoir taxé à max les entreprises cloue le gouvernement dans ses actions. En effet seul la TVA ou la CSG sont "touchables". Comble pour une gauche qui ne veut pas toucher au pouvoir d'achat des plus démunis.

Et d'autre part, quide de l'indépendance énergétique de la France pour des raisons dogmatiques...

Et d'autre part, quide de l'indépendance énergétique de la France pour des raisons dogmatiques...

Quid de la protection de l'environnement pour un gâchi énergétique inutile et coûteux...

Pour le reste :

EN DIRECT. Compétitivité - Ayrault : le plan que "la droite n'a jamais eu le courage de faire"

Le séminaire gouvernemental sur la compétitivité a commencé mardi à 9 heures, avant que Jean-Marc Ayrault ne dévoile dans la foulée les mesures du gouvernement, dont certaines touchent directement le coût du travail et se traduiront par 20 milliards d'euros pour les entreprises.

D’après Pecresse , l'UMP avait un meilleur plan encore, mais ils n'ont pas eu le temps de l'appliquer

Il leur fallait 5ans de plus.

Incorrigible les gouvernements font tout à crédit

Même la compétitivité est à crédit!

Les entreprises devront intégrer ces réductions à leur coût de revient par anticipation en attendant la réduction d'impôt

Ca va pas beaucoup aider les entreprises en difficultés

Pour ceux qui s'interressent à l'économie, rien de nouveau. Le diagnostique et les remèdes sont dans ce rapport. Mais avoir taxé à max les entreprises cloue le gouvernement dans ses actions. En effet seul la TVA ou la CSG sont "touchables". Comble pour une gauche qui ne veut pas toucher au pouvoir d'achat des plus démunis.

Et d'autre part, quide de l'indépendance énergétique de la France pour des raisons dogmatiques...

Il a seulement oublié le plus important : la monnaie

Bref, on a la recette italienne et espagnole et grecque , et c'est parti pour le show

Entendu au JT : si Hollande n'avait pas pris ces mesures , Bruxelles les aurait imposées

C'est charmant , ça vaut vraiment le coup de voter dans ces conditions

Plomber la conso (moteur de notre croissance) aprés les exportations, moi je dis que les gus de Bruxelles foutent la pression à Flamby pour le même résultat que nos voisins

Va falloir combien de pays plombés pour qu'on sorte de cette connerie d'euro et d'UE ?

Finlande/ Estonie/ Suéde ont des liens hyper forts , ils ont fait dans leur coin leur petite CEE avec 3 économies à peu prés du même bon niveau , c'est chasse gardée niveau commerce

Nous on avait fait pareil mais comme ça marchait on a préféré tout détruire !

La Finlande et l'Estonie depuis 2011 s'en laissent pas compter par Bruxelles , la Finlande a clairement dit NON pour continuer de banquer pour des pays en faillite

La Finlande ne veut pas rester dans l'euro à n'importe quel prix et s'oppose fermement aux décisions prises à Bruxelles les 28 et 29 juin derniers pour soutenir les pays en difficulté. Le souvenir de la crise des années 1990 dirige encore la politique économique d'Helsinki. Un nouveau casse tête pour l'Europe.

http://www.latribune...la-zone-euro.ht

Les Finlandais ont de la chance quelque part , ils sont plus en phase avec la réalité