Salles de shoot: Touraine veut des expérimentations avant fin 2012

Salles de shoot: Touraine veut des expérimentations avant fin 2012

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, envisage de lancer l'expérimentation des salles de consommation de drogue d'ici la fin de l'année.

DROGUE - Médecins du Monde et l'association Gaïa-Paris ont présent un projet de salle de consommation de drogue à Paris et indiqué espérer un feu vert rapide du gouvernement.

Les salles de shoot testées avant la fin 2012? La ministre de la Santé, Marisol Touraine a indiqué dimanche qu'elle "espérait" lancer en France l'expérimentation des salles de consommation de drogue d'ici la fin de l'année.

"J'espère que des expérimentations pourront être annoncées avant la fin de l'année" a déclaré la ministre sur BFM TV, précisant que plusieurs municipalités "de droite comme de gauche" sont déjà "prêtes à s'engager" pour accueillir ce type de salles.

Médecins du Monde (MDM) et l'association Gaïa-Paris ont présenté la semaine passée un projet de salle de consommation de drogue à Paris et indiqué espérer un feu vert rapide du gouvernement.

Ces salles permettent aux toxicomanes de consommer leurs propres produits dans de bonnes conditions d'hygiène et sous supervision de personnels de santé. Elles sont actuellement illégales en France mais existent dans près d'une dizaine de pays, dont la Suisse et l'Allemagne. "Je suis en train de regarder les conditions dans lesquelles cela peut se faire" a encore commenté la ministre soulignant que ce sujet ne devait pas être "partisan".

Lire la suite (l'Express).

Oubliés Des salles aussi de baises et d'ivresses hein!j'oubliais des salles aussi de pornographies?c'est ça! la gauche ....

Je trouve ça quand même un peu osé peu de temps après la proposition de dépénalisation du cannabis... Finalement aurions-nous la possibilité aussi de fumer nos pétards dans ces salles ?

Précisons que seules les personnes étant addict auront accès à ces salles, à l'instar de ce qui se fait en Allemagne. (afin d'éviter que des personnes "viennent voir pour essayer").

Ajoutons plusieurs choses que j'ai pu glaner ça et là sur le sujet.

Premièrement, ces salles sont dans la lignée de la légalisation de la vente de seringue, puis de substituts, lesquels avaient également eu pour retour "ça va encourager", et ont, finalement, fait leurs preuves en matière de santé publique.

Deuxièmement, ces salles sont faites (même si les autres sont acceptées) pour les premiers consommateurs de drogues, à savoir, les SDF (contrairement à ce que l'on croit, les SDF, au sens large, marginaux y compris, sont les premiers consommateurs de drogue, bien devant les lycéens)

Troisièmement, l'encadrement médical permet également un accompagnement social, généralement très utile.

La plus ancienne salle de Shoot dont j'ai entendu parler se trouve à Bilbao. Suite à l'explosion de la consommation de cocaïne & d'héroïne, dans les années 80, Bilbao s'est retrouvé dans une situation catastrophique, avec un quartier entier devenu une sorte d'épave à drogue. La création de la salle de Shoot remonte à 2003. Si, dans un premier temps, elle a reçu un accueil négatif de la population, on notera que rapidement, le tout s'est dissipée. La salle remplit son office, et a assaini très largement la ville. (On applaudira le courage des autorités Basques qui ont proposé ce projet, porté par médecin du monde par la suite, car il fallait oser)

Pragmatique, Médecin du monde met en avant qu'environ 20 OD (overdose) par an ont eu lieu dans la salle de shoot de la rue San Francisco, à Bilbao, depuis sa création, mais qu'aucune n'a été fatale grâce à l'intervention du personnel médical.

La salle de shoot répond donc à une volonté pragmatique de protéger les individus, sans remettre en question le combat contre la drogue en elle-même. Je ferai bien une ouverture sur d'autres sujets, mais cela risquerait de dégénérer, alors je m'arrêterai là. J'étais plutôt dubitatif avant de faire mes recherches, mais je trouve l'idée intéressante après coup.

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La drogue est un fléau qu'il faut combattre. Mais il faut aussi penser à la santé publique : seringue usagée, overdose, etc...

Je ne sais pas si une salle médicalisée où des toxicos, qui de toute façon se piqueront, se droguent te donne soudainement envie de succomber à l'addiction, mais moi non

*** Offre spéciale papy75 ***

Merci de respecter le thème du sujet (il existe en existe d'autres pour parler du gouvernement actuel, de la place des femmes dans la société ou de la vie sexuelle des crevettes du Kamtchatka).

Merci d'éviter les discussions personnelles sur vos qualités respectives.

Merci d'utiliser les MP pour nous faire part de vos désaccords avec la modération.

Alors moi je pense que l'idée n'est pas si mauvaise finalement.

A condition bien entendu qu'un travail .... fait par des spécialistes ..... soit réalisé afin que ces drogués arrivent à s'en sortir.

Par contre , ce qui serait bien c'est qu'on nous montre les résultats positifs à la fin d'une année..... car employer encore des gens à glander moyennant un salaire , des gens qui ne servent à rien .... eh bien ça suffit ...

je trouve que l'on touche la lie d'une société de drogués quand on en arrive a cela !

Et ça va coûter combien ça encore ? Qui va payer ?

Payer pour des camés, non merci... Ils n'ont qu'à se camer chez eux.

Ca va couter un maximum à ceux qui ne demandent rien à personne ...ceux qui ne se droguent pas .... tout comme on paye pour ceux qui font des gosses à la pelle , pour ceci ou pour cela ....

rien rien .

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Des maisons closes gratuites ? Et pourquoi pas !

Trsè bien comme ça les dealers seront ou trouver leurs clients...

Nous avons aussi ce débat, i-e que le gouvernement veut ouvrir des piqueries supervisées à Québec tel qu'il en existe à Vancouver, et je suis tout à fait pour. Premièrement, question sécurité je préfère que les consommateurs se piquent dans des endroits sécuritaires et supervisés, justement, que dans les ruelles ou les cours d'école. Je connais un papa dont le fils fréquente une école d'un quartier populaire, dans la basse ville de Québec et tous les matins avant l'école, les parents doivent faire le tour de la cour d'école afin de ramasser les seringues avant le début des classes. Ensuite, pour le bien-être des consommateurs eux-mêmes, car ce sont des personnes hein, pas des chiens. Donc, je préfère savoir qu'ils peuvent avoir un endroit où ils trouveront des seringues propres, et, en cas de besoin, un personnel qualifié. Il faut savoir dans quelles conditions ces personnes consomment sans cela et aussi, le risque pour la santé public, comme par exemple le taux de nouvelles infections au VIH. À VAncouver, il semble que les piqueries ont amenées plus de positif que de négatif;

« Ce que les gens font dans les ruelles quand ils ont une seringue mais qu'ils n'ont pas d'eau : ils prennent leur eau dans une flaque d'eau à terre. S'ils n'ont pas de seringues, ils en prennent une à terre sans savoir si elle est infectée. Ils s'en foutent. J'ai vu des gens le faire. J'ai même vu du monde prendre de l'eau des toilettes. »

En 1997, le taux de nouvelles infections au VIH a dépassé celui de toutes les autres villes du monde occidental. Puis, l'année suivante, près de 200 toxicomanes sont morts de surdoses à Vancouver. Une hécatombe.

http://www.radio-can...04/piquerie.asp

Centre d'injection supervisé: une étude fait état de résultats spectaculaires à Vancouver

Québec) Alors que le débat sur l'arrivée éventuelle d'un centre d'injection supervisé dans le centre-ville de Québec défraie de plus en plus les manchettes, une étude réalisée sur la piquerie supervisée de Vancouver démontre une chute de 35 % du nombre de surdoses mortelles survenues dans les environs de cet établissement.

L'étude réalisée notamment par le Centre d'excellence pour le VIH-sida de la Colombie-Britannique s'est penchée sur les deux années précédant l'ouverture du centre d'injection supervisé Insite de Vancouver, dans le quartier Downtown Eastside, et les deux années suivant l'arrivée de ce service aux toxicomanes. Insite a ouvert ses portes en 2003, afin d'offrir à cette clientèle un lieu sécuritaire pour s'injecter leur drogue. Le quartier Downtown Eastside est reconnu à la grandeur du Canada pour son nombre élevé de consommateurs de drogue par injection.

L'étude tend à démontrer que le nombre de surdoses mortelles a diminué de 35 % entre les deux années de référence avant l'ouverture d'Insite et les deux années suivantes. L'étude se penchait spécifiquement sur les surdoses survenues aux alentours de l'établissement. Pendant la même période, à la grandeur de la ville de Vancouver, les surdoses mortelles ont diminué de 9 %.

http://www.lapresse....a-vancouver.php

Le problème que nous avons ici, est l'éternel "pas dans ma cour", à peu près tout l'monde convient de la pertinence de tels centres, mais plusieurs ne les veulent pas dans leur quartiers.

Je suis partagée. Me dire que les camés pourront bénéficier de seringues propres, d'un encadrement etc..., c'est peut être pas mal.

Par contre quelle famille a envie d'avoir un centre pour toxico sous ses fenêtres ou à proximité de chez soi ?

Ils devraient appeler ces salles de shoot : salles de capitulation face à la drogue!!!

Personne bien sur, mais les centres, tel que celui de Vancouver par exemple, sont implantés dans des quartiers "chauds" où il y a déjà une concentration de consommateurs et non dans des banlieues, par exemple. Donc, tu te retrouves avec un problème encore pire, i-e des seringues qui pourraient être infectées jonchant les trottoirs comme tu peux voir sur cette vidéo tournée à Montréal;

Et pis tu sais, l'histoire du papa devant ramasser les seringues dans la cour d'école avant le début des classes, elle est véridique.

Contre, ça n'aide en rien contre le vrai fleau de notre société, l'alcool.

Titenath, tu peux être rassurée, la salle de Bilbao est tellement discrète que la majorité des passants passent à côté sans la voir. Oh, oui, clairement, la discrétion est nécessaire parce que sinon, personne ne souhaite ce genre de salle, mais en règle général, ces salles sont situées dans des quartiers chauds, et les habitants apprennent rapidement à apprécier le fait de ne pas retrouver les seringues dans la rue.

Contre, ça n'aide en rien contre le vrai fleau de notre société, l'alcool.

Vite !.......,à quand la suppression des bars ??

et lorsqu'il y aura overdose qui prendra le défunt en charge?

Ces centres de shoot ouvrent alors que la consommation d'héroïne est en baisse depuis une quinzaine d'années.

Le nombre de morts a été divisé par 5 grâce à la politique de réduction des risques et d'accompagnement des toxicomanes (350 millions d'euros investis en 2011) -

Ces salles ne sont rien d'autre qu'un signe d'encouragement à la déresponsabilisation.

Cela implique déjà que l'overdose en question sera mortelle, comme je l'ai indiqué page 1, sur les 20 OD qui ont lieu chaque année dans la salle de Shoot de Bilbao (depuis 2003 donc), aucune n'a été mortelle, grâce, justement, à l'intervention.

Parallèlement, il n'y aura pas de différence dans la prise en charge du défunt, le lieu de mort ne modifie rien à celle-ci.