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Papy75,

Mais là, il n'est pas question de généraliser, d'autant plus qu'il me semble qu'on parle plus de la police française de cette époque. Bella aurait écrit tous les français, j'aurais compris mais ce n'est pas le cas. Et il ne faut pas prendre cela comme un article concernant les français mais contre le massacre commis par certains de ces policiers. Ce n'est pas la France qui est accusé de ces meurtres mais la police française de l'époque qui as commis ces meurtres et ce n'est pas non plus le plus important, on n'est pas là pour accuser la France mais juste qu'il y ait une reconnaissance de ces massacres.

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Membre, 84ans Posté(e)
papy75 Membre 6 062 messages
Baby Forumeur‚ 84ans‚
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gentille d'aller au secours de bella,mais elle dit bien je cite <C'est dure d'admettre que les français ont commis des atrocités, n'est ce pas ? > elle aurait du mettre que des francais ont etc..

Modifié par papy75
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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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Octobre 1961: le témoignage d'un policier.

Gardien de la paix débutant, Raoul Letard a participé, sous les ordres de Maurice Papon, à la traque des Algériens.

Dans ce témoignage, encore inédit, il raconte la tragique nuit de haine du 17 octobre 1961.

"Nous, on faisait la guerre et on avait un adversaire bien désigné: c'étaient les Algériens." En 1961, Raoul Letard, alors tout jeune policier, est en poste dans une brigade d'intervention de la préfecture de police de Paris, dirigée par Maurice Papon. Il participe à la tragique nuit du 17 octobre, au cours de laquelle 200 Algériens au moins sont tombés sous les matraques ou les balles des policiers chargés de mater la manifestation organisée par le FLN. Ce témoignage - encore inédit - a été recueilli dans le cadre d'une enquête de l'Ihesi (Institut des hautes études de la sécurité intérieure). Il sera publié, avec de nombreux autres, dans un essai de l'historien Jean-Marc Berlière intitulé La Cour du 19 août.

A partir de maintenant, nous ne rendrons plus coup pour coup; pour un mort, nous ferons dix morts

On se disait: "Un jour, un jour quand même ils vont bien faire la connerie de sortir tous ensemble." Et ça, c'était une sorte de rêve... D'avoir un jour un paquet de mecs face à nous, là, et de pouvoir régler les comptes parce qu'on avait accumulé des morts et des morts, et, bien sûr, de la haine. Et puis un jour, à l'occasion d'obsèques, le préfet de police Papon fait un discours dans la cour de la Cité: "A partir de maintenant, nous ne rendrons plus coup pour coup; pour un mort, nous ferons dix morts." [En réalité, Maurice Papon déclara: "Pour un coup porté, nous en porterons dix."] Ce discours a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. (...) Il a remis une pression formidable parce qu'on savait que Papon protégeait toutes les exactions de la police.

(...) Et puis on apprend la veille ou l'avant-veille du 17 octobre 1961 qu'il y aura une manifestation des Algériens dans Paris. Le lendemain, on a la confirmation. Un collègue qui était de radio vient nous dire: "Les gars, ça y est, les... ratons - on disait les ratons - se réunissent sur les Champs-Elysées... Il paraît qu'ils veulent aller agresser le commissariat du VIIIe arrondissement." Et après: "Des collègues sont encerclés par des ratons." Alors, là, même les joueurs de tarot ont laissé tomber leurs cartes... C'était la mort qui commençait à rôder... On a donc commencé à aller se servir dans le "sac à bidules"... Chacun se cherchait le plus beau casse-tête...

Ce mort-là a été l'un des deux "morts officiels" recensés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961... On était devenus incontrôlables

Puis on est partis en direction de l'Etoile. On a pris l'avenue Victor-Hugo, où on a fait une première descente sur une dizaine de mecs, des Algériens qui ont, bien sûr, été matraqués et qu'on a laissés sur le carreau. (...) Ensuite, on passe le pont de Neuilly, on arrive à Colombes, et qu'est-ce qu'on voit devant nous? Une manifestation d'Algériens, plusieurs centaines. Notre patron, l'officier qui commandait, était prêt à couvrir tout ce qui devait être couvert... Il n'y avait pas de raison de se retenir. (...) J'ai un collègue qui était le chauffeur du car de commandement; il descend et tue d'emblée un Algérien qui avait sous son manteau une arme qui se révélera être factice, en bois. Le patron est affolé: "Vous êtes fous! Commencez pas comme ça!" Ce mort-là a été l'un des deux "morts officiels" recensés dans la nuit du 17 au 18 octobre 1961... On était devenus incontrôlables

C'était parti... On s'est lancés dans ce qu'on appelait les ?courettes? [les poursuites], qui nous ont conduits dans une zone de pavillons de Colombes. Il était déjà 23 heures. (...) Les habitants qui avaient peur nous appelaient... On montait dans les étages pour mieux voir et on tirait sur tout ce qui bougeait... C'était l'horreur, l'horreur...

On était tellement déchaînés qu'on était devenus incontrôlables

(...) Pendant deux heures, ça a été une chasse à l'homme véritablement terrible, terrible, terrible! (...) Enfin, on a fini par rentrer, faute de combattants. Il y avait un car qui nous suivait, un car de police qui était chargé de ramasser les manifestants. Dans ce car-là, il y avait pas mal de morts. Là, ça a gueulé parce que le commandant n'était pas content qu'on ramène des cadavres. Il disait qu'il fallait les laisser sur place... On était tellement déchaînés qu'on était devenus incontrôlables. L'ambiance était telle que si un officier, ou le patron, s'était avisé de vouloir nous reprendre en main, il aurait été malmené à son tour...

(...) Quelques jours plus tard, le 1er novembre, les Algériens devaient ressortir... A la limite, ça nous aurait pas déplu, mais le directeur est arrivé en disant: "Voilà, je sors de chez le préfet, qui n'est pas content de ce qui s'est passé le 17, parce qu'il y a eu beaucoup trop de morts dans les commissariats. Il ne veut pas que ça se renouvelle... En revanche, vous avez carte blanche sur la voie publique." Vous vous rendez compte? Dire à des gardiens de la paix (...): "Vous avez carte blanche sur la voie publique"! En rentrant à la maison après la nuit du 17 octobre, j'ai réveillé ma femme. D'habitude, je ne raconte rien à personne, mais, cette fois, je lui ai dit: "La haine, c'est terrible, ça conduit à tuer.""

On va peut être me dire que ce policier est un vieux sénile qui a rêvé?:hu:

Un peu de respect SVP, pour ses hommes morts assassinés ...

Et peut-on savoir d'où vient de témoignage?

Par ailleurs, si ce bonhomme dit vrai, où sont les centaines de cadavres? Ce "témoignage" nous affirme que "les policiers tiraient sur tout ce qui bougeait". Vu le nombre de gens, il y aurait du y avoir des centaines, des milliers de morts. Où sont passés ces morts, hein?

C'est dure d'admettre que les français ont commis des atrocités, n'est ce pas ?

C'est tout ce que vous trouvez à répondre à ma courte analyse de votre vidéo mensongère?

Je n'ai nié nul part que la France a commis des atrocités (même si ce terme est déjà un jugement, ce que j'évite en général). Je dirais donc plus "des actes répréhensibles moralement".

Cependant, la vidéo que vous avez postée déforme outrageusement les faits, les manipule. Elle se fait passer pour un travail historique alors qu'il n'en est rien. C'est une vidéo partisane, tournée par des gens n'ayant rien d'historiens mais qui prétendent l'être. Le contexte est soigneusement oublié, tout est mis sur le dos de la Police et des autorités. Rien sur la responsabilités du FLN.

Mais ça vous est égal, non? Du moment qu'on accuse la France...

Je n'ai rien contre la reconnaissance du passé de la France.

Mais que l'on "reconnaisse" un passé déformé, inventé, tronqué, manipulé, non! Que l'on veuille nous faire culpabiliser avec ça, non!

Parce que les intentions derrière ce genre de manifestation sont assez claires: les pauvres algériens, on les a colonisés, massacrés (etc, toute la litanie pleureuse)... Maintenant, faut qu'on répare, qu'on paie.

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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à lire ;

« L’horreur fut à son comble quand nous vîmes des policiers traîner sur le sol des corps d’Algériens inertes. Ils les traînaient par les bras, par les vêtements, par le col, puis ils les entassaient les uns sur les autres à même le sol, devant le portail du n° 5 du boulevard Poissonnière, à l’enseigne d’un journal qui s’appelait Noir et Blanc et qui faisait partie de l’immeuble du cinéma le Rex », 
témoigne Georges Azenstarck, qui parle d’un déchaînement de « sauvagerie », de « férocité », lors du procès intenté en mars 1999 par Maurice Papon, préfet de police de Paris, contre l’historien Jean-Luc Einaudi qui avait enquêté sur l’ampleur de ce crime d’État injustement nié"".

lire en entier sur :http://www.humanite....assacres-481824

extrait :

David Assouline n’attend pas le passage de la parole aux actes, il se rend naturellement aux Archives de Paris, où il est reçu par le conservateur en chef, Philippe Grand. «Je n’avais pas l’autorisation de ma hiérarchie, explique alors ce dernier à Libération, mais j’avais celle de mon ministre de tutelle, madame Trautmann.» Et David Assouline d’exhiber une dizaine de grandes pages de papier vieilli mais très lisibles, documents extraits Philippe Grand des cartons contenant les archives du Parquet. «Les pages des mois d’octobre et novembre sont remplies de FMA (Français musulmans d’Algérie), frappés du tampon"Mort", par coups et blessures volontaires, explique David Assouline. Pour certains, figure même la mention manuscrite "repêché ou repêchage". Après une première consultation non exhaustive, on en dénombrait déjà soixante-dix.»

lire en entier sur :

http://www.liberatio...17-octobre-1961

un fake ou pas ?? :

""Quelques faits, le 17 octobre...

Parmi les milliers d’Algériens emmenés au parc des Expositions de la porte de Versailles, des dizaines ont été tués à coups de crosse et de manche de pioche par enfoncement du crâne, éclatement de la rate ou du foie, brisure des membres. Leurs corps furent piétinés sous le regard bienveillant de M. Paris, contrôleur général.

D’autres eurent les doigts arrachés par les membres du service d’ordre, policiers et gendarmes mobiles, qui s’étaient cyniquement intitulés " comité d’accueil ".

A l’une des extrémités du pont de Neuilly, des groupes de gardiens de la paix, à l’autre des CRS, opéraient lentement leur jonction. Tous les Algériens pris dans cet immense piège étaient assommés et précipités systématiquement dans la Seine. Il y en eut une bonne centaine à subir ce traitement. Ces mêmes méthodes furent employées au pont Saint-Michel. Les corps des victimes commencent à remonter à la surface journellement et portent des traces de coups et de strangulation.

A la station de métro Austerlitz, le sang coulait à flots, des lambeaux humains jonchaient les marches des escaliers […].

lire en entier sur ce site à fouiller :

http://www.17octobre...-policiers.html

source du texte de bella23 de 10 h 43 aujourd' hui :

http://www.lexpress....ier_494878.html

On a un parfait exemple des "sources" des pleureuses et des adeptes de la repentance ici.

Que voit-on? Des sites internet, des journaux (bien orientés, qui plus est)...

Pas une seule source sérieuse! Pas une seule source historique!

Par ce que la mort de ces pauvre types est inventé, tronqué, manipulé ?:gurp:

Complètement.

Où sont les fameux 300 morts dont on nous rabâche les oreilles?

Cet épisode est une manipulation de l'Histoire. La façon dont les choses sont aujourd'hui racontés sur du mensonge. Ce que Hollande a "reconnu" ne s'est jamais passé.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Cet épisode est une manipulation de l'Histoire. La façon dont les choses sont aujourd'hui racontés sur du mensonge. Ce que Hollande a "reconnu" ne s'est jamais passé.

Je vois que nous avons a faire a un révisionniste adepte du complot Islamiste.

La même thèse que la PME Le pen.

17octobre61pontBanderole-c8800.jpg

Modifié par transporteur
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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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Je vois que nous avons a faire a un révisionniste

Tout historien sérieux est un révisionniste en puissance. Surtout depuis que des "historiens" ont détruit l'Histoire pour la remplacer par une fable qui leur permet de justifier tout et n'importe quoi.

adepte du complot Islamiste.

Ah bon? Où cela?

La même thèse que la PME Le pen.

Que vient faire "la PME Le Pen" ici? Ma parole, la psychose de som28 quand à l'extrême-droite se répand! C'est une épidémie!

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
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Marine Le pen déclare les mêmes choses que toi comme quoi vous avez énormément de connectivités tout les deux.

Intervention de Claude Bourdet au Conseil muni­ci­pal de Paris, le 27 octo­bre 1961

puce-32883.gifLes silen­ces de Monsieur Maurice Papon

ClaudeBourdet-65682.jpgClaude Bourdet « J’en viens d’abord aux faits. Il n’est guère besoin de s’étendre. Parlerai-je de ces Algériens cou­chés sur le trot­toir, bai­gnant dans le sang, morts ou mou­rants, aux­quels la Police inter­di­sait qu’on porte secours ? Parlerai-je de cette femme enceinte, près de la place de la République, qu’un poli­cier frap­pait sur le ventre ? Parlerai-je de ces cars que l’on vidait devant un com­mis­sa­riat du quar­tier Latin, en for­çant les Algériens qui en sor­taient à défi­ler sous une véri­ta­ble haie d’hon­neur, sous des matra­ques qui s’abat­taient sur eux à mesure qu’ils sor­taient ? J’ai des témoi­gna­ges de Français et des témoi­gna­ges de jour­na­lis­tes étrangers. Parlerai-je de cet Algérien inter­pellé dans le métro et qui por­tait un enfant dans ses bras ? Comme il ne levait pas les bras assez vite, on l’a pres­que jeté à terre d’une paire de gifles. Ce n’est pas très grave, c’est sim­ple­ment un enfant qui est marqué à vie !

Je veux seu­le­ment men­tion­ner les faits les plus graves et poser des ques­tions. Il s’agit de faits qui, s’ils sont véri­fiés, ne peu­vent pas s’expli­quer par une réac­tion de vio­lence dans le feu de l’action. Ce sont des faits qui méri­tent une inves­ti­ga­tion sérieuse, détaillée, impar­tiale, contra­dic­toire.

D’abord, est-il vrai qu’au cours de cette jour­née, il n’y ait pas eu de bles­sés par balle au sein de la Police ? Est-il vrai que les cars radio de la Police aient annoncé au début de la mani­fes­ta­tion dix morts parmi les forces de l’ordre, mes­sage néces­sai­re­ment capté par l’ensem­ble des bri­ga­des... et qui devait donc exci­ter au plus haut point l’ensem­ble des poli­ciers ? C’était peut-être une erreur, c’était peut-être un sabo­tage, il fau­drait le savoir ; et peut-être, d’autre part, n’était-ce pas vrai. C’est pour cela que je veux une enquête.

17octobre61matraque-6fdf4.jpgPhoto d’Elie Kagan prise le 17 octobre 1961J’en viens main­te­nant au propos qui est pour moi l’essen­tiel : celui qui vous concerne direc­te­ment, Monsieur le Préfet de Police. Mon projet n’est pas de clouer au pilori la Police pari­sienne, de pré­ten­dre qu’elle est com­po­sée de sau­va­ges, encore qu’il y ait eu bon nombre d’actes de sau­va­ge­rie. Mon projet est d’expli­quer pour­quoi tant d’hommes, qui ne sont pro­ba­ble­ment ni meilleurs, ni pires qu’aucun de nous, ont agi comme ils l’ont fait. Ici je pense que, dans la mesure où vous admet­trez par­tiel­le­ment ces faits, vous avez une expli­ca­tion. Elle a d’ailleurs été donnée tout à l’heure : elle réside dans les atten­tats algé­riens, dans les pertes que la Police a subies.

Il s’agit seu­le­ment d’expli­quer, sur le plan sub­jec­tif, l’atti­tude de la Police, cette expli­ca­tion est, en partie, suf­fi­sante. Nous nous sommes incli­nés assez sou­vent ici sur la mémoire des poli­ciers tués en ser­vice com­mandé pour le savoir, mais cela n’expli­que pas tout. Et sur­tout, ces expli­ca­tions sub­jec­ti­ves ne suf­fi­sent pas. Le poli­cier indi­vi­duel riposte lorsqu’il est atta­qué, mais il faut voir les choses de plus loin. Ce qui se passe vient d’une cer­taine concep­tion de la guerre à outrance menée contre le natio­na­lisme algé­rien. Ici on peut me répon­dre : « Auriez-vous voulu que nous lais­sions l’ennemi agir libre­ment chez nous ? Et même com­met­tre des crimes impu­né­ment ? » Sur ce plan, la logi­que est iné­vi­ta­ble : l’ennemi est l’ennemi ; il s’agit de le briser par tous les moyens, ou pres­que. Mais l’ennemi répond alors de la même façon, et on arrive là où nous sommes aujourd’hui. Il était impos­si­ble qu’il y ait une guerre à outrance en Algérie et qu’il ne se passe rien en France. Mais ce que je dis - et cela me semble véri­fié pour tout ce qu’on a dit ici, à droite, sur la puis­sance du FLN en France, et sur la menace qu’il repré­sente -, c’est qu’il aurait pu rendre la situa­tion infi­ni­ment plus grave qu’il ne l’a rendue.

Extrait du livre “Mes batailles” de Claude Bourdet (Ed. In Fine, 1993) pages 161/167 et aussi paru dans la revue France-Observateur du 2 novem­bre 1961 -

Maurice Papon, préfet de police de Paris, assura les policiers qu’en cas d’« incidents » ils seraient couverts ; et, aussi, à un moment de la manif, leurs supérieurs hiérarchiques ont refilé un gros mensonge aux policiers en prétendant, à la radio de la police, que les manifestants algériens avaient déjà tué un ou deux policiers. Les flics ont par conséquent éprouvé le besoin de se venger.

Et, comme ils étaient couverts, et souvent racistes, ils ne se sont pas gênés. D’autant plus que Papon, dès le 2 octobre 1961, avait demandé aux policiers de tirer les premiers lorsqu’ils se sentaient "menacés" (sic) : « Vous serez couverts, je vous en donne ma parole »… Suit cette phrase par laquelle Papon à la fois signe par avance le crime et réduit à néant ses contre-vérités ultérieures sur de prétendus "règlements de comptes" internes au FLN : « D’ailleurs, ajoute-t-il, lorsque vous prévenez l’état-major qu’un Nord-Africain est abattu, le patron qui se rend sur les lieux a tout ce qu’il faut pour que le Nord-Africain ait une arme sur lui ».

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Marine Le pen déclare les mêmes choses que toi comme quoi vous avez énormément de connectivités tout les deux.

Et alors?

Cela enlève-t-il quoi que ce soit à mon propos?

Intervention de Claude Bourdet au Conseil muni­ci­pal de Paris, le 27 octo­bre 1961

Claude Bourdet est un ... journaliste et essayiste.

Une nouvelle fois, pas la moindre formation historique... Ca craint, les gars, ça craint.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Ce qui craint c'est que les témoignages sont là et que les photos parlent d'elles mêmes.:sleep:

Après libre a toi de croire que Papon était un gentil ministre très attentionné.

A l'époque le gouvernement avait tous les moyens pour faire taire ce massacre hors mis les témoignages des survivants et des journalistes.

Claude Bourdet était élu a ce moment là et le fait qu'il soit journaliste rend encore plus crédible ses propos.:sleep:

Pour MLP je remarque juste que vous avez les mêmes inspirations le rapport est juste là.

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Membre, 62ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
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que voit-on? Des sites internet, des journaux (bien orientés, qui plus est)...

parce que le salon beige n' est pas orienté lui ??

Pas une seule source sérieuse! Pas une seule source historique!

tu préferes ce genre d' historien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lugan

nos références ne sont que partisanes ? et les tiennes, ici, ne sont que partialité !!?:smile2:

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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Ce qui craint c'est que les témoignages sont là et que les photos parlent d'elles mêmes.:sleep:

Vos témoignages, on ignore totalement d'où ils viennent. Les photographies, on peut leur faire dire beaucoup de choses.

Ainsi, lors de la guerre Serbo-croate, les médias nous ont présentées de nombreuses photographies de "victimes croates" opprimées par les serbes "fascistes". Ces victimes étaient en fait, dans l'immense majorité des cas ... des serbes. Opprimés par les croates.

Le rapport avec le sujet? Les photographies, on peut leur faire dire ce qu'on veut.

Qui nous prouve que ces photographies ont été prises lors de la manifestation? Qui nous dis que les morts que l'on voit dessus sont à attribués à la Police?

C'est extrêmement facile d'accuser la Police... Mais vous n'avez aucune photographie de policiers tirant sur la foule ou abattant un homme. Vous avez des photographies de cadavres. Point.

On voit mal ce qui vous permet de dire "c'est la faute de la peau lisse" (jeu de mots complètement nul, je l'accorde).

Après libre a toi de croire que Papon était un gentil ministre très attentionné.

Ai-je dis cela quelque part?

Non.

Je remarque donc que vous cherchez moins à argumenter qu'à casser le débat. Puisque vous me prêtez des mots que je n'ai pas prononcé, que vous me rapprochez de "la PME Le Pen" (repoussoir ultime, baaaah des fasciiiistes!)...

A l'époque le gouvernement avait tous les moyens pour faire taire ce massacre hors mis les témoignages des survivants et des journalistes.

Source?

Pour MLP je remarque juste que vous avez les mêmes inspirations le rapport est juste là.

Je réitère: et alors?

que voit-on? Des sites internet, des journaux (bien orientés, qui plus est)...

parce que le salon beige n' est pas orienté lui ??

Deux choses. Une, je ne présente pas le salon beige comme un site à l'impartialité et à l'objectivité hors de doutes. Et quand je tire des articles qui en viennent, je poste un point de vue.

Vous, vous présentez vos liens, vous les présentez comme une vérité incontestable, à l'objectivité parfaite.

Deux, je n'ai fait aucune référence au salon beige sur ce sujet.

Pas une seule source sérieuse! Pas une seule source historique!

tu préferes ce genre d' historien :

http://fr.wikipedia....i/Bernard_Lugan

Bon... Et que dis cet historien sur le sujet?

nos références ne sont que partisanes ? et les tiennes, ici, ne sont que partialité !!?:smile2:

Mais moi, je ne me prétend pas parfaitement objectif. "Ceux qui se prétendent objectifs sont soit des naïfs soit des menteurs." Vladimir Volkoff.

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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

Vos témoignages, on ignore totalement d'où ils viennent. Les photographies, on peut leur faire dire beaucoup de choses.

Ainsi, lors de la guerre Serbo-croate, les médias nous ont présentées de nombreuses photographies de "victimes croates" opprimées par les serbes "fascistes". Ces victimes étaient en fait, dans l'immense majorité des cas ... des serbes. Opprimés par les croates.

Le rapport avec le sujet? Les photographies, on peut leur faire dire ce qu'on veut.

Qui nous prouve que ces photographies ont été prises lors de la manifestation? Qui nous dis que les morts que l'on voit dessus sont à attribués à la Police?

C'est extrêmement facile d'accuser la Police... Mais vous n'avez aucune photographie de policiers tirant sur la foule ou abattant un homme. Vous avez des photographies de cadavres. Point.

On voit mal ce qui vous permet de dire "c'est la faute de la peau lisse" (jeu de mots complètement nul, je l'accorde).

C'est sur que c'est + de 20 ans après qu'on c'est dit "tiens on va faire porter le chapeau aux gentil miliciens policiers de Papon" la guerre d'Algérie étant terminé quel intérêt ?

Ai-je dis cela quelque part?

Non.

Ai je dis que tu l'avais dis.... ? NON

Je dis juste que le sinistre personnage de Papon a des antécédents ça aide a ce faire une idée.

Je remarque donc que vous cherchez moins à argumenter qu'à casser le débat. Puisque vous me prêtez des mots que je n'ai pas prononcé, que vous me rapprochez de "la PME Le Pen" (repoussoir ultime, baaaah des fasciiiistes!)...

Non je fais un constat que ton discourt est la même que MLP a tu du mal a l'assumer ?

http://www.emarrakec...a64439.html?com

Je rappelle que le FHaine a toujours été un fervent partisan de l'Algérie Française.

Source?

Les moyens de l'époque.:sleep:

Je réitère: et alors?

Il suffit de lire plus haut.

La nostalgie du colonialisme te fais perdre la tête.

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
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C'est sur que c'est + de 20 ans après qu'on c'est dit "tiens on va faire porter le chapeau aux gentil miliciens policiers de Papon" la guerre d'Algérie étant terminé quel intérêt ?

Réponse complètement à coté de la plaque. C'est sûr que c'est plus facile que de répondre à un "où sont vos sources".

Quel intérêt? J'en vois au moins deux.

D'abord, c'est part intégrale de cette destruction de l'Histoire de France. L'objectif étant que les gens soient complètement déracinés. Qui ne sait d'où il vient ne sait où il va.

Ensuite, il y a là une volonté de repentance, de haine de soi. Toujours la vieille rengaine de la légende noire de la colonisation: on les a massacrés, on les as spoliés, on les a opprimés, etc... C'est de notre faute si tout va mal chez eux, il faut payer, il faut qu'on répare. Cela sert, entre autre, à faire avaler la couleuvre d'une immigration Nord-Africaine toujours plus invasive.

Ai je dis que tu l'avais dis.... ? NON

Nooon. Vous sous-entendez juste que c'est ce que je pense.

Ce qui, au fond, revient au même.

Je dis juste que le sinistre personnage de Papon a des antécédents ça aide a ce faire une idée.

En quoi?

Non je fais un constat que ton discourt est la même que MLP a tu du mal a l'assumer ?

http://www.emarrakec...a64439.html?com

Quand on connaît votre haine -que dis-je? Votre psychose- à propos du FN, (qui est le mal absolu!) une référence à ce parti revient à une tentative de décrédibilisation de l'autre. Et non à un simple constat.

Vous êtes un hypocrite.

Je me fous royalement que mon discours ressemble à celui de Le Pen. Je ne l'ai pas copié.

Cela change-t-il quoi que ce soit à la pertinence de ce que je dis?

Je rappelle que le FHaine a toujours été un fervent partisan de l'Algérie Française.

Et alors?

Est-il coutume, avec vous, de tout ramener au FN?

On fera aussi remarquer que lorsque vous faites entrer le FN en jeu, ça dérive toujours. On est donc en droit de se demander ce que vous êtes venu faire ici.

Les moyens de l'époque.:sleep:

Mais encore? Un smiley n'est pas preuve de vérité.

Il suffit de lire plus haut.

Mais encore?

La nostalgie du colonialisme te fais perdre la tête.

De la part d'un type qui n'en a jamais eu...

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Membre, Posté(e)
BELLA23 Membre 9 474 messages
Baby Forumeur‚
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Le 16 juillet 1942,c'était la rafle du Vel' d'Hiv, à peine vingt ans plus tard une autre rafle et un massacre d'autres citoyens,avec toujours le même ressort dans l'ignominie, l'abjection : le racisme. Tout ça c'est du passé,l'Etat criminel et ses zélotes ne sont plus de saison. Que nenni Papon et ses séides ont fait des petits! A entendre les cris d'orfraie que certains vertueux de droite et de l'extrême droite, c'est à croire que les Algériens le 17 décembre 1961 à Paris repêchés dans la Seine, furent victimes au cours d'une croisière sur le fleuve d'un accident de batellerie, sans doute.

Les diadoques de PAPON , à la faveur d'un autre évènement déclencheur pourraient à l'avenir reprendre du service, sans avoir aucun état d'âme particulier. Impossible de chasser cette idée de l'esprit, quand bien même ils n'eussent rien fait de condamnable, sauf à avoir tenu des propos négationistes, par lesquels, ils se perçoivent inexorablement en diadoques de PAPON...

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Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Le 16 juillet 1942,c'était la rafle du Vel' d'Hiv, à peine vingt ans plus tard une autre rafle et un massacre d'autres citoyens

Comparer ce qui n'est pas comparable...

avec toujours le même ressort dans l'ignominie, l'abjection : le racisme.

Le 17 octobre 1961 n'a pas grand chose à voir avec du racisme.

A entendre les cris d'orfraie que certains vertueux de droite et de l'extrême droite, c'est à croire que les Algériens le 17 décembre 1961 à Paris repêchés dans la Seine, furent victimes au cours d'une croisière sur le fleuve d'un accident de batellerie, sans doute.

Comme je le demandais plus tôt: "où sont les corps"?

C'est bien beau de nous parler des corps repêchés dans la Seine. Sauf que les morgues et les archives montrent une arrivée de cadavre plutôt restreinte.

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Membre, Polémiste, Posté(e)
Hussard Noir Membre 2 682 messages
Polémiste,
Posté(e)

« Les indépendantistes algériens sont les spécialistes de la manipulation des chiffres, qu'ils enflent sans précaution quand il s'agit de se victimiser. »

« Le président Bouteflika adore jouer avec la culpabilité coloniale française, nous comparer aux nazis, établir des rapprochement oiseux avec Oradour et demander une officielle repentance ; avec Hollande il a trouvé un client idéal. »

Parceque eux ils connaissent la vraie histoire alors que personne n'a accès aux archives !

Ils sont très forts au FN, en plus ils se proclament " historien émérite " , on aura tout vu :snif:

Pourquoi me parlez-vous du FN dans votre mauvaise foi crasse ? strictement aucun rapport. Si vous ne connaissez pas les historiens Jean-Paul Brunet et Bernard Lugan, instruisez-vous.

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