Venezuela : Chávez à quitte ou double

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Venezuela : Chávez à quitte ou double

Le président vénézuélien Hugo Chávez joue, dimanche, son avenir politique lors d'un scrutin présidentiel annoncé comme son plus grand défi électoral depuis son arrivée au pouvoir, en 1999, face à un jeune candidat qui est parvenu à fédérer l'opposition, Henrique Capriles Radonski. Près de 19 millions d'électeurs sont appelés aux urnes dans quelque 13 800 bureaux de vote, qui ont commencé à ouvrir à 6 heures locales (10 h 30 GMT) et qui devaient fermer à 18 heures (22 h 30 GMT), sous la protection de 139 000 militaires.

À une semaine de l'élection, la majorité des enquêtes d'opinion plaçait le sortant en tête des intentions de vote pour obtenir un nouveau mandat de six ans. Toutefois, l'écart le séparant de son principal concurrent s'est progressivement réduit à une dizaine de points, contre plus de 20 au début de la campagne. Alors qu'un peu partout dans Caracas des partisans du "comandante Chávez" faisaient sonner le clairon pour inviter les électeurs à aller voter le plus tôt possible, des files d'attente s'étaient déjà formées avant l'aube devant certains bureaux de la capitale.

"Je suis ici depuis 2 heures ce matin afin d'exercer mon droit de vote et consolider ce que nous avons obtenu", a déclaré Richard Lozano, un électeur qui patientait devant un bureau de vote du quartier populaire de Petaré, à Caracas. "Allons, le peuple, mobilisation de bonne heure ! Toutes et tous, allons voter !" a appelé tôt dimanche matin le président Chávez sur son compte Twitter. Toujours charismatique, l'ancien lieutenant-colonel de 58 ans, affaibli par un cancer qui lui a valu deux opérations et de lourds traitements médicaux depuis juin 2011, a terminé sa campagne sur les chapeaux de roue, multipliant déplacements et bains de foule alors qu'il avait été inhabituellement discret les mois précédents.

Henrique Capriles, célibataire de 40 ans à la riche carrière politique - il a été élu député à 26 ans, puis président de la Chambre des députés, avant de devenir maire d'un des districts de Caracas et enfin gouverneur de l'État de Miranda (nord), le plus peuplé du pays -, a, quant à lui, mené une campagne de terrain remarquée et efficace. Souvent coiffé d'une casquette aux couleurs du pays devenue le signe distinctif de ses partisans, il a mené une campagne modérée, invitant le pays à la réconciliation, après 13 années de "chavisme" marquées par un clivage politique croissant entre pro et anti-Chávez .

Ce nouveau défi électoral pour Hugo Chávez, déjà réélu deux fois depuis sa première victoire en décembre 1998 et cible en 2002 d'une tentative de coup d'État, est observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés. Ses alliés de la région, notamment les pays bénéficiant des largesses du pays abritant les premières réserves de brut au monde à travers l'alliance Petrocaribe, qui regroupe 18 nations des Caraïbes, surveillent également les résultats de ce scrutin.

Le candidat de l'opposition, investi en février à l'issue de primaires inédites organisées par une trentaine de partis de droite comme de gauche, a déclaré qu'il n'offrirait "plus une goutte de pétrole" vénézuélien s'il était élu. Hugo Chávez, leader de la gauche radicale latino-américaine, "anti-impérialiste" autoproclamé, bénéficie toujours d'un fort soutien populaire parmi les 28,9 millions de Vénézuéliens, en raison notamment des nombreux programmes sociaux qu'il a mis en place.

Financés par la rente pétrolière, ces programmes ont permis d'améliorer la vie de nombreux Vénézuéliens dans les domaines de la santé, du logement ou de l'éducation, mais le pays reste en proie à un fort indice de violence, une inflation galopante (26,7 % en 2011 selon la Banque centrale) et à une corruption endémique (172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).

Dans une dernière déclaration avant le scrutin depuis le palais présidentiel, samedi en fin de journée, Hugo Chávez a appelé "tous les acteurs politiques" à "accepter les résultats" de l'élection qui s'effectue via des machines de vote électroniques.

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Chavez serait vainqueur avec 55 %. (Source : Huffington Post)

Il serait bon de rappeler que Henrique Capriles est issu d'une des familles les plus riches du pays, qu'il s'est fait remarquer comme Gouverneur de l'Etat de Miranda en distribuant gratuitement des sacs de nourriture aux pauvres et que en 2002, il est accusé de participer à la prise d'assaut de l'ambassade de Cuba où se sont réfugiés les membres du gouvernement lors du coup d’État mené contre Hugo Chavez , alors qu'il est maire du quartier où se déroulent les évènements. Incarcéré puis finalement acquitté, il nie s'être impliqué dans des actes violents.

En résumé, une mélange de Dassault et de Pinochet. Avec la CIA derrière ... of course!

Si Dassault était le candidat de la droite en 2017, je serais capable de voter pour lui.

Si Dassault était le candidat de la droite en 2017, je serais capable de voter pour lui.

Et tu aurais une cocotte minute et un bon d'achat pour avoir voté pour lui. C'est cela la méthode Dassault.

C'était aussi celles des dictateurs romains qui distribuaient du pain gratuitement.

De fins politiques ... on honore son peuple comme il le mérite.

Au fait, Chavez a été réélu avec 54,4 % des voix.. Pas mal pour un troisième mandat de 6 ans.

Et dire que ses opposants déclaraient que son programme se limitait à des insultes. Doivent aimer les insultes les vénézuéliens.

Et tu aurais une cocotte minute et un bon d'achat pour avoir voté pour lui. C'est cela la méthode Dassault.

C'était aussi celles des dictateurs romains qui distribuaient du pain gratuitement.

De fins politiques ... on honore son peuple comme il le mérite.

Au fait, Chavez a été réélu avec 54,4 % des voix.. Pas mal pour un troisième mandat de 6 ans.

Et dire que ses opposants déclaraient que son programme se limitait à des insultes. Doivent aimer les insultes les vénézuéliens.

Une vrai blague ce topic... vive les médias de masse...

Avec 139 000 militaires en protection, ça m’étonne qu'il n'ai pas fait plus. ^^

Chavez ne voit qu'a court terme, j'imagine même pas le bordel le jour ou le pétrole va commencer a se tarir.... Entre ça et une économie de l'inflation, le future du Venezuela me parait bien noir.

Un autre état pétrolier, c'est le Qatar. Les qataris, n'étant pas dupes, ont compris que ça n'allait pas durer et ils commencent à préparer l'après-pétrole.

Toute comparaison gardée entre les deux pays, Chavez devra tabler sur autre chose que l'or noir pour dynamiser son économie socialiste.

Et tu aurais une cocotte minute et un bon d'achat pour avoir voté pour lui.

Je ne sais pas me servir d'une cocotte minute.

Un "bon d'achat" ça veut dire quoi ça ? En quel honneur devrait-on tout attendre de l'Etat ?? Pourquoi cette persistance à vouloir faire de l'Etat le catalyseur des liens entre les richesses et les hommes ?

inscription sur les listes électorales : 97%

participation : 80%

On a beaucoup à apprendre du Venezuela en matière de démocratie...

Chavez ne voit qu'a court terme, j'imagine même pas le bordel le jour ou le pétrole va commencer a se tarir....

En utilisant l’argent du pétrole pour financer l’éducation, la santé, la construction de logements, et le développement de l’agriculture et de l’industrie, Chavez prépare mieux l’avenir que les pays où l’argent du pétrole est versé à des actionnaires privés qui n’en font rien si ce n’est se payer des palais, des yachts et des clubs de foots.

Comment ça le développement de l'agriculture alors que les terres ont été prises par les vénézuéliens qui cultivent leur lopin chacun de leur côté pour leurs besoins ?

Comment est-ce possible alors que les produits agricoles n'arrivent quasiment jamais dans les grandes villes ?

Faudra m'expliquer...

Comment ça le développement de l'agriculture alors que les terres ont été prises par les vénézuéliens qui cultivent leur lopin chacun de leur côté pour leurs besoins ?

Cultiver pour ses besoins n’exclut pas de vendre ses surplus sur les marchés.

Surtout, il vaut mieux des petits paysans qui produisent que des latifundia en friche et des miséreux sans terre ni nourriture.

Comment est-ce possible alors que les produits agricoles n'arrivent quasiment jamais dans les grandes villes ?

Faudra m'expliquer...

Le Venezuela a longtemps vécu sur sa rente pétrolière et son agriculture longtemps délaissée a beaucoup de retard.

Avec 139 000 militaires en protection, ça m’étonne qu'il n'ai pas fait plus. ^^

Chavez ne voit qu'a court terme, j'imagine même pas le bordel le jour ou le pétrole va commencer a se tarir.... Entre ça et une économie de l'inflation, le future du Venezuela me parait bien noir.

Militaires qui se sont retournés contre Chavez lors du Coup d'Etat en 2002...

Capriles bénéficiait du soutien des journaux et des médias privés, dans les mains des grands propriétaires.

Les journaux privés représentent 80 % du marché et l'audience des médias privés atteint 61 %.

Bref, même avec le soutien des médias privés dominants, qui ne sont pas du tout censurés comme le disent certains , il a perdu.

Voilà bien ce qui montre la popularité de Chavez.

Cultiver pour ses besoins n’exclut pas de vendre ses surplus sur les marchés.

Surtout, il vaut mieux des petits paysans qui produisent que des latifundia en friche et des miséreux sans terre ni nourriture.

Le Venezuela a longtemps vécu sur sa rente pétrolière et son agriculture longtemps délaissée a beaucoup de retard.

Oui, sur les petits marchés locaux de campagne.

La réalité dans les villes, c'est l'aspartame russe, le lait en poudre suisse ou la volaille brésilienne achetée avec des bons.

http://www.contrepoi...e-de-democratie

Réélection de Chávez : réelle victoire ou simulacre de démocratie ?

Chávez a-t-il réellement gagné les élections ? On peut en douter dans la mesure où les nombreuses irrégularités du processus électoral montrent que le Venezuela a cessé depuis bien longtemps d'être une démocratie.

Au lendemain des résultats de l’élection présidentielle au Venezuela, la victoire d'Hugo Chávez est présentée par quelques sources prévisibles comme une légitimation de son régime. « La victoire du président Chávez est une victoire pour la démocratie », a déclaré Evo Morales, le président populiste de la Bolivie. Aux yeux de quelques-uns, l’importante mobilisation de l'opposition lors des élections renforcerait d’autant plus la légitimité de Chávez en vertu de l’idée que « le peuple a parlé. »

Même si le candidat de l'opposition Henrique Capriles a reconnu sa défaite, ce serait une erreur d'interpréter le résultat des élections comme le fidèle reflet de l'opinion publique. Dans la mesure où Chávez a si fermement truqué et verrouillé le processus électoral contre tout adversaire politique, il est même étonnant que l'opposition ait de si bons scores (près de 45% des voix).

Posez-vous cette question : si les pratiques électorales suivantes s'étaient déroulées dans votre pays, comme ça l’a été au Venezuela, jugeriez-vous le résultat acceptable ? Voici une partie de ce que l'opposition a dû affronter durant la campagne :

• Le gouvernement a disqualifié les principaux candidats de l'opposition par des procédures techniques et par des poursuites judiciaires.

• Chávez a exploité les ressources illimitées de l'État de façon explicite au profit de sa réélection. Par exemple, les stations de télévision nationales ont diffusé de la propagande pro-Chávez, de même que les bâtiments publics en ont affiché largement.

• Les apparitions de Capriles dans les médias étaient limitées à trois minutes par jour, tandis que Chávez apparaissait durant des heures sur toutes les stations de télévision en même temps, comme il est prévu dans la loi.

• Le registre des électeurs comprenait des irrégularités ou était pour le moins discutable. De 2003 à 2012, le nombre d'électeurs inscrits est passé d'environ 12 millions à près de 19 millions alors que la population n'a augmenté que de quelques millions durant cette même période. Dans 14 des 24 États du Venezuela, il y avait plus d’électeurs inscrits que de gens en âge de voter. Il y avait des milliers d'électeurs inscrits, âgés de 111 à 129 ans.

• Les bulletins de vote ont été imprimés de telle sorte que beaucoup de gens qui pensaient voter pour Capriles avaient leurs votes comptés pour l’autre candidat.

• Les dépenses publiques ont augmenté de 30% au cours de l'année écoulée ; 8 millions de personnes sont directement dépendantes du gouvernement qui leur distribue revenus ou bons d’État.

• Chávez a fermé le consulat de Miami, qui abritait probablement des milliers de partisans de Capriles, les conduisant à voter au consulat de la Nouvelle-Orléans ou à être privés de leurs droits.

• Le gouvernement a intimidé les électeurs, notamment les fonctionnaires, en insinuant que leur vote ne serait pas secret.

Ceci n’est pas une liste exhaustive. Ajoutons le fait que Chávez contrôle toutes les institutions du gouvernement (notamment l'armée, le Congrès, la Cour suprême, le Conseil national électoral, le monopole pétrolier national, etc.), exerce un contrôle sur la plupart des médias (y compris une grande partie de la presse privée, dont il a violé les droits), et maintient le secteur privé sous sa coupe réglée par des contrôles de capitaux et d'autres formes de répression économique. L'abus de pouvoir a été bien documenté par le Washington Post, Mary O'Grady du Wall Street Journal, The Economist et d'autres sources (Voir ici, ici, ici, ici, ici et ici).

Chávez a-t-il gagné les élections ? Je ne le crois pas, mais le fait est que nous ne savons pas vraiment puisque la compétition n'était guère équitable. Nous ne pouvons dire qu’une seule chose importante : Chávez est à la tête d’un régime autoritaire. Ne nous laissons pas abuser par les résultats de cette campagne électorale.

Et alors j'ai envie de dire. Qu'est ce qu'on en a à faire que cela soit une démocratie ou un régime autoritaire si cela va dans l'intérêt de sa population (ce que je ne sais pas, simple postulat). Pourquoi vouloir forcément une démocratie et/ou un système libéral alors que cela ne rendra pas le pays meilleur pour le peuple.

@latin-boy 30 :

Surement pour ça que Jimmy Carter, qui travaille comme observateur international d'élections déclara :

« en fait, sur les 92 élections que j’ai observées, je dirais que le processus électoral au Venezuela est le meilleur au monde. »

Comment l'on vote au Venezuela :

"Au Venezuela, les électeurs effleurent un écran d’ordinateur pour voter et reçoivent un reçu sur papier qu’ils vérifient et déposent dans l’urne. La plupart des bulletins papier sont comparés au résultats électroniques. Ce système rend le trucage pratiquement impossible : pour voler une élection il faut pirater les ordinateurs et ensuite bourrer les urnes pour faire coïncider les résultats."

Selon l'ONG " Foundation for Democratic Advancement " , le Venezuela est le pays avec le processus électoral le plus honnête :

il obtient un score de 83/100, contre 30/100 pour la Suède et les Etats-Unis.

Contrepoints n'est vraiment pas un site objectif, penses y la prochaine fois

il adore gober les bons gros mensonges... (voir ma signature)

Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole du monde et de colossales réserves de gaz naturel. Bien des pays seront en cessation de production avant lui. Ne vous inquiétez donc pas pour sa rente pétrolière.

http://www.lefigaro....ie-saoudite.php

La rente pétrolière du Venezuela ne date pas de l'arrivée de Chavez. Elle existait bien avant lui mais elle n'enrichissait que les compagnies pétrolières étrangères et les potentats locaux. Il est vrai que la création de l'OPEP, dont le Venezuela est l'instigateur, et le fait que Chavez ait mis dehors les compagnies pétrolières étrangères ne peut pas plaire aux USA dont il est devenu un ennemi juré. Ennemi encore plus juré depuis qu'il a pris la tête d'un mouvement panaméricain contre l'impérialisme yankee.

Je ne suis pas un fan de Chavez, dont le populisme et la démagogie me dérangent quelque peu. Mais il est le premier président d'un pays latino-américain dont la population a réussi, grâce à sa détermination, à contrer un coup d’État fomenté par la ploutocratie locale avec l'aide de la CIA. Ce n'est pas rien!

En Europe, nous sommes bien incapables d'en faire autant alors que depuis plus de quarante ans nous subissons un coup d’État permanent en confiant notre destin à une oligarchie sélectionnée et formée par le néolibéralisme étasunien. Devant notre apathie, ses membres ne prennent même plus la peine de se cacher. Si vous ne les voyez pas c'est que vous souffrez de cécité mentale.

Comment ça le développement de l'agriculture alors que les terres ont été prises par les vénézuéliens qui cultivent leur lopin chacun de leur côté pour leurs besoins ?

"Depuis leurs coopératives, les paysans aussi lèvent le poing : grâce à la réforme agraire, le pays est passé de 17 160 577 tonnes d’aliments produits en 1998 à 24 686 018 tonnes en 2010, soit une augmentation de 44 % (ce qui n’a rien d’exceptionnel, mais n’en représente pas moins une sérieuse progression)."

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2012-10-11-Venezuela

En utilisant l’argent du pétrole pour financer l’éducation, la santé, la construction de logements, et le développement de l’agriculture et de l’industrie, Chavez prépare mieux l’avenir que les pays où l’argent du pétrole est versé à des actionnaires privés qui n’en font rien si ce n’est se payer des palais, des yachts et des clubs de foots.

Pourquoi Chavez va-t-il se soigner à Cuba si l'investissement dans la médecine est si merveilleux au Vénézuela ?

http://www.contrepoints.org/2012/10/10/100028-reelection-de-chavez-reelle-victoire-ou-simulacre-de-democratie

Contrepoints est un site de l’extrême droite ultralibérale.

Il eût été étonnant qu’il disent du bien du Venezuela.

- Le gouvernement a disqualifié les principaux candidats de l'opposition par des procédures techniques et par des poursuites judiciaires.

Vu que l’opposition a organisé un coup d’État en 2002 pour reprendre le pouvoir, c’est normal qu’il y ait eu des poursuites.

Les apparitions de Capriles dans les médias étaient limitées à trois minutes par jour, tandis que Chávez apparaissait durant des heures sur toutes les stations de télévision en même temps, comme il est prévu dans la loi.

80% de l’audience est faite par des chaîne privées pro-opposition.

Le registre des électeurs comprenait des irrégularités ou était pour le moins discutable. De 2003 à 2012, le nombre d'électeurs inscrits est passé d'environ 12 millions à près de 19 millions alors que la population n'a augmenté que de quelques millions durant cette même période.

Sur 28 millions d’habitants, 19 millions d’électeurs, ça ne me semble pas anormal.

Les bulletins de vote ont été imprimés de telle sorte que beaucoup de gens qui pensaient voter pour Capriles avaient leurs votes comptés pour l’autre candidat.

Les gens votaient pour le candidat de leur choix sur des ordinateurs, imprimaient le bulletin correspondant à leur choix, puis déposaient leur bulletin dans l’urne.

À l’issue du scrutin, les résultats ordinateurs ont été recoupé avec les bulletins dans les urnes.

Impossible de tricher dans ces conditions.

Les dépenses publiques ont augmenté de 30% au cours de l'année écoulée ; 8 millions de personnes sont directement dépendantes du gouvernement qui leur distribue revenus ou bons d’État.

Et puis ?

L’État n’a pas le droit de redistribuer les revenus dans une démocratie ?

Chávez […] maintient le secteur privé sous sa coupe réglée par des contrôles de capitaux et d'autres formes de répression économique.

Quel rapport avec la démocratie ?

Pourquoi Chavez va-t-il se soigner à Cuba si l'investissement dans la médecine est si merveilleux au Vénézuela ?

Cuba socialiste investit dans la médecine depuis des décennies.

Ils ont beaucoup d’avance sur le Venezuela, comme sur la grande majorité des pays dans le monde entier.