Les écoles catholiques condamnées à perdre classes et élèves ?

Le gouvernement ne veut pas aider autant le privé que le public, or ce sont les mêmes enfants qui fréquentent les classes...

C'est totalement injuste de ne pas rajouter autant de postes dans le privé que dans le public (proportionnellement parlant). Ce sont les élèves qui trinquent.

(...) D'abord il constate qu'il y a aussi une perte d'élèves sur les dix dernières années et, parallèlement, une perte d'attractivité (...) Aujourd'hui, l'école n'a plus que 17 classes et plus que 394 élèves (...)

Soit une moyenne de 23,2 élèves par classe.

Ma fille est scolarisée dans une école publique qui a perdu récemment une classe, dans un rassemblement GS de maternelle/CP de 35 élèves, 36 au premier octobre. Et ce sans véritable réaction, hormis quelques banderoles visibles de la rue mais certainement pas du ministère. (sic)

Alors je verserais une larme pour l'enseignement catholique, choisi par les parents, quand j'aurai le temps.

Soit une moyenne de 23,2 élèves par classe.

Ma fille est scolarisée dans une école publique qui a perdu récemment une classe, dans un rassemblement GS de maternelle/CP de 35 élèves, 36 au premier octobre. Et ce sans véritable réaction, hormis quelques banderoles visibles de la rue mais certainement pas du ministère. (sic)

Alors je verserais une larme pour l'enseignement catholique, choisi par les parents, quand j'aurai le temps.

Il y a des communes sans école publique, mais seulement des écoles privées (enfin par chez moi en tout cas) donc ce n'est pas toujours un choix mais plus la solution la plus simple..

Solution la plus simple donc, mais pas obligation, comme ces écoles n'ont pas obligation d'accueillir les élèves.

Quand tu dois faire 10km pour emmener ton enfant dans une école publique..autant le mettre en privé.

Et quand il n' y a qu'une école privée, ils accueillent tout le monde, ça je peux te le garantir sureffectif ou pas.

Par ici, les écoles privées sont semblables aux écoles publiques, il y a beaucoup de familles modestes qui choisissent le privé.

Donc je ne vois pas pourquoi on devrait privilégier les postes dans le public.

Donc je ne vois pas pourquoi on devrait privilégier les postes dans le public.

Peut être parce que les écoles publiques (bâtiments, infrastructures, entretien) sont payés par nos impôts? :)

Soit une moyenne de 23,2 élèves par classe.

Ma fille est scolarisée dans une école publique qui a perdu récemment une classe, dans un rassemblement GS de maternelle/CP de 35 élèves, 36 au premier octobre. Et ce sans véritable réaction, hormis quelques banderoles visibles de la rue mais certainement pas du ministère. (sic)

Alors je verserais une larme pour l'enseignement catholique, choisi par les parents, quand j'aurai le temps.

La fusion d'une classe de maternelle avec l'importantissime CP, classe qui conditionne complètement la réussite future, est aberrante de la part de l'inspection académique.

Je suis d'accord pour que l'Etat privilégie l'école publique, à condition justement de proposer aux enfants une qualité des conditions et du contenu de l'enseignement.

On ne pourrait guère jeter la pierre à des parents que la carte scolaire obligerait à scolariser leurs enfants dans des classes inter-niveaux (ce qui n'est vraiment pas une bonne idée pédagogique). Il est également très préoccupant que l'enseignement secondaire public se désintéresse à peu près complètement des langues. Je ne parle même pas de la possibilité de faire des Humanités sérieuses, tant le nombre d'établissements qui proposent un enseignement du latin et du grec diminue. Mais pour s'en tenir aux langues vivantes, il est sidérant qu'une infime minorité de collèges et lycées, au sein d'une académie, dispense des langues aussi essentielles que l'italien (voisin de 60 millions d'habitants avec qui la France commerce massivement) ou l'arabe.

L'enseignement privé disparaîtra complètement lorsque le public aura comblé certaines de ses défaillances.

Bah dans certains secteurs, les classesmulti niveaux, il n'y a que ça... :D

Ici on a (enfin) le 3° enseignant, du coup : 1 classe pour les 3 sections maternelle, 1 classe CP-CE1 et 1 classe CE2-CM1-CM2 (avec fonction de directeur pour l'enseignant, et 1 jour de décharge annuel). :D

Sinon, le village d'à côté : 1 classe de la première année de maternelle au CM2 (et environ 10 élèves).

Donc, on fait avec (de toute façon ici le privé faut payer très cher pour y avoir accès).

Peut être parce que les écoles publiques (bâtiments, infrastructures, entretien) sont payés par nos impôts? :)

Donc on accepte que des enfants soient moins bien lotis ? :s

La fusion d'une classe de maternelle avec l'importantissime CP, classe qui conditionne complètement la réussite future, est aberrante de la part de l'inspection académique.

Je suis d'accord pour que l'Etat privilégie l'école publique, à condition justement de proposer aux enfants une qualité des conditions et du contenu de l'enseignement.

On ne pourrait guère jeter la pierre à des parents que la carte scolaire obligerait à scolariser leurs enfants dans des classes inter-niveaux (ce qui n'est vraiment pas une bonne idée pédagogique). Il est également très préoccupant que l'enseignement secondaire public se désintéresse à peu près complètement des langues. Je ne parle même pas de la possibilité de faire des Humanités sérieuses, tant le nombre d'établissements qui proposent un enseignement du latin et du grec diminue. Mais pour s'en tenir aux langues vivantes, il est sidérant qu'une infime minorité de collèges et lycées, au sein d'une académie, dispense des langues aussi essentielles que l'italien (voisin de 60 millions d'habitants avec qui la France commerce massivement) ou l'arabe.

L'enseignement privé disparaîtra complètement lorsque le public aura comblé certaines de ses défaillances.

Les classes multi-niveaux ne sont pas forcément une mauvaise chose. Je n'ai pratiquement connu que ça (en tant qu'élève et enseignante). les élèves de ces classes sont des élèves beaucoup plus autonomes, les élèves en difficulté peuvent mieux s'y retrouver (un élève de CE1 se trouvant dans un CP- CE1 par exemple) et ça ne conditionne en rien la réussite ou non des élèves.

Et le CP est certes important, mais pas plus que toutes les autres classes..(puis la grande section est en maternelle mais fait partie du cycle 2 tout comme le CP) Il n'y a que pour les parents que le CP est l'année à ne pas louper :)

Donc on accepte que des enfants soient moins bien lotis ? :s

S'ils veulent l'être mieux, ils ont le public ? Je trouve ça assez gonflé de considérer qu'il faut mettre les deux sur un pied d'égalité.

au nom de la liberté de choix des parents...

et je l'ai dit plus haut, par ici, il n'y a pas toujours le choix de l'école publique/privée dans la commune.

Les enseignants, les contenus sont les mêmes dans le privé et le public, chaque enfant a le droit d'avoir les mêmes conditions.

Les contenus ne sont pas exactement les mêmes (les cours de cathé, par exemple, assuré dans certaines écoles privées), et il y a toujours une école publique de secteur. Possiblement plus loin, en effet, mais elle existe toujours.

Et les parents ont la liberté de choix. Ils peuvent aussi faire en sorte que leur enfant étudie à la maison. Ça ne signifie pas qu'il faille faire en sorte que tous les choix soient au même niveau.

excepté 1 h de cathé par semaine, tout est pareil hein :D

Les seules grosses différences avec le public sont le cathé (facultatif) et les locaux qui appartiennent au diocèse donc qui nécessitent une contribution des parents pour leur entretien (qui par ici reste relativement faible et ne ruine pas les familles). Sinon c'est semblable..

Ça dépend très fortement des établissements. Et non, tout n'est pas pareil, c'est un mensonge. On sait d'ores et déjà que le privé permet de nombreuses choses aux parents ayant de la thune, il serait bon de ne pas creuser constamment le fossé avec les autres.

comme tu le dis, ça dépend des établissements

Je ne parle que de ce je connais, et par ici, ce n'est pas le cas ( dans mon département il y a 50% d'écoles privées, 50% de publiques donc c'est sûrement différent ailleurs)

Après, c'est sûr qu'il n'y a pas d'école publique partout.

Mais la commune, ou le département ne prennent ils pas en charge le transport?

Y'a aussi la taille de la commune qui joue, ainsi que les emplois sur place.

Ici y'a rien, du coup certains parents mettent leurs gamins dans la commune où ils travaillent (alors qu'on est plutôt bien lôtis avec 3 classes, et un service péri scolaire au top).

C'est dommage, parce qu'à terme, c'est la mort de l'école (au passage de la vie du village) et pour ceux qui n'ont pas de gros revenus, ben faudra payer. Pour ça que je défend l'école publique, mais il est vrai que le gouvernement a d'énormes efforts à faire pour maintenir (plutôt revenir à) un enseignement de qualité pour tous.

Donc on accepte que des enfants soient moins bien lotis ? :s

Les classes multi-niveaux ne sont pas forcément une mauvaise chose. Je n'ai pratiquement connu que ça (en tant qu'élève et enseignante). les élèves de ces classes sont des élèves beaucoup plus autonomes, les élèves en difficulté peuvent mieux s'y retrouver (un élève de CE1 se trouvant dans un CP- CE1 par exemple) et ça ne conditionne en rien la réussite ou non des élèves.

Et le CP est certes important, mais pas plus que toutes les autres classes..(puis la grande section est en maternelle mais fait partie du cycle 2 tout comme le CP) Il n'y a que pour les parents que le CP est l'année à ne pas louper :)

Un élève en difficulté en CP qui se retrouve dans un CP-CE1 doit s'accrocher davantage.

Le CP étant la classe où on apprend à lire reste, comme de bien entendu, fondamental. Il est très dur de rattraper des fondamentaux non acquis alors. Mais il est vrai que la méthode globale qui ne consiste pas à apprendre à lire mais à tenter maladroitement de photographier tous les mots du dictionnaire peut amener à un apprentissage... qui dure jusqu'au collège.

La méthode globale, ça fait plusieurs années qu'elle n'est plus utilisée, du moins jamais comme seule méthode pour apprendre à lire . C'est proscris

Et non je ne suis pas d'accord, un élève de CP dans une classe de CP CE1 a autant de chances que dans une classe à un niveau. C'est à l'enseignant de trouver des outils, méthodes pour s'organiser au mieux :). je t'assure, que même en difficulté, cet élève sera plus autonome dans une classe multi-cours.

Il y a même des écoles qui choisissent délibérément de créer des classes multi-cours.

Le gouvernement ne veut pas aider autant le privé que le public, or ce sont les mêmes enfants qui fréquentent les classes...

Non, ce ne sont pas les mêmes, et pour plusieurs raisons.

L’école privée ne prend comme client que les familles qui lui conviennent.

Toutes les familles n’ont pas les moyens de se payer n’importe quelle école privée.

C'est totalement injuste de ne pas rajouter autant de postes dans le privé que dans le public (proportionnellement parlant). Ce sont les élèves qui trinquent.

Les suppressions de postes de fonctionnaires ces dernières années ont ciblé l’école publique en priorité.

il y a beaucoup de familles modestes qui choisissent le privé.

Donc je ne vois pas pourquoi on devrait privilégier les postes dans le public.

La plupart des familles modestes choisissent le public.

Donner des financements publics aux écoles privées, en payant les salaires de leur profs, c’est aider les familles aisées, et creuser les inégalités.

Par ailleurs, les impôts sont fait pour financer les services publics, pas les entreprises privées en général, ni les activités des diocèses de l’Église catholique en particulier.

Le financement public des écoles privées est un détournement de l’argent public, une entorse à la laïcité, et un gros cadeau aux ménages aisés.