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Les actions rapportent désormais bien plus que les obligations


Invité David Web

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Les actions rapportent désormais bien plus que les obligations

Les dividendes versés par les entreprises du CAC 40 représentent 4,5% de leur valeur en bourse. Un rendement historique qui dépasse de loin celui des autres placements

4429177.jpg

Comparaison du rendement des actions et des obligations. (DR)

38 milliards d’euros, c’est la somme des dividendes que devraient verse cette année les entreprises du CAC40. Des stars de la cote particulièrement généreuses avec leurs actionnaires, puisque ce montant est en hausse de 5% et s’inscrit comme un des meilleurs millésime de l'histoire du CAC40. Compte tenu de la capitalisation boursière des 40 premières entreprises cotées en France (828 milliards d'euros) cela représente un rendement de plus de 4,5%, un taux très élevé si on le compare à celui du livret A (2,25%) ou de l’obligation d’état (2,2%).

Etonnant ? Pas tant que cela : depuis un peu plus d’un an, en Europe (mais pas seulement), les rendements des actions dépassent, en moyenne, ceux des obligations d’entreprises. Certes, il est déjà arrivé, à de rares occasions, dans un pays ou dans un autre, que ce phénomène soit constaté. Mais jamais avec une telle ampleur et jamais sur une telle échelle. Depuis fin 2010, en effet, les actions européennes rapportent entre 3,5 et 4%. Tandis que les obligations, elles, ne rapportent plus que 2,7% en moyenne. Soit un écart de 1 à 1,5 point. C’est encore mieux avec le CAC40 : pour un rendement des actions de 4,5%, le taux de rendement moyen des obligations à 5 ans émises par ses 40 sociétés s’établissait, début septembre à… 1,82% !

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

C'est logique qu'elles rapportent plus, elles sont plus risquée à la base.

Je trouve ça plutôt sain comme renversement.

Et probablement causé par la crise.

Ce que je trouve malsain par contre, c'est que de grandes entreprises ignorent les règles fondamentale de l'équilibre budgétaire.

Et fassent de tels bénéfices plutôt que de réinvestir.

Une petite risqué ok, celles là sont pas risquée.

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Membre, 44ans Posté(e)
carnifex Membre 5 710 messages
Baby Forumeur‚ 44ans‚
Posté(e)

38 milliards d’euros, c’est la somme des dividendes que devraient verse cette année les entreprises du CAC40. Des stars de la cote particulièrement généreuses avec leurs actionnaires, puisque ce montant est en hausse de 5% et s’inscrit comme un des meilleurs millésime de l'histoire du CAC40. Compte tenu de la capitalisation boursière des 40 premières entreprises cotées en France (828 milliards d'euros) cela représente un rendement de plus de 4,5%, un taux très élevé si on le compare à celui du livret A (2,25%) ou de l’obligation d’état (2,2%).

Comment se fait-il qu’en France, où comme chacun sait, le coût du travail est beaucoup trop haut et les entreprises, par voie de conséquence, ne font qu’accumuler des déficits, ces même entreprises trouvent l’argent pour verser des dividendes comme jamais ?

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

ha non... si elles versent des dividendes, c'est qu'elles font des bénéfices ! sleep8ge.gif

ça doit vouloir dire, je suppose que le coût du travail est pas si haut que ça ^^

Et qu'elles se portent pas si mal qu'on voudrait nous le faire croire :p

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Le coût du travail est en régression depuis 30 ans , une plus petite quantité de la richesse produite est reversée aux salaires qu'avant et ce alors que la taille du gâteau a fortement augmenté.

Concernant le sujet , ce phénomène n'est pas du tout limité à la France , il a lieu ailleurs.

C'est sans doute une forte contradiction que l'économie est en crise mais que les actionnaires s'enrichissent comme jamais auparavant.

Si les actionnaires ne veulent pas augmenter les salaires ni investir, sans doute faudrait il leur confisquer une partie de leur fortune grâce à l'impôt.

Ou par la réquisition si ces 1 % s'obstinent à planquer leur fric dans les paradis fiscaux.

Aussi est il temps de mettre en place une limitation des dividendes , car des dividendes trop élevés nuisent à la collectivité et ne peuvent être qu'obtenus au moyen de prises de risque excessives.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

C'est pas faux.

Ceci dis, je crois pas qu'on soit vraiment en crise ;)

Je pense qu'il s'agit d'un truc bien pratique pour oppresser un peu plus encore la population.

La crise, depuis que je suis né on est sensé être dedans... >_<

Y a un moment, faut commencer à se dire que c'est des histoires ces conneries.

C'est juste un modèle social où on se fait entuber, et où personne ne râle.

Ou la jeunesse est résignée, et où donc elle se plie à toutes les conditions (elle a été endoctriné depuis son plus jeune âge)

Comme par exemple bosser gratos, et en remerciant les entreprises qui les exploitent en plus. Parce qu'elles ont eu la gentillesse de leur fournir du travail !! (hooo merci grandes entreprises de daigner nous utiliser comme des merdes plutôt que de faire comme les autres qui ne nous utilisent pas du tout... !! fool.gif )

Bientôt, faudra payer les entreprises pour y travailler (vous moquez pas, ça va venir, je plaisante pas.)

ça arrange les entreprises, qui justifient comme ça pleins de trucs, ça arrange les politiques, qui justifient comme ça pleins de truc...

Bref, à mon avis, c'est un mythe. (un mensonge sur lesquelles se bâtissent les sociétés)

Un mythe dont la croyance provoque pas mal de misère, certes. sleep8ge.gif

Mais y a un moment où il faudra arrêter de croire tout ces baratins.

Je comprends pas comment les gens peuvent continuer à croire qu'on est en crise quand toutes les grandes entreprises font des bénéfices... ce mot veux il encore dire quelque chose ? ou c'est juste une paranoïa sans vrai sens ?

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

La crise est un formidable moyen pour la petite caste d'actionnaires pour obtenir ce qu'ils veulent ( destruction de la Sécu, dérégulation, précarisation des salariés,...)

, choses que personne n'accepterait en période de croissance.

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Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

C'est sûr que le truc de la crise, c'est en grande partie un mythe pour l'organisation de la société. Après, c'est aussi une situation entretenue avec les politiques économiques.

Le plus évident à mon avis, le fait qu'on dise que les pays sont en faillites, alors que cela repose sur le fait que les pays ne puissent pas faire de la création monétaire à taux zéro, ils doivent le faire avec intérêt pour le créanciers... qui augmentent les intérêts. Bref, les créanciers augmentent les intérêts et en même temps se plaignent que l'Etat ne puisse pas rembourser. C'est le principe même de la dette qui dans ce cas n'a pas de sens.

La croissance, c'est aussi un catéchisme. L'obsession pour les entreprises de grandir, de faire toujours plus de part de marché. Cela n'a aucun sens, à partir d'un moment le marché est saturé et puis c'est tout.

C'est logique qu'elles rapportent plus, elles sont plus risquée à la base.

Oui mais non, l'histoire du risque c'est aussi de l'enfumage. Tu as d'un côté des gens qui ont des sommes colossales et de l'autre les autres. Les gens qui ont des grosses sommes font ce qu'ils veulent avec les marchés. Le risque existe seulement vis-à-vis de la masse, or justement quand on a beaucoup d'argent, on peut faire des mouvements de masse à soi tout seul. C'est un peu comme si on plaignait le casino en le comparant aux joueurs qui viennent perdre leur argent en pensant gagner (les joueurs, c'est les personnes lambda qui se font miroiter des gains en bourse par leur banquier).

Plus fondamentalement, les actions rapportent des dividendes, mais encore faut-il pouvoir les acheter. Quand on a pas beaucoup d'argent, on espère surtout avoir des gains par la spéculation, sauf que justement la spéculation, on y perd facilement, parce que la valeur des actions peut baisser de façon imprévisible (surtout quand on est "en crise"). Ceux qui ont beaucoup d'argent, ils peuvent garder leurs actions même si elles baissent, et garder des revenus. Ils n'ont pas besoin de vendre leurs actions pour avoir de l'argent liquide.

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Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

"

Le mythe économique comme réalité illusoire

Le capital est malade de trop d’argent. Le vol d’une partie de la force de travail s’est tellement accumulé dans le capital, au cours du temps, que la production mondiale de marchandises, plus les services qui s’y attachent, ne représentent plus que 3 % des richesses du monde. Il n’y a jamais eu dans l’histoire du monde, autant de richesses accumulées par un aussi petit nombre d’individus, que depuis l’invention spectaculaire de la crise. La réalisation sans fin de dettes crée de la monnaie et produit une richesse illimitée libérée des contraintes inhérentes à la production de marchandises. Cet enchaînement effréné de dettes cumulées est devenu pour quelques-uns, le seul moyen de rafler très rapidement des fortunes gigantesques sur le dos de populations conditionnées dans l’obsession permanente d’une crise inévitable, devenue fatalité.

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Contrairement aux idées reçues de l’économie-spectacle certains faits vérifiables peuvent permettre de remettre en question tout le système. Les dépenses de l’État français ont baissé depuis vingt ans, cependant deux fois moins que la baisse des recettes. Les cadeaux fiscaux effectués par l’État depuis l’an 2000 représentent un manque à gagner de plus de 100 milliards d’euros par an. Plus de 600 milliards d’avoirs, bien planqués dans des paradis fiscaux, manquent à l’État français. Si la banque centrale européenne (BCE) avait accepté de prêter directement aux pays de la zone euro comme elle le fait pour les banques, c’est-à-dire au taux de 1 %, comme cela se passe aux États-Unis, il n’y aurait plus de dette de l’État français aujourd’hui. Et s’il n’y avait plus de cadeaux fiscaux, plus de paradis fiscaux, si l’on fonctionnait comme dans les années 60, l’État pourrait plus que doubler ses dépenses, sans aucune dette... Si l’on discerne comment on a pu en arriver là, on peut alors comprendre ce qui se passe aujourd’hui.

La crise, dont les cycles se sont accélérés jusqu’à devenir permanente, n’est plus une exception temporaire du capitalisme, mais bien son fonctionnement routinier. Le processus d’appauvrissement sans limites des populations, l’institutionnalisation du racket des États, sont devenus le moteur d’un système qui s’emballe en pillant tout ce qu’il trouve, son économie, son futur, pour sauver l’expansion des gains des truands milliardaires, dans un instant sans devenir.

La croyance en la crise est de l’ordre de la foi en la divine économie. Penser la crise avec les yeux de l’économie politique, c’est non seulement l’accepter, mais se soumettre aveuglément à ce système d’exploitation et s’y résigner religieusement.

L’économie est une escroquerie.

La dette augmente irréversiblement, quand les recettes disparaissent. Depuis le début de la crise, les paradis fiscaux, remis temporairement en question et déjà oubliés, se réorganisent et se développent rapidement. Plus de 26 000 milliards de dollars d’actifs financiers de particuliers, seraient dissimulés dans les paradis fiscaux, par des montages complexes entre trusts, financiers et sociétés offshore. Le secret bancaire suisse ayant été réduit, le « Trust discrétionnaire et irrévocable » est devenu le principal instrument de l’évasion fiscale en pleine expansion.

Le lobby de la finance, le plus puissant des lobbys, achète les politiques en payant leurs campagnes. Les politiques servent le capital et l’État gère le système d’exploitation en place.

L’Article 123 du Traité de Lisbonne oblige les États européens à emprunter, non plus à la Banque de France ou à la BCE sans intérêts, mais sur les marchés financiers avec des taux importants. Actuellement, l’État ne rembourse que les intérêts.

En 2008 nous avons payé en France plus de 55 milliards aux prêteurs, pour les seuls intérêts et pour une seule année, c’est plus que la totalité des impôts sur le revenu. C’est ce qu’on appelle « la charge de la dette ». L’État a payé plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts entre 1980 et 2008. C’est la rançon à payer aux financiers pour avoir le droit d’exister. Si l’on avait emprunté à la Banque de France sans intérêts, comme on le faisait jusqu’aux années 70 (droit de création monétaire), on aurait déjà remboursé la dette.

La création monétaire est aujourd’hui aux mains de banques et de financiers privés qui exigent des intérêts. En créant de la monnaie, on imprime de la nouvelle dette. La dette consiste en un capital assorti d’intérêts dus. C’est davantage de dettes qui sortent des banques et des transactions financières. Cet argent, qui n’est plus le fruit d’un travail, est créé électroniquement sur l’écran d’un ordinateur à partir de dettes.

Avec l’acceptation de la « Règle d’or » et du Mécanisme Européen de Stabilité les politiciens au pouvoir ont remis la maîtrise de leur budget aux mains de technocrates européens, larbins des milliardaires. L’État se dissout dans une Europe en décomposition.

Contrairement aux apparences du spectacle de l’économie, les États les plus endettés au monde ne sont pas la Grèce et l’Espagne, mais d’abord les États-Unis, puis le Royaume-Uni et le Japon, pourtant tous bien notés.

Les attaques de fonds spéculatifs américains sur les dettes des États européens provoquent une augmentation des taux d’intérêt. La valeur d’un CDS qui parie sur la dette d’un État, augmente avec la probabilité de défaut de paiement du pays. Ce sont des transactions privées qui ne sont ni enregistrées ni recensées ni contrôlées. Les trafics financiers abondent. Même les banques françaises, qu’on a renflouées, spéculent sur le risque de faillite de la France.

L’austérité, payée par les populations, est égale à la différence entre le prix de départ des obligations d’État et leur prix à l’arrivée, après la chute que les financiers ont eux-mêmes provoquée. Cette différence, payée par la population, est empochée par les spéculateurs milliardaires.

Dans le système de la dette, la solvabilité d’un État se définit comme la capacité à générer une croissance positive soutenue, qui doit excéder les obligations vis-à-vis des créanciers, afin de couvrir le capital, plus les intérêts, plus la création de richesse. L’État est condamné à soutenir ce rythme de croissance effrénée, sinon le déclin abyssal, budgétaire et fiscal, le guette. Il ne peut y échapper qu’en s’endettant encore plus. Imprimer de la nouvelle dette pour soutenir à bout de bras la dette existante a pour conséquence de s’enfoncer dans le cercle infernal des dettes sans fin.

La spéculation explose à l’ombre spectacle.

Il y a d’abord les Hedges funds, des fonds alternatifs qui se composent d’actions, de matières premières, de dettes, d’immobilier et de produits dérivés. Ils ont des rendements illimités quand ils se regroupent afin de mieux manipuler le marché avec un fort effet de levier. Ces fonds spéculatifs qui représentent près de 2 000 milliards de dollars, sont à 80 % en dollars, et n’attaquent jamais les États-Unis, car les trois quarts d’entre eux sont américains ou britanniques.

Les produits dérivés parient toujours sur la chute. Ces fonds spéculatifs jouent gros et les investisseurs suivent comme des moutons apeurés. Les agences de notation ne font que suivre les indications du marché opaque des CDS, régi dans l’ombre par quelques escrocs milliardaires. Avec l’austérité, les populations payent les gains que les spéculateurs empochent. La complexité du système permet de maintenir le secret sur la plus gigantesque escroquerie de l’Histoire, grâce à la supercherie de la crise. Le concept de crise est un leurre médiatique qui cache une stratégie spéculative de grande ampleur qui doit rester secrète.

Pendant la crise financière de 2008, les dérivés OTC (Over the counter ou de gré à gré) ont propagé le séisme financier. Un dérivé OTC est une sorte d’assurance, un contrat conclu entre deux parties et dont la valeur est dérivée d’un actif sous-jacent, tel qu’un taux d’intérêt, une devise, une action... La vocation première de ces contrats est de se protéger contre les risques (taux d’intérêt, de change, de crédit...). Ces contrats ne sont pas standardisés et ne sont donc pas négociés sur des marchés organisés et échappent aux régulateurs. Ces fonds spéculatifs propagent un risque général sur l’ensemble du système en cas de panique.

D’un marché de gré à gré (OTC), une partie du marché des CDS est en passe de s’organiser et d’être règlementé. Les dérivés standardisés seraient désormais régulés par des autorités de contrôle, sur des marchés organisés dans des chambres de compensation.

Le Marché des dérivés de crédit non standardisés, est un marché qui semble rester non organisé (OTC), dominé par un nombre restreint d’acteurs, et qui continuerait à se traiter sans chambres de compensation. Les dérivés OTC sont traités et négociés directement entre deux parties. L’utilisation de plateformes électroniques est rare pour ces instruments, davantage traités à la voix. Le fait qu’une transaction ne soit pas confirmée par écrit n’a pas d’incidence sur sa validité. L’enregistrement des conversations téléphoniques peut servir d’éléments prouvant l’existence d’une transaction. Ce contexte, qui le met hors de contrôle, a permis au marché des dérivés OTC de connaitre une croissance exponentielle ces dix dernières années, en multipliant par six leur volume.

Pour les produits complexes appelés aussi « titrisation », ils répartissent et étalent un risque diversifié par mixage et éparpillement. L’information sur ces titres est très chère et réservée aux market makers (teneurs de marché). Aucune information utilisable n’est disponible sur les volumes traités, ni sur les paramètres essentiels de valorisation. De fait, ni les utilisateurs finaux, ni leurs auditeurs, ni les régulateurs ne peuvent, à de rares exceptions, disposer du cadre nécessaire et suffisant pour suivre les valeurs et les risques sur les produits OTC complexes. La crise financière a été aggravée par l’incompréhension des experts, des modes pratiques de fonctionnement des marchés complexes qui s’effectuent en dehors des marchés organisés.

On peut compter environ 800 000 milliards de dollars de produits dérivés en circulation aujourd’hui, soit plus de 13 fois l’économie mondiale (PIB mondial à 60 000 milliards de dollars).

En 2010, le volume du marché des changes (Forex) est situé aux environs de 4000 milliards de dollars par jour (BRI), quasi uniquement en transactions de gré à gré, dont près de la moitié au Royaume-Uni et aux États-Unis. La grande majorité des transactions de change de devises sont spéculatives et ne durent pas plus de 7 jours. Il est impossible de connaître précisément les volumes traités sur ce marché.

Quelques gros fonds spéculatifs attaquent stratégiquement un pays et les petits investisseurs suivent comme des moutons. Les agences de notations s’alignent sur les cours des CDS, leurs notes sont directement dictées par ce marché de truands et de voleurs, dans l’opacité et le secret.

La complexité volontaire des transactions financières entretient la confusion et permet de maintenir dans le secret ses escroqueries planétaires. On ne voit jamais ce qui est hors champ de l’objectif du spectacle. Les grands financiers ont maintenant la maîtrise et le contrôle de la presse et de l’information. Le spectacle économique est leur idéologie qu’ils imposent au monde entier.

La régulation du système financier n’est qu’un leurre. La puissantissime haute finance s’adaptera et ne sera jamais contrôlée. Ces quelques spéculateurs ont chacun des revenus annuels supérieurs au milliard de dollars. Cette nouvelle aristocratie financière domine le monde et maîtrise l’information spectacle dont elle est propriétaire.

Mais « les gens de la haute » pourraient bientôt chuter de haut. Il s’agit maintenant de sécher le cours d’un temps révolu.

Les paris sont ouverts, la guerre aussi.

Un petit groupe de spéculateurs a volontairement coulé la Grèce afin de faire effondrer l’Europe par effet de dominos. Leur but est de pourrir l’euro pour sauver le dollar. Les agences de notations, qui sont des instruments aux mains des spéculateurs américains, n’attaquent que la dette européenne.

L’euro a été attaqué pour l’empêcher de devenir la monnaie de référence dans le monde à la place du dollar. La guerre économique a été déclarée contre l’Europe pour sauver la suprématie américaine.

Pour parfaire l’attaque sur les États européens, les spéculateurs lancent un raid sur les banques européennes tout en interdisant à leurs propres banques d’aider les banques en Europe.

La crise de l’euro permet aux Américains de maintenir leur taux d’intérêt à 2 %. Leur solvabilité dépend de l’aggravation de la crise en zone euro. La crise européenne ne pourra que s’aggraver, et c’est cela qui va soutenir le marché financier américain, car les investisseurs n’ont pas d’autre choix.

La sauvegarde des États-Unis dépend de l’échec de l’Europe. Leurs coûts de financement dépendent de l’aggravation de la crise en zone euro. La plus grande bulle spéculative se trouve actuellement dans les bons du Trésor américain.

D’un coté, plus de 3000 Milliards de dollars spéculent contre l’Europe, mais de l’autre les investissements des Banques centrales et fonds souverains des pays émergents (Chine, japon, Russie...), se montent à près de 6000 milliards de dollars.

La guerre mondiale actuelle oppose les États-Unis et l’Europe. Deux blocs qui, dans le contexte de la montée en puissance de la Chine, se retrouvent dans un combat fatal pour trancher lequel sera le représentant de l’Occident dans le futur. Les États-Unis ont la puissance financière mais un dollar qui ne vaut plus grand-chose. C’est une guerre contre les paradis fiscaux d’Europe qui ont cédé la place aux paradis fiscaux anglo-saxons, une guerre monétaire contre l’euro qui a bien failli voler en éclats, une guerre spéculative généralisée contre la dette des États européens qui a fortement déstabilisé l’Europe. Le gagnant aurait fatalement dû être les États-Unis. La seule donne incontrôlable fut le soutien important et régulier apporté par la Chine à l’euro et aux obligations de la zone. Sinon, l’Europe aurait été enterrée en 2010. La banque centrale chinoise achète massivement de l’euro ce qui, pour le moment, empêche sa chute.

La solvabilité des États-Unis ne repose, aujourd’hui, que sur l’échec de l’Europe. Cette guerre a apporté de colossaux bénéfices à Washington. Les taux américains, c’est-à-dire le coût de financement du gouvernement, n’ont jamais été aussi bon marché, malgré l’explosion du risque lié à l’endettement excessif du pays. Et ce, grâce au report massif des investisseurs paniqués par la situation en Europe.

Cette guerre ne date pas d’aujourd’hui. Il y a quarante ans des conflits entre groupes d’intérêts divergents, le Bilderberg et la Trilatérale, présageaient du pire qui est déjà arrivé. Peu importe qui va l’emporter, car, dans ce système, c’est toujours le peuple qui en paye les frais.

Ce système dégueulasse, construit sur la compétition permanente et la guerre généralisée, est le pire des systèmes : gagner coûte que coûte, écraser la concurrence, éliminer l’adversaire, exploiter à outrance tant qu’on le peut, tout rafler avant que d’autres ne le fassent, abandonner tous les pouvoirs aux accapareurs de richesses des mafias affairistes, piller le monde en intoxiquant toute forme de vie...

Trop de dollars tuent le rêve américain

L’empire américain a beaucoup trop créé de monnaie en faisant marcher la planche à billets. Trop d’argent tue le capital en dépréciant sa propre valeur. La dette des États-Unis est estimée à 14 000 milliards de dollars, mais son déficit fiscal basé sur ses engagements futurs dépasserait 200 000 milliards de dollars. C’est le pays le plus endetté du monde, qui paye sa dette en créant de la monnaie, en imprimant des billets, en comblant ses dettes avec des dettes et encore des dettes, en pillant un futur qui n’est plus crédible.

Le dollar a perdu 97 % de sa valeur depuis 1913, date de création de la FED. La fin des pétrodollars arrive, la demande de dollars, parce qu’il est surévalué, commence à s’effondrer. Les matières premières augmentent parce que le dollar, monnaie de référence, dévalue. La dette américaine ne sera jamais remboursée. La confiance et l’armée la plus puissante du monde, qui maintiennent la valeur du dollar, s’effritent et l’illusion se dissipe.

La crise de la dette américaine risque d’avoir lieu bientôt, la chute violente de l’économie américaine prochainement, et l’effondrement du dollar d’ici quelques années. Si l’on calculait selon les méthodes utilisées dans les années 80, l’inflation américaine s’élèverait à plus de 10 %, et le nombre de chômeurs a plus de 20 %. Les chiffres sont manipulés, truqués, falsifiés... Le dollar n’est plus qu’une illusion, une monnaie de singe, de la poudre aux yeux. La croyance aveugle en l’Amérique s’effrite déjà. Le dollar est le début d’une gangrène mondiale qui pourrait commencer par un crack obligataire. La bulle de la réserve fédérale (FED), Banque Centrale privée des États-Unis, éclatera probablement bientôt, suite aux liquidités excessives qu’elle émet pour compenser sa dette. La plus grande bulle spéculative est sur le point d’exploser. L’effet « dominos » ou « boule de neige », le risque global est toujours sous-estimé par les économistes, car c’est là que se situe l’angle mort du spectacle, incapable d’envisager sa perte.

Face à la faillite américaine et la fin du monopole du dollar, le monde se diversifie pour devenir multimonétaire. L’économie réelle réagit aux attaques spéculatives américaines qui la menacent.

En juin 2012, le Japon et la Chine ont cessé de commercer en Dollar entre eux, la Russie et l’Arabie Saoudite sont en train de suivre le mouvement.

Dans la panique, la ruée vers l’or est lancée.

La Grèce risque de se faire confisquer tout son or par les banques européennes insolvables, et de manière tout à fait légale. La Grèce possède 111 tonnes de réserves d’or. Combien de tonnes seront effectivement pillées par les banques ? Le Portugal, l’Italie, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne possèdent, à eux cinq, 3234 tonnes d’or, qui représentent 183 milliards de dollars. Il est fort probable qu’ils subissent tous le même sort.

Israël se prépare à attaquer l’Iran... Les États-Unis ne pourront certainement pas l’empêcher. L’Inde et la Chine qui s’opposent à des sanctions contre l’Iran, achètent 40 % du pétrole iranien. L’Inde serait le premier acheteur de brut iranien à accepter de régler ses achats en or plutôt qu’en dollars. La Chine s’apprêterait à faire de même.

La Chine est en train de prendre le contrôle du marché de l’or. De loin le premier producteur mondial d’or, elle produit 350 tonnes par an. La Chine pompe tout l’or qu’elle peut sur les marchés internationaux. Tous ces achats d’or se font dans le plus grand secret. Elle rafle l’or jusque dans les sous-sols des autres...

La Chine détient des centaines de milliards de dollars, qui ont déjà perdu la moitié de leurs valeurs en onze ans. L’or peut servir à neutraliser ces pertes… Elle met en place un méga hedge (couverture) contre la chute inévitable du dollar. La Chine pourrait bien avoir l’intention de faire du yuan la monnaie de référence de demain, garantie par de l’or physique.

« La catastrophe que l’on nous dit d’attendre est déjà advenue ».

Guy Debord, Lettre à Annie Le Brun, 1992.

Quand tous les détails confirment un fonctionnement d’ensemble, l’imbécile expert n’y voit qu’une succession de détails bien séparés. Le spectacle est l’unité fictive, perdue et oubliée, de ce monde fragmenté, où s’accumulent les séparations.

L’économie ne pourra pas nous sauver de la dégradation mortifère de nos conditions d’existence. Elle a déjà fait la preuve de son ignominie. Son fonctionnement même est son essence barbare, la réalisation magnifiée de sa supercherie antisociale et inhumaine.

En cette période de confusion généralisée, personne ne trouvera la sortie à cette situation sans solution, sans un renversement de perspective. La recherche du remède économique miracle renforce ce blocage infernal. Les solutions idéales n’ont toujours réalisé que le pire, qu’elles n’ont jamais pu prédire.

Il n’est pas possible d’appréhender les contradictions croissantes d’un système avec le point de vue de son idéologie dominante, qui prétend fallacieusement, en tant que seul système cohérent possible, n’avoir aucune contradiction. On ne voit jamais ce qui est hors champ, ce qui sort du cadrage de l’objectif du spectacle, mais il suffit de l’inventer en changeant de perspective pour effectuer un recadrage qui peut entraîner une compréhension complètement différente de la situation.

Aucune règle n’est absolument définitive et l’on peut toujours se jouer des règles que l’on croit immuables. Seuls les révolutionnaires de la vie sachant métacommuniquer sur le système peuvent comprendre son fonctionnement global dans son contexte et toutes ses interactions. S’inclure dans ses observations comme être vivant dans sa situation particulière, permet de devenir le sujet agissant de sa vie occupant son propre monde.

En s’inventant des pratiques utopiques réalisables, des incroyances fonctionnelles, utilisant les situations dans un renversement de perspective, nous pourrons libérer l’instant vécu des calculs rentables et de l’oppression marchande, pour construire ensemble, sans idéaux préconçus, les germes d’un monde nouveau, dont on n’arrive pas encore à imaginer l’ampleur de ses possibilités.

Lukas Stella, août 2012

ADDENDA à « L’invention de la crise, escroquerie sur un futur en perdition »

de Lukas Stella, aux Éditions L’Harmattan, 2012.

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
Posté(e)

Oui mais non, l'histoire du risque c'est aussi de l'enfumage. Tu as d'un côté des gens qui ont des sommes colossales et de l'autre les autres. Les gens qui ont des grosses sommes font ce qu'ils veulent avec les marchés. Le risque existe seulement vis-à-vis de la masse, or justement quand on a beaucoup d'argent, on peut faire des mouvements de masse à soi tout seul. C'est un peu comme si on plaignait le casino en le comparant aux joueurs qui viennent perdre leur argent en pensant gagner (les joueurs, c'est les personnes lambda qui se font miroiter des gains en bourse par leur banquier).

Vi, quand je disais c'est "logique", j'aurai dû préciser que ça devrait être comme ça normalement...

Et quand je pensais au risque, je voulais parler du fait qu'en cas de faillite lors de la liquidation, les obligations sont remboursée bien avant les actions.

Et que les obligations ont des revenus régulier (c'est juste des intérêts d'une dette) alors que les revenu des actions dépendent des bénéfices, donc sont sensé être fluctuant.

Sauf qu'en pratique, c'est les puissants qui achètent les obligations sur les entreprises, avec des clauses super avantageuses.

Ce qui fait qu'en pratique, c'est toujours le côté illogique de l'obligation qui rapporte plus que les actions qui se constate.

Question de "masse monétaire" tu as raison. On nous fait "croire" que le marché existe, alors qu'il n'y a pas de marché. Il y a des puissants qui négocient des échanges selon les conditions qu'ils désirent, et les petits qui prennent ça pour des mouvements "aléatoire" d'un "marché".

ça permet d'anonymiser les puissants, qui passent inaperçus.

D'ailleurs, les actions ou obligations sont souvent anonyme. pas pour l'entreprise, (bien qu'il existes des titres au porteur, mais c'est rare) mais en tout cas non publiées.

En fait, c'est cette histoire complète de marché qui est un gros enfumage, comme tu dis.

:-/

D'où les "crises" instrumentalisées.

On prend des actions de quelques entités puissantes pour des mouvements "aléatoires" du marché... bel enfumage.

Sur le plan culturel, c'est une sacrée invention ce principe, pour faire passer les décision des puissants... faire croire qu'ils n'existent pas, et que c'est du hasard...

>_<

balaise.

Je crois que je commence à comprendre un peu mieux pourquoi on entretient le mythe de l'économie de marché.

Parce que j'avais remarqué qu'on n'était absolument pas dans une économie de marché... et que ses règles semblaient plutôt fonctionner à l'inverse. ^^

Mais j'avais pas tilté comment se réalisait cet entubage... alors que la moindre observation montre avec évidence que les lois du marché ne s'appliquent pas du tout au fonctionnement économique.

Je crois que j'ai trouvé comment ce mythe s'entretiens ^^

:)

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Membre, 44ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 44ans‚
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@ economic dream

Intéressant ton texte (un peu long toutefois ^^), mais surtout le début.

Je pars d'autres constatations, pour aboutir à la conclusions que le problème de nos économies sont en réalité qu'on a trop d'argent, et qu'il est trop fluide.

Je ne pense pas que la dette ou les paradis fiscaux soient réellement le problème de base.

Un truc qui me semble beaucoup plus inquiétant, c'est ce que soulève ton article, dans le fait que les dépenses de l'état ont diminuée, mais deux fois moins que ses recettes.

Je ne vais pas dire que ce sont les "puissants" qui ont récolté tous les fruits de cette défiscalisation, même si en restant lucide, j'imagine mal qu'ils soient les dernier à en bénéficier ^^

Ce qui est sûr, par contre, c'est que la diminution des revenus de l'état montre que dès qu'on fait des économies, c'est pour les reverser, en grande partie aux puissants, et non pour régler les problèmes.

On assiste à la déconstruction progressive de l'état, et non à sa "solidification" ou à sa "stabilisation" contrairement à ce qui est assurée politiquement.

Ce fait me semble beaucoup plus inquiétant que la dette ou les paradis fiscaux.

La dette, on l'annule quand on veux, c'est seulement une décision politique.

Par contre, ce fait montre qu'il y a bien une politique globale, interne aux gouvernements, une volonté réelle, qui vise à la destruction progressive de l'état, et à son asservissement de plus en plus majoritaires aux puissants.

J'accusais Sarko de vendre la France et de l'asservir petit à petit aux puissants, (par exemple en "asservissant" la france sans conditions aux système bancaire sois disant pour le sauver...)

Mais en réalité, c'est seulement parce qu'il est trop naïf et sincère ce type pour être capable de mentir ou de cacher ce qu'il pense. Il a plutôt bien mis en évidence par ses pitreries quelque chose qui existait dans l'ombre depuis très longtemps.

Depuis trop longtemps pour seulement accuser la droite.

Je ne sais pas si les politiques "visibles" (surtout de gauche) sont partenaires ou manipulés dans cette histoire. Je commence à les penser manipulés, ils sont super compétent en démagogie et en combine politiciennes pour se passer devant les uns les autres, mais pas très fut fut à la base en économie j'ai l'impression, surtout ceux de gauche. (Léna à fini par me convaincre de ne pas surestimer les hommes politiques ^^)

Ils ne doivent pas forcément faire très gaffe à la réalité devant les contraintes de la "démocratie".

Un peu comme les "blondes postiches" idiotes qu'on pose à des postes important pour leur faire faire en fait ce qu'on veux. C'est vrai que quand je vois les vrais pitres que sont ces hommes politiques, à y regarder de plus près, et la logique complète incompétence d'un unique (ou même d'une vingtaine) d'être humain à maîtriser tous les sujets et domaines d'un pays, je commence à me demander si ce genre de déviances n'est pas impossible.

Non pas dans le mode "théorie du complot" qui me semble ridicule.

Je ne crois pas globalement qu'il y ai une réelle "volonté" derrière tout ça, je pense qu'il s'agit d'un système mécanique et "mythologique" qui génère des puissants.

Un peu comme le système de la noblesse pouvait générer des crétins qui se pensaient tellement supérieur de fait, mais qui étaient en réalité uniquement les bénéficiaires d'un système qu'ils étaient eux même trop con pour être vraiment capable de comprendre.

Il ne faut pas négliger l'effet du respect de la "tradition", et la faiblesse de la pensée rationnelle et scientifique à l'époque. Je ne nie pas qu'il n'y ai pas eu quelques nobles assez intelligent pour comprendre réellement ce système, mais je ne les en crois pas nécessairement à l'origine, ni même assez majoritaires.

En réalité, je pense que ce système et comment il évolue est surtout la conséquences des différentes croyances économiques dans le monde humain.

Et je crois que ces croyances ne sont pas généré par quelques uns, mais par des intérêts partagés (un peu comme "la crise", qui sert à un peu tout le monde...)

Et qu'ils amènent en conséquences à la génération de puissants. (entité abstraites qui plus est, je ne pense pas que des "individus" soient réellement si puissants que ça)

Pour en revenir à ce que je disais au début, je pense que les croyances dans le fait que c'était bien d'avoir le plus d'argent possible, et qu'il soit le plus fluide possible on généré ce fonctionnement.

Favorisant clairement les banques qui sont les instruments pratiques pour générer et fluidifier l'argent le plus possible (par les près, donc la dette).

Logique que dans un tel système de croyances ils deviennent les puissants.

Mais même si personne ne le formule encore clairement comme ça, (parce que la majorité des gens se concentrent encore sur le remboursement de la dette), maintenant qu'on découvre que l'argent est tellement fluide qu'on ne peut plus rien en faire économiquement, parce qu'il s'est barré de l'entreprise avant qu'on arrive à construire quelque chose, les choses vont peut être changer.

Et l'importance concrète des banques dans le développement économique de la société va peut être être remis en cause.

D'autres mécanismes se mettront en place. (ces mécanismes générant alors de nouveau "puissant" ^^ )

C'est pour ça que j'aimerai essayer de mettre en place ces mécanismes.

Parce que je suis un peu barge, que je crois que chaque individu (même un gugus comme moi au RSA ^^ ) à un pouvoir considérable sur le monde, que j'ai envie d'essayer d'y croire (égo, quand tu nous tiens) et que j'ai une vague intuition sur les mécanismes qui jouerons à l'avenir ^^ (égo toujours sleep8ge.gif j'assume ^^ )

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