Aller au contenu

Messages recommandés

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Mais la réalité actuelle montre que le temps extremement long permet de placer ses proches et d'augmenter son comptre en banque. On pourrait appeler cela le syndrome de Gollum: gouter au pouvoir de l'anneau rend fou de pouvoir.

Il n'existe pas de temps long actuellement puisque les mandats courts sont révocables à l'élection suivante. Depuis la chute de la dignité impériale et en dépit des efforts de Mac Mahon pour établir de facto une régence (origine du mandat de sept ans du Président) en attendant la Restauration royale, la France ne connaît plus de temps long depuis presque un siècle et demi. Le mandat présidentiel, qui était le plus long après le sénatorial, a dégringolé à cinq ans, ce qui fait que son titulaire est, au plus tard, de nouveau en campagne trois ans et demi après son installation. Et encore ! Cela est faire fi de la kyrielle d'élections intermédiaires : municipales, cantonales, régionales, sénatoriales, européennes, qui paralysent pratiquement tout le temps l'action du gouvernement qui garde les yeux rivés sur ces fichus barèmes de popularité. Le triomphe de la "démocratie d'opinion", c'est à dire de la démagogie impuissante la plus totale.

Ne parlons même pas de l'aggravation de l'absence de temps long du Pouvoir par l'émiettement de ce dernier au profit des féodaux locaux qui, eux aussi, connaissent sans cesse l'incertitude électorale et donc doivent toujours trouver des fonds pour des campagnes perpétuelles.

Tu vois vraiment, dans la réalité actuelle, un "temps long" à la Philippe le Bel ou à la Richelieu ?

AU regard des finances publiques actuelle, il semble difficile de croire que nous ayons été gouverner par des gens compétents.

Nous avons souvent été gouvernés, depuis l'établissement de la démocrassouille, moins par des incompétents que par des démagogues complets. Pour un Clémenceau et un Barre, combien de Queuille et de Mauroy ?

Les finances publiques se porteraient très bien si l'Etat, guidé par un personnel apeuré devant le moindre sondage, ne s'obstinait pas à penser que la collectivité publique devait financer toutes sortes de prestations sociales comme, par exemple, des heures de ménage aux vieillards. Il est sûr qu'un Auguste ou un Philippe Auguste n'aurait jamais eu à se débattre avec de telles dépenses.

Raymond Barre, quant à lui, connaissait parfaitement les recettes pour parvenir à un sage équilibre. Dommage qu'il n'ait pas eu suffisamment les coudées franches de la part de Giscard.

Parce que Frédéric lefevbre avait une connaissance fine de la complexité du droit budgetaire?

Elu député pour la première fois en 2007 et n'ayant pas été réélu ! Quelle publicité pour le mandat unique !whistling1.gif

Excatement! Que le pouvoir soit donné au peuple. ( <==== la Marianne en moi s'éveille)

Le peuple ne possède aucune volonté qui s'inscrive dans la durée. La population d'un Etat est presque par essence versatile et parfaitement inconséquente. Ce qui explique d'ailleurs les changements perpétuels de majorité que l'on observe en démocrassouille.

On peut même arguer que le peuple ne préexiste jamais au chef. Seul ce dernier, s'il est assez fort et adroit, parvient à fédérer ce qui au départ est dissemblable et, au mieux, s'ignore, au pire, se combat. Il n'a jamais existé de peuple français avant qu'un processus royal d'unification de territoires divers ne s'opère. Et encore cela fut-il oeuvre de longue haleine (près de huit siècles) ! Si, au lieu du fondateur d'une dynastie, l'an 987 avait vu le pouvoir (du moins ce qu'il en existait) accordé aux populations par le biais d'un vote, jamais aucun habitant de Rueil n'aurait voulu avoir quoi que ce soit à faire avec un Picard ou, encore moins, avec un Auvergnat. On pourrait même entrer dans un plus grand émiettement.

C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui pour l'Europe. Il manque un homme d'Etat qui impose l'unité, par la force. Les USA, eux, ont eu leur Lincoln qui résolut la question de la sécession et du droit des Etats fédérés à se désagréger de l'ensemble fédéral par des coups de canon et les exactions de Sherman. L'Europe a manqué le coche en ne s'offrant pas à Bonaparte.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
  • Réponses 83
  • Créé
  • Dernière réponse
Membre, Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge, 33ans Posté(e)
Delenda Carthago est Membre 4 165 messages
33ans‚ Seigneur, garde-moi de mes amis. Mes ennemis, je m'en charge,
Posté(e)

Hugh.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
existence Membre 5 823 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)

Je ne peux que m'inscrire en faux concernent cette négation du rôle du peuple.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Simplicius
Invités, Posté(e)
Invité Simplicius
Invité Simplicius Invités 0 message
Posté(e)

Les faits sont têtus.

Le peuple n'existe pas sans chef. Seul un chef est capable de réunir des groupes disparates.

Il n'existe pas de conscience collective innée capable de construire quoi que ce soit, indépendamment de et extérieurement à (a priori quoi) un chef.

La seule chose dont est capable une masse livrée à elle même c'est de lyncher.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.


×