A mon tour de vous montrer c'que j'sais faire !

Les boucles d'une chaire, pourpre au teint d'orge

Alourdie par la pluie d'un été orageux

descendent sur la peau, sur les reins et la gorge

attirent mon regard et me berce les yeux

Je convoite les plis où se glisse la pluie

je jalouse tant l'eau qui s'accorde la peau

de cette créature, pour logis d'une nuit

mes desseins sont les mêmes, et me donnent tant de maux !

Commettrais-je l'outrage, de lui souffler un mot

résumant le projet qu'inspire sa beauté ?

La peur m'envahirait si je lui soumettais

mon ignoble requête et l'obscène tableau

qu'imprime mon esprit en se jour pluvieux

mais rien n'inspire plus que ce que voit mes yeux

à pratiquer ce rite et tel un éphémère

me satisfaire, de cette étreinte passagère

Et bien, au plaisir de renouer l'expérience, alors :)

Parce que j'aime pas mal.

J'en ai d'autre ^^

L'inspiration m'est venus pendant ces vacances ^^

Hello,

Hé bien, que de beauté :blush:

Tu as eu bien fait de partir en vacances, moi aussi, j'aime beaucoup.

On se sent transporter aux vagues de tes pensées

A très vite pour y découvrir de tes autres poèmes

en prose

Piano violon

Le piano maintiens un rythme et soutiens les pleurs des cordes,

tel un bourdonnement incessant,

il insiste et exacerbe la mélancolie,

il devient insupportable et provoque un cri aigu et pur de tristesse infini,

les cordes expriment leur souffrance puis leur apaisement momentané,

car il est fatiguant de pleurer,

mais une fois reposé un vide se fait sentir

et doit sur le champ être comblé par les larmes,

le cri s'intensifie et les larmes des cordes débordes,

m’immerge et m’emporte avec la force d’un raz de marée.

Je me noie dans les larmes du violon.

Pas mal du tout

Les sinuosités blasphématrices de mon cœur

me plonge dans une matrice que l'insouciance déserte

l'angoisse est une belle actrice animé par le leurre

et la raison et ses alliés inventorient les pertes

sanglant est le combat que mènent mes polarité

il n'y a pas de place ici pour la neutralité

c'est l'ombre et puis la flamme qui se succèdent une à une

et qui selon l'heure de ton passage t'aveugle ou te brûle

attiré par la brume

attiré par la lune

par la caresse du vent nocturne et le plafond d'ébène

soutenue par le vent

soutenue par le temps

des ouvertures vers l'infini mènent au jardin d’éden

Mon instinct me guidant dans un dédale souterrain

où la roche et l'eau claire sont les seules habitants

où des concrétions séculaires travaillent avec le temps

à sculpter des visages et des corps d'un passé lointain

Bien, bien!

Continue

j'adore !!! maintenant plsu qu'a en faire un sur la clarinette :$

Noir un mur brûlé laisse s'écouler l'urine

dans ses maintes craquelures et ses fissures

ses débris de peinture et déchets de famine

ses épluchures de sang et ses toiles de bure

Toiles brûlé que les moines du désespoir

portaient pour célébrer tous leur macabre saints

moines pendus pour avoir vendu le mensonge

avoir répandu leur bile dans l'urinoir

Leurs bénitiers dégageant d’infâmes effluves

de joie et d'euphorie sordide et pitoyable

qui cuisent dans la chaire émergeant d'une étuve

d'un paradis perdu dans les ronces du diable

Que l'enfer est louable ! Les joies du paradis

ne sont que des chimères d'une peau brisée

animé par la crainte d'être abandonné

dans des égouts perdus tout au bout de la nuit

Bonsoir Morgoths,

En effet, c'est assez morbide mais je trouve cela intéressant, c'est peut-être mon côté sombre

En tous les cas, la dernière strophe, est de ma préférence

"Que l'enfer est louable ! Les joies du paradis

ne sont que des chimères d'une peau brisée

animé par la crainte d'être abandonné

dans des égouts perdus tout au bout de la nuit"

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Fait nous la joie de nous en évoquer d'autres avant de reprendre place à tes cours :blush:

Ca serait avec grand plaisir de les lire ....

Je suis resté assis, j'ai attendus

mais qu'ai-je attendu qui n'est pas venus ?

j'ai écouté j'ai lu, j'ai parcourus

des pages illuminés où j'ai cru

trouver ce qui allait réalisé

mes souhaits sans même aller les chercher

là où j'étais certains de m'égarer

et où j'ai chuté sans me relever

j'ai du grimper sur des pans rocailleux

les mains coupé sur des cailloux râpeux

les pieds tranchés où se dressent les pieux

la peau brûlé par le vent et le feu

Je me suis rassis et j'ai attendu

mais qu'ai-je attendu ? ça je ne sais plus

je crois même que je n'ai jamais sus

mais ce jeux m'a pris et m'a corrompus

C'est pas mal, c'est pas mal

pas mal du tout

ce serait mieux encore mieux sans fautes

au plaisir de te lire :)