Une 29e condamnation pour le Morlaisien

Une 29e condamnation pour le Morlaisien

Le tribunal correctionnel de Brest a condamné un Morlaisien âgé de 47 ans à trois ans de prison dont la moitié avec sursis. Mardi, il a encore joué au chat et à la souris avec la gendarmerie au prix d'une course-poursuite incroyable.

Le président Jublin ne rentre pas dans les détails d'un casier judiciaire plein comme un oeuf. «En gros, la moitié de vos28condamnations concernent des délits routiers». Collectionneur de peines pour des défauts de permis et d'assurance, Maurice Le Bars a, cette fois-ci, franchi un palier. C'était le milieu d'après-midi, mardi dernier. Lors d'un contrôle, vers Plouégat-Guérand, les gendarmes ont vu cette voiture faire brusquement demi-tour et partir à fond de train dans l'autre sens. «Une demi-épave», ironise le procureur Dresen, achetée un mois plus tôt «200€ pour aller travailler», selon le prévenu. Un modèle d'une autre époque à qui il en reste sous le capot. Pris en chasse, le conducteur va entraîner la maréchaussée dans une course-poursuite invraisemblable. Chemins de traverse avalés à toute vitesse, dépassement de six véhicules de rang sur une deux-voies, au mépris de toute raison, vitesse poussée à 153km/h sous le radar de Plouigneau, Maurice Le Bars multiplie les risques pour semer les gendarmes qui le suivent à distance.

À pied, il continue à fuir

Et même, finalement bloqué à côté de Morlaix, il va poursuivre sa fuite à pied en semant les militaires dans un champ de maïs. Plus tard, il les lâchera dans un sous-bois, avant de se faire prendre près d'un lotissement. «J'avais peur, lâche-t-il laconique à la barre, et je sais que j'ai pris des risques». Le président Jublin fait la moue. «Des risques pour les autres, surtout. Et puis vous conduisiez sous l'empire du cannabis. C'est nouveau, ça», appuie le magistrat. «Oui. C'est depuis que j'ai arrêté de boire», avoue-t-il. L'avenir de cet homme, suspecté par un assesseur «d'avoir plus sollicité la justice que les auto-écoles», s'assombrit encore un peu plus au terme du réquisitoire du ministère public qui, «sans vouloir tirer sur une ambulance», réclame trois ans de prison et force peines complémentaires contre le cavalier de «cette lamentable épopée».

Mises à l'épreuve drastiques

Il faut alors toute l'adresse de MeGassin pour ouvrir une mince fenêtre dans les trois prochaines années de Maurice Le Bars. «Il a passé 17 ans de sa vie en prison. Pourquoi ne pas lui infliger des mises à l'épreuve, pour une fois?». La plaideuse sera entendue a maxima. Si la moitié des trois ans prononcés sont assortis du sursis, il devra toutefois se former, se soigner, payer les amendes, ne pas conduire pendant deux ans et suivre un stage de sensibilisation routière.

• Steven Le Roy

Le Télégramme

Conclusion : certains humains sont incapables de retenir une leçon peut importe les sanctions appliquées.

Quel sport ! Les JO c'est de la blague à côté.:smile2:

Encore un multirécidiviste !

Heureusement qu'il na pas tué !

Par contre j'adore ça !

Le président Jublin fait la moue. «Des risques pour les autres, surtout. Et puis vous conduisiez sous l'empire du cannabis. C'est nouveau, ça», appuie le magistrat.

«Oui. C'est depuis que j'ai arrêté de boire», avoue-t-il.

Conclusion : certains humains sont incapables de retenir une leçon peut importe les sanctions appliquées.

Maurice Le Bars...

Encore un délinquant d'origine bretonne...

Les bretons ne sont pas tous des fachos, alcools, dépravés...

Non, il y a aussi des Bretons morts. On ne peut pas être facho, alcoolo, dépravé et l'avoir été.

«Une demi-épave», ironise le procureur Dresen, achetée un mois plus tôt «200€ pour aller travailler», selon le prévenu.

Elle doit bien le compléter.

«Des risques pour les autres, surtout. Et puis vous conduisiez sous l'empire du cannabis. C'est nouveau, ça», appuie le magistrat. «Oui. C'est depuis que j'ai arrêté de boire», avoue-t-il.

Eh mais c'est qu'il y a du progrès !

29 condamnation: un ange à coté des vrais délinquants

Toujours les mêmes !