Nous sommes des cocottes minutes

C'est quand même bizarre, quand on perd quelqu'un on tente de masquer sa tristesse à soi-même et aux autres, on tente de paraître heureux, d'oublier son mal-être alors qu'on ne voudrait qu'une chose c'est une épaule sur laquelle pleurer, mais pleurer à petite dose pour relâcher doucement la pression. Mais au lieu de ça on préfère pleurer une heure durant, tous les soirs que le temps nous donne par peur de rendre les autres tristes. Alors que plein de gens sont la pour la donner cette épaule.

Nous somme des cocottes-minutes.

La mort d'un proche nous remplie d'eau et nous fais chauffer. On devrait comme la soupape relâcher la vapeur brûlante petit à petit mais par peur de brûler la personne au dessus, celle qui ouvre la soupape, on préfère donc resté fermé toute la journée et le soir venu la cocotte explose détruisant tout autour, les dégâts sont énormes, la cuisine est dévasté et le lendemain on remplace la cocotte et on répète le processus, on commence à réparer la cuisine pendant qu'elle chauffe mais c'est inutile puisqu'on ne relâche pas la pression, la cocotte ré-explosera détruisant plus la cuisine que l'on a à peine commencé à rénover.

Que se passera t'il quand la cuisine ne sera plus qu'une pièce à abattre tellement elle est détruite ?

Réflexion sur moi-même #3

Trés bonne métaphore .

Pour éviter que la cuisine ne soit a abattre il faut savoir relacher la pression en tournant le sifflet pour évacuer un peu de gaz

T'as vraiment pas tort, l'ami.