celibat voulu contre celibat subi

je vais faire une petite synthèse car il y des affirmations qui me font hurler (de douleur ou de rire au choix)

"Mais oui majoritairement, quand on est célibataire, c'est qu'il y a quelque chose en nous qui nous pousse à l'être...conscient ou pas! "

comme qd on pas de travail, qq chose nous pousse inconsciemment vers le RSA et la misère ? n'importe quoi.

@femzi

"mais je ne peux en convenir. moi je vois une categorie de celibataires malgre eux/elles pour la seule et bonne raison qu'ils ne trouvent pas chaussures a leur pieds."

eh enfin, qq chose de lucide...

"comme vous dites il est preferable d'etre seul que mal accompagne " ca c'est un proverbe inventé par les gens en couple pour se proteger des séparation mal vécues et par les personne qui sont doués dans la seduction (1 de perdue, 10 de retrouveé ?).

non qd on est seul trop longtemps, on préfère etre mal (ou pas aussi bien qu'on voudrait) accompagné

"avons nous le droit d'etre exigeant/capricieux en amour?"

c'est pas non plus interdit que la personne nous plaise légèrement, sans chercher le top model ?

@tinetath

"Le célibat est un choix." bin oui et la depression est aussi un choix ? le chomage est un choix ? le cancer aussi ?

@tinetath

"Ca dépend des gens évidemment" oui BIEN evidemment. on se raviserai ?

- je vais vous expliquer pourquoi autant de celibataires ici:

car dans nos sociétés dites "évolués", on attend TOUT de l'autre, qu'il comble chacun de nos manques. on en fait donc un Dieu qui doit pourvoir à tout.

alors qu'on est tous limités: donc soit on reste sincère et on se prend des gamelles, soit on joue un role de superman/woman et on trompe les autres sur qui on est réellement (d'ou grosses déception apres 3 ans de mariage).

et si la personne peut pas combler vos manques tyraniques ?

on zappe sans aucun ménagement, comme si l'autre est devenu un vulgaire mouchoir, pourtant apres avoir partagé des moments magiques, et des 'je t'aimerai toujours' qui deviennent un mensonge (l'amour ca peut parfois faire mal à la fin)

et si on voit que souvent les couples "ca marchent pas", on se resigne à des raisonnements fatalistes du genre:

'le celibat c'est choisi' 'pas possible d'etre fidele', 'le mariage ? vieux jeu', etc... pour calmer sa conscience et éviter le risque et l'engagement.

alors pour ceux qui sont peu surs d'eux (mon cas), tout ca les panique évidement et les enfonce dans un cercle vicieux.

il n'y a AUCUN choix derrière pour ceux-là. ou alors vous diriez que celui qui a du mal à prendre la parole devant un public, le veut (pour pas travailler ?), alors qu'il désire ardemment (peut-etre trop) l'inverse.

la psychologie de l'etre humain est bien plus complexe que vos reflexions 2 balles.

c'est rigolo car en amerique du sud, j'ai trouvé chaussure à mon pied en 1 mois:

faut dire que la fille (comme beaucoup) était adorable, gentille, simple et indulgent et on avait pas l'impression de devoir jour les james bond 007.

car l'amour ne s'exige pas mais il se propose, ou se demande gentiment. Et avec elle, je me sentais pousser des ailes: tout ce qu'elle voulait, je lui donnait avec un plaisir immense.

ici on est devenu blasés, fatalistes, durs avec les autres, pas étonnant qu'on s'entende plus. donner et recevoir ? ca n'a pas plus aucune valeur.

je vais peut-etre pas tarder à aller la chercher ou la rejoindre mais le seul truc qui m'arrete c'est la barrière de la langue et toutes les complications qui suivent (adpation au pays, etc...).

MAIS si j'avais une baguette magique, je serai DEJA avec elle: car la 1ere fois de ma vie que j'ai chialé comme un mome en la quittant. si j'avais grandit là-bas, je serai marié aujourdhui.

Il n'y pas que ses propres pbs (on a tjs un remise en question à faire) mais aussi la société dans laquelle on vit (qui est devenu d'une dureté incroyable en 10-20 ans)

Aucune idée, mais alors aucune.

J'ai été célibataire par choix, par ce que je le voulais par ce que j'étais très bien dans cet état et que j'étais heureux ainsi. Mais vraiment pas par déception.

J'ai été après célibataire en recherche, par ce que là j'avais envie de partager, mais surtout pas avec n'importe qui, parait que j'avais mis la barre trop haut et que je devais pas trouver, m'a fallu dix ans mais j'ai trouvé. Par contre c'était facile pour moi de faire des conquêtes j'en ai fait et j'ai eu des maîtresses , une vie de célibataires dans le fond.

Quand à la solitude, même en couple dans ma vie il m'est arrivé de la rechercher et de la vivre, je partais seul plusieurs semaines en montagne. Mes femmes savaient que si elles voulaient me garder fallait que je la vive. J'avais ce besoin de me retrouver face à moi même, de faire des efforts, j'y éprouvais du plaisir. Combien de fois mes maîtresses m'ont vu me lever au milieu de la nuit partir avec mes chiens en forêt, par n'importe quel temps, histoire de réfléchir et rentrer des heures plus tard.

Et si demain je me retrouve seul, c'est pour jouir de ma solitude jusqu'à la fin et surtout pas de refaire ma vie comme on dit, elle est faite, bien remplis tant en bien quand mal. La partager même par charité ou pitié ne ferrai que m'incommoder. Pour moi la solitude est diamant dont on doit apprécier l'eau, comme le diamant elle peut être dure, par ce qu'il n'y a pas plus pire juge que sois même pour soi même, et que l'age permet de faire vraiment le point sans la moindre concession, et par son eau elle montre sa pureté et son éclat.

Je crois que finalement il y a une grande part des célibataires qui se sont accommodés de leur solitude, l'aménageant avec soin, pour certains avec une sorte de complaisance à disposer d'une liberté sans limite au quotidien. Ils créent ainsi un univers qui leur est propre, leur cocon sécurisant et bien à eux.

Bien entendu ceci n'enlève en rien au statut des victimes qui subissent un isolement affectif forcé, à ces autres qui souffrent du manque et de l'absence que leur renvoie leur situation, au sein de la société.

Comme vous le faites remarquer, il y a parmi eux un certain nombre d'individus qui n'osent dire à autrui ou s'avouer à eux-mêmes leur désarroi à vivre (dans ce cas à subir) une telle situation.

Peur de passer pour des êtres inadaptés, à qui des tares cachées ôtent la moindre chance de rencontrer un partenaire et de construire une union durable ... etc

Mais la réalité est souvent plus complexe, chacun cherchant ce qui lui conviendrait le mieux mais plus encore agissant sous le joug d'un quotidien qui laisse rarement assez de place et de temps pour jouir des échanges et de la présence des autres.

Célibat voulu/subi et tous les subtils mélanges auxquels on peut rajouter toutes ces petites recettes personnelles concoctées sur le bord de l'évier durant nos longues soirées d'hiver ... :)

Il me semble que les rapports hommes-femmes évoluent assez rapidement.

Les nouveaux moyens de communication banalisent peut etre les rencontres et les rapports a autrui, en exagérant un peu le trait on pourrait dire : "On prend, on jette ".

Beaucoup ne veulent prendre que le bon et ne pas se "prendre la tete" avec le reste, un effet pervers de la société de communication-consommation.

Bref ça devient de plus en plus superficiel et ça n'encourage pas du tout l'originalité.

Le célibat c'est bien quand on ne se sent pas seul !

On n'a pas forcément besoin de quelqu'un dans sa vie pour être heureux ou heureuse !

Le célibat c'est bien quand on ne se sent pas seul !

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Tu peux être entouré et avoir des amis, tu peux quand même te sentir seul.

Je te rejoins la dessus titenath..

Parfois c'est pas le mal d'être seul, mais celui d'être sans cette personne meme au milieu d'une foule ou il n'y aura jamais son égal.

Parfois on peut être très content de ne pas avoir à subir les reproches de sa copine ou la jalousie de son mec...

La solitude se recherche aussi, et se savoure avec délectation.

Nous sommes peut être des animaux sociaux, c'est certains, nous avons besoin de nos congénères pour échanger, mais point trop, ça devient vite intenable , par ce qu'on est avec personne au final, dans du bruit, du superficiel. Dans la solitude on est avec sois même, pour sois même, c'est souvent suffisant.

Ce que j'aime bien avec le net, c'est justement que je peux dialoguer quand l'envie s'en fait sentir, mais me retrouver avec moi en moi pour moi le reste du temps, j'ai pas à subir la présence de tout un tas de personnes qui vont au final m'incommoder, par leur contact, leur odeurs, leur propos. Et si l'envie me prends d'avoir des contacts je sors, rentre dans un lieu public et j'en fait.

Célibat voulut contre célibat subi.

Moi j'intégrerai une autre forme de célibat. Le célibat "accepté". Car je pense que certains diront qu'ils sont dans la case "célibat voulut", alors que ce n'est qu'un célibat "accepté".

J'en sais rien je constate simplement car j'ai rencontré des personnes ainsi qui n'ont nul besoin de vivre selon l'image sociétale du couple, mais savent fort bien se suffire à elles même.

Faut quand même se méfier des images voulues, imposées par une société acéphale, celle du couple en est une parmi d'autres. Nous ne devons pas vivre pour le paraître , mais pour l'être. Ce qui importe c'est trouver le bonheur en sois.