Du nouveau sur Mars.

15/05/2014

Image nocturne de tir de précision au laser sur Mars

Curiosity a utilisé l'objectif ( Mahli ) sur ​​un bras robotique pour éclairer et enregistrer ce point de vue de nuit de la cible de roche en grès nommée " Windjana . "

Le rover a percé un trou pour récupérer le matériel de l'échantillon de l'intérieur de la roche , puis tiré sur une série de points cibles à l'intérieur du trou en vue d'analyse. Le trou à un diamètre de 1,6 centimètres.

La précision de pointage du laser , qui est monté sur le mât du rover est évident dans la colonne de traces à l'intérieur du trou. Cet instrument fournit des informations sur la composition de la cible par l'analyse des étincelles de plasma générés par l'énergie du faisceau laser frappant la cible . D'autres cicatrices laser ChemCam sont visibles en haut à droite , sur la surface de la roche .

Cette vue combine huit clichés séparées, pris à différents réglages de mise au point pour montrer toute la scène nette. Les clichés ont été pris après la tombée du 628e jour martien , ou sol628 , des travaux de Curiosity sur Mars (le 13 mai 2014) . Le rover à percé ce trou lors du Sol 621 (le 5 mai 2014) .

Le Mahli comprend des diodes lumineuses ainsi qu' une caméra couleur . L'utilisation de l'éclairage de l'instrument donne une image de l'intérieur de l'orifice avec moins d'ombres que l'éclairage naturel. L'inspection par l' appareil photo de l'intérieur du trou a fourni des données sur ce que le foret à traverse quand il a pénétré la roche - par exemple, pour voir si il passe à travers des veines minérales ou des stratifications visibles .

Le Mahli a été construit par Malin Space Science Systems, à San Diego. Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA , une division de l'Institut de Technologie de Californie à Pasadena , gère le projet Mars Science Laboratory de la Direction des missions scientifiques de la NASA , à Washington. le JPL a conçu et construit Curiosity le orvet du projet .

Crédit image : NASA / JPL- Caltech / MSSS

Et un plan plus large de la zone après le forage:

La suite de Curiosity est déjà prévue:

La NASA et ses partenaires internationaux ont maintenant le feu vert pour commencer la construction d'un nouveau module d'atterrissage martien , après avoir achevé avec succès une mission de revue de conception.

La Mission du NASA's Interior Exploration Using Seismic Investigations, Geodesy and Heat Transport (InSight) ( InSight ) sera de percer la surface de Mars pour étudier son intérieur. La mission étudiera comment les planètes comme la Terre ont été formées et ont développé leur structure interne avec un noyau , un manteau et la croûte , et de recueillir des informations sur les zones intérieures au moyen d'instruments jamais utilisés sur Mars .

InSight sera lancé de la base de Vandenberg, sur la côte centrale de la Californie près de Lompoc en Mars 2016. Ce sera la première mission interplanétaire jamais lancée depuis la Californie . La mission aidera recueillir des données pour l'envoi d'une mission habitée vers Mars dans les années 2030 .

Les chefs d'équipe d'insight ont présenté les résultats de la conception de la mission la semaine dernière à une commission d'examen de la NASA , qui a ensuite donné son accord pour avancer à la prochaine étape de la préparation .

" Nos partenaires du monde entier ont fait d'importants progrès sont tout à fait prêts à livrer leur matériel à partir de Novembre, la prochaine étape importante pour le projet », a déclaré Tom Hoffman , chef de projet InSight de la NASA au Jet Propulsion Laboratory, à Pasadena, en Californie . " Nous passons maintenant à la conception et à l'analyse de la construction et aux tests de matériel et de logiciels. "

Pour étudier l'intérieur de la planète , l'atterrisseur fixe portera un bras robotisé qui se déploiera à la surface et des instruments fouisseurs réalisés par la France et l'Allemagne . Les agences spatiales nationales de la France et de l'Allemagne - Centre national d'études spatiales (CNES) et Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt ( DLR ) - se sont associés avec la NASA en fournissant deux principaux instruments scientifiques de InSight .

L'expérience sismique pour la structure intérieure (SEIS ) sera construit par le CNES en partenariat avec le DLR et les agences spatiales de la Suisse et du Royaume-Uni . Il mesurera les mouvements de terrain à l'intérieur de la planète , des séismes aux impacts de météorites . Le flux de chaleur et des propriétés physiques du package , de DLR , permettront de mesurer la chaleur venant de l'intérieur de la planète .

" Mars propose effectivement un avantage sur la Terre pour comprendre comment les surfaces planétaires habitables peuvent se former », a déclaré Bruce Banerdt, du JPL . " Les deux planètes ont subi les mêmes procédés antérieurs . Mais Mars , étant plus petite , s'est refroidi plus rapidement et est devenue moins active tandis que la Terre avait encore une activité tectonique. Donc Mars préserve mieux les éléments de preuve sur les premières étapes du développement de planètes rocheuses . "

L'atterrisseur à trois pattes se rendra sur un site près de l'équateur martien et fournira des informations pour une durée prévue de 720 jours - environ deux ans.

«Nous allons intégrer de nombreuses fonctionnalités de notre vaisseau spatial Phoenix dans InSight , mais les différences entre les missions exigent des différences notables dans le vaisseau spatial InSight », a déclaré InSight Program Manager Stu Spath de Lockheed Martin Space Systems Company, Denver . " Par exemple , la durée de la mission InSight est de 630 jours de plus que Phoenix , ce qui signifie que l'atterrisseur devra supporter une large gamme de conditions environnementales sur la surface . "

Guidé par images de l'environnement prises par l'atterrisseur , le bras robotique d'Insight placera le sismomètre sur la surface, puis placera un revêtement protecteur sur lui pour minimiser les effets du vent et de la température sur l'instrument. Le bras déposera également la sonde de mesure de flux de chaleur dans le sol à une profondeur de 3 à 5 mètres.

Une autre expérience utilisera la liaison radio entre InSight et les antennes du Deep Space Network de la NASA sur Terre pour mesurer avec précision l'oscillation dans la rotation de Mars qui pourraient révéler si Mars possède un noyau liquide ou solide .

L'équipe scientifique internationale de InSight est composé de chercheurs de l' Autriche, la Belgique , le Canada , la France, l' Allemagne, le Japon , la Pologne , l'Espagne, la Suisse , le Royaume-Uni et les États-Unis .Le JPL gère InSight pour la Direction des missions scientifiques de la NASA, à Washington. InSight fait partie du programme Discovery de la NASA. Le Marshall Space Flight Center de la NASA à Huntsville , Alabama , gère le programme Discovery . Lockheed Martin va construire l'atterrisseur et d'autres parties de l'engin spatial à Littleton , Colorado , près de Denver.

Pour plus sur InSight , visitez :

http://insight.jpl.nasa.gov

Pour plus d'informations sur les missions Mars :

http://www.nasa.gov/mars

Pour plus sur le programme Discovery , visitez :

http://discovery.nasa.gov

bonjour

très intéressant , encore deux ans à attendre pour en savoir plus sur la petite sœur de notre planète avant de fouler sont sol .

bonne soirée

06/10/2014

Mercure en Transit du Soleil, vu de Mars

Cette comparaison de cinq d'animations montre cinq clichés réalisés par Curiosity à environ une heure d'intervalle tandis que Mercure passait devant le Soleil, le 3 Juin 2014. Deux taches solaires, chacun environ du diamètre de la Terre, figurent également dans les images et se déplacent beaucoup moins vite durant le mouvement de Mercure.

Il s'agit de la première observation d'un transit du Soleil observé à partir de d'une autre planète que la Terre. C'est également la première observation de Mercure provenant de Mars.

L'équipe du rover à réalisé cette observation en utilisant la caméra téléobjectif (œil droit) du mât (MastCam). L'appareil photo est doté de filtres solaires pour des observations régulières du Soleil utilisées pour évaluer la teneur en poussières de l'atmosphère. Mercure apparaît comme un assombrissement faible qui se déplace devant le Soleil.

Chacune des cinq versions de l'image présentée ici clignote et-vient entre deux vues enregistrées à différents moments pendant le transit. Nord est en haut. La version de gauche est peu améliorée, pour une image d'apparence naturelle pour le soleil avec deux taches à peine visibles. La troisième a un meilleur contraste. La quatrième a ajouté une ligne pour indiquer le chemin calculé de Mercure pendant le transit. Le cinquième ajoute annotation de souligner à quel endroit est Mercure (dans le réticule) et d'identifier les deux taches solaires.

Pour une vidéo de présentation de ces images, voir: http://www.jpl.nasa....video/?id=1309.

Les transits du Soleil par Mercure et Vénus, vu de la Terre, ont une histoire importante. Les observations des transits de Vénus ont été utilisés pour mesurer la taille du système solaire, et les transits de Mercure ont été utilisés pour mesurer la taille du Soleil.

Crédit image: NASA / JPL-Caltech / MSSS / Texas A & M

Pour fêter la première année Martienne (687 jours) de fonctionnement de rover, Autoportrait de Curiosity sur le site de Windjana:

Crédit image: NASA / JPL-Caltech / MSSS / Texas A & M

Et la route jusqu'à Murray Buttes à la base du mont Sharp, prochaine destination de Curiosity.

En rouge le trajet effectué depuis l'atterrissage.

toujours pour fêter la première année Martienne de Curiosity, une carte détaillée et annotée de sa traversée de l'atterrissage jusqu'au Sol672.

Curiosity à effectue des tirs laser sur un rocher ( composé de Feldspath, de Basalte et d'une partie sablonneuse ou granulaire.

Et la ChemCam nous en donne la composition par analyse par spectroscopie de masse de la vapeur provenant du tir ( sous le cliché)

La ChemCam est une réalisation Française des laboratoires de Saclay (91) Kokoricooooo !!!

Curiosity traverse une zone sableuse. RAS à part un cliché.

Cette roche rencontrée Curiosity est une météorite de fer appelé "Liban", semblable dans la forme et le polissage aux météorites de fer trouvés sur Mars par la précédente génération de rovers Spirit et Opportunity. Liban à environ une taille de 2 mètres (de gauche à droite). Le petit morceau dans le premier plan est appelé «le Liban B."

Cette vue combine une série d'images à haute résolution circulaires prises par la distance par le Micro-Imager (RMI), la caméra (ChemCam) et la caméra du mât (MastCam). Les images ont été prises pendant la journée 640e martien, ou sol640, des travaux de Curiosity sur Mars (le 25 mai 2014).

L'image montre des cavités de forme angulaire sur la surface de la roche. Une explication possible est qu'elles résultent de l'érosion préférentielle le long des frontières cristallines dans le métal de la roche. Une autre possibilité est que ces cavités contiennent des cristaux d'olivine, qui peuvent être trouvés dans un type rare de météorites de fer pierreux appelés Pallasites.

Des météorites de fer ne sont pas rares dans les météorites trouvées sur Terre, mais elles sont moins fréquents que les météorites pierreuses. Sur Mars, les météorites de fer dominent dans le petit nombre de météorites qui ont été trouvés. Une partie de l'explication pourrait venir de la résistance des météorites de fer aux processus d'érosion sur Mars.

La ChemCam est l'un des 10 instruments scientifiques de Curiosity. Le département américain de Los Alamos National Laboratory de l'énergie, à Los Alamos, Nouveau-Mexique, développé la ChemCam en partenariat avec des scientifiques et des ingénieurs financés par l'agence spatiale nationale française (CNES), l'Université de Toulouse et l'agence nationale de la recherche français (CNRS). Plus d'informations sur ChemCam sont disponibles à http://www.msl-chemcam.com.La MastCam du rover a été construit par et est exploité par Malin Space Science Systems, San Diego.

Crédit image: NASA / JPL-Caltech / LANL / CNES / PARI / LPGNantes / CNRS / IAS / MSSS

C'est génial .mais n'y a t-il pas mieux à faire sur Terre avec autant des moyens que d'aller observer un monde de poussière rouge où l'eau est quasiment inexistante ?

quelques exemples ;

Trouver les nappes phréatiques sous le Sahara et rendre la fertilité aux déserts

Eradiquer le paludisme

Recouvrir le Sahara de panneaux solaires pour fournir en élecctricité la moitié de la planète et mettre hors circuit les saloperies nucléaires .

Pour mémoire le budget complet de Curiosity ne dépasse pas:

-1 mois du programme Apollo

-2 jours de guerre en Irak.

C'est pas cher payé au vu des résultats.

Une roche cible martienne appelée "Nova" montrée ici, affiche une concentration croissante en Aluminium comme le montre une série de tirs laser de Curiosity qui ont pénétré la poussière puis la roche. Ce cas est typique de beaucoup de roches examinées avec la caméra (ChemCam) .

Dans les deux premières années depuis que Curiosity a atterri dans le cratère Gale de Mars à Août 2012, les chercheurs ont utilisé le laser et spectromètres de la ChemCam sur plus de 600 objectifs de roche ou du sol. Ce processus, appelé Spectroscopie par Claquage Induit au Laser, touche une cible avec des impulsions à partir d'un laser pour générer des étincelles, dont les spectres fournissent des informations sur les éléments chimiques contenus dans la cible. Plusieurs clichés laser sont tirés en séquence, chaque tir supprime une fine couche de matériau de telle sorte que le plan suivant examine une couche un peu plus profonde.

La photo de gauche provient du Distance Micro-Imager, prise lors du 687e jour martien, ou sol687 (12 Juillet, 2014). Elle montre une partie de la surface d'environ 4 cm de large, centrée à l'endroit où les tirs laser touchent la roche.

Le graphique de droite montre la luminosité de l'étincelle résultante dans une gamme de différentes longueurs d'ondes détectées à partir de chacun des 10 premiers tirs laser sur un total de 100 "coups de feu" tirés au même point sur ​​le rocher. Les premiers coups de feu ont généré moins de luminosité par rapport aux autres tirs à cause du revêtement de poussière présent sur le rocher.

La même image vue par le Mahli ( Mars Hand Lens Imager ) :

C'est génial .mais n'y a t-il pas mieux à faire sur Terre avec autant des moyens que d'aller observer un monde de poussière rouge où l'eau est quasiment inexistante ?

quelques exemples ;

Trouver les nappes phréatiques sous le Sahara et rendre la fertilité aux déserts

Eradiquer le paludisme

Recouvrir le Sahara de panneaux solaires pour fournir en élecctricité la moitié de la planète et mettre hors circuit les saloperies nucléaires .

bonjour

oui , mais la science et la recherche avance tout azimute en même temps .la recherche spatial à amenée beaucoup de nouveautés dans la vie courante . mars n'à pas encore révélée tout ses secrets .

bonne journée

bonjour

oui , mais la science et la recherche avance tout azimute en même temps .la recherche spatial à amenée beaucoup de nouveautés dans la vie courante . mars n'à pas encore révélée tout ses secrets .

bonne journée

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Tout à fait d'accord.

le grand public n'a aucune idée des multiples retombées techniques et économiques de l'aventure spatiale.

: les télécommunications, le GPS, les gros débits informatiques, la miniaturisation de l'électronique, la cartographie spatiale, les moteurs à hydrogène, les piles à combustible, la surveillance des récoltes et des maladies végétales.....

Jusqu'au couches pour bébé plus absorbantes. Comme quoi.....

et la montre à quartz aussi il me semble .

... l' alimentaire conservé sous vide

Je suis de très près l'aventure des robots martiens puisque je connais personnellement l'un de ses "programmeur de trajet".

Cette aventure coûte bien moins cher qu'un voyage très risqué de l'homme et produit des informations scientifiques capitales.

L'aventure n'est pas terminée malgré quelques soucis sur la solidité des roues de Curiosity.

Vallées Martiennes sableuses sur la route de Curiosity

La carte principale montre ici l'assortiment des reliefs près de l'emplacement de Curiosity alors que le deuxième anniversaire de l'atterrissage du rover sur Mars se rapproche. La ligne de déplacement du rover ( en jaune ) se termine à la position du 705e jour martien, ou sol 705 (31 Juillet, 2014). L'encart montre toute traversée de la mission depuis l'atterrissage, le 5 août 2012, ainsi que la distance restante jusqu'à destination scientifiques à long terme la plus proche: Murray Buttes, à la base du mont Sharp .

Curiosity à passé une grande partie du mois de Juillet 2014 dans une zone de montagne appelé "Plateau Zabriskie," où il existe des rochers coupants qui présentent des dangers pour les roues du rover. La destination de la mission à court terme est la zone baptisée "Pahrump Hills" dans le coin inférieur gauche. Les scientifiques prévoient que l'affleurement de roche peut fournir un aperçu géologique de la base du mont Sharp, plutôt que le plancher de cratère Gale. Entre le Sol 705 et l'arrivée à Pahrump Hills, l'itinéraire prévu du rover plonge dans les vallées de sable.

Les barres d'échelle sont de 50 mètres sur la carte principale et de 3 kilomètres sur la carte en encart. Les images de base pour la carte sont dues à la caméra " Haute Définition Imaging Science (HiRISE) sur Mars Reconnaissance Orbiter. Pour des vues plus large au contexte de la région que traverse Curiosity dans le cratère Gale, voir http://photojournal....atalog/PIA16064 et http://photojournal....talog/pia15687.

Avant le premier anniversaire de l'atterrissage, Mars Science Laboratory projet de la NASA, qui a construit et exploite Curiosity, a atteint son principal objectif scientifique qui est de déterminer si Mars à jamais offert des conditions environnementales favorables à la vie microbienne. Des échantillons de roche réduits en poudre forés à partir de deux roches de la baie de Yellowknife et analysés à bord ont fourni la preuve de l'existence d'un ancien lac, avec de l'eau douce, et d'éléments chimiques nécessaires à la vie.

Jet Propulsion Laboratory de la NASA, est une division de l'Institut de technologie de Californie, à Pasadena, gère le projet Mars Science Laboratory et Mars Reconnaissance Orbiter, projet de la Direction des missions scientifiques de la NASA, Washington.

Crédit image: NASA / JPL-Caltech / Univ. de l'Arizona

Vue à 360° avant de pénétrer dans la zone nommée " Hidden Valley":