Lorànt Deutsch / livre "Métronome" contesté par le Front de Gauche

12 millions d'euros.<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; "><br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; ">Une paille.

Et alors ? il a su faire quelque chose que les autres n'ont pas fait !! Perso cela ne me rend aucunement jalouse .. Puis l'état va passer par là de toutes façon !! lol Tu devrais être content au contraire !!

La réussite, surtout pécunière a toujours souffert d'un certain mal de vivre en France... D'abord le bouquin, ensuite l'homme et maintenant son porte-feuille...

Les émanations classiques, traditionnelles et naturelles des hystériques gauchistes, en fait..

Moi ce qui m'enerve c'est que bientôt, on ne pourra plus lire ou écrire ce que l'on veut !! Ce monsieur a écrit un bouquin qui a plu, qui se vend bien, et qui ouvre des portes sur des sujets un peu rébarbatifs quand on est néophyte !!

Et bien moi je dis BRAVO et il n'est pas né celui qui me dictera mes lectures !!

de quel droits ces politiciens se permettent de juger le travail de quelqu'un qui encore une fois ne se présente pas comme historien mais comme passionné ? Ils ont peur de ne pas laisser de trace dans l'Histoire ?

Pour moi ce sont des branquignolles qui cherchent un sujet pour exister ...

Nan mais tu sais bien que ce qui (m')irrite, c'est qu'un mauvais bouquin s'écoule car c'est un type connu, car c'est un sujet vendeur, car ça passe chez Drucker, etc. etc. alors que le bon bouquin de l'historien taciturne et rat de bibliothèque, bien fichu et utile, lui, restera prendre la poussière dans les BU...

C'est ça qui est terrible. Mais il y a la revanche du bon crémier ! Ce genre de bouquins pour gogo ne s'écoulent plus que sur le net, principalement (Amazon etc), et les distributeurs de ces pacotilles prennent chers en ce moment : FNAC en tête, pour l'avoir eu comme client et dont je connais quelques chiffres. Rien d'étonnant. Ils payent le choix de cette camelote mise en tête de gondole, tandis que les bouquins dignes d'intérêt ont déserté leurs étales. Une manne inespérée pour le petit libraire, le bon crémier qui connaît ses fromages et sait les vendre. Quand Jacqueline de Romilly nous a quitté, il y a un peu plus d'un an, pas un de ses bouquins en tête de gondole chez les grands distributeurs (distributeurs, c'est bien le mot : ce ne sont plus des libraires). Triste époque.

C'est là que j'en retourne au sujet. S'il y a des Métronome, c'est aussi parce qu'il y a des FNAC et des Leclerc, ainsi que des lecteurs peu exigeants.

Sauf que le bouquin s'est écoulé aussi énormément chez le libraire !! La ou je ne suis pas d'accord avec toi, c'est que le boulot du libraire c'est de savoir cibler sa clientèle.

Tu ne feras pas lire un essais sur l'histoire à une personne qui recherche du livre style métronome. Le libraire peut se permettre des livres plus pointus c'est clair, mais n'oublie pas qu'il doit aussi distribuer du " best sellers " pour bouffer ... Parce que c'est bel et bien celui ci qui fait rentrer le client dans sa boutique.

Et je suis bien placée pour le savoir c'est mon métier depuis 30 ans.

Quant à metronome dans ma petite librairie de village varois à mon tout petit niveau j'en ai vendu plus de 50 et c'est la plus grosse vente tous titres confondus ...

Et je précise que les ventes ont été faites à tous types de clients et ça a été la force de ce livre ...

Voilà bien une manière plus pertinente de critiquer l'affaire. (cf Magus)

Les distributeurs optent pour un certain positionnement qualitatif. Aux acheteurs de faire le bon choix, personne, directement, ne guide l'ouverture de leur morlingue...A chacun sa bibliothèque même si pour certains, elle peut paraître consternante...

Et bien, que les gens utilisent un peu leur matière grise en s'interrogeant sur la véracité des faits donnés dans ce livre et qu'ils cherchent par eux-même pour savoir si le fait décrit dans le livre est conforme à la réalité historique ou pas.

12 millions d'euros.

Une paille.

Et alors ?

Alors ?

Est-ce que c'est moi qui suis venu raconter qu'il n'a pas besoin d'argent et laisser sous-entendre que ça lui rapporte "que dalle" ?

Quant on n'est pas fichu de faire une multiplication on utilise d'autres arguments (il y en a).

Le fond de la question c'est : est-ce à la Mairie de Paris de faire la publicité gratuite d'un livre ?

C'est bien le problème de chacun...

Par conséquent, pas besoin d'une bande de politicards vociférants pour dire quoi acheter ou quoi lire... Je trouve cela mesquin cette récupération politique et idéologique...

Voilà bien une manière plus pertinente de critiquer l'affaire. (cf Magus)

Les distributeurs optent pour un certain positionnement qualitatif. Aux acheteurs de faire le bon choix, personne, directement, ne guide l'ouverture de leur morlingue...A chacun sa bibliothèque même si pour certains, elle peut paraître consternante...

Je suis d'accord avec toi sur le fait que le libraire si il est compétent, pourra toujours aiguiller et faire découvrir d'autres auteurs et sujets au client qui rentre dans sa boutique. Mais il n’empêche que beaucoup de gens ne rentre dans les librairies que parce que ils ont vu un titre à la télé et point barre !!

12 millions d'euros.

Une paille.

Et alors ?

Alors ?

Est-ce que c'est moi qui suis venu raconter qu'il n'a pas besoin d'argent et laisser sous-entendre que ça lui rapporte "que dalle" ?

Quant on n'est pas fichu de faire une multiplication on utilise d'autres arguments (il y en a).

Le fond de la question c'est : est-ce à la Mairie de Paris de faire la publicité gratuite d'un livre ?

Va le demander à la Mairie de Paris...

Avant tout acte de prosélitysme, il leur incombait de vérifier la pertinence du bouquin et la véracité des écrits produits....

A moins que, a moins que...Il s'agisse encore d'une histoire de gros sous...

Voilà bien une manière plus pertinente de critiquer l'affaire. (cf Magus)

Les distributeurs optent pour un certain positionnement qualitatif. Aux acheteurs de faire le bon choix, personne, directement, ne guide l'ouverture de leur morlingue...A chacun sa bibliothèque même si pour certains, elle peut paraître consternante...

Je suis d'accord avec toi sur le fait que le libraire si il est compétent, pourra toujours aiguiller et faire découvrir d'autres auteurs et sujets au client qui rentre dans sa boutique. Mais il n’empêche que beaucoup de gens ne rentre dans les librairies que parce que ils ont vu un titre à la télé et point barre !!

Et il en va de même pour beaucoup de choses. Littérature, Histoire, Cinéma etc... Le domaine du livre ne fait pas exception...

Comme je n'ai pas lu ce livre, je ne sais pas s'il traite, par le biais de la station de métro "Télégraphe", qui se trouve sur la ligne 11 du métro, de l'histoire environnante de cette station... Car c'est une histoire peu banale.

Et il en va de même pour beaucoup de choses. Littérature, Histoire, Cinéma etc... Le domaine du livre ne fait pas exception...

Cela touche tous les produits dits culturels ...

Bien sur... D'où l'interêt de la publicité...

De toutes façons toute cette affaire fait une publicité gratuite à ce livre

La culture n'est pas un produit

Malheureusement cela l'est devenu, quand tu vois les livres dans les chariots à Carrefour

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La culture n'est pas un produit

Là, je crois que tu rêves...

La culture est soumise aussi aux lois du profit dont le bénéfice n'est pas toujours proportionnel avec la pertinence et la viabilité du produit culturel... "Métronome", parmis beaucoup d'autres en est la preuve...

La culture ne devrait pas se marchander comme elle se fait depuis des années. Et ce n'est pas moi qui participe à ce phénomène de masse avec le cinéma et la littérature...

Je ne rêve pas, Moriaty, c'est ce que je pense. Ensuite, je sais que ma conception des choses cadre très mal avec une société dans laquelle je ne me suis jamais reconnue...

Tu sais en 30 ans j'ai vu l’évolution du métier, de l'offre, de la distribution.

Et je peux te dire que je pense cette évolution déplorable. Le rapport à la lecture n'est plus le même. Et cela implique un changement profond du métier. Et surtout la disparition des libraires qualifiés et des librairies.