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Sentience des animaux : sensibilité et conscience chez les animaux


Fuel4Life

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
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Comme les êtres humains, les animaux sont capables de ressentir du plaisir ou de l’aversion. C’est ce que confirment les scientifiques avec les dernières études sur la « sentience » animale. Une révélation qui pose plus que jamais la question du rapport de l’homme à l’animal.

« Il n’y a pas de différence fondamentale entre l’homme et les mammifères supérieurs sur le plan des facultés mentales (…) la différence intellectuelle entre l’Homme et les animaux supérieurs, si grande soit-elle, n’est qu’une question de degré et non de genre. » déclarait déjà, en son temps, Charles Darwin. Il aura fallu attendre le XXIème siècle pour que les scientifiques donnent raison au grand homme et le prouvent avec les dernières études sur la « sentience ».

La sentience, révélatrice de la sensibilité animale

Si la définition précise de la « sentience » et la question de savoir si elle est présente chez tout animal font toujours débat, il est aujourd’hui reconnu par tous que les animaux sont des êtres sensibles, à un degré plus ou moins élevé. Autrement dit, un animal éprouve un ensemble de sentiments (sensations, perceptions et émotions) positifs ou négatifs, depuis la douleur et la peur jusqu’au plaisir et la joie. Des études scientifiques ont d’ailleurs montré que certains animaux présentaient un type de capacités mentales de haut niveau que l’on croyait, jusqu’alors, réservées aux seuls humains comme être conscients d’eux-mêmes, être capables de résoudre des problèmes nouveaux, avoir des représentations mentales ou encore comprendre ce que d’autres animaux savent ou se disposent à faire. Et ce que l’animal soit sauvage, animal de ferme ou animal familier.

Des capacités mentales de haut niveau certifiées scientifiquement

Depuis quelques décennies, nombre d’exemples issus d’une très grande quantité d’études scientifiques attestent cette révélation. Ainsi, les babouins et les pigeons assimilent des concepts abstraits comme la similitude ou la différence. Certains animaux utilisent des techniques pour tromper leur entourage comme le porc qui peut le faire délibérément pour éviter qu’un de ses congénères ne lui vole sa nourriture. Les moutons sont, par exemple, capables de garder le souvenir d’autres moutons ou de personnes humaines pendant au moins deux ans. Un mouton réagit aussi de façon émotionnelle à un visage : il préfère un mouton ou un humain aimable à un mouton ou un humain en colère. Les poulets comprennent qu’un objet caché continue d’exister, une faculté qui dépasse celle des enfants en bas âge. Les grands singes et les grands dauphins montrent qu’ils sont conscients d’eux-mêmes et se reconnaissent dans un miroir…

sentience_1.jpg

L’animal a un « monde intérieur »

Au moment où nous célébrons le 200ème anniversaire de la naissance du père de l’évolution, la science fait un pas de plus en assurant que l’être humain n’est pas le seul « animal » capable de planifier à long terme. Une étude scientifique publiée en mars 2009 a, par exemple, révélé qu’un chimpanzé mâle de 31 ans, détenu au zoo de Furuvik, en Suède, planifie son avenir. Le matin, avant l’ouverture du zoo ce chimpanzé, prénommé Santino, ramasse et empile des cailloux. Plus tard, dans la matinée, il jette ses cailloux en direction des visiteurs. L’animal stocke des munitions uniquement sur le versant de l’île qui fait face aux spectateurs, mais il ne stocke jamais de munitions pendant la période de fermeture du zoo, en hiver. Pour Mathias Osvath, spécialiste en sciences cognitives à l’Université de Lund en Suède et auteur de l’étude en question, « [c]es observations montrent de façon convaincante que nos frères les grands singes envisagent bel et bien l’avenir d’une manière très complexe. (…) Ils ont très vraisemblablement un « monde intérieur », comme nous lorsque nous revivons en pensée des épisodes passés de notre existence ou lorsque nous pensons aux jours à venir. »

Repenser le rapport de l’homme à l’animal

Depuis 1997, l’Union européenne reconnaît les animaux comme des « êtres sensibles ». Ainsi, le droit européen oblige les Etats membres à « tenir pleinement compte des exigences en matière de bien-être animal. » Cependant, les découvertes de ces dernières années en matière de « sentience » posent véritablement une autre question, essentielle : celle du rapport de l’homme à l’animal. En effet, si les animaux sont conscients de ce qu’ils ressentent, s’ils savent où ils sont, avec qui ils sont, comment l’homme peut-il continuer à le traiter comme un objet, à s’en servir comme un jouet ou un souffre douleur, à l’exploiter, à l’enfermer, à le martyriser, à le maltraiter ? Alors que la science découvre sans cesse de nouvelles informations sur la capacité des animaux à ressentir, éprouver, penser… il est temps pour l’homme de repenser la façon dont il pourrait être utile aux animaux plutôt que la façon dont les animaux pourraient lui servir. C’est à cette prise de conscience qu’œuvre One Voice à travers ses campagnes et sa proposition de débat public sur le sujet.

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Invité nani-moon
Invités, Posté(e)
Invité nani-moon
Invité nani-moon Invités 0 message
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Bonjour,j'ai toujours eu des chats et des chiens,je me suis par 3 fois(3 enfants)foutu en rogne car leur profs maintenaient l'inconscience d'un animal et mettaient en garde contre l'antropomorphisme,n'ayez pas le " syndrome Walt disney" leur disaient ils :gurp: ,or nous avions la preuve du contraire à la maison!

Je connais les études dont tu parles et j'y adhére.

Mais,juste une chose: ton dernier paragraphe : rien à voir avec une quelconque prise de conscience sur les animaux : il s'applique aussi aux hommes! Remplace "animal" par "Humain" et ça marche pareil : repenser le rapport de l'homme à l'homme, et le reste suivra...

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Membre, 55ans Posté(e)
vagary Membre 1 826 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Je ne suis pas sûre que ça suivra.

L'homme est considéré comme plus important que l'animal dans l'échelle des valeurs pour bien des personnes. Ce n'est pas parce que l'on va repenser le rapport d'homme à homme que la condition animale en tirera un quelconque bénéfice. Par contre l'inverse pourrait faire une sorte d'électrochoc dans les consciences.

Reconnaître l'animal comme être conscient à part entière c'est l'élevé au même niveau que l'homme et cela peut forcer les choses dans le rapport de l'homme à l'homme.

Mais bien sûr que les animaux sont conscients et ressentent des sentiments aussi complexes que les nôtres! Il existe des centaines de preuves par l'image toutes plus extraordinaires les unes que les autres.

Et la conscience de l'enfermement est désarmante quand tu regardes un gorille et cette façon qu'il a de jauger les visiteurs (j'habite pas très loin de la vallée des singes).

Alors qu'en est-il de l'anthropomorphisme? Où est la frontière entre les sentiments réellement ressentis par les animaux et ceux que nous sommes près à leur attribuer?

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Invité Millesime1985
Invités, Posté(e)
Invité Millesime1985
Invité Millesime1985 Invités 0 message
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Parce qu'il y avait des personnes suffisamment stupide pour en douter ?

Je taquine bien évidemment. :D

Encore que, pour ma part cela à toujours été une évidence.

Je suis ravis d'apprendre qu'en leur temps de grands philosophes pensaient comme moi.

Peut-être vais-je finir par penser que mon espèce n'est pas aussi sotte qu'elle en a l'air.

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Invité nani-moon
Invités, Posté(e)
Invité nani-moon
Invité nani-moon Invités 0 message
Posté(e)

Je ne suis pas sûre que ça suivra.

L'homme est considéré comme plus important que l'animal dans l'échelle des valeurs pour bien des personnes. Ce n'est pas parce que l'on va repenser le rapport d'homme à homme que la condition animale en tirera un quelconque bénéfice. Par contre l'inverse pourrait faire une sorte d'électrochoc dans les consciences.

Reconnaître l'animal comme être conscient à part entière c'est l'élevé au même niveau que l'homme et cela peut forcer les choses dans le rapport de l'homme à l'homme.

C'est pas idiot,ça se tient....:o Mais ça risque d'être encore plus long!! :mur:

Sans compter qu'il y a pas mal de gens qui disent préférer les animaux à l'Homme!Alors ceux là seraient peut-être encore plus enclin à ne pas respecter l'humain??? "On est pas rendu!!!" :snif:

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Membre, La mauvaise herbe..., Posté(e)
XYparfoisZ Membre 4 674 messages
La mauvaise herbe...,
Posté(e)

Fuel4Life,

Merci pour eux.

http://www.forumfr.c...sans-bruit.html

La plus grande tristesse, c'est qu'il faille une raison pour : vivre, et surtout, laisser vivre...

En attendant, certes, la science évolue pendant qu'un à un, un être est décimé jusqu'au dernier ou mis en cage ou en bocal voir transformé en http://www.forumfr.c...-est-mugly.html et j'en passe...mais la science évolue...ils peuvent bien patienter jusque là...

Si seulement notre conscience progressait si vite...

*sort*

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Membre, Posté(e)
baillousque Membre 2 246 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

quand l'homme a perdu le sens de la transcendance

et n'adore plus Dieu

alors il ne voit plus l'abîme qui le sépare de l'animal .

ou plutôt il roule dans cet abîme .....

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Invité nani-moon
Invités, Posté(e)
Invité nani-moon
Invité nani-moon Invités 0 message
Posté(e)

AAAAAAAAAAAAAMMEEEEEEEEEEEENNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sentience des animaux: des chiens altruistes et des pieuvres en colère

À chaque nouvelle étude, la sentience animale se révèle plus évidente que jamais. Dans ces conditions, l’homme peut-il continuer à se mentir sur la réalité de la conscience animale ? Pour One Voice, il est temps de changer notre regard et nos comportements.

Des êtres intelligents et conscients

À cet égard, le chien, sans doute l’animal le plus proche de l’homme, est une source riche d’enseignements. De nombreuses études montrent que le canidé domestique fait preuve non seulement d’intelligence mais qu’il est aussi un être sensible. Certains propriétaires s’exclament, en parlant de leur chien, « Il ne lui manque plus que la parole !». Mais ils l’ont. Des études ont démontré que le chien a développé une gamme d’aboiements pour exprimer différentes situations ou sensations. Il est aussi capable d’apprendre et de retenir du vocabulaire. Dans une émission allemande, on avait pu voir un border collie se souvenir du nom de 200 jouets. Ce qui a été confirmé par la suite scientifiquement, notamment par la spécialiste des sciences cognitives, Juliane Kaminski. Plus surprenant encore, l’équipe de chercheurs de Range a constaté que les chiens étaient capables « d’imitation sélective d’un comportement en fonction de la situation ». Autrement dit, ils peuvent, comme l’explique Brian Hare, de l’institut Max Planck d’anthropologie évolutionniste de Leipzig, « penser à votre intention : ils peuvent rechercher une explication de votre conduite et se livrer à des déductions sur ce que vous devez être en train de penser. »

Des animaux moins domestiqués, comme les souris ou les rats, font eux aussi preuve de compréhension à l’égal des humains ou de certains primates. Des travaux réalisés sur les criquets, les limaces et les escargots ont montré que ces animaux établissaient des priorités et faisaient des choix. En Australie, des chercheurs ont découvert que les abeilles étaient capables de « compter » en remarquant un nombre de points et en se les remémorant. Selon l’éthologue Theresa Burt de Perera, du Kable College d’Oxford, « les poissons sont capables d’apprendre et de se souvenir, ils possèdent un ensemble de capacités cognitives qui surprendrait beaucoup de monde. »

Fotolia_2625974_LWeb.jpg

Une vie émotionnelle propre

Ce que confirme aussi de plus en plus la science, c’est qu’un grand nombre d’espèces animales ont leur propre type de vie émotionnelle. Ils ressentent joie, colère, stress et, plus étonnant, nombre d’animaux ont le sens de l’équité et agissent en faisant preuve d’altruisme. Là encore, le « meilleur ami de l’homme » en donne un exemple éloquent : dans le cadre d’une expérience au cours de laquelle deux chiens devaient donner la patte et recevaient en échange une récompense, si un seul des chiens était récompensé, le chien lésé se détournait du jeu et de son dresseur pour lui manifester son dégoût. Les souris ont démontré, quant à elles, leur propension à l’empathie : au cours d’une expérience où des souris étaient alimentées alors qu’au même moment d’autres souris recevaient un choc électrique, les souris ont arrêté de s’alimenter pour préserver leurs congénères moins bien loties. Le rat aime jouer et il est même chatouilleux. Ces moments de plaisir il les recherche auprès d’autres rats. Tout comme le cheval qui a un véritable besoin de communiquer avec ses semblables. Des contacts sociaux qui, selon Christine Nicol de l’université de Bristol, « le rend plus calme et plus intelligent. ».

Les mollusques et les crustacés aussi

Si une vaste majorité des animaux sensibles sont des vertébrés, la science a démontré que des mollusques céphalopodes, comme le poulpe, présentent « un potentiel de douleur et de souffrance ». Tout comme la capacité de se mettre en colère. Suite à une série de pannes, les responsables de l’aquarium Sea Star de Coburg, en Allemagne, ont découvert qu’un poulpe grimpait la nuit sur le bord de son aquarium pour asperger d’un jet d’eau un spot dont la lumière devait le gêner. A l’aquarium de Seattle, ce sont des pieuvres qui expriment leur mécontentement. Lors du nettoyage de l’aquarium, elles virent au rouge vif et essayent d’attraper les objets de nettoyage. Une biologiste a même remarqué qu’une pieuvre s’en prenait à elle et l’aspergeait à chaque fois que la jeune femme venait vérifier le débit d’eau à l’aide d’une torche, ce qui devait la déranger. Les chercheurs du Département de Neurobiologie de l’Université hébraïque de Jérusalem ont mis en évidences chez les poulpes « des similitudes frappantes avec le cerveau des vertébrés ». Au Royaume-Uni, le poulpe bénéficie d’ailleurs d’une protection légale qui le met à l’abri d’expériences intempestives. De récents travaux des chercheurs de la Queen’s University (Irlande du Nord), attestent quant à eux de la souffrance des crustacés : après un choc électrique, des pagures préfèrent changer de coquille et présentent un comportement de stress, se manifestant notamment par une friction de l’abdomen à l’image d’un humain qui vient de se brûler au doigt et le met dans sa bouche pour calmer la douleur.

Fotolia_6212022_LWeb.jpg

Changer le monde

À la lumière de toutes ces recherches et découvertes, l’être humain ne peut plus ignorer que des milliers d’espèces ont une vie émotionnelle, souffrent et éprouvent de la joie et du plaisir. Une étude récente du Docteur Eleanor Boyle conclut même que « tous les animaux vertébrés devraient être considérés comme sentients et certains invertébrés aussi… » L’être humain peut-il alors continuer à maltraiter les animaux dans des élevages inadaptés, à les faire souffrir dans les laboratoires, à les exploiter pour le seul bénéfice de l’espèce humaine ? Le chemin de la prise en compte de la sensibilité animale est long et semé d’embûches. Ses détracteurs, y compris parmi les scientifiques et les philosophes, sont aujourd’hui encore nombreux. En relayant les résultats des recherches en matière de sentience, en vulgarisant les connaissances acquises dans ce domaine, One Voice entend changer le regard des hommes sur les animaux. En adoptant un comportement respectueux envers les autres espèces, One Voice est certaine que l’espèce humaine peut créer les conditions d’une paix réunissant tous ceux qui partagent avec elle la planète bleue.

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Invité nani-moon
Invités, Posté(e)
Invité nani-moon
Invité nani-moon Invités 0 message
Posté(e)

Juste une anecdote: j'étais seule avec ma chienne à la maison,elle est trés bavarde:quand on lui dit "parle" elle module différents sons(pas d'aboiements).Donc,je faisais mon lit en maugréant à haute voix ...et ma chienne s'est mise à emettre des sons aux rythmes et à la tonalite identiques aux miens!!! alors je lui ai dis "ah! t'es d'accord avec moi?"elle a aboyé comme en assentiment!!

Aussi,si on part sans vouloir l'emmener,elle se couche en rond sans broncher.Mais si nous avons décidé de l'emmener,sans "lui dire"ou avoir prononcer son nom,elle fait des bonds et nous attend devant la porte?

De plus je lui fait une confiance absolue sur son évaluation des gens:si elle aboie par principe en laissant la personne entrer,je peux me fier à cette personne.Mais si elle fait le dos rond,poils hirsutes et grondements,je sais qu'il faut me méfier de cette personne.IL y en a qui peuvent venir sans probléme des la 1ére fois et d'autres qu'elle tentera de repousser même aprés de nombreuses visites. Je peux vous dire qu'elle ne s'est jamais trompée.

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Membre, 57ans Posté(e)
Genesiis Membre 3 206 messages
Forumeur balbutiant‚ 57ans‚
Posté(e)

Bravo pour ces interventions sentientes. Car ceux qui reconnaissent la sentience des autres s'élèvent eux-même.

Certainement qu'il existe l'excès de l'anthropomorphisme ; car les autres restent différent de nous alors même que nous n'avons comme référence que nous-même et notre imagination. L'imagination permet des extrapolations (réalistes ou non) de nous-même pour explorer notre environnement. Il faut donc tempérer cette projection intellectuelle par un filtre de vraissemblance, une conscience bien construite.

Par exemple, il me semble présomptueux de considérer qu'un péroquet (...) comprend ce qu'il répète, mais ca n'en est pas moins un message qu'il délivre. En fait il me semble très probable que ce soit nous qui ayons du mal à communiquer. Nos cris hystériques en témoignent. Bref, il est de la responsabilité de l'espèce la plus sentiente de s'ouvrir aux autres.

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Personnellement, je fais une distinction entre l'anthropomorphisme et la sentience. Dans la première, nous imaginons, projetons que l'animal, est une copie de nous-même dans le sens où il aurait les mêmes émotions, les mêmes pensées, les mêmes buts qu'ils penseraient comme nous, fonctionneraient comme nous. Bref que nous essayerions de gommer sa spécificité animale pour tenter d'en faire "un homme". Au fond c'est idiot et très irrespectueux.

Les études prouvant la sentience montrent bien qu'il s'agit de fonctionnement animal lié à leur mode de vie, à leur espèce. Il y a des spécifictés et si ces études font des parallèles avec nos propres comportements socio-affectifs, c'est plus pour nous aider à comprendre de quoi il s'agit. Mais les animaux restent des animaux, les hommes des hommes. Mais la sentience prouve que ces animaux sont plus que des morceaux de viande sur pattes ou sur tentacules et ça c'est très important.

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Invité nani-moon
Invités, Posté(e)
Invité nani-moon
Invité nani-moon Invités 0 message
Posté(e)

srtfijeh.jpg

2811421170_1.jpg

Mais je maintiens que bien des Hommes subissent les "mêmes" maltraitances que les animaux. Alors je doute que faire reconnaître leur sentience change le comportement humain!!

heres_me_by_arbiter_of_sentience.jpgj'ai préféré rester soft...(tortures,viols,génocides.....)

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Membre, 55ans Posté(e)
vagary Membre 1 826 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Genesiis : pour le perroquet, j'ai vu un jour au cours d'un doc un perroquet gris du gabon de 25 ans utiliser les mots qu'il avait appris pour exprimer son émotion. Il était avec son "entraîneur" et il ne voulait pas participer aux exercices qu'elle lui demandait. Il était dissiper et l'ignorait ouvertement. Elle est partie et ce perroquet lui a dit "non, s'il te plaît, reviens! Je m'excuse!"

Sinon, pour le poisson qui est capable d'apprendre, ben oui :

http://www.dailymotion.com/video/x13qfh_dressage-de-poisson-rouge_animals

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Dans ton exemple, il peut aussi s'agir d'une phrase "plaquée" c'est à dire que le perroquet a pu apprendre cette phrase et le contexte, et donc lorsque que un contexte similaire s'est produit, il a utilisé une phrase "plaquée". Cela ne veut pas forcément dire qu'il ressentait de la culpabilité et qu'il voulait réparer.

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Membre, 55ans Posté(e)
vagary Membre 1 826 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Je ne crois pas, les experts et scientifiques ont été étonné et il était bien dit que c'était la seule fois que ce perroquet avait ainsi exprimé son sentiment pour communiquer et assemblé les mots pour le faire.

Tout le monde était bouche bée.

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
Posté(e)

Un chien est très sensibles...

Le mien sait quand je suis malhereux uo en colère...

Il est doué d'un sens inné pour detecter les humeurs!

Ceux qui prétende le contraire ne conaisse pas les animaux ou n'on pas une relation de confiance assez profonde avec eux...

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Membre, Posté(e)
Fuel4Life Membre 10 926 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

tu oses dire ça apres ce que j'ai lu sur d'autres topics......je tairais ce que je pense de toi

La science nous révèle que tout animal de ferme est un être sensible et conscient, capable, dans une plus ou moins large mesure, d’éprouver tout comme nous des émotions. Pourtant, dans le monde entier, des milliards de ces animaux sont élevés dans un environnement vide qui ne leur permet pas de satisfaire leurs besoins naturels et ils sont privés de tout ce qui peut rendre la vie digne d’être vécue.

Incroyables poulets

Les travaux menés par Christine Nicol et d’autres chercheurs à l’Université de Bristol, au Royaume-Uni, ont montré que les poulets se servaient de leur mémoire et qu’ils avaient des intentions et des attentes. Dès le premier âge, les poussins sont capables de retenir mentalement l’idée d’un objet qui n’est plus visible : ainsi, par exemple, ils feront le tour d’une barrière pour retrouver cet objet. Quand des poulets ont été habitués à recevoir de la nourriture comme récompense dans une situation particulière, ils se montrent par la suite très contrariés si cette récompense n’arrive plus.

Une équipe de chercheurs du Groupe de biophysique du Silsoe Research Institute, au Royaume-Uni, a montré que les poules avaient la notion du futur. Dans le cadre de leur expérience, les poules devaient donner un coup de bec sur un bouton de couleur vive pour recevoir de la nourriture. Quand une poule n’attendait que quelques secondes avant de donner le coup de bec, elle recevait une petite quantité de nourriture. Cependant, si elle attendait 22 secondes, elle recevait une quantité de nourriture bien plus importante. Plus de 90 % des poules ont su attendre pour recevoir la plus grosse récompense.

Rosa Rugani, du Centre de recherche sur le cerveau de Rovereto, à l’Université de Trente, en Italie, a découvert que des poussins âgés de trois ou quatre jours étaient capables d’additionner et de soustraire. S’inspirant d’expérimentations développées pour les bébés humains, Rosa Rugani et ses collègues ont mis au point des tests pour voir si les poussins étaient capables de différencier des quantités différentes de petites balles en plastique. « C’est la première démonstration d’une capacité d’additionner et de soustraire chez de jeunes animaux en dehors des humains », a déclaré Rosa Rugani.

Des recherches ont aussi montré que les poules apprenaient à leurs poussins quels aliments sont comestibles. Selon John Webster, professeur à l’Université de Bristol, cela indique « que la poule a appris ce qui était bon à manger et ce qui n’était pas bon pour elle, qu’elle se soucie de ses poussins au point de ne pas les laisser manger la mauvaise nourriture et qu’elle leur transmet ce qu’elle a appris. Pour moi, c’est très proche de ce que l’on appelle une culture — et même une culture développée »

Les vaches sont des individus complexes

Des travaux publiés au début de cette année montrent que les fermiers, en donnant un nom aux vaches et en les traitant comme des individus, peuvent accroître significativement la production de lait. « De même que les gens sont plus réceptifs quand on s’adresse à eux de façon personnalisée, les vaches, également, se sentent plus heureuses et plus détendues lorsqu’on accorde un peu plus d’attention à chacune d’entre elles », explique Catherine Douglas, de l’Ecole d’agriculture de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni.

En Allemagne, un agriculteur de Roedental, Alfred Grünemeyer, traitait ses animaux comme on traite ses animaux de compagnie que l’on aime. À sa mort, un de ses animaux, un bœuf nommé Barnaby, s’est montré très affecté et s’est mis à le languir. Barnaby a réussi à s’échapper de son champ et a gagné le cimetière où Alfred était enterré, à un kilomètre et demi. Il a franchi un muret, il a trouvé la tombe de son propriétaire et il y est resté pendant deux jours, malgré de nombreux efforts pour l’en faire partir. « C’est la preuve d’un niveau élevé d’intelligence », a déclaré un vétérinaire des environs. « Il semble incroyable qu’un bœuf puisse trouver l’endroit exact où son maître a été enterré, mais c’est bien ce qu’il a fait. »

L’intelligence des cochons

Des expériences réalisées par des chercheurs de l’Université de Bristol ont montré que les cochons avaient recours à la tromperie. Cette découverte est importante, car elle indique que ces animaux ont conscience d’eux mêmes ainsi que des croyances et des intentions des autres animaux. Au cours de ces expériences, on a montré à un cochon où de la nourriture était cachée. Un second cochon n’a pas tardé à se rendre compte que le premier était « informé » et il l’a suivi. Le cochon « informé » a vite compris qu’il valait mieux pour lui faire semblant d’ignorer où se trouvait la nourriture. Dès lors, il ne s’y rendait que lorsque l’autre s’était éloigné dans une autre direction.

En 1999, Lulu, un cochon nain du Vietnam, a sauvé la vie de Joanne Altsmann. Le jour où celle-ci a été victime d’un infarctus, Lulu est sortie de la maison et est allée se coucher sur la route, obligeant une voiture à s’arrêter. Lulu a alors guidé le conducteur vers la maison.

Portrait de cochon (photo 2)

Les moutons préfèrent les visages souriants

Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont découvert que les moutons étaient capables de reconnaître les émotions sur le visage de leurs congénères, mais aussi sur le visage des personnes humaines. Selon le Dr Keith Kendrick, spécialiste en neurosciences à l’Université de Cambridge, « les moutons sont capables de reconnaître des visages qui diffèrent de moins de 5 %, si bien que nous avons pensé qu’ils seraient peut-être capables de reconnaître des émotions bien plus subtiles. Il s’avère qu’ils sont capables de distinguer aussi bien le sourire et la colère chez les humains que le stress et le calme chez leurs semblables. Il est dès lors possible que leur vie émotionnelle soit bien plus riche que ce que nous aurions pu penser. » Les travaux réalisés par Kendrick à l’Université de Cambridge ont consisté à montrer à des moutons des photos représentant d’autres moutons, des personnes et d’autres animaux. Les résultats de ces travaux ont montré qu’un mouton était capable de reconnaître le visage d’au moins 50 autres moutons et de 10 humains pendant au moins deux ans. Des observations montrent aussi que les moutons pensent aux individus absents.

L’importance de la sensibilité et de la conscience animales

Dans le Traité de Rome de 1957, qui créait la Communauté européenne, les animaux d’élevage étaient classés comme des « produits agricoles » et n’avaient pas plus de statut légal que des marteaux ou des clous. Les idées ont évolué depuis, et l’Union européenne les reconnaît maintenant comme des « êtres sensibles » et prépare l’interdiction de certains types d’élevages industriels, mais pour la majorité des animaux d’élevage dans le monde, rien n’a changé et bien peu d’attention est accordée à leurs souffrances, à leurs besoins comportementaux et à leur vie émotionnelle.

Enfin, le destin des animaux de ferme est évidemment de finir à l’abattoir où, dans un laps de temps scandaleusement court, ces êtres sensibles et conscients sont tués, écorchés et dépecés pour être transformés en nourriture.

Comme le déclare Françoise Wemelsfelder, biologiste et chercheuse spécialisée dans le comportement et le bien-être animaux, « chaque jour, nous en apprenons davantage sur les diverses et uniques façons dont les animaux pensent, éprouvent des sensations et prennent des décisions intelligentes. Les preuves abondent que les animaux sont des êtres sensibles et conscients, par conséquent, comment pouvons-nous continuer à les exploiter comme nous le faisons ? »

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Invité Sandy8
Invités, Posté(e)
Invité Sandy8
Invité Sandy8 Invités 0 message
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La gazelle qui se fait manger par le lion a des sentiments aussi!

Ca n'empeche pas le lion de la bouffer...

A ce titre le cochon a des sentiments....

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
Posté(e)

@Fuel4Life,

Bonsoir, merci pour ces infos.

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