Philo - Sujets du BAC

"Serions-nous plus libres sans État ?"

Sujet le plus facile en S, selon pas mal d'autres, et selon moi.

Enfin, on verra une fois les notes reçues, hein.

"Toute croyance est-elle contraire à la raison ?"

Ultra casse gueule...

"Que gagne-t-on en travaillant ?"

Peut-être la connaissance et le respect de soi-même et des autres...

Mais peut-être faudrait-il penser, parallèlement, à des possibilités de carrières "accélérées"...

Quand j'étais gamin puis ado, je n'aimais pas aller en cours.

Mais je me disais "Ta gueule et ramènes des bonnes notes, pour bien gagner ta vie plus tard." Je ne regrette pas d'avoir eu ce raisonnement-là.

"Serions-nous plus libres sans État ?"

Sujet le plus facile en S, selon pas mal d'autres, et selon moi.

Enfin, on verra une fois les notes reçues, hein.

en tous les cas il ne s'agit pas de références qui manquent : Hegel, Hobbes, et j'en passe

l' truc c'est qu'avec des manuels le travail était presque mâché,

J'ai pas de manuel, mais on est d'accord, oui :D

"Toute croyance est-elle contraire à la raison ?"

Ultra casse gueule...

Au contraire. C'est le plus facile de tous pour la série L.

Que gagne-t-on en travaillant ne permet pas une réponse en oui/non/extension de réflexion. Alors que toute croyance est-elle contraire à la raison, tu ponds une dissert en trois parties oui/non/extension avec facilité.

Néanmoins mon sujet préféré reste "Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?" de la série S. C'est un sujet casse gueule, mais d'une extraordinaire richesse, et qui mérite vraiment d'être réfléchi.

Toute croyance est-elle contraire à la raison ?".

:smile2: non!

Je soupçonne les profs qui ont décidé du sujet, de fréquenter assidûment la section "religion et culte" de ForumFr :D

En tout cas s'il y a des lycéens qui ont parcouru les nombreux topics sur ce thème, ils devraient s'en sortir avec une bonne note!

La question fut en effet longuement débattue sur le forum.

Les hommes et les femmes qui ici affirmèrent que toute croyance est contraire à la raison, aurait-il écrit la même chose au bac ? Ou auraient-ils considéré leur opinion trop ridicule pour être écrite sur leur copie ?

Ben non justement. Il ne s'agit pas uniquement de croyances religieuses, bonjour la perte de points là !

Pourquoi parlez-vous de croyances religieuses ? :gurp:

Et dire qu'une croyance est "religieuse" est subjectif.

A cause de l'intervention de Théia :) (section religion et culte)

A cause de l'intervention de Théia :) (section religion et culte)

C'est juste. En fait les topics en questions sont peut-etre répartis dans les sections "philosophie" et "religion" mais - bien qu'on ait longuement discuté de ce qu'est une croyance au sens large du terme - ils ont tous assez vite déviés sur la croyance en Dieu.

@Zarathoustra2, l'intérêt, au contraire, d'avoir participé à ces topics, c'est d'avoir pu y lire aussi les contre-arguments :)

"Avons-nous le devoir de chercher la vérité ?",

Oui car c'est en sachant la vérité que l'on se développe correctement.

Vraiment ?

La vérité est parfois bien destructrice.

Rien que pour la philo, il faudrait me payer cher pour me faire repasser le bac.

Dans le sujet sur la croyance, il n'y a pas réellement lieu de distinguer croyance et croyance religieuse, car n'importe quelle croyance est potentiellement une croyance religieuse.

A première vue, il n'y a rien de plus naturel que nos désirs, c'est-à-dire l'ensemble des souhaits et autres aspirations qui orientent chaque jour nos existences. L'homme est un être de désirs et il s'en félicite souvent en s'opposant à un animal qu'il suppose réduit à ses besoins biologiques élémentaires.

Pourtant, il suffit de considérer de multiples réflexions exposées par les philosophes, les moralistes et autres religieux pour découvrir que l'univers des désirs fût souvent jugé inquiétant, voire scandaleux, comme si ce qui était "naturel" n'était pas toujours "normal".

Devons-nous conclure de cette tradition de critiques des désirs que ceux-ci seraient potentiellement voire nécessairement dangereux car nuisibles et même pernicieux ? Ou bien devons-nous les assumer car ils seraient "naturels" et inévitables tantôt pour le meilleur et tantôt pour le pire ?

Une telle question engage ainsi le problème de la maîtrise de l'homme par lui-même.