"Supprimons le bac pour sauver le savoir !"

Je propose, d'après les réflexions lues (pas toutes mais beaucup) sauf celle de ninoushkaya qui a protesté:

-1/retour au concours d'entrée en 6è

-2/et à avant: retour au certificat d'études

-3/suppression des calculatrices

-4/suppression des ordis , dans toutes les classes (primaire, collège, lycée) et dans les salles des documentalistes

-suppression de tous les livres, à commencer par ceux de littérature (ça sert à quoi, au fait?), puis de maths, d'anglais, langues étrangères, sciences éco, histoire, géo, svt, etc....

-suppression des arts plastiques

-obligation des savoir-faires manuels, mais de tous, et des vrais savoir-faires manuels, pas ceux à l'aide de machines, trop dangereux

.... (si quelqu'un a d'autres propositions pour uniquement le manuel, mais que le manuel, rien d'intello ni de compliqué, qu'il en rajoute à mes propositions)

ET ALLONS TOUS PORTER çA ENSEMBLE AU MINISTERE DE L'EDUC' NATIONALE

Au lieu de nous bassiner avec le bac, on devrait se pencher sur le problème du fort taux d'échec en première année de licence et dont on perd la trace d'un tiers de ces étudiants.

Ça va de soi disons. Mais pour ça, il faut d'abord changer les mentalités, faire comprendre que toute formation professionnelle ou universitaire est bonne, qu'il n'y a aucun mal à être artisan boulanger, maçon, avocat, gendarme, infirmier, coiffeur, etc...

Par expérience, la faute revient en partie au corps enseignant : une cousine qui est au collège s'en sort plutôt bien, avec de bons résultats, etc... Mais elle aspire à devenir esthéticienne. Hors, les professeurs ont convoqué ma tante pour leur faire part que sa fille "mérite" mieux au regard de ses résultats scolaires (traduction : faire un bac général plutôt qu'une formation à la sortie du collège).

C'est un exemple de mauvaise habitude à briser parmi d'autres, venant de divers horizons.

Là je ne suis pas d'accord non plus... D'autant plus qu'on entre sur un domaine un peu sexiste: une étude semble montrer que les filles ont de meilleures notes à l'école et pourtant ce sont les garçons qui récupèrent les postes les mieux payés. Il semble qu'on ai tendance à encourager les filles à faire des métiers "normaux" alors qu'on pourrait les pousser à tenter leur chance dans des métiers à forte responsabilité. Une fille qui aurait 15 de moyenne deviendra plus facilement infirmière que son camarade garçon qui a 13 de moyenne et qui lui fera médecine par exemple.

Après voilà, si la fille préfère faire infirmière ce sera son choix, mais si on doit changer les mentalités autant que ce soit pour encourager les enfants à se dépasser.

Si ma gamine veut faire esthéticienne et que je vois bien qu'elle a un véritable talent artistique alors je vais lui faire découvrir qu'elle peut monter sa boite ou son magasin, devenir chercheur en cosmétique ou ingénieur pour fabriquer des machines capables d'épiler le pubis des vieilles dames sans douleur...

Je propose, d'après les réflexions lues (pas toutes mais beaucup) sauf celle de ninoushkaya qui a protesté:

-1/retour au concours d'entrée en 6è

-2/et à avant: retour au certificat d'études

-3/suppression des calculatrices

-4/suppression des ordis , dans toutes les classes (primaire, collège, lycée) et dans les salles des documentalistes

-suppression de tous les livres, à commencer par ceux de littérature (ça sert à quoi, au fait?), puis de maths, d'anglais, langues étrangères, sciences éco, histoire, géo, svt, etc....

-suppression des arts plastiques

-obligation des savoir-faires manuels, mais de tous, et des vrais savoir-faires manuels, pas ceux à l'aide de machines, trop dangereux

.... (si quelqu'un a d'autres propositions pour uniquement le manuel, mais que le manuel, rien d'intello ni de compliqué, qu'il en rajoute à mes propositions)

ET ALLONS TOUS PORTER çA ENSEMBLE AU MINISTERE DE L'EDUC' NATIONALE

Second degrés?

Au lieu de nous bassiner avec le bac, on devrait se pencher sur le problème du fort taux d'échec en première année de licence et dont on perd la trace d'un tiers de ces étudiants.

Il est pourtant simple, à partir du moment où le bac ne joue sont rôle d'élimination alors c'est l'université qui s'en charge. Si on baisse le niveau du bac pour flatter l'égo alors on se prend une première année de fac dans les dents en toute logique.

Il est pourtant simple, à partir du moment où le bac ne joue sont rôle d'élimination alors c'est l'université qui s'en charge. Si on baisse le niveau du bac pour flatter l'égo alors on se prend une première année de fac dans les dents en toute logique.

Ce n'est pas au lycée qu'on apprend ce qu'est le travail autonome, ce qu'est faire de la recherche et être capable de s'organiser...

C'est 80% du boulot à la fac.

Second degrés?

sur le plan humour? Oui, pas mal

Et pourquoi pas le prendre au Premier degré?

Sur le plan humour, j'en fais là, OUI, énormément au sujet d'Internet et de ses forums de plus en plus nombreux. Qui n'avancent à pas grand chose.

Là je ne suis pas d'accord non plus... D'autant plus qu'on entre sur un domaine un peu sexiste: une étude semble montrer que les filles ont de meilleures notes à l'école et pourtant ce sont les garçons qui récupèrent les postes les mieux payés. Il semble qu'on ai tendance à encourager les filles à faire des métiers "normaux" alors qu'on pourrait les pousser à tenter leur chance dans des métiers à forte responsabilité. Une fille qui aurait 15 de moyenne deviendra plus facilement infirmière que son camarade garçon qui a 13 de moyenne et qui lui fera médecine par exemple.

Après voilà, si la fille préfère faire infirmière ce sera son choix, mais si on doit changer les mentalités autant que ce soit pour encourager les enfants à se dépasser.

Si ma gamine veut faire esthéticienne et que je vois bien qu'elle a un véritable talent artistique alors je vais lui faire découvrir qu'elle peut monter sa boite ou son magasin, devenir chercheur en cosmétique ou ingénieur pour fabriquer des machines capables d'épiler le pubis des vieilles dames sans douleur...

Et là, tu fais finalement exactement ce que je disais : tu participes finalement à une espèce de pression de la part du corps enseignant/familial à faire des études supérieures, et ce malgré le vœux de l'ado à devenir ce qu'il désire être. Donc tu entres finalement en contradiction avec ton principe premier : faire ce qui lui plaît. Si ma cousine a envie d'être esthéticienne, je la soutiendrai avec la même volonté que si elle me disait vouloir devenir toubib, comédienne, boulangère, etc...

Je ne vais pas imposer une voie à choisir, au nom d'une revendication socio-culturelle précise.

y'a des tonnes d'autres méthodes bien plus efficaces pour sauver le savoir.

mais il faudrait alors se donner les moyens de ses ambitions...

Ce n'est pas au lycée qu'on apprend ce qu'est le travail autonome, ce qu'est faire de la recherche et être capable de s'organiser...

C'est 80% du boulot à la fac.

Absolument, et c'est pour ça que je défends le travail universitaire.

ça doit sans douter aussi, même si on est rapidement mis au courant de comment ça fonctionne. On nous donne le sommaire de l'année, on nous donne les dates des partiels, il n'y a pas d'appel, on est pas obligé d'aller en cours, on peut très bien passer ses journées en bibliothèque pour aborder le sujet différemment que le professeur (risqué mais jouable dans des domaines littéraires et artistiques)... On voit bien les notes du premier trimestre et on peut se recadrer très vite. Et on peut même se faire les sessions de rattrapage de septembre.

Je donnerais 3 principales causes d'échec de première année:

- la facilité d'obtention du bac (90%) qui ne fait plus office de "filtre".

- les mauvaises orientations, choisir un domaine plaisant mais qu'on maitrise finalement assez mal.

- le temps d'adaptation à l'autonomie.

sur le plan humour? Oui, pas mal

Et pourquoi pas le prendre au Premier degré?

Sur le plan humour, j'en fais là, OUI, énormément au sujet d'Internet et de ses forums de plus en plus nombreux. Qui n'avancent à pas grand chose.

Parce qu'on a pas mal de zozos qui seraient ravi de le prendre au premier degrés avec l'illusion que tout part en couille et que c'était forcément mieux avant... Faut pas me faire peur comme ça

Il est pourtant simple, à partir du moment où le bac ne joue plus son rôle d'élimination alors c'est l'université qui s'en charge. Si on baisse le niveau du bac pour flatter l'égo alors on se prend une première année de fac dans les dents en toute logique.

Et voilà.

C'est pourtant simple.:)

bouh !

Il est pourtant simple, à partir du moment où le bac ne joue sont rôle d'élimination alors c'est l'université qui s'en charge. Si on baisse le niveau du bac pour flatter l'égo alors on se prend une première année de fac dans les dents en toute logique.

l'égo de qui ?

Et là, tu fais finalement exactement ce que je disais : tu participes finalement à une espèce de pression de la part du corps enseignant/familial à faire des études supérieures, et ce malgré le vœux de l'ado à devenir ce qu'il désire être. Donc tu entres finalement en contradiction avec ton principe premier : faire ce qui lui plaît. Si ma cousine a envie d'être esthéticienne, je la soutiendrai avec la même volonté que si elle me disait vouloir devenir toubib, comédienne, boulangère, etc...

Je ne vais pas imposer une voie à choisir, au nom d'une revendication socio-culturelle précise.

En fait je souhaite ré équilibrer la pression qui est faites (notamment aux filles) de choisir une profession sans responsabilité avec l'idée sous entendu qu'un jour elle sera mère au foyer et que ça place c'est à la maison...

Et en même temps quel gâchis de voir une gamine avec potentiel se contenter d'une profession qui consiste notamment à épiler l'anus des filles qui portent des strings... Et si elle était heureuse qu'on la pousse un peu vers le haut? Le temps d'un stage chez L'Oréal ou Chanel pourquoi pas... histoire de faire un tour auprès de tous les métiers qui touchent à l'esthétique...

Et en même temps quel gâchis de voir une gamine avec potentiel se contenter d'une profession qui consiste notamment à épiler l'anus des filles qui portent des strings...

N'empêche que quand y'a des poils vous faites la gueule Heureusement qu'elles sont là pour votre confort :D

bouh !

l'égo de qui ?

Celui des parents trop fier, celui du bachelier... Quand t'as 90% de réussite auprès de tes potes et que tu l'as pas c'est jamais super agréable...

Et voilà.

C'est pourtant simple.:)

Et à la limite pourquoi pas... Je trouve plus intéressant d'avoir une année de fac en échec que de redoubler la terminal. Non seulement en terme d'autonomie scolaire mais en autonomie pour ceux qui vont quitter leurs parents pour la première fois afin de vivre en co location, seul ou en couple dans un appartement. C'est vachement riche comme expérience... Alors que redoubler pour repasser le bac 2 ou 3 fois et choisir (attention: bien choisir) sa filière universitaire ça me semble triste...

N'empêche que quand y'a des poils vous faites la gueule Heureusement qu'elles sont là pour votre confort :D

On fait la gueule quand on est délicat... mais quand t'as rien eu sous la dent depuis plusieurs mois, poil ou pas poil tu t'en fout!!!

Celui des parents trop fier, celui du bachelier... Quand t'as 90% de réussite auprès de tes potes et que tu l'as pas c'est jamais super agréable...

tu oublies celui des profs qui de cette manière arrivent encore à corriger :smile2:

En fait je souhaite ré équilibrer la pression qui est faites (notamment aux filles) de choisir une profession sans responsabilité avec l'idée sous entendu qu'un jour elle sera mère au foyer et que ça place c'est à la maison...

Et en même temps quel gâchis de voir une gamine avec potentiel se contenter d'une profession qui consiste notamment à épiler l'anus des filles qui portent des strings... Et si elle était heureuse qu'on la pousse un peu vers le haut? Le temps d'un stage chez L'Oréal ou Chanel pourquoi pas... histoire de faire un tour auprès de tous les métiers qui touchent à l'esthétique...

Et voilà : métier consistant à sublimer le corps, le rendre propre = métier pourri ("épiler l'anus d'une porteuse de string").

Quand je disais que les mentalités doivent changer, et dans les deux sens... Et il faut cesser 5 minutes de dire que les filles ne veulent pas faire d'études supérieures en raison d'une hypothétique pression sociale. Lors de mes années de fac, il y avait bien plus de filles que de mecs en droit et en droit - sciences politiques. Ce qui laisse supposer que les études supérieures et bon nombre de métiers se féminisent.

Les choses changent, mais il ne faut pas non plus bousculer ce changement. Et si ma cousine veut devenir plus qu'esthéticienne à l'âge de 30 ans par exemple, très bien ! Il existe des possibilités d'obtenir des formations durant sa carrière pour justement disposer de plus grandes compétences et d'évoluer dans sa branche. Je la laisse décider, tout en l'informant oui. Mais je ne vais pas lui dire quoi faire, ça non.

tu oublies celui des profs qui de cette manière arrivent encore à corriger :smile2:

Le prof n'est pas dupe, il sait quels sont ses élèves qui ont un bon niveau et ceux qui vont se planter (peut être pas au bac parce qu'ils savent aussi que le bac leur sera offert: t'as pas 90% de bons élèves dans toutes les classes de France, mais sans doute dans leur première année de fac).

Absolument, et c'est pour ça que je défends le travail universitaire.

ça doit sans douter aussi, même si on est rapidement mis au courant de comment ça fonctionne. On nous donne le sommaire de l'année, on nous donne les dates des partiels, il n'y a pas d'appel, on est pas obligé d'aller en cours, on peut très bien passer ses journées en bibliothèque pour aborder le sujet différemment que le professeur (risqué mais jouable dans des domaines littéraires et artistiques)... On voit bien les notes du premier trimestre et on peut se recadrer très vite. Et on peut même se faire les sessions de rattrapage de septembre.

Je donnerais 3 principales causes d'échec de première année:

- la facilité d'obtention du bac (90%) qui ne fait plus office de "filtre".

- les mauvaises orientations, choisir un domaine plaisant mais qu'on maitrise finalement assez mal.

- le temps d'adaptation à l'autonomie.

Parce qu'on a pas mal de zozos qui seraient ravi de le prendre au premier degrés avec l'illusion que tout part en couille et que c'était forcément mieux avant... Faut pas me faire peur comme ça

Remarques, moi, j'ai passé Concours d'entrée en 6è, l'ancien BEPC, les 2 bacs , le premier avec tout , mais j'avais pris option latin, et ma première année post-bac, c'était au lycée, une classe de prépa à l'Ecole normale Sup pour les filles, 4h de maths tous les matins , 2 après-midi de physique+ les TD, mais j'étais en avance, et ma première année en fac de maths avec cette année de prépa, les doigts dans le nez, à l'aise, tranquille.

J'ai fait toutes mes 3 années de fac' tranquillou (et à bien me marrer avec les copains/copines de l'époque)

Pour l'Histoire , ma prof de maths de cette classe de prépa, était mariée avec un prof de maths, Probabilités + Statistiques, que j'ai eu en fac, elle m'avait raconté avoir tout dû lui réapprendre, il avait été dans des camps de concentration en Allemagne pendant 39-45, il avait tout oublié, c'est elle qui lui a fait se remettre en mémoire les maths.

Pour dire, que, OUI, le nazisme, et cette période, il n'y a pas à s'en moquer ni à l'oublier.

Et voilà : métier consistant à sublimer le corps, le rendre propre = métier pourri ("épiler l'anus d'une porteuse de string").

Quand je disais que les mentalités doivent changer, et dans les deux sens... Et il faut cesser 5 minutes de dire que les filles ne veulent pas faire d'études supérieures en raison d'une hypothétique pression sociale. Lors de mes années de fac, il y avait bien plus de filles que de mecs en droit et en droit - sciences politiques. Ce qui laisse supposer que les études supérieures et bon nombre de métiers se féminisent.

Les choses changent, mais il ne faut pas non plus bousculer ce changement. Et si ma cousine veut devenir plus qu'esthéticienne à l'âge de 30 ans par exemple, très bien ! Il existe des possibilités d'obtenir des formations durant sa carrière pour justement disposer de plus grandes compétences et d'évoluer dans sa branche. Je la laisse décider, tout en l'informant oui. Mais je ne vais pas lui dire quoi faire, ça non.

Sans lui dire quoi faire on peut quand même lui montrer les différentes possibilités entre être esthéticienne virable à 1200 euros/mois et directrice d'un centre esthétique à 4500 euros mensuel...

Quand je vois les politiques traiter ce sujet du baccalauréat, ça m'alerte sur le réel degré d'implication républicain de ces candidats.

C'est exact.

Leurs enfants qui iront se former en écoles privées et bénéficieront de cours particuliers et du réseau de papa et maman n'ont pas besoin d'un diplôme à égalité de chances.

Quant aux autres, autant les laisser dans des bétaillères à médiocrité.

Si l'ascenseur social ne fonctionne plus, faut pas se demander pourquoi.

Aujourd'hui, un fils d'ouvrier reçoit un enseignement nul dans un environnement pourri et sort diplomé comme tout le monde pour ne plus se distinguer en rien.

Bravo.

Le fils d'ouvrier récupère par contre que ce ne peut pas se payer le fils du patron: une réelle motivation! Quand t'as vraiment la dalle tu défonces les portes là où elles sont ouverte pour les plus chanceux. Ce qui fait que si j'étais patron d'une boite je préfère largement bosser avec des jeunes ultra motivés que des jeunes bien formés.