L'édifiant témoignage de la mère de Marina, morte après six ans de maltraitance

Dans de très nombreuses affaires de maltraitance, elles me révoltent beaucoup toutes ces personnes là.

"Tout le monde savait. Et personne n'a rien dit, rien fait".

Deux associations de défense de l'enfance ont annoncé jeudi qu'elle assigneraient l'Etat pour "faute lourde", début septembre, afin de dénoncer "l'enquête carencée" de la justice dans l'affaire Marina Sabatier.

Les parents de Marina Sabatier, morte à 8 ans durant l'été 2009 sous leurs coups, ont été condamnés le 26 juin à à 30 ans de réclusion pour faits de torture et barbarie ayant entraîné la mort.

Les services sociaux avaient été alertés à la mi-juin 2008 pour des suspicions de mauvais traitements. Le parquet du Mans avait de son côté ouvert une enquête classée sans suite le 6 octobre 2008, faute d'éléments suffisants caractérisant l'infraction pénale.

Les deux associations, Innocence en Danger et Enfance et Partage, qui s'étaient portées partie civile, estiment dans un communiqué, que le procès "a révélé les dysfonctionnements des services de protection de l'enfance, la lourdeur des procédures et l'absence de réactivité des services sociaux face aux situations d'urgence".

Le classement sans suite de l'affaire par le parquet, 10 mois avant la mort de la fillette au terme d'une "enquête préliminaire carencée", et malgré plusieurs signalements, est révélateur, selon elles, d'un "fonctionnement défectueux de la justice" mettant en cause la responsabilité de l'Etat.

Les deux associations ont par ailleurs saisi la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale pour lui demander la création d'une mission d'information parlementaire sur "la prévention, l'alerte et le suivi de l'enfance maltraitée.

http://www.lepoint.fr/societe/affaire-marina-sabatier-l-etat-bientot-assigne-pour-faute-lourde-26-07-2012-1489667_23.php

Merci pour l'info January.

Il y a trois coupables dans cette affaire, les deux parents et les services de protection de l'enfance, il devrait y avoir au moins trois condamnations.

Ce n'est que justice. Je travaille comme infirmiére en milieu scolaire et j'ai un secteur en REP et Zone sensible, des disfonctionnements j'en vois réguliérement, un jour un vendredi aprés-midi j'ai interpellé les services sociaux du quartier à 16h 30 pour un cas de maltraitance avéré avec suspiscion d'inceste, et la personne de garde m'a répondu "vous n'allez pas nous renvoyer votre bébé"!!!! effectivemnt c'était l'heure de partir. j'ai heureusement faxé mon rapport au procureur qui a pris l'affaire en main et aprés enquéte cette petite était victime d'inceste de la part du pére et de violence physique de la part de la mére.

Heureusement ces professionnelles indignes ne sont pas légions, mais elles sont suffisamment nombreuses pour continuer à défrayer la chronique

Bonjour, cette histoire me rappelle l'histoire de baby p suite aux 60 visites des services sociaux, policiers, médecins. Un des pires cas de brutalité et on a laissé cet enfant vivre ce calvaire chez ses bourreaux alors qu'ils auraient du de suite l'enlevé, cet enfant en est mort.

Affaire Marina : l'État ne sera pas poursuivi pour faute lourde

C'était une première judiciaire. L'État était jugé pour faute grave dans l'affaire de la petite Marina Sabatier, morte en 2009 sous les coups de ses parents. La demande avait été formulée par deux associations de défense de droits de l'enfant, Innocence en danger et Enfance et partage, qui estimaient que les institutions publiques et les services sociaux, qui dépendent du conseil général, n'avaient pas traité sérieusement cette affaire. Selon les associations, "si l'enquête pénale avait été effectuée correctement", la fillette de 8 ans "aurait pu être sauvée".

Le tribunal d'instance du 13e arrondissement de Paris a rendu sa décision jeudi matin : l'État ne sera finalement pas poursuivi. "Nous sommes déçus", nous confie Me Rodolphe Costantino, avocat d' Enfance et partage, pour qui cette décision signifie : "Circulez, il n'y a rien à voir, l'État n'a rien à se reprocher."

Il n'y a même pas de mots. En tout cas moi j'en n'ai pas.

Lamentable.

Lamentable.

Justification de l'avortement . Hélas.

l'état poursuivi ? quelle blague, ça n'arrivera jamais, les fonctionnaires sont intouchables, plus on s'élève dans la hierarchie moins ils peuvent être attaqués.

Un enfant meurt parce qu'on a rien fait ? pas grave, ça fera un gamin perturbé de moins a prendre en charge, après tout, un cercueil et un procès ça coute moins cher que dix années aux frais de l'état.

Que croyez vous ? qu'on vit dans un pays qui respecte sa propre devise ?

Liberté ?

Libre de se taire, d'être rentable puis de mourir

Egalité ?

on est tous égaux a notre capacité financière

Fraternité ?

Oui, népotisme même

Dans le même temps, il estfacile de constater ce drame et de nous interroger sur la déficience de la prévention en amont.

C'est certain, il y aurait eu intervention pour la retirer de ses parents qu'elle ne serait pas morte.

Evidemment....

La question serait de nous demander quelles sont les procédures et les méthodes pour décider d'une intervention de la sorte avant qu'un drame n'arrive (relativement aux moyens alloués).

Décider de retirer la responsabilité parentale doit s'appuyer sur des faits objectifs concrets et c'est une lourde responsabilité aux lourdes implications.

Si la justice ne sanctionne pas, je pense que c'est parce que derrière l'Etat, il y a des hommes et des femmes qui ont agi à l'instant T en fonction des éléments qui étaient les leurs sans faute démontrée.

Peut être ces éléments n'étaient ils pas déterminants.

Ne jamais oublier qu'avant la responsabilité de l'état dont il est logique de s'assurer qu'il a joué son rôle (ce qui ne signifie pas d' anticiper tous les drames), il y a la folie des parents.

Et une folie est dure à diagnostiquer.

Je ne dis pas que tout a été fait dans ce cas précis mais qu'il est facile d'arriver après un drame pour tomber sur des coupables facilement désignés.

Quelle horreur ! Il faut aussi punir tous ceux qui ont vu et entendu .... sans bouger le petit doigt.

Ils sont aussi coupables que cette minable .